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Resume Objectifs Evaluer le role des facteurs de risque « cardiovasculaire », de la prise de medicaments alterant la crase sanguine et les signes de gravite chez des patients hospitalises pour epistaxis spontanee. Materiel et methodes Il s’agissait d’une etude monocentrique, retrospective, realisee sur 7 ans dans un centre hospitalier universitaire, ayant inclus 205 patients hospitalises pour epistaxis spontanee. Ont ete notes par patient : les facteurs de « risque cardiovasculaire » (maladie ou antecedent « cardiovasculaire » a risque hemorragique ou thromboembolique, hypertension arterielle, diabete sucre, dyslipidemie), la prise de medicaments modifiant la crase sanguine ; les mesure de la pression arterielle et le taux minimal d’hemoglobinemie au cours de l’hospitalisation. Les patients ont ete separes en deux groupes : epistaxis « graves » et « non graves ». Resultats Il n’existait pas de difference significative entre les groupes de patients concernant l’âge moyen, le sex-ratio, la presence d’un antecedent d’hypertension arterielle et le nombre de facteurs de « risque cardiovasculaire ». Les patients avec une epistaxis grave avaient des mesures de pression arterielle significativement plus basse que dans le groupe non grave. L’hemoglobinemie etait significativement inferieure dans le groupe des epistaxis graves. Il existait un lien entre le nombre de facteurs de risque « cardiovasculaire » par patient et la probabilite d’une transfusion sanguine. Conclusions Les roles reels de ces differents facteurs presumes dans la survenue d’une epistaxis spontanee restent encore a elucider, de meme que les facteurs de gravite.

Resume Objectif Les auteurs exposent les recommandations de la Societe francaise d’oto-rhino-laryngologie et de chirurgie de la face et du cou (SFORL) concernant la prise en charge des epistaxis en premiere intention. Methodes A partir d’une revue de la litterature scientifique par un groupe de travail multidisciplinaire, des recommandations ont ete redigees, fondees sur les articles et l’experience individuelle des membres, puis relues par un groupe de lecture independant afin d’aboutir au texte de synthese. Les recommandations proposees ont ete classees en grade A, B, C ou accord professionnel selon un niveau de preuve scientifique decroissant. Resultats En premiere intention, le mouchage, le nettoyage des fosses nasales et une compression bidigitale sont recommandes. En cas de saignement persistant, l’anesthesie locale avec vasoconstriction precede les gestes nasaux a visee diagnostique et therapeutique. Quand l’origine des saignements n’est pas anterieure, l’endoscopie est essentielle, et localise l’origine des saignements dans la plupart des cas. En cas de saignement actif, une cauterisation est realisee si le site de saignement est identifie. S’il n’est pas visualise ou si echec des premieres mesures, un tamponnement anterieur pourra etre realise par un medecin non specialiste ORL. La survenue d’une epistaxis impose, au decours, la realisation d’une endoscopie des fosses nasales par un medecin ORL. Les patients doivent etre informes des gestes a realiser en cas d’epistaxis a domicile et des risques des differents traitements.

Resume Objectif Les auteurs exposent les recommandations de la Societe francaise d’oto-rhino-laryngologie et de chirurgie de la face et du cou (SFORL) concernant la prise en charge specifique des epistaxis dans le cadre d’une maladie de Rendu-Osler. Methodes Un groupe de travail multidisciplinaire a ete charge d’effectuer une revue de la litterature scientifique sur la thematique etudiee. A partir de ces textes et de l’experience de chacun, des recommandations ont ete redigees, puis relues par un groupe de lecture independant du groupe de travail. Une reunion de synthese a permis d’aboutir au texte final. Les recommandations proposees ont ete classees en grade A, B, C ou accord professionnel selon un niveau de preuve scientifique decroissant. Resultats Le diagnostic de maladie de Rendu-Osler s’etablit sur la presence de trois signes parmi les quatre criteres de Curacao. Devant une epistaxis aigue, il est recommande de realiser une compression bi-digitale. L’embolisation est reservee aux epistaxis resistantes. Les mechages avec du materiel non resorbable ou des cauterisations sont contre-indiques. L’education therapeutique est indispensable. Le traitement des telangiectasies de la muqueuse nasale est possible en utilisant differents moyens locaux. En cas de controle insuffisant, il est recommande d’utiliser l’acide tranexamique par voie systemique.

