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La grammaire est une discipline présente dans les programmes scolaires depuis plusieurs décennies, et qui reste encore, pour bon nombre d’élèves, une étude énigmatique. C’est le constat que j’ai fait dans ma classe de CE2 : les notions de grammaire sont trop abstraites, et les élèves ne sont pas enthousiastes à l’idée d’aborder les apprentissages de cette discipline, qu’ils trouvent sans intérêt. Alors, quelle démarche d’enseignement adopter pour susciter l’intérêt des élèves, tout en leur permettant de saisir le sens et l’importance de l’étude de la langue ? C’est à cette question que ce mémoire tente de répondre. À la lumière de nombreuses lectures scientifiques, textes officiels et démarches d’enseignement, l’objectif de ce travail est de proposer une séquence permettant aux élèves d’aborder les notions de grammaire avec enthousiasme et motivation, tout en comprenant le sens des travaux demandés. En proposant dans un premier temps une méthode d’apprentissage de la notion de l’adjectif qualificatif fondée sur une démarche active de découverte, on travaillera dans un deuxième temps, sur les classes grammaticales en passant par des activités de manipulation et de tris de mots.

Face à une situation inédite, comment remédier aux difficultés rencontrées lors de l’étude d’une bande dessinée ? Le lundi 16 mars 2020, 12,4 millions d’élèves en France ont été contraints de suivre leurs cours à distance. Durant cette période, mes élèves de CM1 ont travaillé sur le récit d’aventure de Jules Verne, intitulé Le tour du monde en 80 jours. Certaines difficultés ont été repérées entravant la compréhension de lecture des élèves les plus fragiles. Pour tenter d’y répondre, des remédiations ont été instaurées. Mais celles-ci sont-elles suffisantes pour répondre aux difficultés supplémentaires liées à l’enseignement à distance ? L’enseignement à distance amplifie-t-il les difficultés scolaires préalablement rencontrées ?

Ce mémoire s'intéresse à la mise en place de l'apprentissage de la prise de parole au sein des classes, et plus particulièrement aux différents bénéfices que peut apporter le genre du débat dans le cursus scolaire des élèves. Pour cela, je me suis appuyée sur différentes recherches didactiques et pédagogiques que j'ai essayé de transférer au sein de mes classes de secondes générales. Ce mémoire reporte donc les différents apports théoriques et didactiques sur lesquels je me suis appuyée pour instaurer la prise de parole entre élèves, dans le but d'aboutir au genre argumenté du débat, qui suppose un apprentissage en amont de méthodes argumentatives. La prise de parole argumentée fait acquérir des compétences essentielles à l'apprentissage scolaire, mais ces compétences peuvent se montrer aussi bénéfiques de manière interdisciplinaire et extrascolaire.

Comment réussir l’inclusion d’élèves relevant du dispositif ULIS au sein d’une classe ordinaire ? Après une partie théorique consacrée à présenter l’évolution de la prise en compte du handicap dans les textes officiels, le fonctionnement de l’ULIS ainsi que les actions possibles d’inclusion scolaire proposées par les chercheurs, ce mémoire professionnel s’intéresse aux actions d’inclusion mises en place pour les élèves issus du dispositif ULIS en classe ordinaire. L’étude est menée dans une classe double niveau de CE2-CM1 où deux élèves issus du dispositif ULIS sont inclus dans plusieurs disciplines. Plusieurs actions d’inclusion ont ainsi été menées sur la base d’observations précises pour chacun des deux élèves ainsi que sur leurs besoins spécifiques.

L’interaction orale est une des activités langagières essentielles à mobiliser surtout en cours de langues vivantes. De nature complexe puisqu’elle fait intervenir à la fois la compréhension orale et l’expression orale, elle pose souvent problème. Pour parvenir à faire communiquer les élèves dans la langue cible sans qu’ils soient tentés d’avoir recours au français, le professeur doit développer diverses stratégies et activités qui font sens aux élèves. Parmi celles-ci, il y en a une qui retient particulièrement mon attention : le débat. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de centrer mon étude sur les bienfaits et les limites du débat en classe de langue.

En partant des manifestations interculturelles dans le quartier, l’école et la classe du CE1 B de l’école Titon dans le 11e arrondissement de Paris, il s’agit d’interroger la diversité culturelle et linguistique avec laquelle les élèves sont en contact permanent. Cette richesse émane à la fois de la présence d’élèves plurilingues dans la classe et de la confrontation au quotidien des élèves parisiens à des expériences sensorielles émanant du monde entier. En mettant en perspective cette interculturalité par des activités plurielles et multimodales notamment par la réalisation d’un film, la pratique de l’éveil aux langues peut être ainsi questionnée par le prisme de la problématique suivante : comment valoriser la diversité du patrimoine culturel et linguistique des élèves de cycle 2 de manière à développer leurs compétences langagières ?

