1. A Place-based Resilience to Improve Disaster Prevention
- Author
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Bouisset, Christine, Clarimont, Sylvie, Rebotier, Julien, Passages, Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Bordeaux Montaigne-Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Université de Bordeaux (UB), Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA), Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST), École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Université Toulouse - Jean Jaurès (UT2J)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-École Nationale Supérieure de Formation de l'Enseignement Agricole de Toulouse-Auzeville (ENSFEA), Programme ACTER (financement RDT - MEDDE), École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Université Toulouse - Jean Jaurès (UT2J)-École Nationale Supérieure de Formation de l'Enseignement Agricole de Toulouse-Auzeville (ENSFEA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), and Université de Bordeaux (UB)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA)-Université Bordeaux Montaigne-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
- Subjects
approche territoriale ,changes ,Lacq ,risques ,[SHS.GEO]Humanities and Social Sciences/Geography ,bassin de Lacq ,changements ,place-based approach ,resilience ,risk - Abstract
International audience; This paper aims at identifying how the idea of resilience could significantly contribute to disasters reduction. We argue that two elements are crucial: questions of governance and diversity of actors. A place-based and constructivist approach of Lacq area was carried out. The development of Lacq was based on an important natural gas field discovered in the 1950's and a subsequent chemical industrial complex. From the 1980's Lacq had to carry out an industrial reconversion to tackle a severe economic crisis and the depletion of the gas field (the commercial exploitation ended in 2013). The area is exposed to different risks (both natural and industrial) and to changing territorial dynamics, uncertain future in the globalization context and political changes (decentralization with an increasing involvement of local authorities in economic development). The different kind of risks and changes the territory has to deal with may offer a good opportunity to study the idea of resilience. But our work shows that local stakeholders (risk practitioners, state representatives, mayors, companies representatives, inhabitants) never use the term "resilience". A place-based approach allows to contextualize resilience drivers. It points out local framework, power relations among actors and interactions between local and more global levels (multinational firm strategies, national energy transition framework...) which are essential drivers of future local pathways. We believe that resilience is plural and represents the "least bad" choices for the largest number of people whom voice is taken into account, because it is unrealistic to regard territorial resilience as a whole and to consider that all actors have common interests and the same power in decision-making process.; Ce travail a pour objectif d'identifier à quelles conditions l'idée de résilience peut, malgré ses faiblesses conceptuelles, contribuer de manière significative à la prévention des risques de désastres. Deux conditions nous semblent déterminantes : la question de la gouvernance et la reconnaissance de la pluralité des acteurs. Une approche territoriale du bassin industriel de Lacq, autour d'une conception du risque plus constructiviste que naturaliste, fonde la réflexion. Le bassin est concerné par des risques multiples, des futurs incertains et des dynamiques territoriales changeantes. On trouverait là " en principe " des conditions appropriées pour mobiliser la notion de résilience. Mais dans les faits, la notion de résilience ne fait pas partie du vocabulaire des acteurs de terrain et malgré un discours dominant sur la " culture du risque " le rapport à celui-ci est pluriel. L'approche territoriale permet de contextualiser les ressorts de la résilience en mettant l'accent sur les effets de contexte, les rapports de force entre acteurs et les articulations entre échelles (politique industrielle, transition énergétique, par exemple) auxquels sont liées les destinées locales. Il s'agit de reconnaître que la résilience est plurielle : elle correspond aux moins mauvaises des décisions pour le plus grand nombre d'acteurs dont la voix compte, car il est illusoire de penser que tous les acteurs ont des intérêts convergents et qu'ils comptent également dans la décision, sur le territoire.
- Published
- 2018