International audience; OBJECTIVES:The authors present the guidelines of the French Oto-Rhino-Laryngology - Head and Neck Surgery Society (Société Française d'Oto-Rhino-Laryngologie et de Chirurgie de la Face et du Cou: SFORL) concerning specific treatment of epistaxis in Rendu-Osler-Weber disease.METHODS:A multidisciplinary work-group was entrusted with a review of the scientific literature on the above topic. Guidelines were drawn up, based on the articles retrieved and the group members' individual experience. They were then read over by an editorial group independent of the work group. The final version was established in a coordination meeting. The guidelines were graded as A, B, C or expert opinion, by decreasing level of evidence.RESULTS:Rendu-Osler-Weber disease is diagnosed from the presence of at least three of Curaçao's four criteria. In acute epistaxis, bidigital compression is recommended. Embolization is reserved for resistant epistaxis. Non-resorbable nasal packing and cauterization are contraindicated. Patient education is essential. Telangiectasia of the nasal mucosa can be treated by various local means. In the event of insufficient control, systemic administration of tranexamic acid is recommended.

The present study sought to determine whether there is a correlation between the prevalence of superior semicircular canal (SSC) dehiscence (SSCD) on temporal CT and population age. The secondary objective was to identify anatomic factors for SSCD by studying SSC diameter and its protrusion into the middle cranial fossa. The aim was to determine the acquired or congenital origin of SSCD (Minor's syndrome).A single-center retrospective radiological and anatomic study included 180 CT scans of 354 petrous parts of the temporal bone taken between January and December 2011 in a university hospital center. Bone thickness above the SSC was measured and classified in 4 grades: grade 1,2.5mm; grade 2,2.5mm: grade 3, predehiscent; grade 4, dehiscent. SSC diameter was also measured, as was the height of SSC protrusion into the middle cranial fossa.SSCD was found in 0.8% of cases and predehiscence in 12%. Patients with dehiscence were older; patients with grade 3 or 4 were significantly older than those free of dehiscence (P0.05). There was no significant difference in SSC diameter according to grade. In grade 1, protrusion was greater than in other subjects, with a significant correlation between age and reduced protrusion (P0.05).The study demonstrated a correlation between aging and SSCD prevalence. Reduced SSC roof height with age suggests that SSCD may be an acquired phenomenon, related in some way to aging of the base of the skull.

Resume Objectifs Il s’agissait de determiner l’existence d’une relation entre la prevalence de la dehiscence du canal semicirculaire superieur (CSCS) sur un scanner des rochers et l’âge de la population. L’objectif secondaire etait de mettre en evidence une predisposition anatomique pouvant favoriser la dehiscence du CSCS en etudiant le diametre et la procidence du CSCS dans la fosse crânienne moyenne. Le but etait d’expliquer l’origine du syndrome de Minor comme phenomene acquis ou congenital. Materiel et methode Une etude radioanatomique monocentrique retrospective de 180 scanners de 354 rochers entre janvier et decembre 2011 a ete realisee dans un centre hospitalier universitaire. L’epaisseur osseuse au dessus du CSCS etait mesuree et classee en 4 stades (stade 1 > 2,5 mm, stade 2 Resultats Une dehiscence du CSCS etait retrouvee dans 0,8 % des cas et un stade predehiscent dans 12 %. Les patients avec une dehiscence etaient plus âges. L’âge des patients avec un stade 3 et 4 etait statistiquement plus eleve que celui des patients sans atteinte (p Conclusion Cette etude a montre une relation entre le vieillissement et la prevalence de la dehiscence du CSCS. La diminution de l’epaisseur du toit du CSCS avec l’âge laisse supposer que cette dehiscence du CSCS pourrait etre un phenomene acquis correspondant en quelque sorte a un vieillissement de la base du crâne.

