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The violettomania is attributed to the Impressionists by a 19th century critical tradition, which, influenced by the physiology of the eye and the psychiatric sciences, links the use of dazzling blue-violet tones in painting with an aspiration to go beyond the conventional limits of the visible. The question conveys a larger notion of chromomania related to the artificial culture of mauve and the scientific fascination with the ultra-violet. The psychopathologization of the painter’s gaze also leads to reading violettomania through the critical paradigm of hysteria in fin-de-siècle French visual culture. The rise of colour psychology therefore influence critics to question the abilities of the artist, to who is ascribed the mental power of seeing beyond the limits of the senses., La violettomanie est attribuée aux impressionnistes par une tradition critique dix-neuvièmiste, laquelle, influencée par la physiologie de l’œil et les sciences psychiatriques, lie le recours à des tons bleu-violet éclatants en peinture au dépassement des limites conventionnelles du visible. La question s’inscrit dans le cadre plus large d’une chromomanie qui s’affirme dans la culture visuelle du second XIXe siècle (de la culture du mauve à la fascination pour l’ultra-violet). Le regard du peintre s’accompagne d’un phénomène de psychopathologisation qui, dans la culture décadente de la fin du siècle, conduira à lire la violettomanie à travers le paradigme critique de l’hystérie. L’essor d’une conception psychologique des couleurs pousse la critique à questionner les capacités de l’artiste, auquel est attribué de plus en plus la faculté mentale de voir au-delà du sensible.

Estimer le sexe d'un enfant qui crapahute en coucheculotte blanche sur une pelouse relè ve du jeu de devinette. Mais nos contemporains se gardent bien de jouer à ce jeu-là. Il arrive cependant que des personnes s'exclament en toute bonne foi : « Oh ! La jolie petite fille ! ». Elles s'entendent parfois rétorquer : « C'est un garç on ». L'embarras qui accompagne généralement la « méprise » signale-outre un manque d'humour sur la question-une étrange certitude en la capacité d'identifier la forme du sexe d'un nouveau-né sans l'avoir vue ni demandée. Au début du XIX e siè cle, certains magazines proposaient des concours de reconnaissance du sexe de jeunes enfants sur photographies (Paoletti & Kregloh, 1989 : 28). L'existence de tels concours montre que la question n'était pas conç ue comme aisée ! Notons qu'à cette époque, tous les enfants portaient robes et cheveux longs. Aujourd'hui, certaines personnes prétendent que la seule physionomie d'un bébé permet d'identifier son sexe. Cette prétention-qu'il serait d'ailleurs bien intéressant d'étudier-a toutes les chances d'ê tre fantasmagorique (Shakin et al., 1985). En effet, les enfants humains ne sont pas différents des petits de la plupart des animaux : les caracte`res sexuels secondaires (quand ils existent à l'état adulte) ne se développent qu'à l'adolescence. De ce fait on ne peut pas, en l'absence de marqueurs culturels, savoir le sexe d'un enfant si celui-ci n'est pas sur une table à langer.