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En 1671, Louis XIV quitta les Tuileries pour Saint-Germain-en-Laye. Existe-t-il un lien entre ce départ et la création du Mercure galant l’année suivante, qui, entre autres choses, aurait pu avoir pour but de relater les faits et gestes de la cour, dorénavant absente de la ville, et participer ainsi à la diffusion de son prestige ? De nombreux articles y présentent l’actualité militaire et curiale, avec les fêtes, les mariages, les décès ou les dons de charge. Ceux consacrés aux modes, et par...

Attirées par le dynamisme des sociétés urbaines ou le faste de la cour, les élites nobiliaires européennes résident de plus en plus volontiers en ville durant les xviie et xviiie siècles. Qu’elles soient acquises à l’urbanité ou qu’elles conservent un lien étroit avec leurs seigneuries, qu’elles émargent assidûment au service du prince ou qu’elles ne fréquentent la cour qu’épisodiquement, ces noblesses usent de la ville de cour comme d’une scène à même d’illustrer leur éminence sociale et politique. Envisager la noblesse dans ces villes au profil singulier c’est questionner, à travers le prisme urbain, les contours de l’institution curiale, faire apparaître les points de contact et les interstices dans lesquels se nouent les relations entre le courtisan et la dynastie régnante. C’est aussi interroger les appartenances et les identités multiples développées par ces élites. L’habitat et les pratiques immobilières, la sociabilité, le mécénat et les investissements économiques, voire le simple séjour, sont autant d’entrées qui permettent d’éclairer la multiplicité des leviers mobilisés par les élites pour marquer l’espace urbain, à tel point que l’absence du prince – lorsqu’il règne à distance – ne paraît pas entraver la vie de cour. En abordant aussi des villes de cour paradoxalement sans prince, cet ouvrage fait le pari de montrer que la cour n’est pas forcément toujours là où réside le prince.

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Le journal de la cour est composé de trois volumes qui sont la retranscription intégrale de trois registres manuscrits conservés aux Archives Nationales à Paris. Ce troisième et dernier volume concerne les années juillet 1780 - juin 1785.Pendant 63 ans, l’administration des Menus Plaisirs y a consigné la vie quotidienne officielle du Roi et de la Cour entre 1723 et 1785, principalement à Versailles. Les rédacteurs successifs ont scrupuleusement consigné les faits et gestes des souverains et de la famille royale sous l’angle de l’étiquette et de l’organisation pratique, laissant un témoignage riche, précis et vivant de la réalité du métier de roi et de la vie de la Cour au jour le jour.Une édition critique papier d'extraits de ces manuscrits a été publiée chez CNRS Éditions par Stéphane Castelluccio, directeur de recherches au CNRS, membre du centre André-Chastel en 2022 sous le titre Le Journal de la Cour.

Le journal de la cour est composé de trois volumes qui sont la retranscription intégrale de trois registres manuscrits conservés aux Archives Nationales à Paris. Ce premier volume concerne les années 1723-1762. Pendant 63 ans, l’administration des Menus Plaisirs y a consigné la vie quotidienne officielle du Roi et de la Cour entre 1723 et 1785, principalement à Versailles. Les rédacteurs successifs ont scrupuleusement consigné les faits et gestes des souverains et de la famille royale sous l’angle de l’étiquette et de l’organisation pratique, laissant un témoignage riche, précis et vivant de la réalité du métier de roi et de la vie de la Cour au jour le jour.Une édition critique papier d'extraits de ces manuscrits a été publiée chez CNRS Éditions par Stéphane Castelluccio, directeur de recherches au CNRS, membre du centre André-Chastel en 2022 sous le titre Le Journal de la Cour.

Le journal de la cour est composé de trois volumes qui sont la retranscription intégrale de trois registres manuscrits conservés aux Archives Nationales à Paris. Ce deuxième volume concerne les années 1763-juin 1780.Pendant 63 ans, l’administration des Menus Plaisirs y a consigné la vie quotidienne officielle du Roi et de la Cour entre 1723 et 1785, principalement à Versailles. Les rédacteurs successifs ont scrupuleusement consigné les faits et gestes des souverains et de la famille royale sous l’angle de l’étiquette et de l’organisation pratique, laissant un témoignage riche, précis et vivant de la réalité du métier de roi et de la vie de la Cour au jour le jour.Une édition critique papier d'extraits de ces manuscrits a été publiée chez CNRS Éditions par Stéphane Castelluccio, directeur de recherches au CNRS, membre du centre André-Chastel en 2022 sous le titre Le Journal de la Cour.