Resume Objectif Presenter les recommandations de la Societe francaise d’oto-rhino-laryngologie (SFORL) concernant la prise en charge des epistaxis dans le cadre de l’hypertension arterielle. Methodes Un groupe de travail multidisciplinaire a ete charge d’effectuer une revue de la litterature scientifique sur la thematique etudiee. A partir de ces textes et de l’experience de chacun, des recommandations ont ete redigees, puis relues par un groupe de lecture independant du groupe de travail. Une reunion de synthese a permis d’aboutir au texte final. Les recommandations proposees ont ete classees en grade A, B, C ou accord professionnel selon un niveau de preuve scientifique decroissant. Resultats Il est recommande de mesurer la pression arterielle des patients a la phase aigue d’une epistaxis (Grade A), de controler medicalement les chiffres tensionnels eleves a la phase aigue du saignement afin de diminuer sa duree, de surveiller la tension arterielle au decours de l’epistaxis, de controler medicalement les chiffres tensionnels eleves au decours du saignement afin de diminuer le risque de recidive. En cas de persistance de chiffres tensionnels eleves au decours d’une epistaxis severe, il est recommande de demander un bilan cardiovasculaire pour rechercher une maladie hypertensive sous-jacente (Grade B).

Objectives To compare postoperative complication rates after dissection tonsillectomy in patients operated by outpatient surgery and patients operated by inpatient surgery. Population and methods A prospective, single-centre, observational study was conducted over a period of 1 year. Dissection tonsillectomy was performed in 103 patients (mean age: 4 years) between September 2011 and September 2012. The following parameters were studied: bleeding or inflammatory complication rate, readmissions, unscheduled visits, factors contraindicating outpatient surgery, reasons for failure of outpatient surgery and influence of Postoperative Nausea and Vomiting scores. Results Two patient groups were composed: 54 patients were managed by outpatient surgery (Group O) and 49 patients were managed by inpatient surgery (Group I). The two main factors contraindicating outpatient surgery were age less than 3 years (40%) and preoperative suspicion of sleep apnoea-hypopnoea syndrome (26%). Seven patients of Group O had to stay in hospital (outpatient failure rate of 13%). Postoperative complications were observed in 13% of patients of Group O versus 12.2% of patients of Group I with no statistically significant difference between the two groups. One patient in each group had to be readmitted; no statistically significant difference was observed between the two groups (P = 0.41). PONV scores were very high (2) in all cases. Conclusion Outpatient tonsillectomy in well-selected patients is not associated with a higher postoperative complication rate than inpatient tonsillectomy. With systematic appropriate prophylaxis, Postoperative Nausea and Vomiting scores had no influence on the postoperative course.

Resume Objectifs Comparer les complications postoperatoires apres tonsillectomie par dissection des patients operes en chirurgie ambulatoire et des patients operes en hospitalisation conventionnelle. Population et methodes Une etude observationnelle, prospective, monocentrique a ete realisee pendant 1 an. Cent-trois patients (4 ans de moyenne d’âge) ont beneficie d’une tonsillectomie par dissection de septembre 2011 a septembre 2012. Ont ainsi ete etudies : la survenue de complications hemorragiques ou inflammatoires, les rehospitalisations, les consultations imprevues, les facteurs contre-indiquant la chirurgie ambulatoire, les motifs d’echecs de la prise en charge en chirurgie ambulatoire et l’influence des scores de nausees et vomissements postoperatoires. Resultats Deux groupes de patients ont ete constitues : 54 patients ont ete pris en charge en ambulatoire (groupe A) ; 49 en hospitalisation conventionnelle (groupe H). Les deux principaux facteurs ayant contre-indique la chirurgie ambulatoire ont ete : l’âge inferieur a 3 ans (40 %) et la suspicion preoperatoire d’un syndrome d’apnee-hypopnee du sommeil (26 %). Sept patients du groupe A ont du rester hospitalises (taux d’echec de l’ambulatoire de 13 %). Treize pour cent des patients du groupe A ont presente une complication postoperatoire contre 12,2 % pour les patients du groupe H ; il n’y avait pas de difference statistiquement significative. Un patient dans chaque groupe a du etre re-hospitalise ; il n’y avait pas de difference statistiquement significative (p = 0,41). Les scores NVPO etaient tres eleves (≥ 2) dans tous les cas. Conclusion La tonsillectomie en ambulatoire pour des patients bien selectionnes ne pose pas plus de problemes postoperatoires que l’hospitalisation conventionnelle. En cas de prevention systematique adaptee, il n’y a pas d’influence des scores de nausees et vomissements postoperatoires sur les suites postoperatoires.

