Opioids are the most widely used therapy for pain during the postoperative period. It has been suggested by some that hydromorphone is clinically superior. Our primary objective was to determine if there is a difference in postoperative pain score ratings between adult patients receiving intravenous hydromorphone vs intravenous morphine on discharge from the post-anesthesia care unit (PACU).For this historical cohort study, convenience sampling was used to identify the first 605 patients ≥ 18 yr undergoing elective, non-cardiac surgery. Patients were categorized based on treatment in the PACU with hydromorphone (n = 326) or morphine (n = 279). Pain scores (scale of 0-10), nausea/vomiting (scale of 0-3), pruritis (scale of 0-3), and sedation (scale of 0-4), as well as total opioid dose administered from arrival in the PACU until readiness to discharge were evaluated.For the primary outcome of pain reported at discharge from the PACU, there was no significant difference between the mean (standard deviation) hydromorphone numeric rating scale (NRS) [2.8 (1.6)] and the morphine NRS [2.5 (1.5)] after adjusting for potential confounders (adjusted mean difference, 0.10; 95% confidence interval, -0.21 to 0.42; P = 0.53). Similarly, there were no significant between-group differences in length of stay in the PACU, satisfactory analgesia, nausea/vomiting, and sedation.This study serves to help guide the decision-making process for selecting either morphine or hydromorphone for acute postoperative analgesia. Overall, we found no significant difference for analgesia or for common opioid-related adverse effects between these two opioids in the postoperative period at the time of discharge from the PACU. Furthermore, according to this data, the equipotency ratio of hydromorphone to morphine is closer to 1:6.5 rather than the commonly employed 1:5 ratio.RéSUMé: OBJECTIF: Les opioïdes sont le traitement le plus fréquemment utilisé pour prendre en charge la douleur postopératoire. Certains auteurs suggèrent que l’hydromorphone est supérieure d’un point de vue clinique. Notre objectif principal était de déterminer s’il existait une différence dans les scores de douleur postopératoire entre des patients adultes ayant reçu de l’hydromorphone intraveineuse comparativement à de la morphine intraveineuse lors de leur congé de la salle de réveil. MéTHODE: Pour cette étude de cohorte historique, un échantillonnage de commodité a été utilisé pour identifier les premiers 605 patients ≥ 18 ans subissant une chirurgie non cardiaque non urgente. Les patients ont été catégorisés en fonction du traitement reçu à la salle de réveil, soit hydromorphone (n = 326) ou morphine (n = 279). Les scores de douleur (échelle de 0-10), les nausées et vomissements (échelle de 0-3), le prurit (échelle de 0-3) et la sédation (échelle de 0-4), ainsi que la dose totale d’opioïdes administrés entre l’arrivée en salle de réveil et le moment de recevoir le congé ont été évalués. RéSULTATS: En ce qui touche à notre critère d’évaluation principal de douleur rapportée au moment du congé de la salle de réveil, aucune différence significative n’a été observée entre le score moyen (écart type) de l’hydromorphone sur l’échelle d’évaluation numérique (EEN) [2,8 (1,6)] et celui de la morphine [2,5 (1,5)] après avoir ajusté les valeurs pour tenir compte des facteurs de confusion potentiels (différence moyenne ajustée, 0,10; intervalle de confiance 95 %, -0,21 à 0,42; P = 0,53). De la même manière, aucune différence intergroupe significative n’a été observée en matière de durée de séjour à la salle de réveil, d’analgésie satisfaisante, de nausées et vomissements, et de sédation. CONCLUSION: Cette étude sert à guider le processus de prise de décision lors du choix de la morphine ou de l’hydromorphone pour l’analgésie postopératoire aiguë. Globalement, nous n’avons observé aucune différence significative dans l’analgésie procurée ou les effets secondaires néfastes liés aux opioïdes entre ces deux molécules en période postopératoire au moment du congé de la salle de réveil. En outre, selon ces données, le ratio d’efficacité équivalente de l’hydromorphone par rapport à la morphine est plus proche de 1:6,5 que du ratio fréquemment utilisé de 1:5.