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2. La maladie de Behçet : à propos de 343 cas.
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Khammar, Z., Atik, S., Kachour, B., Rhandour, W., Oubelkacem, N., Alami, N., Ouazzani, M., and Berrady, R.
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Introduction La maladie de Behçet est une vascularite multisystémique qui se caractérise cliniquement par une aphtose buccale ou bucco-génitale avec d’autres atteintes multiviscérale : cutanées, oculaires, articulaires, nerveuses et vasculaires. Cette maladie très fréquente dans le bassin méditerranéen touche essentiellement l’homme jeune de 30 ans. Le but de notre travail est d’analyser les caractéristiques cliniques de la maladie de Behçet dans notre service de médecine interne. Patients et méthodes C’est une étude monocentrique rétrospective au sein du service de médecine interne à partir des dossiers de patients suivis pour maladie de Behçet (MB), sur une période de 10 ans (janvier 2007 à janvier 2017). Les critères d’inclusion étaient ceux du groupe international d’étude sur la MB. L’analyse statistique et descriptive de cette série est faite par le test « t de Student » et le test « Chi2 » en utilisant les logiciels « Epi-Info ». Résultats Cette série comporte 343 patients avec 182 hommes (54 %) et 161 femmes (46 %). Le sex–ratio était de 1,13. L’âge moyen au moment de la première hospitalisation est de 34,03 ans, avec des extrêmes de 3 ans et de 72 ans. D’autre part, l’interrogatoire a permis de déterminer à quel âge était apparu le premier signe de la maladie. Il est en moyenne de 28 ans et demi. Chez deux patients, la première manifestation est apparue tard, à 61 ans. Chez un autre, la MB s’est déclarée à l’âge de 3 ans. La fréquence des manifestations cliniques était comme suite : aphtose buccale 100 %, aphtose génitale 92 %, pseudofolliculite 85 %, nodules dermohypodermiques 2 %, positivité du test pathergique 32 %, atteinte articulaire 65 %, atteinte oculaire30 %, thromboses veineuses 14 %, atteintes artérielles 4 %, atteinte neurologique 1,1 %. Le typage de la spécificité HLA B 51 était positif chez 15 patients parmi les 30 testés. L’atteinte oculaire, les thromboses veineuses et l’atteinte artérielle étaient significativement plus fréquentes chez les hommes et l’érythème noueux et les manifestations articulaires étaient significativement plus fréquents chez les femmes. Le recul maximal était de 10 ans et la médiane de 7,7 ans. Parmi les patients, 140 ont étaient perdus de vue après une période moyenne de 18 mois ;15 patients sont décédés. Discussion Notre série confirme la prédominance masculine de la maladie de Behçet retrouvée dans les autres pays méditerranéens et les pays du Moyen-Orient, mais avec une grande présence féminine rejoignant ainsi les séries japonaises et turques. Les fréquences de l’atteinte articulaire et des thromboses veineuses étaient parmi les plus élevées, comme celles des pays méditerranéens. En revanche, les atteintes oculaires, digestive, et neurologique étaient moins fréquentes dans notre série. Conclusion Nous insistons sur le plan thérapeutique, sur la grande place de la colchicine à vie et sur le protocole de notre service à base d’immunosuppresseurs pour les atteintes oculaires sévères. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2017
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3. Profil épidémiologique des uvéites au service de médecine interne (à propos de 61 cas).
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Atik, S., Oubelkacem, N., Hamri, L., Khoussar, I., Khammar, Z., Ouazzani, M., and Berrady, R.
