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Resume Objectif L'objectif de cette etude est d'evaluer l'activite des antibiotiques vis-a-vis des souches de Streptococcus agalactiae isolees a Monastir (Tunisie). Materiel et methode Ce travail retrospectif a porte sur 300 souches de S. agalactiae isolees de differents produits pathologiques collectes a l'hopital Fattouma-Bourguiba de Monastir. L'identification a ete realisee selon les caracteres bacteriologiques usuels. Le serogroupage a ete realise grâce a des tests d'agglutination. La sensibilite aux antibiotiques a ete determinee par la technique de diffusion sur milieu gelose selon les recommandations du Comite de l'antibiogramme de la Societe francaise de microbiologie. Resultats S. agalactiae a ete isole essentiellement d'infections vaginales dans 31,3 % des cas et d'infections urinaires dans 24,7 % des cas. Toutes les souches ont ete sensibles a la penicilline G. Les resistances les plus elevees ont ete observees pour l'erythromycine (38,5 %) et la lincomycine (36,6 %). La resistance de haut niveau aux aminosides a ete de 6,5 % pour la kanamycine et de 0,6 % pour la gentamicine. Conclusion La penicilline reste l'antibiotique de choix, mais on observe de plus en plus de resistances vis-a-vis des autres antibiotiques justifiant l'etude de la sensibilite aux antibiotiques en routine des souches de S. agalactiae .

Resume Objectif. – Evaluer le niveau de resistance aux antibiotiques du pneumocoque en Ile de France. Methode. – En 2001, 637 souches cliniques de pneumocoque ont ete etudiees a partir de 32 laboratoires de microbiologie. Resultats. – Cinquante et un pour cent des souches ont ete isolees chez les enfants de moins de 15 ans et 49 % chez les adultes. Chez l'enfant 76 % des souches provenaient de pus d'oreille, 20 % d'hemocultures ; chez l'adulte la plupart des souches (92 %) provenaient d'hemocultures. Le pourcentage de pneumocoque de sensibilite diminuee a la penicilline G est globalement de 61 %, plus eleve chez l'enfant (73 %) que chez l'adulte (50 %). Parmi les souches de moindre sensibilite, 21,8 % sont resistantes a la penicilline (CMI > 1 mg/l). La sensibilite diminuee a l'amoxicilline et au cefotaxime concerne respectivement 38 et 17 % des souches. Les souches resistantes a ces deux molecules (CMI > 2 mg/l) sont rares 2,6 et 0,4 % respectivement. Parmi les autres antibiotiques, les taux de resistance sont de 63 % pour l'erythromycine, 47 % pour le cotrimoxazole, 40 % pour les tetracyclines et 23 % pour le chloramphenicol. Les serogroupes les plus frequents sont les serogroupes 19 et 14, respectivement 23 et 18 %. Les serotypes contenus dans le vaccin heptavalent couvrent 90 % des souches isolees chez l'enfant de moins de deux ans. Conclusion. – Les taux de resistance a la penicilline sont plus particulierement eleves dans les pus d'oreille chez l'enfant (76 %).

Resume Objectif. – Nous avons voulu etablir un profil epidemiologique, clinique et evolutif de l'erysipele dans la region de Marrakech. Materiel et methodes. – Nous avons mene une etude retrospective ayant inclus les malades hospitalises pour erysipele dans le service de dermatologie du CHU Mohamed-VI a Marrakech au cours de la periode de 1990–2002. Resultats. – Cent malades ont ete colliges, repartis en 58 hommes (58 %) et 42 femmes (42 %). L’âge de nos patients variait entre 9 et 95 ans avec une moyenne de 47 ans. Le siege aux membres inferieurs etait note dans 87 % des cas interessants surtout la jambe dans 82 %, alors que le visage etait atteint dans 10 % des cas. Douze patients (12 %) avaient presente une recidive. Tous nos patients avaient au moins un facteur de risque : porte d’entree (80 cas dont 67 cas d’intertrigo-interorteils), obesite (10 % des cas), lymphœdeme (6 % des cas), diabete (3 % des cas). Le traitement de premiere intention a ete la penicilline G par voie parenterale dans 76 % des cas. L’evolution a ete favorable dans 78 % des cas. Commentaires. – L’erysipele reste une infection frequente en milieu hospitalier. Le traitement precoce par la penicilline G associee au traitement de la porte d’entree permet d’obtenir de bons resultats.