Objective The study was designed to assess the prevalence, management and survival of patients with simultaneous squamous cell carcinomas of the oral cavity and hypopharynx (OC/HP). Material and methods A multicenter, retrospective study (2 university hospitals) was conducted between 2003 and 2007 on a series of 96 patients with simultaneous squamous cell cancers of the OC/HP. Results A total of 88 men and 8 women were included in the study: 81 patients presented double sites, 14 presented triple sites and one presented quadruple sites. The tumour sites most frequently observed were: hypopharynx in 61% of cases (involving the pyriform sinus in 42% of cases) and the oropharynx in 59% of cases (involving the palatine tonsil in 30% of cases). Upper aerodigestive tract endoscopy under general anaesthesia revealed a simultaneous lesion not suspected on clinical examination in 45% of patients: the site discovered on endoscopy was hypopharyngeal in 2 out of 3 cases; the tumour was classified T1 or T2 in 95.5% of cases. Patients treated simultaneously for all sites had a better prognosis than patients in whom each tumour was treated separately. The 5-year specific survival was 34% and the 5-year overall survival was 28%. Conclusion The prevalence of simultaneous squamous cell carcinomas of the oral cavity and hypopharynx ranges between 1 to 7.4% in the literature and was 4.6% in the present series. A common treatment strategy for each of the patient's tumours appears to be superior to the current theoretical approach that consists of considering each tumour separately.

Summary Objective The authors present the guidelines of the French Society of Oto-Rhino-Laryngology and Head and Neck Surgery (SFORL) on patient information ahead of thyroid surgery. Methods A multidisciplinary medical team was tasked with a scientific literature review on this topic. The texts retrieved were analyzed by an independent committee. A joint meeting drew up the final guidelines. The strength of the recommendations (grade A, B or C) was based on levels of evidence. Results It is recommended that the results of preoperative exploration and the indications for surgery should be explained to the patient. Patients should be informed as to the type of surgery, surgical objectives, risks and consequences. It is mandatory to obtain the patient's written consent before surgery. Conclusion Appropriate medical information is a critical step in patient management.

Resume Objectif Les auteurs exposent les recommandations de la Societe francaise d’oto-rhino-laryngologie et de chirurgie de la face et du cou (SFORL) concernant l’information du patient avant chirurgie de la glande thyroide. Methodes Un groupe de travail multidisciplinaire a ete charge de rediger une revue de la litterature scientifique sur le theme etudie. Les textes ainsi obtenus ont ete relus par un groupe de lecture independant du groupe de travail. Une reunion de synthese a permis d’aboutir a la version finale de la recommandation. Les recommandations proposees ont ete classees en grade A, B ou C selon un niveau de preuve scientifique decroissant. Resultats Il est recommande d’expliquer au patient les resultats des explorations preoperatoires et les raisons qui amenent a proposer l’acte chirurgical. Le patient doit etre informe du type de chirurgie proposee, de ses buts, risques et consequences, ainsi que de ses modalites de prise en charge. Il est obligatoire de recueillir le consentement ecrit du patient avant chirurgie. Conclusion L’information delivree par le chirurgien est un temps essentiel de la prise en charge du patient.

