Die Außen- und Handelsbeziehungen Brasiliens zu Subsahara-Afrika (SSA) gehen bis auf den portugiesischen Sklavenhandel zurück. Von den 9,5 Millionen Menschen, die zwischen dem 16. und 19. Jahrhundert in Afrika gefangen genommen und in die Neue Welt gebracht wurden, landeten fast 4 Millionen in Rio de Janeiro, d.h. zehnmal mehr als alle Sklaven, die in die Vereinigten Staaten geschickt wurden. Noch heute sehen sich etwa 51 % der Bevölkerung Brasiliens als schwarz oder gemischt. Rassenungleichheit ist in vielerlei Hinsicht nach wie vor tief verwurzelt, insbesondere in Bezug auf die anhaltende Ungleichheit. Dennoch wurden Unterdrückung und Marginalisierung schwarzer Brasilianer in den modernen brasilianisch-afrikanischen Beziehungen weitgehend ausgeblendet. Stattdessen durchdrang ein ausgeprägter Nationalismus das politische Leben Brasiliens. Es bestimmte auch seine Außen- und Handelsbeziehungen und definierte, wie die Brasilianer die Chancen afrikanischer Unabhängigkeitsbewegungen nutzten. Erst Brasiliens Präsident Lula da Silva bekannte sich während seiner ersten Amtszeit als Präsident von 2003 bis 2011 zu den gemeinsamen historischen Wurzeln. Tatsächlich verdankte er seine Wahl der überwältigenden Unterstützung der Afrobrasilianer. Die Handelsbeziehungen in der ersten Hälfte des 20. Jahrhunderts beschränkten sich weitgehend auf Südafrika, auf das 90 % des afrikanischen Handels Brasiliens entfielen. Brasilias Außen- und Handelspolitik konzentrierte sich in den 1960er und 1970er Jahren auf Nigeria, einen wichtigen Öllieferanten, sowie die fünf ehemaligen portugiesischen afrikanischen Kolonien (PALOP) und das 1996 gegründete Lusophone Commonwealth (CPLP). Der Handel mit Westafrika blieb, mit Ausnahme von Nigeria (34 % des afrikanischen Handels Brasiliens), recht bescheiden. Dennoch spielten Ghana und Senegal in den frühen Stadien der afrikanischen Unabhängigkeit eine entscheidende Rolle bei der Gestaltung der brasilianisch-afrikanischen Beziehungen. Da Brasilien mittlerweile über beträchtliche eigene Energie- und Rohstoffressourcen verfügt, ist sein Ansatz im afrikanischen Handel weniger rohstoffgetrieben als der chinesischer oder europäischer Investoren, sondern orientiert sich an Ressourcendiversifizierung, nachhaltiger Entwicklung und Kooperation zur Erschließung dieser Ressourcen, z.B. Bioethanolanlagen in Ghana. Daher sehen afrikanische Regierungen ihre Beziehungen zu Brasilien eher auf gegenseitiger Partnerschaft gegründet. Korrupte politische afrikanische Eliten selbst drängten jedoch die brasilianische Regierung und Unternehmen oft zu informellen politischen und geschäftlichen Praktiken, mit umstrittenen und korrupten Investitionen in Rohstoffgewinnung, Infrastruktur und Landraub. Abgesehen davon versuchte Brasilien, eine Nische für brasilianische Managementdienstleistungen, Wissens- und Technologietransfer zu schaffen, der angeblich hervorragend für tropische Märkte geeignet war. Brazil's foreign and trade relations with Sub-Sahara Africa (SSA) date back to the Portuguese slave trade. Of the 9.5 million people captured in Africa and brought to the New World between the 16th and 19th centuries, nearly 4 million landed in Rio de Janeiro, i.e. ten times more than all those sent to the United States. Still today, about 51 % of the population see themselves as black or mixed. Racial inequality remains deeply engrained in many respects, notably concerning persistent inequality. Nonetheless, oppression and marginalization of black Brazilians have been largely ignored in modern Brazilian-African relations. Instead, a pronounced nationalism suffused Brazil's political life. It guided Brazil's foreign and trade relations and defined how Brazilians interpreted the opportunities of African independence movements. Only Brazil’s President Lula da Silva acknowledged the common historical roots during his first time as president from 2003 to 2011. In fact, his election was driven by the overwhelming support of Afro-Brazilians. Trade relations in the first half of the 20th century were largely limited to South Africa, which accounted for 90 % of Brazil's African trade. Brasilia's foreign and trade policy since the 1960s focussed on Nigeria, an important oil supplier, and the five Portuguese-speaking former Portuguese African colonies (PALOP) and