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L’objectif général du projet OGIVE est d’acquérir des connaissances sur le fonctionnement des écosystèmes conchylicoles de Basse-Normandie dans le but d’établir une plateforme de données communes à l’ensemble des partenaires du projet. Ces connaissances sont ensuite utilisées pour développer des outils permettant de fournir des avis et expertises aux gestionnaires du Domaine Public Maritime. Le projet a ainsi pour objectif de contribuer au développement durable de la filière conchylicole en Basse-Normandie en optimisant la production conchylicole et en préservant la qualité environnementale des écosystèmes qui supportent cette activité. Le projet OGIVE a été structuré initialement autour de trois actions : 1) Acquisition de données : cette action a le double objectif d’assurer une veille sur l’acquisition de données classiques (évolution de l’environnement, performances d’élevage des filtreurs) et de mettre en place de nouvelles expérimentations pour compléter le champ de nos connaissances. En plus de l’écosystème conchylicole en mer, cette acquisition peut également concerner des données amont (bassins versants) & aval (socio-économie de l’activité conchylicole. 2) Développement d’outils : Il s’agit principalement d’outils de modélisation couplant les processus physiques & biologiques. Le transfert d’information cartographique est également abordé. 3) Livrables : mise en œuvre des outils pour de la gestion, transfert de connaissances, valorisation scientifique & technique. Le présent rapport est dédié à la présentation des résultats acquis au cours de la phase III du projet (2011-2013). Il constitue ainsi un rapport de fin de contrat pour la Direction des Pêches Maritimes et de l’Aquaculture (Fonds FEP, convention n°37504 pour la période 2011-2013) et de l’Agence de l’Eau Seine-Normandie avec qui la contractualisation a été établie sur les 2 dernières années de la troisième phase (convention n°1033671(1) 2012 pour la période janvier 2012 - septembre 2013). La troisième phase du projet a permis de poursuivre des tâches d’acquisition de nouvelles données : finalisation de l’évaluation des biomasses en élevage réalisée en 2011, poursuite du réseau SUMO concernant les mortalités d’huîtres adultes en baie des Veys et identification de nouveaux sites propices au développement de l’activité conchylicole avec le site de Fermanville dans le nord Cotentin. Par ailleurs, un important travail a été réalisé sur le secteur mytilicole de l’Ouest Cotentin qui couvre une campagne d’acquisition de données et des développements en modélisation écosystémique. Enfin, un portail régional d’accès aux données produites dans le cadre du projet OGIVE a également été créé sous Sextant.

Ce document présente les données hydrodynamiques recueillies sur l’atoll de Takaroa dans le cadre du projet financé par le Fond Européen de Developpement (FED) et le Service de la Perliculture de la Polynésie française intitulé « Professionnalisation et pérennisation de la Perliculture – AP1 – Etude de l'hydroclimat et des sources de nourriture de l'huître perlière Pinctada margaritifera ».

Ce rapport fait partie du projet PRESENCE (PRessions sur les Écosystèmes récifaux et lagonaires de Nouvelle-CalédoniE). L’objectif principal de ce projet est de mieux appréhender le fonctionnement des lagons de Nouvelle-Calédonie à partir d’observations in-situ, de télédétection et de modélisation hydrodynamique. L’étude développée dans ce rapport se concentre sur l’évaluation de la pertinence de recompositions harmoniques issues de l’atlas de marée FES2012 dans les lagons calédoniens afin de disposer d’un outil rapide pour quantifier la marée dans le cadre de travaux le nécessitant (e.g bathymétrie dérivée satellitaire, lâchers de bouées dérivantes lagrangiennes). Les résultats obtenus montrent une erreur commise plus importante par la prédiction de la marée en milieu lagonaire comparativement au milieu océanique, et ceci d’autant plus dans le cas de lagons fermés. Les cycles de mortes-eaux avec des états de mer océaniques faibles semblent être les périodes les plus propices à une bonne estimation de la marée autour de la Grand Terre.