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Introduction L’uvéite est une inflammation de l’uvée, composée de l’iris, le corps ciliaire et la choroïde. Elle réalise des tableaux divers et peut mettre en jeu le pronostic visuel des patients. Ses causes sont multiples regroupant essentiellement les maladies purement ophtalmologiques, les maladies infectieuses, les maladies de système et les causes médicamenteuses. L’objectif de notre travail est de décrire les différents aspects anatomocliniques, étiologiques et thérapeutiques des uvéites chez nos patients. Cette étude avait aussi pour but d’évaluer nos pratiques en matière de gestion initiale et de suivi des uvéites. Matériels et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective ayant porté sur l’ensemble des patients nouvellement diagnostiqués et suivis au service de médecine interne sur une période de 18 mois allant de janvier 2015 au juin 2016. Les critères d’inclusion étaient la présence d’une uvéite confirmée par un examen ophtalmologique initial complet, d’une prise en charge diagnostique étiologique initiale ainsi que d’un suivi thérapeutique régulier. Résultats Nous avons colligé 61 patients dont 36 hommes et 25 femmes avec un sex ratio H/F de 1,44. L’âge moyen était de 35,8 ans avec écart type de 11,28 [des extrêmes allant de 13 ans à 58 ans]. Le mode d’installation était aigu chez 52 % de nos patients et les motifs de consultation les plus fréquents étaient la baisse d’acuité visuelle retrouvée chez 54 patients (88,5 %). L’uvéite totale était la forme anatomique la plus fréquente (63,9 %), suivie des uvéites postérieures (29,5 %), puis antérieure (5 %). Une vascularité était trouvée chez 21 cas (34,4 %) et un décollement rétinien chez 9 cas (14,7 %). L’atteinte était bilatérale dans 78,6 % des cas et unilatérale chez 21,3 %. En ce qui concerne la symptomatologie extra-ophtalmologique, les signes dermatologiques étaient les plus fréquents, retrouvés chez 40,9 %, représentés essentiellement par une aphtose bipolaire et une pseudo-folliculite. Les étiologies les plus fréquentes étaient la maladie de Behçet (42,6 %), la cause infectieuse (6,5 %), le lupus (3,2 %) et la sarcoïdose (1,63 %). Alors que dans 45,9 % des cas l’étiologie reste indéterminée. Quatre-vingt-treize pour cent de nos patients ont été mis sous une corticothérapie. La voie locale a été utilisée chez trois cas d’uvéite antérieure, la voie générale dans 54 cas (88,5 %). On a eu recours à un traitement immunosuppresseur dans 54 cas (88,5 %) ayant une atteinte postérieure ou totale, à base de cyclophosphamide, azathioprine et anti-TNF alpha. Une rémission totale a été notée chez 20 patients (32,7 %) et une rémission partielle chez 10 patients (16,4 %). Dix-neuf patients (31,1 %) avaient présenté au moins une récidive. Douze patients (19,6 %) avaient gardé des séquelles. Conclusion Notre étude a permis de décrire l’épidémiologie des uvéites, à savoir le nombre des cas d’uvéite, le sexe, l’âge, la latéralité, le type anatomique, les signes d’appels oculaires et extra-oculaires, le profil étiologique. Les résultats de notre série sont globalement comparables à celles publiées par les différents centres d’uvéite. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2016
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4. La tuberculose digitale isolée : une situation peu fréquente.
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Oubelkacem, N., Khammar, Z., Atik, S., Hamri, L., Khoussar, I., Ouazzani, M., and Berrady, R.
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Introduction La localisation digitale de la tuberculose reste rare même en pays d’endémie. Nous rapportons une observation particulière d’ostéite tuberculeuse digitale. Observation Il s’agit de Mme E K âgée de 48 ans sans antécédents pathologiques particuliers, qui consulte pour une tuméfaction douloureuse du majeur gauche. La symptomatologie évolue depuis un mois, sans facteurs déclenchant traumatiques ni contexte de fièvre ou d’altération de l’état général. La radiographie des 2 mains montre une ostéite avec une lyse osseuse de la 1 re et la 2 e phalange du 3 e doigt de la main gauche La radiographie thoracique objective un syndrome interstitiel bilatéral. L’intradermo-réaction (IDR) à la tuberculine est négative de même que la recherche de BK dans les crachats. La scintigraphie osseuse a montré des anomalies de fixation du poignet et de la cheville évoquant en premier une localisation septique. La biopsie osseuse révèle un granulome giganto-cellulaire avec nécrose caséeuse spécifique d’une tuberculose osseuse. La patiente est mise sous traitement anti-bacillaire avec une bonne amélioration clinique, biologique et radiologique. Discussion La tuberculose ostéoarticulaire sévit encore dans certains pays endémiques, elle vient en 4 e position après la tuberculose pulmonaire, urogénitale et ganglionnaire. La localisation digitale isolée est rare, la majorité des cas de tuberculose digitale sont primitivement des ostéites longtemps tolérées cliniquement qui s’étendent secondairement à l’articulation. Radiologiquement, la tuberculose osseuse digitale peut prendre plusieurs aspects, allant d’une simple déminéralisation de la corticale donnant l’aspect d’une ostéoporose à une géode, ou un pincement articulaire. La scintigraphie osseuse permet un diagnostic précoce. Elle est pratiquée souvent pour la recherche d’autres localisations de la maladie. La biopsie osseuse reste le seul moyen de diagnostic simple et fiable. Le traitement de la tuberculose digitale repose sur les antituberculeux spécifiques pendant une période allant de 6 à 18 mois, avec ou sans immobilisation qui reste le seul garant d’une bonne évolution sans séquelles. Conclusion Le diagnostic de la tuberculose osseuse digitale reste difficile. Cette localisation bien qu’exceptionnelle doit être toujours évoquée en particulier en cas d’endémie ou en cas d’immunodépression. Le diagnostic de certitude se fait par l’étude histologique et bactériologique. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2016
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5. Anémie hémolytique au cours de la leucémie lymphoïde chronique : un facteur réel de mauvais pronostic.