Resume Objectif. – Nous avons voulu apprecier le niveau de resistance du pneumocoque en region Aquitaine. Methode. – Durant l’annee 2001, 716 souches de Streptococcus pneumoniae ont ete repertoriees a partir de 19 laboratoires de microbiologie. Resultats. – Dix-neuf pour cent des souches etaient isoles chez les enfants de moins de 6 ans et 60 % chez les adultes âges de plus de 40 ans. Le pourcentage le plus eleve de souches isolees d’hemoculture appartenait aux patients de plus de 80 ans (38 %), pour les souches isolees de secretions pulmonaires il s’agissait des adultes entre 40 et 80 ans (71 a 75 %) et pour les OMA de l’enfant de moins de 6 ans. Les serotypes 19, 14 et 23 etaient les plus frequents, respectivement 18, 16,6 et 14,6 %. Les serotypes selectionnes dans le vaccin heptavalent couvraient 70 % des souches isolees. Parmi ces 716 souches, 59 % etait de sensibilite diminuee a la penicilline G, 21 % des souches etaient resistantes a la penicilline G, 1,1 % seulement a l’amoxicilline et aucune au cefotaxime et ceftriaxone. Parmi les autres antibiotiques, les taux de resistance etaient de 61,5 % pour l’erythromycine, 27 % pour les tetracyclines et 34,6 % pour le cotrimoxazole. Nous n’avons observe aucune resistance a la vancomycine et la resistance a la rifampicine est rare (0,2 %). Parmi les 504 souches testees, 11 (2,2 %) etaient resistantes aux fluoroquinolones. Commentaire. – L’âge, le sexe masculin et les hospitalisations semblent etre des facteurs de risque de selection de ces souches.

Resume Objectif – Determiner l'etat de la resistance du pneumocoque en 1999 dans la region Rhone-Alpes. Patients et methodes – Mille huit cent treize souches de Streptococcus pneumoniae (64,5 % adultes, 35,5 % enfants) ont ete collectees par 31 laboratoires. La sensibilite a l'oxacilline des souches isolees en situation pathogene a ete mesuree (normes du CA-SFM). Pour toutes les souches de sensibilite diminuee a la penicilline G (PSDP), les CMI a la penicilline G, l'amoxicilline et au cefotaxime ont ete determinees (E-test ou ATB-Pneumo). Le centre coordinateur a controle la CMI ainsi que le serotypage des souches de PSDP. Resultats – La prevalence des PSDP etait de 40,5 %. Parmi les 9,4 % de resistants, 63,3 % etaient intermediaires a l'amoxicilline et 0,8 % resistants au cefotaxime. La resistance a l'erythromycine, tetracycline, cotrimoxazole, chloramphenicol, pristinamycine, rifampicine et fosfomycine etait de 42 %, 27,4 %, 37,9 %, 19,2 %, 1,4 %, 0,6 % et 8 %. La multiresistance chez les PSDP etait de : 70,7 % a l'erythromycine, 72 % a cotrimoxazole, 45 % a tetracycline, 32,8 % au chloramphenicol, 1,8 % a la pristinamycine et 0,4 % a la rifampicine. Les PSDP de serotypes 14 (23,8 %) etaient les plus frequents, puis les serotypes 6 (16 %), 23 (15,7 %), 19 (11 %), et 15 (2,8 %). Discussion – Depuis 1997 les PSDP augmentent (29,5 % versus 40,5 %), les souches resistantes a l'amoxicilline sont encore peu frequentes (2 %) et celles resistantes au cefotaxime (0,3 %) sont maintenant isolees.

A liquid chromatography method for analysis of benzylpenicillin was examined in a collaborative study involving seven laboratories. The method comprised an isocratic part, which is used in the assay. The isocratic part corresponds to the assay method for benzylpenicillin used by a manufacturer. When the isocratic part is combined with gradient elution, the method is suitable for purity control. Five samples of benzylpenicillin (sodium and potassium salts) were analysed. The main component and the impurities were determined. An analysis of variance proved the absence of consistent laboratory bias. The laboratory-sample interaction was not significant. Estimates for the repeatability and reproducibility of the method, expressed as standard deviations (S.D.) of the result of the determination of benzylpenicillin, were calculated to be 0.71 and 0.80, respectively.