the Lusophone Commonwealth (CPLP), founded in 1996. Up to date, Brazilian's trade relations in West Africa, apart from Nigeria (34 % of Brazil’s African trade) remained fairly modest. Nevertheless, Ghana and Senegal played a decisive role in shaping Brazil-African relations in the early stages of African independence since the 1960s. Because Brazil has meanwhile considerable energy and commodity resources of its own, its approach concerning African trade is less commodity driven than the Chinese or European, but orientated at resource diversification, sustainable development and cooperation to develop these resources, e.g. bioethanol plants in Ghana and other African countries. Therefore, African governments see a greater sense of mutual partnership and reciprocity in their relationship with Brazil. However, corrupt political African elites themselves urged the Brazilian government and companies often into informal political and business norms, with controversial and corrupt investment in commodity extraction, infrastructure and land-grabbing. Apart from that, Brazil tried to create a niche for Brazilian management services, knowledge and technology transfer, suited supposedly exceptionally well for tropical markets. Les relations étrangères et commerciales du Brésil avec l'Afrique subsaharienne (ASS) remontent à la traite négrière portugaise. Sur les 9,5 millions de personnes capturées en Afrique entre le XVIe et le XIXe siècle et amenées dans le Nouveau Monde, près de 4 millions se sont retrouvées à Rio de Janeiro, soit dix fois plus que tout les esclaves envoyés aux États-Unis. Aujourd'hui encore, environ 51 % de la population brésilienne se considère comme noire ou métisse. L'inégalité raciale reste ancrée à bien des égards, en particulier en ce qui concerne l'inégalité persistante. Néanmoins, l'oppression et la marginalisation des Brésiliens noirs ont été largement ignorées dans les relations modernes entre le Brésil et l'Afrique. Au lieu de cela, un nationalisme fort a imprégné la vie politique brésilienne. Il a également déterminé ses relations extérieures et commerciales et défini comment les Brésiliens ont saisi les opportunités présentées par les mouvements d'indépendance africains. Seul le président brésilien Lula da Silva, au cours de son premier mandat présidentiel de 2003 à 2011, a reconnu leurs racines historiques communes. En fait, il doit son élection au soutien écrasant des Afro-Brésiliens. Les relations commerciales de la première moitié du XXe siècle se limitaient en grande partie à l'Afrique du Sud, qui représentait 90 % du commerce africain du Brésil. La politique étrangère et commerciale de Brasilia dans les années 1960 et 1970 s'est concentrée sur le Nigeria, un important fournisseur de pétrole, ainsi que sur les cinq anciennes colonies africaines portugaises (PALOP) et la Communauté lusophone (CPLP), créée en 1996. Le commerce avec l'Afrique de l'Ouest est resté assez modeste, à l'exception du Nigeria (34 % du commerce africain du Brésil). Néanmoins, le Ghana et le Sénégal ont joué un rôle crucial dans l'élaboration des relations entre le Brésil et l'Afrique dans les premiers stades de l'indépendance africaine. Étant donné que le Brésil dispose désormais de ressources considérables en énergie et en matières premières, son approche du commerce africain est moins axée sur les matières premières que celle des investisseurs chinois ou européens, mais orientée vers la diversification des ressources, le développement durable et la coopération pour développer ces ressources, par ex. usines de bioéthanol au Ghana. Par conséquent, les gouvernements africains considèrent leurs relations avec le Brésil comme davantage basées sur un partenariat mutuel. Cependant, les élites politiques africaines corrompues elles-mêmes ont souvent fait pression sur le gouvernement brésilien et les entreprises d’appliquer des pratiques politiques et commerciales informelles, avec des investissements controversés et corrompus, p.ex. concernant l'extraction des ressources, les infrastructures et l'accaparement des terres. En dehors de cela, le Brésil s'efforçait de se tailler un créneau pour les services de gestion brésiliens, le transfert de connaissances et de technologie qui était, disait-on, spécialement adapté aux marchés tropicaux.