Parmi les différentes méthodes d’enseignement d’aujourd’hui, le travail de groupe semble être une manière efficace de faire acquérir les compétences aux élèves. Applicable dans toutes les disciplines, il faut cependant veiller à penser chaque paramètre de sa mise en application pour atteindre ce but. Cette étude porte sur la manière de penser le travail de groupe afin de permettre l’acquisition des compétences dans une classe de l’école primaire.

La participation déplace le rôle de l’individu d’un consommateur passif de contenus et de services vers un acteur prenant part à leur construction. Elle structure désormais de nombreux domaines de la vie sociale et interroge également les professionnels de la documentation, qui construisent actuellement de nombreux projets avec plutôt que pour leurs usagers. Réputées accroître le pouvoir d’agir des individus, les pratiques participatives permettent-elles de rendre les élèves usagers du CDI impliqués plus autonomes ? Fondé sur l’analyse d’un travail avec les assistants du CDI – ces élèves participant à la gestion et à l’animation de ce lieu –, le présent mémoire apporte des éléments de réponse à la question de l’acquisition de compétences info-documentaires, sociales et émotionnelles par ces élèves, compétences qui sont au fondement de la capacité d’apprendre à apprendre. L’observation des assistants en activité et l’enquête qui a été menée auprès d’eux montrent que l’expérience leur a notamment permis de s’approprier le CDI en tant que lieu d’accès à l’information et de construire la confiance et l’estime de soi dans leur rapport au savoir. Dans une moindre mesure, elle leur a également permis de progresser dans l’apprentissage de la production de l’information, de la prise d’initiatives, de la gestion des émotions et de la coopération.

Ce mémoire propose une réflexion sur les impacts d’une approche encorporée des langues. Le questionnement s’appuie sur des fondements théoriques et une pratique en classe de CE1autour d’un projet de théâtre en anglais. Dans le cadre de cette proposition pédagogique, les élèves ont été menés à s’exprimer corporellement et oralement en anglais et en français afin d’entrer en communication avec autrui de façon authentique. Les observations montrent que ce travail a permis l’acquisition de compétences multiples, aussi bien langagières,émotionnelles, réflexives, sociales et civiques.

Le mémoire s’intéresse à la mise en place d’une discipline co-enseignée en filière STMG : l’Enseignement Technique en Langue Étrangère (ETLV). A l’inverse de la DNL ou de la filière européenne, l’ETLV est construit et enseigné par deux enseignants en simultanée : un enseignant de langue et un enseignant de discipline technique. Ceux-ci doivent se coordonner et travailler ensemble pour assurer les enseignements. L’année 2019/2020, année de la mise en place de la discipline, offre un terrain de choix pour explorer la notion de « coopération instituée », c’est à dire une coopération non pas spontanée et venant des enseignants concernés mais impulsée par l’institution. Après une analyse conceptuelle et historique, se pose la question des risques, opportunités et conditions de réussite de cette démarche. L’enquête de terrain réalisée auprès de 27 enseignants des académies de Paris, Versailles et Créteil permet de mettre en avant les modalités de travail en binôme. Ce binôme est justement l’unité d’analyse que nous proposons dans ce mémoire.

« Il n’y a pas deux apprenants qui progressent à la même vitesse ». C’est le premier des sept postulats de Richard W. Burns qui propose des comportements différents de l’élève face à une situation d’apprentissage. Chaque élève possède sa propre manière d’apprendre. Il progresse selon ses capacités ; cette progression varie en fonction de différents facteurs, notamment son bagage familial et culturel. Dispenser des enseignements et des situations d’apprentissage en fonction de la progression de chaque élève est la base de la différenciation pédagogique. C’est à l’enseignant de prendre en compte la singularité de ses élèves et d’adapter sa pédagogie. Cependant, les avis divergent à propos des méthodes à employer et de l’effet d’une telle différenciation pédagogique. Suite à quelques expérimentations de différenciations pédagogiques en classe, nous pourrons observer que la différenciation pédagogique a un impact certain sur l’apprentissage d’élèves de moyenne et grande section de maternelle.

Analyse didactique des enjeux de l'enseignement de la mesure d'un angle en fin de cycle 3 (obstacle cognitif - obstacle didactique - étude des didacticiens Balacheff, Berthelot, Salin, Munier). Expérimentation avec une classe de 6e afin de pallier aux obstacles didactiques liés à l'introduction et à l'apprentissage de cette notion (activité introductive, activité découverte, exercice complémentaire, consolidations des connaissances, évaluations diagnostiques, trace écrite du cours).

