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The study on the phenotypic polymorphism of Heterotis niloticus was undertaken from February to May 2020 in the rain forest region of Cameroon. The main objective was to contribute to a better understanding of the genetic diversity of this adapted species for adequate breeding and preservation strategies. More specifically, the investigation aimed at evaluating the variability of phenotypic, morphometric and meristic features according to the study sites. Further, it was also in order to analyse the phenotypic variability, the structure, as well as the phylogenetic relationships among the Heterotis niloticus subpopulations. A total of 125 adult individuals were collected in three localities and characterized. Two (2) phaneroptic traits were observed, while 16 morphometric traits were measured and 5 meristic characters were counted. The results showed that there is a colour variability of eyes and body in Heterotis niloticus from the study area with a predominance of golden eyes (97.60%) and grey body (96.80%). The number of scales on the lateral line was higher in the individuals collected in Mbalmayo (38.67±1.46) than those in Ayos (37.70±0.95). Discriminant factor analyses and phylogenetic analyses revealed that the overall population studied is made up of 3 morphotypes cohabiting in the three localities; thus it was possible to establish the phylogenetic relationships that exist between them. Morphotypes 1 and 2 are closer while morphotypes 2 and 3 are far apart, showing a tendency of splitting genetic make up. The recorded diversity suggests that Heterotis niloticus from the study area constitutes a natural genetic resource having the interesting variability for further improvement and sustainable management. L'étude sur le polymorphisme phénotypique de Heterotis niloticus a été réalisée de février à mai 2020 dans la zone forestière du Cameroun. L'objectif était de contribuer à une meilleure connaissance de la diversité phénotypique de cette espèce adaptée afin de développer des stratégies idoines pour son élevage et sa préservation. Plus spécifiquement, l'étude visait à évaluer la variabilité des caractéristiques phénotypiques, morphométriques et méristiques en fonction des localités identifiées. Il s'agissait plus loin d'analyser la variabilité phénotypique, la structure, ainsi que les relations phylogénétiques entre les sous-populations de Heterotis niloticus. Un total de 125 individus adultes a été collecté dans trois localités et caractérisé. Deux (2) caractères phnotypiques ont été observés, tandis que 16 caractères morphométriques ont été mesurés et 5 caractères méristiques comptés. Les résultats ont montré qu'il existe une variabilité colorée des yeux et du corps chez Heterotis niloticus de la zone d'étude, avec une prédominance des yeux dorés (97,60%) et du corps gris (96,80%). Le nombre d'écailles sur la ligne latérale était plus élevé chez les individus collectés à Mbalmayo (38,67±1,46) par rapport à ceux d'Ayos (37,70±0,95). Les analyses des facteurs discriminants et phylogénétiques ont révélé que l'ensemble de la population étudiée est composée de 3 morphotypes cohabitant dans les trois localités; il a donc été possible d'établir les relations phylogénétiques qui existent entre eux. Les morphotypes 1 et 2 sont plus proches l'un de l'autre tandis que les morphotypes 2 et 3 sont éloignés l'un de l'autre, montrant une tendance à la scission de la structure génétique. La diversité évaluée suggère que Heterotis niloticus de la zone d'étude constitue une ressource génétique naturelle ayant un niveau de variabilité intéressante pour des perspectives d'amélioration ultérieure et d'une gestion durable. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

L’objet de cet article est de montrer la contribution des organisations paysannes à la promotion du monde rural dans la zone forestière du Cameroun méridional de 1992, année au cours de laquelle un décret du président de la république autorisait la création des regroupements paysans à 2015. Quels sont les facteurs d’émergences des organisations paysannes dans les régions du Centre et du Sud Cameroun ? Quels sont leurs activités et leur impact sur le développement de la zone étudiée ? A partir des sources d’archives, des sources orales et d’une bibliographie sélective, cet article apporte des réponses à ces questions. Il ressort de nos analyses que le désengagement de l’Etat du secteur productif dans les années 1990 et le cadre législatif mis en place par les pouvoirs publics ont favorisé la création de plusieurs GIC dans le monde rural dans la zone forestière. Ces associations paysannes contribuent à la promotion du monde rural à travers le développement de l’agriculture, la transformation et la commercialisation des produits ainsi que l’épargne. L’argent issu de ces activités permet aux planteurs membres de ces associations paysannes d’améliorer leurs conditions de vie.

Une étude sur un cycle annuel du parasitisme de Glossina palpalis palpalis par Hexamermis glossinae a été effectuée dans les secteurs d'Abengourou, d'Aboisso et de Daloa (zones forestières de Côte d'Ivoire). Les dissections de 2 168 glossines à Abengourou et 9732 à Aboisso n'ont pas permis de mettre le parasite en évidence. À Daloa, en revanche, le pourcentage d'infection est de 1,75 % sur un total de 7341 mouches disséquées. Tous les parasites sont localisés dans la cavité abdominale sans léser les organes. Les mâles sont plus infectés que les femelles (2,68 % contre 1,26 %), et parmi celles-ci les nullipares sont plus infectées que les jeunes pares et vieilles pares (2,30 % contre 1,19 % et 0,52 % respectivement). Le parasite est le plus abondant chez les glossines en début de saison des pluies (5, 17 %) et plus rare en saison sèche (0,23 %). Le faible niveau de parasitisme observé ici semble indiquer que celui-ci a naturellement peu d'impact sur la dynamique du principal vecteur de la maladie du sommeil en Côte d'Ivoire.