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Sur plusieurs points du littoral français, les bancs sauvages d'huîtres creuses Crassostrea gigas se développent depuis une trentaine d'années. et cette colonisation a tendance à se développer vers le nord, conséquence probable du réchauffement climatique. Si la Normandie est encore très peu touchée par ce phénomène, il semble toutefois opportun de suivre l'évolution de cette colonisation dans les années à venir et apprécier les conséquences futures de cette colonisation sur l'économie ostréicole normande. Après une étude effectuée par l'intermédiaire d'un stage en 2010, la période 2011-2013 a permis de mettre en œuvre et d'améliorer les propositions de protocole émis lors des travaux de 2010. De plus, certains points particuliers, comme l'origine du recrutement, ont pu faire l'objet d'un éclairage particulier.

La stratégie d’échantillonnage optimisée du Réseau Hydrologique Littoral Normand (RHLN) a été approuvée en 2007 par ses partenaires, avec le triple objectif (1) d’observer les niveaux d’eutrophisation et les phénomènes associés pour comprendre leur déclenchement et évolution ; (2) d’évaluer la qualité des eaux selon les indicateurs réglementaires (DCE, OSPAR), et expertiser ces évaluations selon les connaissances actuelles du milieu ; et (3) d’améliorer et publier les connaissances via des projets de recherche, et permettre la validation des modèles. Ce rapport réalise la synthèse des résultats obtenus en 2015, treizième année depuis le début du suivi en Normandie. Le climat de l’année 2015 a été la troisième année la plus chaud en baie des Veys depuis 40 ans (après le record historique en 2014), et a été un peu plus sèche que la normale, et particulièrement en automne où les débits des cours d’eau ont été les plus faibles (souvent < -50 % de la normale). Les données ont montré une productivité relativement normale, avec des blooms printaniers sur la côte Ouest du Cotentin (HC03) de six taxons, dont Skeletonema costatum en mars-avril qui a dépassé le seuil d’un million de cellules par litre à Donville. Sur l’ensemble du littoral de la baie de Seine, la biomasse moyenne annuelle en 2015 était inférieure à la moyenne interannuelle sur chaque point. Quatre taxons ont été en état de blooms en baie des Veys (HT06). Dans l’Est de la baie de Seine, des blooms ont été observés pour Pseudo-nitzschia complexe seriata dans HT03, HC16 et HC17, ainsi que des taxons Skeletonema costatum et Chaetoceros sp. L’espèce Thalassiossira levanderi a aussi été dénombrée à plus d’un million de cellules par litre à Dieppe 1 mille en avril. De façon générale, un excès en azote a pu être observé sur la majorité des points du littoral en hiver. Pendant la période estivale, une carence potentielle en azote n’apparaît que sur la côte ouest du Cotentin, le rapport NID/PID étant relativement équilibré sur la côte Est du Cotentin, et un excès net en baie de Seine rendant le phosphore potentiellement limitant pour le développement du phytoplancton. La mise à jour de l’élément de qualité « Phytoplancton » de l’Etat Biologique, et des éléments de qualité « Nutriments », « Oxygène dissous », « Température » et « Transparence » de l’Etat Physico-Chimique de l’évaluation de la qualité des eaux dans le cadre de la Directive Cadre sur l’Eau a été présentée. Pour l’élément de qualité « Phytoplancton », aucun changement de classe d’état n’a été constaté entre la mise à jour 2010-2015 et la période 2009-2014. Ainsi, au total 12 masses d’eau normandes sont en TRES BON ETAT, 5 en BON ETAT, et 1 en ETAT MOYEN (HC15). Pour l’Etat Physico-Chimique, les 17 masses d’eau évaluées pour la période 2010-2015 sont en TRES BON ETAT vis-à-vis des éléments de qualité « Température » et « Transparence ». L’élément de qualité « Nutriments », avec son Indice NID actuellement défini est l’élément déclassant pour l’Etat Physico-Chimique. Ainsi, sur les 16 masses d’eau évaluées pour la période 2010-2015, la majorité sont en BON ETAT avec une amélioration pour HC15 et HC16 par rapport à la période 2009-2014, excepté 2 en TRES BON ETAT (HC01, HC60). Enfin, pour l’élément de qualité « Oxygène dissous », sur les 22 masses d’eau évaluées, seule HT05 a été déclassée en BON ETAT sur la période 2010-2015 alors que toutes les autres sont en TRES BON ETAT. Une réflexion a été réinitiée en 2015 suite aux travaux de modélisation effectués en 2005, pour réévaluer la représentativité des points de surveillance et d’observation du réseau RHLN et vérifier la pertinence des délimitations des masses d’eau. Ces travaux ont permis de confirmer le positionnement des points des masses d’eau HC02, HC04, HC60, HC08, HC11, HC12, HC13, HC16 et HC17. Le programme de surveillance sera révisé à partir de 2016 dans la masse d’eau HC03 sur la base des résultats des simulations. Toutefois cette réflexion sera poursuivie en 2016 entre autre par la création de points en suivi complémentaire de bassin dans les masses d’eau HC11 et HC17 dans la perspective d’une éventuelle redélimitation de ces masses d’eau.