Resume Objectifs Etudier la morbidite de l’evidement du compartiment central dans les cancers thyroidiens differencies de souche vesiculaire. Patients et methode Une etude retrospective concernant 83 patients (61 patients operes de thyroidectomie totale et 22 patients operes de thyroidectomie totale et evidement central) a ete realisee. Les calcemies postoperatoires et la mobilite laryngee ont ete etudiees et comparees statistiquement (test du Chi2, test exact de Fisher). Resultats Il n’existait pas de difference significative entre les deux groupes concernant la survenue d’une paralysie recurrentielle ou d’une hypoparathyroidie definitive. En revanche, il existait une hypocalcemie transitoire plus frequente en cas d’evidement central associe a la thyroidectomie (p = 0,02). Conclusion L’evidement du compartiment central associe a la thyroidectomie totale n’augmente pas le risque de paralysie recurrentielle ou d’hypocalcemie definitive, mais il est responsable d’une augmentation du taux d’hypoparathyroidie transitoire.

Resume Objectifs Evaluer l’interet de la chirurgie en tant que moyen diagnostique et therapeutique dans la prise en charge de la tuberculose lymphonodale cervicale. Materiel et methode Une etude retrospective du 1 er janvier 1998 au 31 decembre 2007 concernait 30 patients atteints de tuberculose lymphonodale cervicale. La population comportait 60 % d’autochtones avec un âge moyen de 47,1 ans et une predominance feminine (73,33 %). Resultats Les adenopathies etaient le plus souvent sus-claviculaires, unilaterales, fermes, en moyenne de 3 cm de grand axe. Une exerese ganglionnaire a ete realisee a but diagnostique chez 22 patients et a mis en evidence des lesions specifiques granulomateuses et gigantocellulaires avec necrose caseeuse chez 21 patients sur 22. Cinq adenopathies abcedees ont necessite un drainage chirurgical et trois evidements ganglionnaires de rattrapage ont ete realises apres un traitement medical bien conduit. Conclusion La chirurgie garde une place preponderante dans la prise en charge diagnostique et therapeutique de la tuberculose lymphonodale cervicale.

Resume Objectifs Etudier et comparer les complications postoperatoires de la thyroidectomie totale dans le cadre des goitres multiheteronodulaires benins et de la maladie de Basedow. Materiel et methode Une etude retrospective sur 41 mois concernant 176 patients (139 goitres multiheteronodulaires benins et 37 maladies de Basedow) a ete realisee. Les calcemies postoperatoires, la mobilite laryngee et les complications hemorragiques ou infectieuses ont ete etudiees et comparees statistiquement (test de Kruskal-Wallis). Resultats Il n’existait pas de difference significative concernant la survenue d’une paralysie recurrentielle, d’une complication hemorragique ou d’une hypoparathyroidie definitive. Il existait en revanche une hypocalcemie postoperatoire precoce (j1) plus frequente en cas de maladie de Basedow. Conclusion La thyroidectomie totale dans le cadre de la maladie de Basedow est une chirurgie sure, moyennant une preparation medicale preoperatoire rigoureuse.

Sinonasal cavities: CT imaging features of anatomical variants and surgical risk. Anatomical variants of the sinonasal cavities are common. About 15 major variants are described (nasal septal deviation is present in up to 62% of the population). Because the may lead to complications at the time of endovascular procedures or endoscopic sinonasal surgery (vascular, nervous, or osseous injury), there detection has medicolegal implications. Knowledge of anatomical variants by radiologists and ENT surgeons is thus required. We will describe these variants, their imaging features, frequency, implications and associated risk of potential complication.

Resume Le depistage de la surdite s'inscrit dans une demarche de prevention secondaire des handicaps dans la mesure ou la surdite a des consequences sur le developpement cognitif, langagier et affectif de l'enfant. Toutefois, informer les parents d'un dysfonctionnement sensoriel potentiel des les premiers jours de vie de l'enfant peut etre a l'origine d'une desorganisation des premieres relations parents–enfant, et certains professionnels emettent un avis reserve quant aux benefices reels d'un depistage pratique pendant la periode neonatale qui s'avere sensible a bien des egards. C'est pourquoi plusieurs etudes se sont penchees sur cette question et emettent des conclusions contrastees. Ainsi, le travail que nous presentons vise a evaluer, a l'aide d'entretiens semi-directifs, le retentissement d'un programme de depistage de la surdite, sur l'anxiete parentale et la qualite des interactions parents–enfant, selon le moment ou le test est realise (quatre jours vs deux mois). Les resultats montrent qu'un resultat positif entraine une augmentation importante de l'anxiete maternelle qui altere son etat psychologique general, et ce, d'autant plus que le test est realise pendant la periode neonatale. Cela se traduit par des profils interactifs specifiques dans lesquels les meres des enfants depistes positifs presentent moins d'assurance dans la facon dont elles gerent l'interaction avec leur bebe.

