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Parce que l'administration intra-articulaire d'un médicament offre de nombreux avantages par rapport à la voie systémique, les infiltrations de corticoïdes ou d'acide hyaluronique occupent une place centrale dans la prise en charge de l'arthrose en pratique courante comme dans les récentes recommandations de la Société Française de Rhumatologie pour la prise en charge de la gonarthrose. Néanmoins, les recommandations internationales ne sont pas unanimes quant à leur utilisation au genou, à la hanche ou à la main. Cette discordance est liée aux résultats de méta-analyses d'essais randomisés contrôlés, montrant une taille d'effet souvent modeste et à la limite de la pertinence clinique. En effet, les essais cliniques ne tiennent pas compte de l'effet contextuel lié au geste de ponction-infiltration. Or, cet effet explique en partie l'effet placebo plus important pour un traitement administré par voie intra-articulaire que par voie orale ou topique, et la plus grande difficulté à démontrer un effet cliniquement pertinent d'un traitement actif intra-articulaire. Les infiltrations ont par ailleurs un profil de tolérance avantageux par rapport aux autres traitements disponibles pour soulager la douleur liée à l'arthrose. Une incertitude réside dans la tolérance à long terme des infiltrations de corticoïdes, suspectes de précipiter l'évolution structurale. Enfin, la place des infiltrations de plasma riche en plaquettes est encore incertaine, leur efficacité n'étant pas formellement démontrée. La littérature à ce sujet est particulièrement hétérogène et des essais randomisés contrôlés de bonne qualité méthodologique sont nécessaires pour mieux préciser leur efficacité et leur tolérance à court et à long terme. Because the intra-articular administration of a drug offers many advantages over the systemic route, corticosteroids or hyaluronic acid intra-articular injections are routinely used in the management of osteoarthritis, and recommended in the recent guidelines of the French Society of Rheumatology for the management of knee osteoarthritis. Nevertheless, international guidelines are not unanimous as to their use in the knee, hip or hand osteoarthritis. This discrepancy is explained by the results of meta-analyses of randomized controlled trials, showing a modest effect size and a disputable clinical relevance. Indeed, clinical trials do not take into account the contextual effect associated with the intra-articular procedure. This effect contributes to the greater placebo effect observed with intra-articular therapies than with oral or transdermal treatments, and the difficulty in demonstrating a clinically relevant effect of intra-articular drugs. Intra-articular injections have an advantageous safety profile compared to other therapies available for the management of osteoarthritis pain. The long-term tolerance of intra-articular corticosteroids remains uncertain, as they have been associated with accelerated structural progression, especially if they are repeated multiple times. Finally, the efficacy of platelet-rich plasma is debated. The literature on this topic is particularly heterogeneous, and randomized controlled trials of good methodological quality are warranted to determine their efficacy and tolerance in the short and long term. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

La synoviorthèse radio-isotopique ou « radiosynoviorthèse » a pour but de réaliser une synovectomie par atrophie ou nécrose des villosités synoviales hypertrophiques au cours de la synovite des rhumatismes inflammatoires chroniques. Ce traitement local a aussi sa place dans les arthropathies hémophiliques ou des synovites villonodulaires en ajout du traitement chirurgical, en particulier au genou. Son indication thérapeutique dans l'arthrose des doigts et du poignet est beaucoup plus discutée. Elle est effectuée en collaboration entre un service de médecine nucléaire et un service de rhumatologie. Sa réalisation impose une technique rigoureuse, en particulier pour la position intra-articulaire de l'aiguille. Les radiopharmaceutiques sont préparés extemporanément et le choix d'isotope et du volume à injecter dépendent de la taille de l'articulation. Les seules contre-indications sont la grossesse et l'allaitement. Les complications de la radiosynoviorthèse sont celles de toute infiltration guidée. Radioisotopic synoviorthesis or "radiosynoviorthesis" aims to achieve synovectomy by atrophy or necrosis of hypertrophic synovial villi during synovitis in chronic inflammatory arthritis. This local treatment also