1. Risque d'hémopathies malignes après cancer du sein : Études à partir des données du SNDS
- Author
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Jabagi, Marie Joëlle, Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé [Saint-Denis] (ANSM), Université Paris-Saclay, Rosemary Dray-Spira, and Norbert Vey
- Subjects
Hematological malignancies ,Epidemiologie ,Breast cancer ,Real world data ,Oncology ,Epidemiology ,Oncologie ,Hémopathies malignes ,Pharmaco-Épidemiologie ,[SDV.CAN]Life Sciences [q-bio]/Cancer ,[SDV.SPEE]Life Sciences [q-bio]/Santé publique et épidémiologie ,Snds ,Cancer du sein - Abstract
An indirect consequence of the improved long-term survival seen in patients with breast cancer is the increased risk of hematologic malignant neoplasms. These treatment related complications although rare are very aggressive. This work focuses on the evaluation of the occurrence of different types of hematological malignancies after breast cancer in the context of current care, at the scale of the French population, using the French National Health databases. Overall, 439 704 women diagnosed with incident primary breast cancer between 2006 and 2015 were included in our studies. Results from the first study aiming to estimate the incidence of various types of hematologic malignant neoplasm in breast cancer survivors showed that acute myeloid leukemia, myelodysplastic syndrome, acute lymphoblastic leukemia and multiple myeloma occur more in breast cancer survivors compared to the general population. The second study aiming to analyze the role of postoperative treatment for breast cancer in the development of subsequent hematological malignancies reveals that breast cancer survivors who received chemotherapy at an early age were most likely to develop acute myeloid leukemia, myelodysplastic syndrome, and acute lymphoblastic leukemia. Patients who received radiation therapy were at higher risk of developing acute myeloid leukemia and lymphomas. The third study aiming to analyze the risk of these hematologic malignancies associated with the use of granulocyte colony-stimulating factors (G-CSFs) with chemotherapy for breast cancer showed that only the risk of acute lymphoblastic leukemia seems to increase with the use of hematopoietic growth factors. The work carried out within the framework of this thesis, using real-life data in the general population, aims to better inform the therapeutic decision, in particular for patients suffering from the disease at an early stage who have a low risk of recurrence and are treated with curative intent. Since the treatments are constantly evolving it is important to continue to monitor trends in the occurrence of hematological malignancies after cancer in the future.; Les hémopathies malignes induites font partie des complications tardives potentielles d’un traitement initial pour cancer du sein. Ces événements rares mais agressifs, méritent une attention particulière afin de déterminer le risque et les mécanismes impliqués dans leur survenue dans une population de survivantes de cancer de sein en augmentation continuellement. Ce travail porte sur l’évaluation de la survenue des différents types d’hémopathies malignes après un cancer du sein dans le contexte de prise en charge actuel, à l’échelle de la population française, à partir des données du SNDS. Au total, 439 704 femmes ayant eu un cancer du sein incident primaire entre 2006 et 2015 ont été inclues dans nos études. Les résultats de la première étude portant sur l’estimation de l’incidence des différents types d’hémopathies malignes chez les survivantes d’un cancer du sein suggèrent que les leucémies aigues myéloïdes, les syndromes myélodysplasiques, les leucémies aigues lymphoblastiques surviennent plus chez les survivantes d’un cancer du sein par rapport à la population générale. La deuxième étude ayant pour objectif d’estimer le risque de survenue des hémopathies malignes suivant les différentes modalités thérapeutiques révèle que les survivantes d’un cancer du sein ayant reçu de la chimiothérapie à un jeune âge étaient le plus susceptible de développer des leucémies aigues myéloïdes, des syndromes myélodysplasiques et des leucémies aigues lymphoblastiques. Les patientes ayant reçu de la radiothérapie étaient plus à risque de développer des leucémies aigues myéloïdes et des lymphomes. La troisième étude portant sur l’évaluation du risque de ces hémopathies associé à l’utilisation des facteurs de croissances hématopoïétiques chez les femmes traitées par chimiothérapie pour leur cancer du sein, montre que seul le risque de leucémies aigues lymphoblastiques semble augmenter avec l’utilisation les facteurs de croissance hématopoïétique. L’ensemble des travaux réalisés dans le cadre de cette thèse, portant sur des données en vie réelle en population générale permettent de mieux informer la décision thérapeutique, en particulier pour les patientes atteintes de la maladie à un stade précoce qui ont un faible risque de récidive et sont traités avec intention curative. Il est primordial de continuer à surveiller les tendances de survenues des hémopathies malignes après un cancer surtout que les traitements évoluent continuellement.
- Published
- 2020