Nasal obstruction is a frequent symptom of consultation in paediatric otorhinolaryngology. Usually, adenoid hypertrophy is the cause. Sometimes the examination reveals the presence of polyps in the nose. The antrochoanal polyp of Killian is particularly frequent in childhood. The obstruction is usually unilateral, but the posterior extension of a bulky polyp to the oropharynx can cause a major discomfort, sometimes a respiratory distress. We report the observation of a 10-year-old patient presenting a bulky polyp of Killian, visible in the oropharynx and then discuss the features of this polyp in the literature.

Annales Francaises d'Oto-Rhino-Laryngologie et de pathologie cervico-faciale - Vol. 122 - N° 3 - p. 127-133

Sujet Il s’agit d’une revue de la litterature concernant les otoliquorrhees spontanees en rapport avec des fistules osteo-dure-meriennes du tegmen tympani. Cas cliniques Deux patients ont ete suivis par une double equipe ORL et neurochirurgicale pour des otoliquorrhees spontanees bilaterales. La symptomatologie otologique etait au premier plan. Des fistules osseuses bilaterales des tegmen tympani ont ete mises en evidence par la tomodensitometrie. Le traitement a ete chirurgical par voie sus petreuse. Discussion/Conclusion Les otoliquorrhees spontanees en rapport avec des fistules osteo-dure-meriennes du tegmen tympani sont rares. Elles se rencontrent chez des sujets adultes habituellement sans antecedent otologique. L’anomalie est congenitale. La symptomatologie otologique (diagnostic differentiel d’une otite sereuse) est le plus souvent au premier plan. Il existe un risque de meningite bacterienne. Le diagnostic est affirme par la tomodensitometrie des rochers et par l’IRM. Le traitement est chirurgical avec plusieurs approches possibles (otologique et/ou neurochirurgicale) en fonction de l’importance des lesions. L’evolution est le plus souvent favorable apres le traitement chirurgical adapte.

Resume Propos. – Les inhibiteurs d'enzyme de conversion de l'angiotensine (IEC) sont utilises depuis une vingtaine d'annees, et constituent un reel progres dans la prise en charge de l'hypertension arterielle ou de l'insuffisance cardiaque. Leur tolerance est en general bonne et la toux constitue l'effet indesirable le plus frequent. L'angio-œdeme realise un œdeme localise et soudain des tissus sous-cutanes et des muqueuses et surviendrait chez 0,1 a 0,5 % des patients sous IEC. Methodes. – Nous rapportons 19 cas d'angio-œdeme apres prise d'IEC repertories au centre regional de pharmacovigilance d'Amiens. Resultats. – La face est une localisation constante chez les 19 patients de notre serie. Plus trompeuses peuvent etre les localisations aux muqueuses digestives (1 cas) ou genitales (1 cas). Le delai d'apparition est variable, immediat dans un tiers des cas, retarde apres plusieurs annees dans un autre tiers. La survenue d'une atteinte laryngee peut etre responsable de deces (1 cas). Conclusion. – Le mecanisme physiopathologique est actuellement inconnu. Il pourrait dependre d'une accumulation de bradykinine. Le traitement impose l'arret definitif de tout IEC. Les antagonistes des recepteurs de l'angiotensine II peuvent etre une alternative mais doivent etre introduits avec precaution.