has its place in hemophilic arthropathies or villonodular synovitis in addition to surgical treatment, particularly in the knee. Its therapeutic indication in osteoarthritis of the finger and wrist joints is much more controversial. It is carried out in collaboration between a nuclear medicine department and a rheumatology department. It requires a rigorous technique, particularly for achieving the intra-articular position of the needle. Radiopharmaceuticals are prepared extemporaneously and the choice of radioisotope and the volume to be injected depends on the size of the joint. The only contraindications are pregnancy and breastfeeding. Complications are those of radioguided infiltration. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

La prise en charge de la maladie de Dupuytren a évolué depuis 30 ans. L'aponévrotomie à l'aiguille semble avoir trouvé sa place, notamment dans les formes palmaires et dans les formes digitales avant le blocage articulaire. Cette technique ne ferme pas la porte à une chirurgie traditionnelle qui peut être proposée dans un second temps en cas d'échec ou de récidives trop fréquentes. Les dernières publications concernant les autres traitements percutanés comme la collagénase n'ont montré aucune supériorité par rapport à l'aponévrotomie percutanée pratiquée selon la technique de l'Unité rhumatologique des affections de la main (URAM) de l'hôpital Lariboisière. Les rhumatologues interventionnels doivent développer et transmettre cette technique qui peut être pratiquée en consultation. The management of Dupuytren's disease has evolved over the past 30 years. Needle aponevrotomy seems to have found its place, particularly in palm and digital forms before joint blockage. This technique does not close the door to traditional surgery, which can be offered in a second one in the event of failure or too frequent recurrences. The latest publications concerning other percutaneous treatments such as collagenase have shown no superiority over percutaneous aponevrotomy performed using the technique of the Lariboisière Hand Impairment Unit. Interventional rheumatologists must develop and transmit this technique, which can be practiced in consultation. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

La coxarthrose est responsable de douleurs et de raideur articulaire à l'origine d'un handicap fonctionnel important. Le seul traitement curatif à ce jour est chirurgical et consiste en la mise en place d'une prothèse totale de hanche. Néanmoins, cette option thérapeutique n'est utilisée qu'en dernier recours, après avoir épuisé les autres thérapeutiques disponibles, notamment médicales. Parmi l'arsenal thérapeutique dont dispose le clinicien, le geste intra articulaire occupe une place de choix. Plusieurs agents thérapeutiques injectables ont été évalués ; parmi ceux-ci, les plus couramment utilisés sont les corticoïdes et les acides hyaluroniques. L'infiltration intra articulaire de dérivés cortisonés apporte un bénéfice modeste sur la douleur et uniquement à court terme. La visco-supplémentation de la hanche n'a pas prouvé sa supériorité par rapport au placebo dans la coxarthrose, mais les études ayant évalué son efficacité manquent de puissance. Son intérêt pourra être rediscuté avec les résultats d'essais thérapeutiques complémentaires et mieux conçus. Osteoarthritis is responsible for pain and joint stiffness that cause significant functional impairment. To date, the only curative treatment is the surgery with total hip prosthesis. Nevertheless, this therapeutic option is only used in last course, when all of the other available therapies have been exhausted, including medical ones. The intra articular injection is often used to treat osteoarthritis. Several injectable therapeutic agents have been evaluated; the most commonly used are corticosteroids and hyaluronic acids. Intra-articular infiltration of corticoids provides a modest benefit on pain and only in the short term. Visco-supplementation at the hip is not superior to placebo in hip osteoarthritis, but studies evaluating its efficacy lacked of power. Its interest can be reconsidered with the results of complementary and better-designed therapeutic trials. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Abstract: Tendons of the dorsal face of the wrist can suffer of tendinopathies, mostly after repeated microtraumas. Tenosynovites of the rheumatoid arthritis, infectious tendinitis or even tumoral, appear in particular contexts and must be formally eliminated. In the mechanical forms, a meticulous clinical examination allows, generally, to make the diagnosis and to specify involved tendons. According to anatomical location, clinical and therapeutic solutions are different. Rest and local infiltration of steroid are mostly enough to obtain a cure. Echography confirms the diagnosis, appreciate the state of the tendon and help in the treatment by guiding the steroid injection. The surgery, in case of resistance in the medical treatment, must not be delayed. [Copyright &y& Elsevier]

