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Background Dental caries is the most common multifactorial disease in children and has substantial negative impact on daily life. In sub-Saharan Africa, few data are available on the relationship between dental caries and the social and family environment of children. The objectives of the present study were firstly to assess the level of prevalence and severity of dental caries of children in Ouagadougou, the capital city of Burkina Faso and secondly to determine whether or not individual factors, family and living conditions are linked with dental health disparities within the population. Methods Interview and clinical data were obtained from a household-based cross-sectional survey. A two-stage stratified sampling technique was applied in four areas of Ouagadougou representing different stages of urbanization. Results The final study population included 1606 children aged 6–12 years. For the overall group the total caries prevalence rate was 48.2%. Results showed that the dental health status of the mother, social integration of the householder and socioeconomic level of the household were associated with the dental health of children. Disparities in dental health were prominent; poor dental health was relatively frequent in children from households poorly integrated into social networks with rather acceptable standard in terms of material wealth. Conclusion Our study showed that individual factors as well as family-related and environmental factors had an influence on their caries experience. The rapidly changing lifestyle affects oral health and the burden of oral diseases is expected to increase initially in people of upper classes and later in disadvantaged people. Disease prevention focussing on common risk factors of chronic diseases should be enhanced. In addition, the accessibility of quality fluoride products (e.g. toothpaste, salt, water) should be facilitated as soon as possible.

Au regard des performances récentes du système éducatif, et notamment de la forte progression des taux de scolarisation primaire, il paraît raisonnable de penser que Madagascar pourrait atteindre en 2015 la scolarisation primaire universelle (SPU). Grâce à un formidable effort de scolarisation réalisé après l’indépendance, la Grande île a longtemps fait figure d’exception en matière éducative parmi les pays d’Afrique subsaharienne avec, d’une part, des taux de scolarisation élevés et, d’autre...

A new analysis of large-sample surveys in five comparable Sub-Saharan African countries allows measuring for the first time inequality of opportunity in Africa, aside inequality of resources and of living standards. We confirm the prevalence of high levels of inequality among the region’s countries. Yet we also find considerable differences in the structures of this inequality. Furthermore, intergenerational educational and occupational mobility and the equality of opportunity for income between social origins are quite definitely greater in countries where income inequality is lower, such as Ghana and Uganda, than in higher-inequality countries such as Côte d’Ivoire, Guinea and Madagascar.

Using data collected by the Agincourt Health and Population Programme in a rural sub-district of South Africa's Northern Province, this paper describes the residential arrangements of a population in rural South Africa, and analyses the impact of these arrangements on children's educational attainment. Children with co-resident parents generally have higher levels of schooling than those who have one or no co-resident parents. However, having a father who is away from home as a migrant appears to benefit older children whereas, for girls aged 11 to 15, having a mother who is a migrant lowers educational attainment. Children who live in households headed by Mozambican refugees have lower levels of schooling than those who live in non-refugee households. Living in a household headed by a woman is not associated with lower levels of education and, for some age-sex groups, appears to be an advantage.

Des études focales menées depuis 1925 font état de la présence de #Schistosoma haematobium$ dans l'ensemble du pays et de quelques foyers de #S. mansoni$ au nord et au centre du pays. Une enquête nationale a été conduite dans la moitié des écoles du pays. La prédominance de #S. haematobium$ est confirmée ainsi que la distribution très focalisée des foyers. Un programme national de lutte est en cours d'élaboration. Il sera fondé sur le dépistage et le traitement des cas. (Résumé d'auteur)

Schistosoma haematobium$ est répandu dans toute la Côte d'Ivoire avec des régions plus particulièrement atteintes, notamment les bords des lacs artificiels ou les retenues de barrages. #S. mansoni$ est signalé dans le sud et l'ouest du pays. Certains foyers connaissent une prévalence élevée. Un programme national de lutte a été créé récemment. Il devrait être mis en oeuvre bientôt. Les stratégies retenues sont le dépistage et le traitement des cas dans les structures sanitaires et les écoles. L'information, l'éducation et la communication seront entreprises dans les écoles, les communautés et les différents secteurs de développement. Des stratégies complémentaires, lutte antivectorielle, assainissement et approvisionnement en eau potable notamment, ainsi que le renforcement du système de santé accompagnent ce programme national de lutte. Les difficultés rencontrées sont évoquées. (Résumé d'auteur)

Même s'il est reconnu par tous que le paludisme est chez l'enfant en Afrique intertropicale l'une des premières causes de mortalité et/ou de morbidité, l'évaluation exacte de l'impact de cette pathologie reste difficle à mesurer. En effet, les systèmes de recueil de données et les moyens techniques de dépistage ne permettent pas actuellement une évaluation correcte de ces deux indicateurs. Mais plus encore, le diagnostic même de l'accès de palustre chez l'enfant reste le principal problème à résoudre. En raison des contacts répétés avec le parasite et de la mise en place progressive d'une immunité antipalustre, la susceptibilité de l'enfant va sans cesse évoluer avec l'âge. De plus, chaque enfant va être soumis à des facteurs de risque ou de protection, facteurs de nature génétique, physiologique ou environnementale, qui vont influer à différents moments et à des degrés divers sur l'expression clinique, parasitologique ou immunologique de la maladie. L'ensemble de ces particularités va rendre, dès les premiers jour de vie puis tout au long de l'enfance, très complexe le diagnostic de paludisme chez l'enfant. Une meilleure compréhension des phénomènes qui conditionnent l'expression du paludisme chez l'enfant est une condition indispensable à une bonne prise en charge des accès palustres et à l'amélioration de l'efficacité des stratégies de lutte mises en place en Afrique pour diminuer la morbidité et la mortalité due au paludisme. (Résumé d'auteur)

Schistosoma haematobium$ est largement distribué au Bénin et présent dans tout le pays. #S. mansoni$ est restreint à quelques foyers généralement de faible intensité. Les prévalences à #S. haematobium$ sont plus fortes dans le sud et le centre du pays que dans le nord où, il est vrai, peu d'enquêtes ont été menées. Une étude récente conduite à Adjarala, site d'un barrage hydroélectrique en construction, a mis en évidence la forte prévalence de #S. haematobium$ avec une morbidité importante et celle, faible mais confirmée, de #S. mansoni$.

