The choices banks make for funding mortgages and other business activities have an important effect on how efficiently they provide banking services and how effectively they manage risks to their own business and to the financial system. Canadian banks typically use a broad array of funding sources, including equity, deposits and wholesale funding instruments. Covered bonds are secured senior debt issued by banks. They are claims on originating banks, collateralized by a pool of mortgages that remain on the balance sheet. The pool is ring-fenced (encumbered) and therefore bankruptcy remote. In 2017, covered bonds funded only about 3 per cent of the assets of Canada’s largest banks and 9 per cent of Canadian mortgages. Our research explores implications of covered bond use for regulation. Issuing more covered bonds allows the bank to raise cheap and stable funding for investment (such as residential mortgages). But this comes at the cost of increasing the bank’s fragility, since the bank cannot use these assets to meet withdrawals of unsecured debt. The optimal levels of covered bond use and bank fragility are excessive, since the bank does not account for the effect of encumbrance in the cost of providing the guarantee of unsecured debt (e.g., retail deposits). We show that, to reduce this excessive risk taking and fragility, a limit on the level of asset encumbrance and minimum capital requirements are effective tools for minimizing the incentive for banks to take excessive risk. In addition, increasing the sensitivity of deposit insurance premiums to asset encumbrance levels would be desirable to reduce asset encumbrance levels and, thus, the risk of runs on unsecured debt., Pour financer les prêts hypothécaires et d’autres activités commerciales, les banques font des choix qui peuvent influer fortement sur l’efficacité avec laquelle elles offrent des services bancaires et gèrent les risques pour elles-mêmes et pour le système financier. Les banques canadiennes utilisent généralement une vaste gamme de sources de financement, notamment les capitaux propres, les dépôts et les instruments de financement de gros. Les obligations sécurisées sont des titres de créance de premier rang émis par les banques. Elles constituent des créances sur les banques émettrices et sont garanties par un panier de prêts hypothécaires qui demeurent inscrits au bilan de l’émetteur. Ce panier est cantonné, ou grevé, et se trouve donc à l’abri de la faillite. En 2017, les obligations sécurisées finançaient seulement environ 3 % des actifs des grandes banques et 9 % des prêts hypothécaires au Canada. Dans le cadre de notre étude, nous examinons les incidences de l’utilisation des obligations sécurisées sur la réglementation. En émettant davantage d’obligations sécurisées, les banques peuvent accéder à du financement à bon marché et stable à des fins d’investissement (dans des prêts hypothécaires à l’habitation, par exemple). Cette pratique accentue toutefois la fragilité des banques, celles-ci ne pouvant utiliser ces actifs pour combler les retraits de créances non garanties. Les niveaux optimaux d’émission d’obligations sécurisées et de fragilité d’une banque sont excessifs, puisque l’institution ne tient pas compte de l’incidence des charges grevant les actifs dans le coût associé à l’offre d’une garantie sur des créances non garanties (comme les dépôts des particuliers). Notre étude montre que pour réduire cette fragilité et cette prise de risques à outrance, il peut être efficace d’avoir recours au plafonnement du niveau des actifs grevés et à l’établissement d’exigences minimales de fonds propres. Il serait en outre souhaitable que les primes d’assurance facturées sur les dépôts tiennent davantage compte du degré auquel les actifs sont grevés, de façon à abaisser ce degré et, par le fait même, le risque de retraits de créances non garanties.