Le documentaire Les enfants volés - ¿Dónde estás ? de Juan Gordillo et Sandrine Mercier permet de découvrir ce drame inavoué de l’Espagne franquiste qui a perduré jusqu’aux années 80. En commençant à enseigner au collège, j’ai tout de suite pensé à utiliser ce documentaire pour une séquence de cours : d’une part je trouvais que le sujet méritait d’être abordé pour que les élèves comprennent ce que signifiait vivre sous la dictature de Franco, et d’autre part je souhaitais que le remarquable travail d’investigation de ces deux réalisateurs soit vu et analysé dans le contexte scolaire. Cependant, pour le présenter en cours, il fallait que je l’inclue à la progression de l’année, et que je puisse adapter le contenu au niveau des élèves. Allais-je réussir à respecter les injonctions du programme, à introduire des éléments linguistiques pertinents, à respecter la progression de la classe, à motiver la parole des élèves ? C’est cette démarche que décrit ce mémoire : la genèse du projet, l’approche didactique, la réflexion pédagogique jusqu´à la mise en œuvre en classe.

Bien que le jeu tienne une place centrale dans l’enseignement de l’école maternelle pour l’acquisition des différents apprentissages, il est de moins en moins utilisé au sein de l’école élémentaire. Or, depuis peu de temps, on assiste à l’apparition du jeu dans les programmes scolaires, uniquement dans le domaine des mathématiques. Qu’en est-il du jeu dans les autres enseignements ? Est-ce que le jeu peut permettre l’amélioration d’un apprentissage spécifique comme la production d’écrit ? Ce mémoire tente de répondre à cette problématique à travers des apports théoriques tirés de différentes lectures puis par la réalisation d’une séquence pédagogique qui allie le jeu et l’apprentissage de la production d’écrit.

L’enjeu central de ce mémoire est d’étudier la démarche d’atelier d’écriture créative que l’on peut mener avec des collégiens au CDI. Nous sommes partis du constat que les temps dédiés à l’écriture pour le plaisir étaient insuffisants. L’atelier a été mené une fois par semaine sur le temps de la pause méridienne. La focale sera portée sur la force du groupe, son organisation et leurs effets sur l’implication, la créativité des élèves. La problématique soulevée est la suivante : comment stimuler la motivation des élèves et renforcer leur créativité par un travail coopératif et collaboratif au sein d’un atelier d’écriture ? Hypothèses de travail suivantes : le professeur documentaliste, en posant un cadre propice et collaboratif au sein d’un atelier d’écriture, peut renforcer la créativité et l’implication des élèves. Cet atelier peut développer chez eux des compétences psycho-sociales et communicationnelles.

Le domaine de la lecture-compréhension tient aujourd’hui une place essentielle dans la scolarité des élèves. En effet, l’enseignement des stratégies pour comprendre un texte bénéficient de temps spécifiques car l’importance de la compréhension en lecture a été reconnue dans l’avenir scolaire des élèves. Ce mémoire de recherche a pour ambition d’aborder la représentation des élèves de CE1 quant aux tâches liées à la lecture-compréhension. Il vise à mesurer l’influence de cette représentation sur les stratégies mises en place pour comprendre un texte et le travail effectivement réalisé par l’élève. Ce mémoire s’appuie sur des lectures à partir desquelles se sont construites une problématique et des hypothèses de recherche. Pour y répondre, un protocole de recueil de données a été mis en place, alliant un travail sur un questionnaire de lecture puis un entretien individuel pour chaque élève. Ce protocole a permis d’avoir accès aux représentations des élèves ainsi qu’aux stratégies élaborées et de comparer la manière dont ces éléments sont mis en place par les différents élèves interrogés. L’intérêt est d’en retirer des variations dans le but d’observer comment ces différents éléments s’impactent entre eux.

Comment faire progresser les élèves à l’oral et à l’écrit à l’aide de la pratique théâtrale ? Quels exercices et quels textes sont les plus appropriés à la lecture à voix haute et à la mise en jeu ? Pourquoi les pièces de théâtre semblent être une évidence pour travailler l’oral avec les élèves et pourquoi les écrits oralisés se prêtent tout particulièrement à la lecture expressive et à la mise en jeu ? D’où vient ce besoin d’aller vers la théâtralisation pour travailler les compétences orales ?