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Oubelkacem, N., Khammar, Z., Atik, S., Hamri, L., Khoussar, I., Ouazzani, M., and Berrady, R.
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Introduction La leucémie lymphoïde chronique est une hémopathie maligne caractérisée par l’expansion clonale de lymphocytes de phénotype le plus souvent B et de morphologie normale. Le diagnostic est évoqué sur l’hémogramme et la lymphocytose excessive qu’il montre. Il est confirmé par l’immunophénotype, l’anémie hémolytique au cours de la leucémie lymphoïde chronique est une situation clinique peu fréquente. Patients et méthodes Nous avons mené une étude rétrospective, de type descriptive et analytique, portant sur des patients pris en charge pour une leucémie lymphoïde chronique au service de médecine interne de CHU Hassan-II de Fès sur une durée de trois ans, depuis janvier 2013 jusqu’au décembre 2015. Le but de notre travail est de préciser la fréquence de l’anémie hémolytique dans notre échantillon et de décrire sa valeur pronostique. Résultats Nous avons colligé 62 cas de leucémie lymphoïde chronique, avec une prédominance masculine (58 %), l’âge moyen au moment du diagnostic est de 62,9 ans (±12,75), avec des extrêmes d’âge de 41 à 88 ans. Les circonstances de découverte étaient dominées par la découverte d’une adénopathie chez 74 % des cas, la présence d’un syndrome anémique ou hémorragique chez 3,2 % et 6,4 % respectivement, alors que la découverte était fortuite chez 21,7 % lors d’un bilan systématique. Sur le plan biologique, une anémie (hémoglobine inférieure à 10 g/dL) était présente chez 46 % des cas, l’anémie était hémolytique chez 11 % des cas, avec une hémoglobine entre 5 et 8 g/dL, et un volume globulaire moyen entre 95 et 120 μm 3 , elle était très régénérative avec un bilan d’hémolyse positif (une haptoglobine effondrée, une bilirubine augmentée à prédominance indirecte et des LDH augmentés), le test de Coombs globulaire était positif dans tous les cas, l’anémie hémolytique était associée à une thrombopénie profonde chez la moitié des cas. Sur le plan thérapeutique, les patients ont reçu une corticothérapie à forte dose (1 mg/kg/jour), avec une bonne réponse à 4 semaines chez 6 malades, et la nécessité de passage au rituximab chez une seule patiente, une fois le taux d’hémoglobine est arrivé à 10 g/dL, une polychimiothérapie a été administré chez les patients. En analysant nos résultats, nous avons comparé deux sous-groupes, selon la présence ou non d’anémie hémolytique, et nous avons trouvé une relation significative entre la présence d’une anémie hémolytique et le décès, on peut donc considérer donc la présence d’une anémie hémolytique au cours de la leucémie lymphoïde chronique comme un facteur de mauvais pronostic, bien que notre échantillon reste minime. Conclusion La présence d’une anémie hémolytique au cours de la leucémie lymphoïde chronique n’est pas heureusement une situation fréquente, et limite les thérapeutiques utilisées au cours de cette hémopathie maligne, et peut être considérée comme un facteur de mauvais pronostic selon notre échantillon. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2016
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6. Évaluation de l’efficacité du rituximab dans le traitement du purpura thrombopénique immunologique.