Dans le cadre du programme de recherche Seine-Aval 5, différentes stratégies de modélisation numérique sont mises en place pour aider à répondre aux questionnements scientifiques et sociétaux associés au fonctionnement physique, biologique, chimique et écologique de l'estuaire de la Seine (ex. projets RESET et HYMOSED). Les forçages météo-marins (vent, vague, marée) et hydrologique (débit) contrôlent le fonctionnement hydro-morpho-sédimentaire et biogéochimique de l'estuaire, modifiant ainsi les paramètres environnementaux de l’estuaire amont jusqu’à la baie de Seine (ex. nature des fonds, courant, turbidité, salinité, température, oxygène dissous, chlorophylle-a). La modélisation de ces paramètres, ainsi que leur évolution face à différents scénarios climatiques et/ou anthropiques, représentent une source de données essentielle à l’étude écosystémique de l’estuaire et de ses trajectoires futures. Au sein du programme Seine-Aval 5, l’outil de modélisation nourrit des projets portant sur le devenir des nutriments conditionnés par différentes stratégies de régulation hydro-agricole et leur impact sur la qualité de l’eau en estuaire, sur l’aide à la décision pour des projets de restauration écologique, ou encore sur l’étude des interactions physique/biologie à l’interface eau-sédiment. Enfin, les résultats de ces travaux de modélisation ont également pour objectif de participer au développement du SIG « Habitats Fonctionnels » porté par le GIPSA.

Ce rapport présente les différents bassins versants impactant la zone côtière bas-normande ainsi que les méthodes de reconstruction de leurs débits aux exutoires marins. Les données sources proviennent de mesures fournies par la banque Hydro (http://www.hydro.eaufrance.fr/). Les différentes méthodes de reconstruction du signal de débit ont été définies avec l’expertise d’Hubert Caplet de la DREAL Basse-Normandie.

Ce rapport fait partie du projet de recherche PRESENCE (PRESsions sur les Ecosystèmes récifo-lagonaires de Nouvelle-CalédoniE). L'objectif général de ce projet est de mieux appréhender le fonctionnement des lagons de Nouvelle-Calédonie à partir d'observations in-situ, de télédétection et de modélisation. Une des tâches de PRESENCE consiste notamment à étudier, via des modèles hydrodynamiques, le devenir des apports terrigènes au sein des lagons, et cela à l'échelle de la Grande Terre. Ce rapport présente la méthodologie mise en oeuvre pour se constituer un jeu de données de forçages hydriques, continu sur la période 2011-2017, au pas de temps journalier et englobant la majorité des bassins versants sur lesquels nous disposons de mesures.