But de la presentation Retablir la fonction laryngee qui a ete alteree est l’objectif principal de la transplantation laryngee. La faisabilite de ce type d’intervention est dorenavant connue mais sa realisation reste exceptionnelle. Dans le cadre de cette greffe d’organe non-vital, les questions d’immunosuppression et de reinnervation font l’objet de nombreux travaux, contrairement a la revascularisation du transplant dont les possibilites sont peu etudiees. L’objectif de ce travail est de determiner la vascularisation optimale du transplant larynge. Materiel et methodes Sur huit sujets anatomiques etaient realisees des injections d’encre de Chine (perfusion muqueuse), de baryum et de latex colore (perfusion tissulaire) au niveau des arteres thyroidiennes selon plusieurs protocoles. Evaluations macroscopiques ; radiologiques avec angio-TDM et pharyngo-laryngographie par technique de mammographie ; microscopique par analyse histologique des nerfs. Resultats La totalite du potentiel transplant larynge incluant les nerfs larynges peut etre perfusee par une seule artere thyroidienne superieure alors qu’une artere thyroidienne inferieure seule le permet partiellement. L’utilisation conjointe de ces deux arteres situees d’un meme cote ou de cotes opposes n’apporterait pas de meilleurs resultats en terme de perfusion que l’utilisation d’une artere thyroidienne superieure seule. Conclusion Il s’agit d’une etude preliminaire. Lors d’une transplantation de larynx, il serait possible d’utiliser une seule artere thyroidienne superieure ou une artere thyroidienne inferieure couplee a une autre artere ipsi ou controlaterale. Le drainage veineux serait equivalent. Perspectives : apres inclusions complementaires, validation de ce travail preliminaire et application possible dans les protocoles de revascularisation d’un transplant larynge chez l’homme.

Buts du travail decrire les bases anatomiques de l’abord chirurgical du nerf larynge inferieur au niveau de sa penetration laryngee, discuter les avantages et les inconvenients de cette technique et de poser les indications chirurgicales. Population et Methode il s’agissait d’une etude prospective sur une periode de 18 mois. 25 patients ont beneficie d’une thyroidectomie totale pour un goitre cervico-thoracique. Les lobectomies ont ete realisees selon la technique de dissection capsulaire. Le nerf larynge inferieur a ete recherche d’emblee a son point de penetration laryngee. Un neurostimulateur a ete systematiquement utilise. Resultats le nerf larynge inferieur a ete identifie d’emblee a sa penetration laryngee dans 49 cas sur 50. Une glande parathyroide superieure a ete identifiee dans 75 % des cas. Le nerf larynge externe a ete identifie et respecte dans 12,5 % des cas. Aucun trouble de la voix et aucune hypoparathyroidie definitive n’ont ete a deplorer en post-operatoire. Conclusion la preservation du nerf larynge inferieur est le principal imperatif de la chirurgie thyroidienne. La connaissance de son anatomie est primordiale. Il faut savoir dissequer le nerf larynge inferieur a retro en cas de goitre cervico-thoracique, de reintervention sur la glande thyroide et de variations anatomiques particulieres. Cette technique chirurgicale est fiable et est securisee grâce a l’utilisation d’un neurostimulateur.

Resume Buts du travail Il s’agissait d’etudier la prevalence, la prise en charge et la survie des patients presentant des carcinomes simultanes de la cavite orale et du pharyngolarynx (COPL). Patients et methodes Une etude retrospective et multicentrique (2 CHU) a ete realisee entre 2003 et 2007 et a concerne 96 patients presentant des cancers epidermoides simultanes de la COPL. Resultats Quatre-vingt-huit hommes et 8 femmes ont ete inclus dans l’etude. Quatre-vingt-un avaient des doubles localisations, 14 des triples et une quadruple. Les sites tumoraux les plus concernes etaient : l’hypopharynx dans 61 % des cas (dont 42 % pour le sinus piriforme) et l’oropharynx dans 59 % (dont 30 % pour la tonsille palatine) des cas. L’endoscopie des VADS sous anesthesie generale a permis de decouvrir une localisation simultanee non suspectee par l’examen clinique chez 45 % des patients : dans 2/3 des cas, la localisation decouverte etait hypopharyngee ; dans 95,5 % des cas la tumeur etait classee T1 ou T2. D’un point de vue therapeutique, les patients ayant beneficie d’un traitement commun avaient un meilleur pronostic que les patients avec traitement dissocie. La survie specifique a 5 ans etait de 34 % et la survie globale de 28 %. Conclusion La prevalence des cancers simultanes de la COPL varie de 1 a 7,4 % dans la litterature et elle est de 4,6 % dans notre experience. L’attitude theorique actuelle consistant a considerer chaque tumeur isolement semble remise en cause au profit d’une strategie therapeutique commune pour chaque tumeur d’un meme patient.