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Oubelkacem, N., Khammar, Z., Hamri, L., Atik, S., Khoussar, I., Ouazzani, M., and Berrady, R.
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Introduction Plusieurs essais ont montré l’intérêt du rituximab dans le traitement de la thrombopénie immunologique, en échec d’un traitement de première ligne, mais l’efficacité est généralement à court terme, avec des rechutes fréquentes. Le but de notre travail est de d’analyser l’efficacité du rituximab à long terme (rémission qui dépasse 12 mois). Patients et méthodes Nous avons réalisé une cohorte rétrospective, au service de médecine interne, sur une durée de quatre ans, allant depuis janvier 2012 jusqu’à décembre 2015. Nous avons inclus tout patient hospitalisé au service de médecine interne pour prise en charge d’une thrombopénie immunologique grave avec un taux de plaquettes initial inférieur à 30 000 éléments/mm 3 , sans réponse au traitement de première ligne. Résultats Nous avons colligé 67 cas de thrombopénie immunologique, dont 30 patients ont évolué vers la chronicité. L’âge moyen de nos patients est de 39,4 ans avec des extrêmes allant de 18 à 76 ans, et dans 25 % des cas, les patients étaient âgés de moins de 24 ans. On note une nette prédominance féminine (77,6 %) avec un sexe ratio H/F de 0,28. Devant le non-réponse à la corticothérapie, le rituximab était utilisé en deuxième ligne thérapeutique chez 19 patients (28,4 %), et en troisième ligne chez un patient après échec de la splénectomie. Une bonne réponse au rituximab est observée chez 42 % des patients, cette réponse thérapeutique était durable et entretenue chez 30 % des patients et malheureusement, une rechute précoce était notée chez 2 patients (10 %). Conclusion Le rituximab est une alternative thérapeutique qui garde toujours sa place dans le traitement de la thrombopénie immunologique après échec du traitement de première ligne. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2016
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7. Atteinte pulmonaire au cours du lupus systémique : s’agit-il d’un facteur de mortalité ?
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Oubelkacem, N., Khammar, Z., Hamri, L., Atik, S., Khoussar, I., Ouazzani, M., and Berrady, R.
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Introduction Le lupus érythémateux systémique est une maladie auto-immune chronique et rare. L’atteinte pleuropulmonaire peut être la première manifestation de cette maladie, mais elle est moins connue que les atteintes cutanées, articulaires et rénales. Cette atteinte est fréquente, mais son diagnostic peut être difficile en raison de son éventail de présentations, tous les éléments anatomiques thoraciques pouvant être affectés. Matériels et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective, de type descriptive et analytique, portant sur des patients hospitalisés et pris en charge au service de médecine interne pour un lupus érythémateux systémique, durant la période de janvier 2009 à décembre 2014. Ces patients répondent aux critères d’ACR et même aux critères de SLICC pour l’année 2014. Le but de notre travail était de préciser les différents tableaux cliniques, les moyens diagnostics, les indications thérapeutiques ainsi que les implications pronostiques de cette atteinte pulmonaire au cours du lupus. Résultats Nous avons colligé 165 cas de lupus systémique, chez 156 femmes et 9 hommes. L’âge moyen des patients était de 32,5 ans (± 12,76 ans) avec des extrêmes allant de 15 à 75 ans. L’atteinte pulmonaire était présente chez 50 patients (soit 30 % des cas). La pleurésie était l’atteinte prédominante, présente chez 30 malades. Les autres atteintes retrouvées étaient une embolie pulmonaire dans 9 cas, une hémorragie alvéolaire dans 4 cas, une hypertension artérielle pulmonaire dans 3 cas, une pneumopathie interstitielle diffuse dans 2 cas, une pneumopathie infectieuse dans 3 cas, et deux cas de pneumonie lupique aiguë. En analyse multivariée, nous avons trouvé que l’atteinte pulmonaire est un facteur indépendant de mauvais pronostic et de mortalité au cours du lupus systémique. Conclusion L’atteinte de l’appareil respiratoire fait partie intégrante des manifestations viscérales de la maladie lupique et représente un indicateur pronostic important nécessitant une prise en cherté rapide et adéquate permettant ainsi une meilleure issue des patients. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2016
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