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International audience; Nowadays, the dietary behaviour of consumers is an economic and societal concern. Affecting this behaviour remains consequently a challenge for the groups of influences. In this article, we focus on the influence that lobbies and NGOs can exert on the dietary behaviour of consumers. We provide a comprehensive overview and we link the theoretical and empirical economic literature to the influence strategies of these two actors. To be specific, three strategies are exposed and examined: information campaigns, labels and also the dissemination of misinformation. We conclude with a discussion on the consequences and the limits of those influence strategies on certain food sectors (meat, milk and sweet products).; De nos jours, le comportement alimentaire des consommateurs est une préoccupation économique et sociétale. Influer sur ce comportement reste par conséquent un défi pour les groupes d'intérêt. Dans cet article, nous nous concentrons sur l'influence que les lobbies et les ONG peuvent exercer sur le comportement alimentaire des consommateurs. Nous fournissons un aperçu complet et nous relions la littérature économique théorique et empirique aux stratégies d'influence de ces deux acteurs : les campagnes d'information, les labels et également la diffusion d'information biaisée. Nous discutons pour finir des conséquences et des limites de ces stratégies d'influence sur certains secteurs alimentaires (viande, lait et produits sucrés).

Online; Background. Our diets are undergoing a transition towards a lower consumption of animal protein, in line with the sustainability of diets. Given the differences in nutritional profile between protein sources, changes in consumption, even marginal, raise the question of the nutritional quality of diets. Objectives. Our objective was to identify the consequences, on sustainability parameters, of rearrangements of protein intake aiming at improving nutritional adequacy, depending on whether or not we constrained an increase of the proportion of vegetable proteins.Methods. Based on the consumption data from the INCA2 study (2006-2007), we simulated, for each individual, all possible substitutions of a portion of a protein food for a portion of another protein food, and selected the substitution that increased nutritional adequacy the most (estimated with probabilistic PANDiet score). This step was iterated 20 times for each individual under two different scenarios: by constraining (P) or not (N) an increase in the percentage of plant protein at each iteration. The sustainability parameters studied were diet costs, greenhouse gas emissions (GHGE), exposure to food contaminants and premature deaths avoided (estimated with the PRIME model).Results. The percentage of plant protein (31.1%) decreased slightly in N (30.0%) and increased in P (37.7%). The food groups whose contribution to protein intake increased the most were legumes (+225%), fatty fish (+151%) and lean chicken (+82%) in N and legumes (+502%), pizzas and quiches (+190%) and fatty fish (+102%) in P. The PANDiet increased slightly more in N (+7.5) than in P (+6.2) due to higher probabilities of adequacy in EPA + DHA, iron, iodine, potassium, zinc, riboflavin, vitamin B-6 and B-12 despite lower probabilities of adequacy in fiber and folates. GHGE increased in N and decreased in P. The diet cost increased more in N than in P. Risks related to exposure to inorganic arsenic, dioxins and furans and nickel increased in N and P. The modifications identified could lead to 1,700 and 2,200 premature deaths avoided / year in N and P, respectively.Conclusion. We identified simple modifications of the protein intake that significantly increased the nutritional adequacy of diets. By forcing these changes to systematically increase the proportion of vegetable protein, nutritional adequacy increased less, but the price increased less, the GHGE decreased and deaths avoided increased.; Contexte. Nos régimes alimentaires comportent moins de protéines animales aujourd'hui, en ligne avec la durabilité des régimes alimentaires. Compte tenu des différences de profil nutritionnel entre les sources de protéines, l'évolution de la consommation, même marginale, pose la question de la qualité nutritionnelle des régimes.Objectifs. Notre objectif était d'identifier les conséquences, sur les paramètres de durabilité, des réarrangements de l'apport en protéines visant à améliorer l'adéquation nutritionnelle, selon que nous ayons ou non limité l'augmentation de la proportion de protéines végétales.Méthodes. Sur la base des données de consommation de l’étude INCA2 (2006-2007), nous avons simulé, pour chaque individu, toutes les substitutions possibles d’une portion d’un aliment protéiné par une portion d’un autre aliment protéique, et avons sélectionné la substitution qui augmentait le plus le score PANDiet probabiliste. Cette étape a été itérée 20 fois pour chaque individu selon deux scénarios différents: en contraignant (P) ou non (N) une augmentation du pourcentage de protéines végétales à chaque itération. Les paramètres de durabilité étudiés étaient les coûts de l'alimentation, les émissions de gaz à effet de serre (GES), l'exposition aux contaminants de l'alimentation et les décès prématurés évités (estimés avec le modèle PRIME).Résultats. Le pourcentage de protéines végétales (31,1%) a légèrement diminué en N (30,0%) et augmenté en P (37,7%). Les légumineuses (+ 225%), les poissons gras (+ 151%) et le poulet maigre (+ 82%) en azote et les légumineuses (+ 502%), les pizzas et les quiches (+190 %) et les poissons gras (+ 102%) dans P. Le PANDiet a augmenté légèrement plus dans N (+7,5) que dans P (+6,2) en raison de probabilités plus élevées d’adéquation en EPA + DHA, fer, iode, potassium, zinc, riboflavine, vitamines B-6 et B-12 malgré des probabilités plus faibles d’adéquation des fibres et des folates. Les GES ont augmenté dans N et diminué dans P. Le coût de l'alimentation a augmenté davantage dans N que dans P. Risques liés à l'exposition à l'arsenic inorganique, les dioxines et les furannes et nickel a augmenté dans N et P. Les modifications identifiées pourraient entraîner 1 700 et 2 200 décès prématurés évités / année en N et P, respectivement.Conclusion. Nous avons identifié de simples modifications de l'apport en protéines qui ont considérablement augmentées l'adéquation nutritionnelle des régimes. L'augmentation systématiquement de la proportion de protéines végétales a légèrement augmenté l'adéquation nutritionnelle et le prix, a diminué les émissions de GES et a augmenté le nombre de décès évités.