Buts du travail Il s’agissait de mettre en avant une variation de trajet anatomique du nerf larynge inferieur, veritable danger chirurgical au cours d’une thyroidectomie. Population et methode Deux patientes ont beneficie d’une thyroidectomie totale pour goitre multi-hetero-nodulaire. Les nerfs larynges inferieurs ont ete systematiquement recherches et identifies en per-operatoire. A droite, les nerfs larynges inferieurs se detachaient directement du nerf vague pour rejoindre le larynx. Le scanner cervico-thoracique ne mettait pas en evidence d’anomalie des gros vaisseaux supra-aortiques, et notamment de trajet retro œsophagien de l’artere subclaviere droite. Discussion/Conclusion Le nerf larynge inferieur non recurrent est une variation anatomique rare. Elle ne survient qu’a droite (sauf en cas de situs inversus). Cette variation peut etre liee a une anomalie de developpement des arcs branchiaux, entrainant parfois des malpositions vasculaires comme un trajet retro œsophagien de l’artere sub-claviere droite, parfois symptomatique sur le plan fonctionnel (dysphagia lusoria). Le nerf larynge inferieur est caracterise par ses grandes variations anatomiques, en particulier du cote droit. La connaissance de ces variations est indispensable pour le reperage et la preservation du nerf au cours de la chirurgie thyroidienne.

La paroi posterieure de l’atrium de l’oreille moyenne est une gouttiere encastree entre tympan, paroi labyrinthique et le canal du nerf facial. La visualisation de cette gouttiere necessite une ouverture tres large et anterieure d’une piece anatomique de rocher ou bien l’utilisation d’optiques droites ou forobliques a 30° ou 70°, reproduisant les conditions operatoires. Les auteurs presentent une etude endoscopique du retro-tympanum de 42 pieces anatomiques et decrivent la variabilite des reliefs suivants : la pyramide, le ponticulus, le subiculum, le sinus tympani et la fossette de Grivot. Seul le scanner est contributif a l’etude de la profondeur du sinus tympani.

Il s’agissait d’une double etude anatomique et chirurgicale per-operatoire ayant pour but de preciser : les rapports du nerf larynge externe avec le pedicule thyroidien superieur, l’existence de branches de division nerveuses et les variations de son trajet pharyngo-larynge. 30 nerfs larynges externes ont ete disseques et 50 patients ont beneficie d’une thyroidectomie totale avec recherche systematique (a l’aide d’une neuro-stimulateur) du nerf larynge externe au pole superieur de chaque lobe thyroidien. Le nerf larynge externe a ete mis en evidence chirurgicalement dans 20 % des cas. En dissection, le nerf larynge externe donnait des branches pour le muscle constricteur inferieur du pharynx (90 % des cas) et pour la glande thyroide (77 % des cas). Le nerf larynge externe adherait au tronc de l’artere thyroidienne superieure dans 13 % des cas. Le nerf avait un trajet distal superficiel jusque sur le muscle crico-thyroidien dans 7 % des cas. Le nerf etait situe au contact et en dedans du lobe thyroidien dans 1 cas sur 30. Le nerf larynge externe est caracterise par ses grandes variations anatomiques. Il existe un risque chirurgical dans 20 % des cas. La connaissance de ces variations est indispensable pour le reperage et la preservation du nerf au cours de la chirurgie thyroidienne.