Résumé: L’aponévrotomie percutanée à l’aiguille (APA) est un traitement non chirurgical reconnu de la maladie de Dupuytren. Le but de la procédure est de couper les brides aponévrotiques en utilisant le biseau d’une aiguille afin de restaurer les capacités d’extension des articulations métacarpophalangiennes ou des articulations interphalangiennes proximales. En accord avec la technique de référence décrite par Lermusiaux, l’APA est pratiquée en médecine ambulatoire sur des patients sous anesthésie locale. Cela implique l’utilisation d’une aiguille de 16mm de long, de calibre 25, et d’un mélange d’anesthésiant (lidocaïne et acétate de prednisolone). Différentes modifications ont été proposées depuis la première description technique de Lermusiaux. Le standard de Lermusiaux et les différentes variantes ont démontré leur efficacité structurale dans la maladie de Dupuytren. Les études cliniques indiquent que le taux de bons résultats structuraux de l’aponévrotomie percutanée à l’aiguille est de 80 % à court terme et de 69 % à cinq ans. La plupart des études sont des séries de cas et seulement une correspond à un essai randomisé. Les meilleurs résultats sont obtenus dans les stades précoces de la maladie. L’APA réduit également l’incapacité et les patients sont très satisfaits. Les résultats à court terme avec la technique de Lermusiaux ne montrent pas de perte d’efficacité pour le traitement des formes digitales de la maladie. Ce n’est pas le cas avec les techniques standard modifiées qui donnent de meilleurs résultats dans les formes palmaires. La technique de Lermusiaux semble engendrer moins de récidives et moins d’évènements indésirables. Dans l’étude la plus large, des ruptures cutanées ont été observées dans 8 % des mains, des dysesthésies transitoires dans 3 %, des infections locales dans 0,7 %, et une rupture des tendons fléchisseurs dans 0,2 %. Ces valeurs sont inférieures si elles sont rapportées au nombre de séances d’APA ou au nombre d’APA durant chaque séance. Nous recommandons donc la technique standard de Lermusiaux pour effectuer des APA efficaces et sûres chez des patients atteints de la maladie de Dupuytren. [Copyright &y& Elsevier]

Abstract: Needle aponeurotomy (NA) is recommended as a nonsurgical treatment for Dupuytren''s disease. The aim of the procedure is to cut the Dupuytren''s cord by use of the bevel of a needle and to restore full extension of the metacarpophalageal or proximal interphalangeal joints. According to Lermusiaux''s standard, NA is performed in an outpatient setting, with the patient under local anesthesia. It entails the use of a 25-gauge, 16mm-long needle and an anesthetic mixture of lidocaine and acetate of prednisolone. Various modifications have been proposed since the description of Lermusiaux''s standard. Lermusiaux''s and modified standards demonstrated structural efficacy in Dupuytren''s disease. Clinical studies indicate that the mean rate of good structural results of NA is 80% at short-term assessment and 69% at 5-year assessment. Most of the studies are case series and only one is a randomized trial. Better results are demonstrated in early stages of the disease. NA also reduces disability and patients are highly satisfied. The short-term results with Lermusiaux''s standard do not appear to be impaired in digital involvement. This is not the case for modified standards providing better results with palmar involvement. Lermusiaux''s standard appears to provide less recurrences and less adverse events. In the largest study, skin fissure was observed in 8% of hands, transient dysesthesia in 3%, local infection in 0.7%, and flexor tendon rupture in 0.2%. Values were lower if related to NA sessions or NAs during each session. We therefore recommend Lermusiaux''s standard for safe and effective NA in patients with Dupuytren''s disease. [Copyright &y& Elsevier]