This thesis for the accreditation to supervise research presents my work from 2011 to 2018,which focused on the individuals’ behaviours faced with a risk and the innovative firms’ in-vestments. First, the individual’s behaviour is estimated from the stated preference methods.The impact of information and several tax and regulatory devices (tax, subsidy and standard)is then examined in order to determine public health and/or environmental policies that areeffective in encouraging individuals to adopt behaviour that reduces the risk studied. Threerisks are analyzed : setting up home confinement to fight against an influenza epidemic ; theuse of plastic water bottles generating pollution and waste ; and the use of vehicles with highgreenhouse gas emissions increasing air pollution. Then, using the theory of real options andBayesian methods, the behaviour of innovative firms in their investment choices (reversibleor irreversible), acquisition of information and communication (lobbying) is studied. The im-portance of the firm’s leadership preferences, the effect of the precautionary principle and theliability rules on these choices, as well as the demand uncertainty and ambiguity on the levelof market competition, are then deepened; Ce mémoire d’Habilitation à Diriger des Recherches présente mes travaux de 2011 à 2018qui ont porté sur les comportements des individus face à un risque et sur les choix d’investissement des entreprises innovantes. Tout d’abord, le comportement individuel est estimé à partir des méthodes de préférences déclarées. L’impact de l’information et de plusieurs dispositifs fiscaux et réglementaires (taxe, subvention et norme) est alors examiné afin de déterminer les politiques publiques de santé et/ou environnementales efficaces pour inciter les individus à adopter un comportement réduisant le risque étudié. Trois comportements affectant l’exposition au risque sont analysés : la mise en place du confinement à domicile afin de lutter contre une épidémie de grippe ; l’utilisation de bouteilles d’eau en plastique générant de la pollution et des déchets ; et l’usage de véhicules à fortes émissions de gaz à effet de serre accroissant la pollution de l’air. Ensuite, le comportement des entreprises innovantes dans leurs choix d’investissement(réversible ou irréversible), d’acquisition d’information et de communication (lobbying) est étudié en utilisant la théorie des options réelles et les méthodes bayésiennes. L’importance des préférences des dirigeants de ces entreprises, l’effet du principe de précaution et des règles de responsabilité sur ces choix, ainsi que celui de l’incertitude sur la demande et de l’ambiguïté sur le niveau de concurrence du marché, sont alors approfondis.

International audience

International audience; In their persistent fight against regulation, firms have developed specic strategies to take advantage of scientific uncertainty. They have spent large amounts of money to manufacture doubt and artificially keep controversies alive. We develop a new model to study the interplay between scientific uncertainty, fifirms' communication and public policies. The government is benevolent but populist and maximizes social welfare as perceived bycitizens. The industry can provide costly evidence that its activity is not harmful. Citizens incorrectly treat the industry's information on par with scientific knowledge. We characterize the industry's optimal communication policy. We find that communication effort is non-monotonous and discontinuous in scientific belief. As scientists become increasingly convinced that the industrial activity is harmful, firms first fight harder and harder to reassure people. When scientists' beliefs reach a critical threshold, however, overcoming the scientific consensus becomes too costly and the industry stops its e¤orts abruptly. We then study the impacts of firms' communication on scientific funding. Perversely, a populist government may want to support research to better allow firms to miscommunicate. Populist policies can entail significant welfare losses. Establishing an independent funding agency always reduces these losses and may lead to under- or over- investment in research with respect to the first-best.

International audience; Although plastic induces environmental damages, almost all water bottles are made from plastic. However, these damages are more or less significant according to the plastic used. This study evaluates the consumers' willingness to pay (WTP) for different plastics used for water packaging. Successive messages emphasizing the characteristics of plastic are delivered to participants allowing explaining information influence on the consumers' WTP. We find that information has a significant effect on WTP. The participants' WTP for plastic bottles tends to increase after information emphasizing that the related plastic bottles has no negative impact on the environment, and to decrease with information on its negative impact. Using a fixed effect panel model, we show that there is a significant premium for recycled plastic bottles except when biodegradable plastic bottles are present on the market. We compare the welfare effects of regulatory policies allowing reducing environmental damages of plastic water bottles. We find that information campaign on plastic bottles issues is the best policy. But it is difficult to implement it in practice. Then we discuss about other environmental policies and tools which could be applied in order to reduce plastic water bottles negative impact on the environment.

International audience; We consider an industry organized as a lobby group whose activity generates pollution. This pollution may create damages. Scientists are unsure about the level of harm it might cause, and they can do research to reduce their uncertainty. The government may be benevolent, but populist. The industry wants to avoid being regulated. It can engage in costly communication efforts to affect public beliefs on the negative outcome. However, the effectiveness of the communication efforts depends on the level of scientific uncertainty. We find that there exists a certain level of scientific uncertainty above which the lobby communicates in order to influence the people's beliefs, and so the government's regulation. The more uncertain the science, the easier it is for the lobby to affect people's beliefs. Finally, we discuss about the possibility of government's research subvention to decrease this impact.