It has been shown that bacteria in a postantibiotic (PA) phase exposed to subinhibitory concentrations (sub-MICs) of antibiotics show a long delay before regrowth. This effect has been named the PA sub-MIC effect (PA SME). In the present study, we have used a new method to demonstrate this phenomenon. A computerized incubator for bacteria, Bioscreen C (Lab Systems, Helsinki, Finland), which incubates the bacteria, measures growth continuously by vertical photometry, processes the data, and provides a printout of the results was used. With this method, one may easily test several antibiotics against different bacteria for PA effects (PAEs), PA SMEs, and SMEs. In this study, the effects of benzylpenicillin against beta-hemolytic streptococci and pneumococci were examined. The bacteria were exposed to 2, 10, or 50x MIC for 2 h, washed and diluted, incubated in the Bioscreen C incubator, and then exposed to 0.1 to 0.9x MIC. The regrowth was monitored for 20 h. The PAE was calculated as the difference in the time required for the exposed and unexposed bacteria to grow to a defined point (A50) on the absorbance curve. A50 was defined as 50% of the maximum absorbance for the control cultures. The PA SMEs were calculated as the difference in the time required for the reexposed cultures and the unexposed controls to reach A50. The PAEs ranged between 0.6 and 3.2 h and varied little with the concentration used for the induction of the PAEs. At 0.2x MIC, the PA SMEs were 2 to 3 h longer than the PAEs. Higher sub-MICs increased this delay before regrowth. Most cultures exposed to sub-MICs alone were only slightly affected compared with the controls.

The separation of six antibiotics by high-performance capillary electrophoresis (HPCE) with UV photodiode-array detection is reported. The effect of pH on the separation was studied. Simultaneous detection at different wavelengths and characterization of separated components by spectral analysis were performed.

Resume Le pneumocoque est responsable d'infections broncho-pulmonaires et meningees chez l'adulte, posant un veritable probleme de Sante publique, tant par leur grande frequence que par leur letalite elevee, et surtout par l'apparition ces dernieres annees de multiresistances aux antibiotiques. L'accroissement rapide des souches resistantes a la penicilline se rencontre essentiellement avec les meningites et doit modifier notre attitude therapeutique de premiere intention en augmentant les posologies habituellement utilisees avec les cephalosporines injectables de 3e generation (cefotaxime, ceftriaxone) ou l'amoxicilline. Ce traitement pourrait s'averer insuffisant avec les souches a haut niveau de resistance (CMI de la penicilline G a 4 ou 8 mg/l). Le taux de resistance reste faible et stable pour les pneumopathies.

Objectives: The aim of this study was to investigate the temperature profile of home intravenous (iv) antibiotic reservoirs and the stability of 16 megaunits of benzylpenicillin sodium in 120 mL of sodium chloride 0.9% at constant and variable temperatures. Methods: A Tinytag computerized thermometer recorded temperatures every minute in the home iv antibiotic reservoir pouches of nine patients over a 24 h period. Similar bags containing benzylpenicillin sodium (16 megaunits) were maintained either at a constant 36degreesC, 26degreesC or 21-22degreesC or were worn in a pouch by five healthy volunteers for a 24 h period. Other bags were stored at 3-5degreesC for 10 days. The bags were sampled at timed intervals and benzylpenicillin concentrations assayed by HPLC. Results: Median temperatures recorded in the infusion bags worn by the nine patients were in the range 16.7-34.1degreesC. For infusion bags maintained at 36degreesC, 26degreesC and 21-22degreesC, the concentrations of benzylpenicillin dropped below 90% of the initial concentration at a mean time of 5 h 18 min, 12 h 54 min and 13 h 20 min, respectively, whereas for bags worn by the healthy volunteers the mean time for 10% loss of benzylpenicillin was 9 h 20 min. In contrast, at 3-5degreesC, concentrations of benzylpenicillin only dropped below 90% of the initial concentration at 8 days. Conclusions: Significant temperature-dependent degradation of benzylpenicillin occurs during continuous home iv antibiotic programme infusions, which could result in loss of efficacy.

Growth in the presence of 100 ppm benzylpenicillin (BP) for 2 h failed to result in a detectable reduction in cfu. Cells grown and incubated for 24 h in 0, 1, 10 and 100 ppm BP underwent reductions in cfu of 0%, 0%, 90% and 99% respectively of maximum cfu values.

Plasma penicillin levels were studied 2, 3, and 4 weeks after intramuscular benzathine penicillin G (BPG) doses of 1,200,000, 1,800,000, and 2,400,000 U. Proportions of patients with penicillin levels above 25 ng/ml at each week increased with increasing BPG dose. Further studies of higher-dose BPG for rheumatic fever prophylaxis are required.

The degradation of several penicillins in unbuffered aqueous solution produces N-formylpenicillamine, in some cases in high yield. Very little or no penicillamine is formed under these conditions. N-Formylpenicillamine was produced from benzylpenicillin at pH values between 2.5 and 7, with a maximum yield of 30% at pH 5, whereas penicillamine was produced only at pH 5 or below in a yield of less than 1%. Benzylpenicillenic acid at pH 5 gave a 20% yield of N-formylpenicillamine and no penicillamine whereas benzylpenicilloic, penilloic and penillic acids gave no N-formylpenicillamine and a small amount of penicillamine.