Résumé Objectif Évaluer les facteurs prédictifs de réponse selon un score IRM d'inflammation de la hanche (HIMRISS) dans un échantillon de patients atteints de coxarthrose recevant une injection d'acide hyaluronique (AH). Méthodes Au total, 60 patients atteints de coxarthrose ont été inclus. Les résultats cliniques ont été évalués par le score WOMAC à l'inclusion, puis trois mois après une injection d'AH. Quatre lecteurs ont évalué les lésions médullaires osseuses (LMO) et la synovite avant l'injection par le score HIMRISS sur les IRM de hanche. La fiabilité interlecteur du score HIMRISS était de 0,86 pour le HIMRISS total, 0,64 pour celui des LMO acétabulaires, 0,83 pour les LMO fémorales et 0,78 pour le score de synovite-épanchement. Les associations entre les caractéristiques à l'IRM et les données cliniques ont également été évaluées. Les associations entre caractéristiques à l'IRM et réponse à l'injection d'AH ont été analysées par régression logistique (univariée et multivariée) selon la réponse WOMAC50 à trois mois. Résultats Une réponse WOMAC50 a été obtenue chez 45,5 % des patients. Cinq effets indésirables ont été signalés. À l'inclusion, on a observé une corrélation significative entre le score WOMAC fonctionnel et le score HIMRISS de synovite-épanchement (r = 0,27, p = 0,03). Dans l'analyse univariée, les LMO fémorales selon l'évaluation binaire (p = 0,025), le score HIMRISS des LMO fémorales (p = 0,0038), le score HIMRISS des LMO acétabulaires (p = 0,042) et le score HIMRISS total (p = 0,0092) ont été associés négativement à la réponse WOMAC50. Dans l'analyse multivariée ajustée selon l'âge et l'IMC, les scores HIMRISS des LMO fémorales (p = 0,02) et total (p = 0,016) ont été associés négativement à la réponse. À un seuil HIMRISS < 15, 82 % des patients étaient répondeurs, avec une spécificité de 0,97, une sensibilité de 0,39 et des valeurs prédictives positives et négatives de 0,91 et 0,64 respectivement. Conclusion Les scores HIMRISS, total et en sous-domaines, constituent une méthode fiable permettant d'identifier les patients atteints de coxarthrose répondeurs aux injections d'AH. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Objective: To assess predictors of response, according to hip MRI inflammatory scoring system (HIMRISS), in a sample of patients with hip osteoarthritis (OA) treated by hyaluronic acid (HA) injection.Method: Sixty patients with hip OA were included. Clinical outcomes were assessed at baseline and three months after HA injection by WOMAC. On hip MRI performed before HA injection, bone marrow lesion (BML) and synovitis were assessed by HIMRISS by four readers. The inter-reader reliability of HIMRISS was for HIMRISS total, acetabular BML, femoral BML and synovitis-effusion respectively 0.86, 0.64, 0.83 and 0.78. Associations between MRI features and clinical data were assessed. Logistic regression (univariate and multivariate) was used to explore associations between MRI features and response to HA injection, according to WOMAC50 response at three months.Results: In total, 45.5% of patients met WOMAC50 response. Five adverse events were reported. At baseline, WOMAC function correlated significantly to HIMRISS synovitis-effusion (r=0.27, P=0.03). In univariate analysis, BML femoral according to binary assessment (P=0.025), HIMRISS BML femoral (P=0.0038), HIMRISS BML acetabular (P=0.042), HIMRISS total (P=0.0092) were associated negatively with WOMAC50 response. In multivariate analysis, adjusted for age and BMI, HIMRISS femoral BML (P=0.02) and HIMRISS total (P=0.016) were negatively associated with response. At a HIMRISS threshold of<15, 82% of patients were responders, with specificity SP=0.97, sensitivity SN=0.39, and positive and negative predictive values of 0.91 and 0.64, respectively.Conclusion: HIMRISS is reliable for total scores and sub-domains. It permits identification of responders to HA injection in hip OA patients. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

• Le doigt à ressaut est une pathologie commune et fréquente en rhumatologie. • La section échoguidée de la poulie A1 à l'aiguille est rapide et efficace. • Cette technique permet d'éviter la chirurgie. L'objectif de ce travail est d'évaluer l'efficacité et la tolérance de la section de poulie A1 à l'aiguille sous contrôle échographique dans les doigts à ressaut symptomatiques. Tous les patients inclus ont bénéficié d'une libération de poulie A1 à l'aiguille sous contrôle échographique. L'aiguille utilisée était une intramusculaire de 21 gauges (G). Le stade Quinnell (1–4), le QuickDASH (0–100) et l'EVA douleurs (0–10 mm) ont été recueillis à l'inclusion. Le critère de jugement principal était la disparition du ressaut à 6 mois (M6). Quatre-vingt-quatre patients (105 doigts traités) ont été inclus. L'âge moyen était de 63,3 ± 10,7 ans. Avant traitement, l'EVA douleur moyenne était de 5,8 ± 2,6 mm et le QuickDASH moyen de 44,3 ± 19,1. À