The threat of continued violence is a primary concern in post-conflict societies. This article contributes to the literature on post-conflict violence by analyzing a specific phenomenon that has characterized Colombia since the signing of the 2016 peace agreement: the assassination of social leaders. Building on explanations that emphasize state weakness, illicit economies, and the role of illegal armed actors, we argue that the assassination of social leaders also responds to efforts by local elites to sustain local competitive authoritarian orders in the face of bottom-up threats to their power by sociopolitical actors mobilized around the local implementation of the peace agreement. Using a cross-sectional dataset of Colombian municipalities, we find that assassinations of social leaders are more likely and more frequent in municipalities with intermediate levels of party fragmentation and low levels of voter turnout—that is, in municipalities with restricted electoral competition. Furthermore, a higher share of votes for leftist parties, which signals the presence of challengers to local elites, correlates with a higher probability and a higher number of assassinations. Overall, this article suggests that the nature of local political orders constitutes a key dimension shaping the micro-dynamics of violence and repression in post-conflict contexts. La amenaza de la continuación de la violencia es una de las principales preocupaciones en las sociedades en posconflicto. Este artículo contribuye a la literatura sobre la violencia en el posconflicto analizando un fenómeno específico que ha caracterizado a Colombia desde la firma del acuerdo de paz de 2016: el asesinato de líderes sociales. Partiendo de las explicaciones que enfatizan la debilidad del Estado, las economías ilícitas y el papel de los actores armados ilegales, argumentamos que el asesinato de líderes sociales también responde a los esfuerzos de las élites locales para sostener los órdenes autoritarios competitivos locales frente a las amenazas a su poder por parte de los actores sociopolíticos movilizados en torno a la implementación local del acuerdo de paz. Utilizando un conjunto de datos de municipios colombianos, observamos que los asesinatos de líderes sociales son más probables y más frecuentes en municipios con niveles intermedios de fragmentación partidista y bajos niveles de participación electoral, es decir, en municipios con competencia electoral restringida. Además, se correlaciona una mayor proporción de votos a los partidos de izquierda, un indicador de la presencia de contendientes a las élites locales, con una mayor probabilidad de que ocurran asesinatos, así como un mayor número de casos. Como conclusión, este artículo sugiere que la naturaleza de los órdenes políticos locales constituye una dimensión clave que determina las microdinámicas de la violencia y la represión en contextos de posconflicto. Le risque de la poursuite des violences est une préoccupation majeure dans les sociétés post-conflit. Cet article contribue à la littérature sur la violence post-conflit en analysant un phénoméne spécifique qui caractérise la Colombie depuis la signature de l'accord de paix de 2016 : l'assassinat de leaders sociaux. En s'appuyant sur des explications qui mettent l'accent sur la faiblesse de l'État, les économies illicites et le rôle des acteurs armés illégaux, nous soutenons que l'assassinat des leaders sociaux répond également aux efforts des élites locales pour maintenir des ordres autoritaires compétitifs locaux face aux menaces à leur pouvoir de la part des acteurs sociopolitiques mobilisés autour de la mise en œuvre locale de l'accord de paix. En utilisant des données provenant de municipalités colombiennes, nous constatons que les assassinats de leaders sociaux sont plus probables et plus fréquents dans les municipalités où la concurrence électorale est limitée. En outre, une part plus importante de votes pour les partis de gauche, un indicateur de la présence de concurrents (challengers) aux élites locales, est corrélée à une plus grande probabilité d'assassinats, ainsi qu'à un nombre plus élevé de cas. En conclusion, cet article suggére que la nature des ordres politiques locaux constitue une dimension clé déterminant la micro-dynamique de la violence et de la répression dans les contextes post-conflit. [ABSTRACT FROM AUTHOR]