L'objectif de cette étude était de procéder à une évaluation préliminaire de la morbidité liée aux schistosomoses dans la zone du barrage d'Adjarala au Bénin. Nous avons tiré au sort 412 enfants scolarisés de cinq villages. L'âge moyen des enfants était de 9,4 + 2,3 ans et le sex ratio (F/M) de 0,94. Ces enfants ont subi un examen parasitologique après filtrations des urines, un test des urines à la bandelette réactive à la recherche de micro-hématurie et de protéinurie, un examen macroscopique de l'aspect des urines, un examen de selle par la technique de Kato et une échographie de l'arbre urinaire. Nous avons par ailleurs procédé à une prospection malacologique au niveau des points de transmission de tous les villages visités en vue de l'identification des hôtes intermédiaires responsables de la transmission des schistosomoses dans la zone. Les deux formes de bilharzioses à #S. mansoni$ et à #S. haematobium$ ont été mises en évidence dans la zone. La bilharziose urinaire se présente sur un mode méso-endémique (19,7% de prévalence) tandis que la bilharziose à #S. mansoni$ se présente sur un mode hypo-endémique (3,9% de prévalence). L'échographie a révélé que 28% des enfants examinés avaient des lésions vésicales tandis que, 5% étaient porteurs d'hydronéphroses. L'étude des performances diagnostiques des indicateus indirects de morbidité a montré que la recherche d'antécédent d'hématurie avait la meilleure sensibilité (88%) mais avec une différence significative selon le sexe. La présence d'hématurie supérieure ou égale à 1+ était le test ayant la meilleure efficience. La prospection malacologique, bien que conduite à une période inadaptée (saison des pluies), a permis d'identifier formellement #Biomphalaria pfeifferi$ et #Bulinus globosus$ dans la zone. (Résumé d'auteur)

Au cours d'une enquête sur les schistosomoses sur le site du futur barrage de Ziga au Burkina Faso, 438 enfants de 7 à 15 ans provenant de 5 villages ont été examinés. L'hématurie macroscopique et microscopique, la filtration urinaire, l'analyse de selles et l'examen échographique ont permis d'évaluer la prévalence et la sévérite des deux schistosomoses. La zone est hyperendémique pour #S. haematobium$ dont la prévalence est supérieure à 46%. Plus de 55% des enfants présentent une lésion vésicale et 2% une hydronéphrose. La schistosomose intestinale n'a pas été observée bien que quelques cas aient été signalés dans l'hôpital de district et que l'hôte intermédiare ait été observé dans cette région. La surveillance épidémiologique des écoles de la région du barrage est fortement recommandée pour éviter l'extension des schistosomoses. (Résumé d'auteur)

Entre mai 1996 et février 1997, les membres du Réseau Paludisme de l'Organisation de Coordination pour la lutte contre les Endémies en Afrique centrale (OCEAC) ont réalisé un test de chimiosensibilité in vivo de #Plasmodium falciparum$ aux anti-malariques (chloroquine et amodiaquine) chez des enfants scolarisés porteurs asymptomatiques de parasites dans les écoles de quatre capitales : Yaoundé, Brazzaville, Malabo et Libreville. Comme prévu, ce test a retenu les seuls enfants présentant un seuil de parasitémie égal ou supérieur à 100 parasites pour 1000 éléments blancs. Les résultats de ce nouveau test standardisé ont indiqué des taux de résistance in vivo variant respectivement pour la chloroquine et pour l'amodiaquine de la façon suivante : Yaoundé : 25%, 13% ; Malabo : 19%, 11% ; Brazzaville : 23%, 43% ; Libreville : 29%%, 0%. Pour la chloroquine, les chiffres obtenus restent globalement comparables à ceux observés ces dernières années dans des populations similaires et semblent confirmer la notion de stabilité de ce phénomène observé en Afrique centrale. Pour l'amodiaquine, l'absence de résistance retrouvée à Libreville et le taux important de résistance décelé à Brazzaville méritent d'être confirmés par la réalisation de nouveaus tests en 1997. L'expérience de cette première année d'utilisation a montré que le test adopté, de durée brève et de réalisation simple, est possible avec des contraintes de faisabilité modérées et son développement devrait permettre d'assurer, pour les états, un premier niveau d'alerte. (Résumé d'auteur)

La sensibilité in vivo du #Plasmodium falciparum$ à la chloroquine et à l'amodiaquine à la dose de 25 mg/kg per os en trois jours a été évaluée par six enquêtes effectuées en 1989 dans le Sud-Ouest du Cameroun. La prévalence plasmodiale chez les écoliers est de 75 %. #Plasmodium falciparum$ est présent dans 96 % des infections. Parmi 357 enfants traités à la chloroquine, 24 % sont porteurs de trophozoïtes au 3ème jour du traitement et 17 % au 7ème jour. Une résistance complète de type R III est observée dans 4 % des cas. Parmi les 55 enfants traités à l'amodiaquine, 13 % et 10 % sont trouvés porteurs de rares trophozoïtes à J3 ET J7. La signification de ces résultats est discutée. (Résumé d'auteur)