M6, la disparition du ressaut était obtenue pour 85 des 91 doigts réévalués (93,4 %), et pour 85,7 % à 12 mois. La diminution à M6 de l'EVA douleur et du QuickDASH était respectivement de 4,1 ± 3,1 (p < 0,001) et de 36,1 ± 20,7 (p < 0,001), et 90 % des patients étaient satisfaits ou très satisfaits à M6. La durée d'évolution ancienne était significativement associée à la persistance du ressaut à M6. Les complications étaient peu fréquentes et mineures. Une ténosynovite apparaissait dans 5,7 % des cas, pour qui une infiltration dans un second temps d'un corticostéroïde dans la gaine du fléchisseur permettait une évolution rapidement favorable. Le traitement du doigt à ressaut par libération de la poulie A1 à l'aiguille sous contrôle échographique apparaît comme une technique percutanée peu invasive, rapide, efficace et avec une bonne tolérance jusqu'à 12 mois. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Objectives: To establish recommendations for pharmacological treatment of knee osteoarthritis specific to France.Methods: On behalf of the French Society of Rheumatology (SFR), a bibliography group analyzed the literature on the efficacy and safety of each pharmacological treatment for knee osteoarthritis. This group joined a multidisciplinary working group to draw up recommendations. Strength of recommendation and quality of evidence level were assigned to each recommendation. A review committee gave its level of agreement.Results: Five general principles were established: 1) need to combine pharmacological and non-pharmacological treatments, 2) personalization of treatment, 3) symptomatic and/or functional aim of pharmacological treatments, 4) need to regularly re-assess the treatments and 5) discussion about arthroplasty if medical treatment fails. Six recommendations involved oral treatments: 1) paracetamol should not necessarily be prescribed systematically and/or continuously, 2) NSAIDs, possibly as first-line, 3) weak opioids, 4) strong opioids, 5) symptomatic slow-acting drugs of osteoarthritis, and 6) duloxetine (off-label use). Two recommendations involved topical agents (NSAIDs and capsaicin<1%). Three recommendations involved intra-articular treatments: corticosteroid or hyaluronic acid injections that can be proposed to patients. The experts did not draw a conclusion about the benefits of platelet-rich plasma injections.Conclusion: These are the first recommendations of the SFR on the pharmacological treatment of knee osteoarthritis. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Établir sous l'égide de la Société française de rhumatologie (SFR) des recommandations sur les traitements pharmacologiques de la gonarthrose. Le groupe de bibliographie a réalisé une analyse de la littérature sur l'efficacité et la tolérance de chaque traitement. Ce groupe a rejoint un groupe de travail pluridisciplinaire pour élaborer les recommandations par vote et recueil du niveau d'accord. Chaque recommandation a fait l'objet d'une force de recommandation et d'un niveau d'évidence. Un groupe de lecture a donné son niveau d'agrément. Cinq principes généraux ont été émis sur : (1) la nécessité de combiner traitements pharmacologiques et non pharmacologiques, (2) la personnalisation de la prise en charge, (3) l'objectif symptomatique et/ou fonctionnel des traitements pharmacologiques, (4) la nécessité d'une réévaluation médicale régulière des traitements et (5) la discussion d'une arthroplastie en cas d'échec du traitement médical. Six recommandations ont concerné les traitements oraux : (1) le paracétamol qui ne doit pas nécessairement être prescrit de manière systématique et/ou continue, (2) les AINS, éventuellement en 1re intention, (3) les opioïdes faibles, (4) les opioïdes forts et (5) les anti-arthrosiques symptomatiques d'action lente et, (6) hors AMM, la duloxétine. Deux recommandations ont concerné les topiques (AINS et capsaïcine < 1 %). Trois recommandations ont concerné les traitements intra-articulaires : les injections de corticoïdes ou d'acide hyaluronique qui peuvent être proposés. Les experts n'ont pas statué sur l'intérêt des injections de plasma riche en plaquettes. Il s'agit des 1res recommandations de la SFR sur la prise en charge pharmacologique de la gonarthrose. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction: We aimed to evaluate the efficacy and tolerance of A1 pulley release using the needle technique, under ultrasound guidance, in patients with symptomatic trigger finger.Methods: All patients with symptomatic trigger finger underwent A1 pulley release using an intramuscular 21 gauge (G) needle. Quinnell grade (I-IV), Quick Disabilities of Arm, Shoulder & Hand (QuickDASH) score (0-100) and pain score on a visual analog scale (VAS: 0-10mm) were recorded at inclusion. The primary endpoint was complete resolution of the trigger finger at 6 months.Results: Eighty-four patients totaling 105 treated digits were included. Mean age was 63.3±10.7 years. Prior to treatment, mean VAS pain score was 5.8±2.6mm, and mean QuickDASH score was 44.3±19.1. At 6 months, disappearance of symptoms was achieved in 85 of 91 digits with follow-up (93.4%), and in 85.7% at 12 months. The absolute reduction in VAS pain and QuickDASH scores at 6 months was respectively 4.1±3.1 (P<0.001) and 36.1±20.7 (P<0.001), and 90% of patients reported being satisfied or very satisfied at 6 months. Long duration of symptoms was significantly associated with persistent trigger finger at 6 months after intervention. Complications were rare and minor. Tenosynovitis occurred in 5.7% of cases, for which a corticosteroid injection into the tendon sheath rapidly led to favorable resolution.Conclusion: Treatment of trigger finger by release of the A1 pulley under ultrasound guidance using the needle technique is a mildly invasive technique that yields rapid and effective symptom resolution with good tolerance up to 12 months. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Abstract: Aim: To assess the safety and efficacy of multi-needle aponeurotomy (MNA) for advanced Duputren''s disease. Methods: This prospective study included patients with age more than 17 years, Dupuytren''s contracture with palmo-digital or poly-digital involvement, presumed NA number needed to treat>4, and availability for at least 1-month follow-up after MNA. Outcome measures were Tubiana score and passive extension deficit, after MNA and at 1 and 6 months; self-assessed disability and satisfaction at 1 and 6 months; and adverse events (AEs). Results: Thirty patients were included. MNA was performed on 37 hands and 99 rays. Among 25 assessed MNA sessions for treatment-related discomfort, patients considered 22 (88%) not at all to moderately painful. Six minor AEs, representing 2 for every 100 NAs, were reported. Tubiana scores at baseline (5.3±2.3, n =35) were improved after treatment (1.7±1.8, n =32, P <0.0001), at 1 month (2.2±1.4, n =26, P <0.0001) and at 6 months (2.8±2.7, n =19, P <0.01). Passive extension deficit was greatly reduced after treatment and persisted at follow-up. Disability scores at baseline (27.6±26.9, n =37) were reduced at 1 month (13.2±19.5, n =26, P =0.02) and at 6 months (5.2±11.6, n =20, P <0.001). Patients were highly satisfied at 1 month (100%, n =25) and 6 months (95%, n =19). Conclusion: MNA appears safe and effective for advanced Dupuytren''s disease. It could become a treatment of reference and contribute to reducing the need for surgery in this indication. [Copyright &y& Elsevier]

Résumé: Objectif: Évaluer la sécurité et l’efficacité de la multi-aponévrotomie à l’aiguille (MAA) dans les formes sévères de maladie de Dupuytren. Méthodes: Cette étude a inclus des patients âgés de plus de 17ans, ayant une maladie de Dupuytren avec flexum, pluri-radiale ou palmo-digitale, nécessitant a priori un nombre d’aponévrotomie à l’aiguille supérieur à quatre, et ayant un suivi d’au moins un mois après la MAA. L’évolution était mesurée par le score de Tubiana et le déficit d’extension passive, après la MAA et à un et six mois, l’incapacité auto-évaluée et la satisfaction à un et six mois, ainsi que les effets indésirable (EI). Résultats: Trente patients furent inclus. La MAA était réalisée sur 37 mains et 90 rayons. Parmi 25 séances de MAA évaluées pour la gêne liée au traitement, 22 (88 %) furent considérées comme pas du tout ou modérément douloureuses par les patients. Six EI mineurs, soit deux pour 100 AA réalisées, furent rapportés. Les scores de Tubiana à l’entrée (5,3±2,3 ; n =35) étaient améliorés après traitement (1,7±1,8 ; n =32 ; p <0,0001), à un mois (2,2±1,4 ; n =26 ; p <0,0001) et à six mois (2,8±2,7 ; n =19 ; p <0,01). Le déficit d’extension passive était considérablement réduit après traitement et au cours du suivi. Les scores d’incapacité à l’entrée (27,6±26,9 ; n =37) étaient réduits à un mois (13,2±19,5 ; n =26 ; p =0,02) et à six mois (5,2±11,6 ; n =20 ; p <0,001). Les patients étaient satisfaits à un mois (100 %, n =25) et à six mois (95 %, n =19). Conclusion: La MAA paraît sûre et efficace dans les formes sévères de maladie de Dupuytren. Elle pourrait devenir un traitement de référence et contribuer à réduire le recours à la chirurgie dans cette indication. [Copyright &y& Elsevier]