Eutrophication of the Seine river/estuary/bay continuum of the French coast of the English Channel is a subject of growing concern. Because of huge nutrient inputs from the Seine river, with an excess of nitrogen over phosphorus and silica, chlorophyll concentrations reach very high level and episodic blooms of toxic dinoflagellates are regularly observed. In order to better understand the relationship between these ecological processes and the human activities in the Seine watershed, two models have been developed and used in connection : 1/ a model describing nutrient (N, P, Si) transfer processes at the scale of the whole Seine Basin (SENEQUE/RIVERSTRAHLER, Thieu et al, 2009), allowing human activity (agricultural practices, waterscape management, urban wastewater treatment, etc.) to be related to fluxes delivered to the sea, 2/ a 3D hydrodynamic (MARS model, Lazure & Dumas, 2008) and ecological model of the Seine Bight (Cugier et al. 2005) reproducing the spatio-temporal variations of sediment transport, thermo-haline stratification and phytoplanktonic development in the plume of the Seine river. Various scenarios of human activity in the watershed and the impacts at the coastal zone are simulated by these coupled models and analysed in terms of nutrients and phytoplankton dynamics. Such a modelling chain, describing an aquatic continuum from head waters to coastal zone represents a powerful tool to study several hypotheses of river basin management and their impact on the marine ecosystem. We show that the measures taken in the European Water Framework Directive would not restore the nutrient Redfield ratio (N:P:Si) required for an equilibrated algal development and seasonal succession. Such an approach therefore provides a better understanding of how human activities in the watershed govern the functioning of the river–estuary-coastal sea continuum.

La conchyliculture représente une activité importante en Normandie et doit faire face à de sérieuses difficultés (mortalités, diminution de la qualité des produits). Un enjeu actuel concerne la réorganisation des zones d’élevage existantes afin d’optimiser les performances. A contrario, la pisciculture marine est très peu présente dans cette région et il existe un réel enjeu de développement économique. Dans ce contexte, les décideurs (services de l’Etat) et les professionnels ont besoin d’identifier des sites propices à la réalisation de ces activités qui soient également compatibles avec les nombreux autres usages du littoral. Au sein du projet SISQUONOR, un démonstrateur sous Système d’Information Géographique, nommé AkvaVis et développé originellement pour l’aquaculture norvégienne, a été transféré et adapté à la conchyliculture normande. L’application française SISAQUA intègre des données spatialisées variées telles que des sorties de modèles biophysiques (courants, vagues…), des données issues des satellites (température de l’eau, concentration en phytoplancton), d’autres données environnementales (bathymétrie, type de substrat…) ainsi que des informations liées au cadre réglementaire (cadastres conchylicoles, plans de protection environnementale…) nécessaires à la gestion et planification des activités conchylicoles. Des indicateurs spatiaux ont ensuite été construits afin d’identifier des sites propices à l’élevage de moules et d’huîtres. L’un de ces indicateurs est basé sur les données satellites et la simulation de la croissance des bivalves à l’aide de modèles d’écophysiologie. Des développements futurs seront conduits dans le cadre du projet H2020 AquaSpace (2015-2018) et incluront notamment la production piscicole.

consultable à l'adresse suivante : http://archimer.ifremer.fr/doc/00197/30785/29143.pdf; International audience; To design a prototype for an Integrated Ocean Observing System (IOOS), at least three components are mandatory: a modeling platform, an in situ observing system and a structure to collect and to disseminate the information (e.g. database, website). The PREVIMER project followed this approach and in order to sustain model applications, PREVIMER has developed, funded and organized part of in situ observing networks in the Bay of Biscay and the Channel. For a comprehensive system, focus was addressed on fi xed platforms (MAREL MOLIT, MAREL Iroise, Island network and D4 for sediment dynamics), ships of opportunity (RECOPESCA program and FerryBoxes), and coastal profi lers (ARVOR-C/Cm). Each system is briefl y described and examples of scientifi c results obtained with corresponding data are highlighted to show how these systems contribute to solve scientifi c multidisciplinary issues from the coastal ocean dynamics to the biodiversity including pelagic and benthic habitats.