Barthe Georges-Louis,Bazelaire Hugues de,Castelluccio Stéphane,Heitzmann Annick,Lafarge Ivan,Lindemann Laurence. Un décor disparu dans l’appartement du Dauphin. In: Versalia. Revue de la Société des Amis de Versailles, n°23, 2020. pp. 121-125.

61 notes, 2 figures

National audience; Louis XIV et Colbert créèrent la Compagnie française des Indes orienta-les en 1664 pour concurrencer les Compagnies des Indes anglaise et surtout hollandaise. Le Souverain lui octroya pendant cinquante ans l'exclusivité du commerce avec l'Asie. Son premier vaisseau, le Saint Jean-Baptiste, revint des Indes en 1669, suscitant un enthousiasme rapidement modéré par les préco-ces ennuis financiers traversés par la Compagnie. Les différentes guerres du règne aggravèrent ces difficultés au point de suspendre tout armement certai-nes années. A partir de 1698, la Compagnie des Indes renonça même à une partie de son monopole en faveur de deux compagnies privées, la Compagnie de la Chine et celle des Mers du Sud. Après 1706, sa détresse financière fut telle qu'elle n'avait plus les moyens d'entreprendre aucun armement : elle céda alors son monopole du commerce vers l'Inde et la Chine à ces deux compa-gnies privées. Cependant, les ventes des cargaisons s'effectuaient toujours sous le nom de la Compagnie des Indes et dans ses anciens locaux. La Compagnie prélevait un pourcentage sur les adjudications en vertu de son monopole, mais elle ne constituait plus désormais qu'un prête-nom. Les importations d'objets d'art d'Asie comprenaient des porcelaines et des laques, très appréciés des Européens fortunés depuis le xvi e siècle. Elles sont essentiellement connues par les listes des cargaisons des vaisseaux.

Castelluccio Stéphane. Royales impériales. In: Revue de l'Art, 1998, n°119. pp. 43-55.

Castelluccio Stéphane. Esthétique et politique. La présentation des tableaux des collections royales dans le Grand Appartement à Versailles de Louis XIV à la Révolution. In: Versalia. Revue de la Société des Amis de Versailles, n°21, 2018. pp. 37-58.

La richesse des gisements archéologiques du site du château de Marly est tout aussi intéressante que frustrante. Les nombreux fragments exhumés confirment les textes d'archives et les descriptions quant aux techniques employées pour la construction des pavillons et pour leur décor intérieur. En revanche, à quelques rares exceptions, l'identification des éléments d'architecture et leur localisation dans les intérieurs demeurent souvent difficiles en raison de leur petitesse et de leur manque de caractéristique. La destruction systématique des bâtiments pendant le Premier Empire explique sans doute ces menus morceaux. The wealth of the archaeological deposits of the Château de Marly site is as interesting as it is frustrating. The many exhumed fragments confirm the archival texts and the descriptions of the techniques used for the construction of the pavilions and for their interior decoration. On the other hand, and with few exceptions, the identification of architectural elements and their location inside often remain difficult because of their small size and their lack of defining characteristics. The systematic destruction of the buildings during the First Empire undoubtedly explains these small pieces.

81 notes, 19 illustrationsLa vie au château de Choisy de 1678 à 1789. Le rôle politique des séjours, des invitations... pendant les règnes de Louis XV et de Louis XVI. https://www.persee.fr/doc/versa_1285-8412_2006_num_9_1_860?q=castelluccio+versalia; International audience

152 notes, 20 illustrations, 4 annexes (quatre tableaux indiquant la composition et les proportions des différents types de porcelaines en 1673, 1686, 1729 et 1775, des pièces montées, leur usage...; International audience

Castelluccio Stéphane. La collection de vases en pierres dures du Grand Dauphin. In: Versalia. Revue de la Société des Amis de Versailles, n°4, 2001. pp. 38-59.