Dans quelles mesures l’utilisation d’un support numérique - et en particulier Lalilo - permet l’individualisation de l’apprentissage de la lecture pour des élèves en difficulté ? Notre première hypothèse est celle de l’acquisition cognitive très complexe de la lecture. Ainsi, la classe de CE1 est le théâtre d'une grande hétérogénéité de niveau par l’entrée différée dans cet apprentissage. Nous supposons que l’individualisation est la solution pour mener chaque élève à la réussite. Pour y parvenir, nous faisons le choix de nous appuyer sur le numérique. Nous menons ce projet d’individualisation de la lecture en utilisant le site Lalilo, afin de motiver et d’autonomiser nos élèves. Ce choix est aussi celui nous permettant d’adapter individuellement notre méthode. Avant de débuter le projet, un long travail de préparation est nécessaire. Nous avons analyser les résultats de nos élèves en lecture, sur la base des évaluations nationales passées en début de CE1. Nous avons ainsi pu établir un panel d’élèves cohérent à prendre en charge. Ce mémoire présente les résultats de ce projet pour l’année 2019-2020. Le choix a été fait de travailler en deux groupes - les élèves utilisant Lalilo, ceux ne l’utilisant pas - afin de pouvoir comparer leurs résultats et ainsi analyser la viabilité de notre projet.

L’Éducation Nationale vient de poser les règles d’un nouveau baccalauréat s’articulant autour de l’importance donnée à l’expression orale dans la construction de leur apprentissage : les élèves doivent être en capacité de se faire entendre et comprendre au quotidien. Ce constat m’a amené à m’interroger sur le cadre à définir pour faciliter la prise de parole en public des élèves. Cette interrogation a nourri la réflexion de départ de ce mémoire et m’a conduit à la formulation d’une problématique et des hypothèses autour de l’expression orale plus largement sur : Comment garantir aux élèves un cadre propice au développement des compétences orales de l’exposé ? La revue de littérature m’a permis de dégager trois axes de travail autour de l’oralité : avant, pendant et après. Grâce à la mise en œuvre d’une méthodologie qualitative et aux élèves interrogés je propose une grille de lecture permettant de garantir un environnement propice à cette oralité.

L’intégration d’un élève autiste en milieu ordinaire est un processus long et complexe dans lequel l’éducation musicale peut jouer un rôle de premier plan. Ce mémoire étudie le rôle spécifique de la musique au regard de la situation particulière d’un élève au sein d’une classe de cycle 4. Depuis quelques années, l’Éducation nationale pense l’inclusion des élèves avec TSA à l’aide de dispositifs spécifiques, tels que les PAP ou les PPS. Dans ce contexte, l’éducation musicale apparaît comme fondamentale, puisqu’elle permet d’intégrer l’élève au travers d’activités diverses. Si des difficultés liées au handicap sont incontournables, la pratique musicale permet une évolution positive de l’élève, notamment sur le plan de sa socialisation.Trois principes majeurs ressortent de ce travail : intégrer dans des activités variées, valoriser la culture personnelle et accepter les difficultés inéluctables. En outre, il apparait que l’intégration d’un élève avec autisme peut s’avérer profitable pour l’ensemble d’un groupe-classe, en cela qu’elle invite à une reconsidération des objectifs et des méthodes pédagogiques.

Une première partie s’intéresse à la théorie de la démarche d’investigation et de son impact sur la motivation et la réussite des élèves. Dans un second temps, un exemple de démarche d'investigation avec des élèves en classe de SVT a été réalisée. Une démarche expérimentale a été menée et les impacts de cette dernière sur la motivation et la réussite des élèves ont été étudiés. Les résultats obtenus montrent que la démarche expérimentale en SVT augmente la motivation des élèves et leur permet d'obtenir de meilleurs résultats. Dans une dernière partie du mémoire, les résultats obtenus sont discutés.

Professeur stagiaire du chinois dans un lycée public d’Essonne, face aux lycéens du second à la première en LV2 et LV3, l’auteur a observé une hétérogénéité dans toutes ses classes. Comment la gérer ? Comment aider tous les élèves à progresser ? C’est avec toutes ces questions que l’auteur a mené son expérience tout en s’inspirant des travaux réalisés dans ce domaine par Philippe Meirieu et les autres experts.

International audience; Animals can cope with spatiotemporal variation in their environment through mobility and selective habitat choice. Intra-specific variation in habitat choice has been documented especially for host plant preferences and cryptic habitat selection in insects. Here, we investigated the genetic variation in light sensitivity and light-dependent habitat choice in the eyeless Collembola Folsomia candida with a choice test under four different lighting conditions (control dark condition, two simulations of undergrowth natural light conditions and red light). We tested twelve clonal strains from diverse geographical origins that are clustered in two evolutionary clades with contrasting fast or slow life-history strategies. The clones differed in their mean movement probabilities in the dark treatment. These differences were related to the two different phylogenetic clades, where fast-life history clones are on average more mobile than slow-life history counterparts as predicted by the ‘colonizer syndrome’ hypothesis. We found behavioural avoidance of light in the three light conditions. Moreover, photophobia was stronger when the simulated light spectrum was brighter and included non-red light. Photophobia was similar among all clonal lineages and between the two clades, which suggests that this behaviour is a shared behavioural trait in this species. We discuss the use of light as an environmental cue for orientation, displacement and habitat choice under natural conditions.