815 results on '"Lavigne C"'
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302. Diderot et la Societé du Baron d'Holbach : étude sur le XVIIIe siècle, 1173-1789
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Leroux, Ernest, ed. lit, Avezac-Lavigne, C, Leroux, Ernest, ed. lit, and Avezac-Lavigne, C
303. Representations and attitudes of potential volunteers towards HIV-AIDS vaccine trials - qualitative discourse analysis
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Giami, A., Lavigne, C., and Linard, F.
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AIDS vaccines -- Testing ,Clinical trials -- Social aspects ,HIV patients -- Beliefs, opinions and attitudes - Abstract
According to an abstract submitted by the authors to the 11th International Conference on AIDS, held July 7-12, 1996, in Vancouver, British Columbia, "OBJECTIVE: To explore and understand the underlying [...]
- Published
- 1996
304. Effect of Processing and Storage Conditions on the Fate of Vitamins B1, B2, and C and on the Shelf-Life of Goat's Milk
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LAVIGNE, C., primary, ZEE, J.A., additional, SIMARD, R.E., additional, and Béliveau, B., additional
- Published
- 1989
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305. High-performance liquid chromatographic-diode-array determination of ascorbic acid, thiamine and riboflavine in goats' milk
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Lavigne, C., primary, Zee, J.A., additional, Simard, R.E., additional, and Gosselin, C., additional
- Published
- 1987
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306. 6 - Snow crab proteins hydrolysate increases in vitro insulin-stimulated glucose uptake in L6 muscle cells
- Author
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Jacques, F., Lavigne, C., Beaulieu, L., and Marette, A.
- Published
- 2009
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307. Que retenir des états généraux de la médecine interne française ?
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Sève, P., Morlat, P., Ranque, B., Lavigne, C., Bourgarit, A., Rauzy, O., Godeau, B., and Mouthon, L.
- Subjects
- *
INTERNAL medicine , *AUTOIMMUNE disease diagnosis , *AUTOIMMUNE disease treatment , *EMERGENCY medical services , *HOSPITAL care - Abstract
La médecine interne est une spécialité médicale mal connue du grand public et parfois mal identifiée. À l'heure de la surspécialisation et de l'ultra-technicité, elle se caractérise par une approche globale centrée sur l'évaluation clinique. Contrairement à ce qui est observé dans la plupart des pays développés où les maladies auto-immunes systémiques sont prises en charge par les spécialistes d'organe en fonction de leur mode de présentation, les internistes français sont en première ligne pour diagnostiquer et prendre en charge ces maladies et leur formation multidisciplinaire leur donne toute légitimité pour justifier ce positionnement. Les internistes ont un exercice principalement hospitalier et sont également fortement impliqués dans la prise en charge des patients relevant d'hospitalisations non programmées en aval des urgences et en lien avec la médecine de ville. Afin de mieux définir la médecine interne, son positionnement dans les activités de soins, mais aussi d'enseignement et de recherche et ses perspectives, les internistes ont organisé les états généraux de la médecine interne qui ont eu lieu le 28 septembre 2023 à Paris. Construits autour de groupes de réflexions portant sur les activités de soins, d'enseignement et de recherche, ces états généraux avaient pour objectif d'améliorer la visibilité de la médecine interne et des internistes. Cet article relate les débats qui ont animé cette réunion et met en avant les principales idées qui ont émergé. Ces états généraux constituent une étape fondatrice, et seront suivis d'une Conférence de concertation qui permettra de mieux identifier et faire connaître la médecine interne et les internistes, quels que soient leurs types et lieux d'exercice. Internal medicine is a medical specialty that is often poorly understood by the general public and sometimes misidentified. In an era of increasing subspecialization and high technicality, it is characterized by a comprehensive approach centered on clinical evaluation. Unlike what is observed in most developed countries, where systemic autoimmune diseases are managed by organ specialists based on their mode of presentation, French internists are at the forefront for diagnosing and managing these diseases. Their multidisciplinary training gives them legitimacy to justify this role. Internists also play a crucial role in the management of patients requiring unplanned hospitalizations downstream from emergency departments and in connection with primary care. Internists primarily practice in a hospital setting, with a specific position in the French healthcare system aligned with the training frameworks of all medical specialties. To better define internal medicine, its role in care activities, as well as in education and research, internists organized a General Assembly of internal medicine that took place on September 28, 2023, in Paris. Structured around think tanks focusing on care, education, and research activities, the general assembly aimed to improve visibility on internal medicine and internists. This article recounts the discussions that animated this meeting and highlights the main ideas that emerged. These general assemblies constitute a foundational step and will be followed by a Consultation Conference in order to better identify and promote internal medicine and internists, regardless of their types and places of practice. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2024
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308. Case report : thrombopénie immunologique associée au CMV.
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Despré, M., Lacout, C., Lavigne, C., Giachetti, N., and Ravaiau, C.
- Abstract
La maladie à cytomégalovirus (CMV) est décrite principalement chez des patients immunodéprimés. De rares observations sont décrites chez des sujets immunocompétents. Chez les patients atteints de maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI), une infection à CMV peut induire des poussées. L'association entre les infections à CMV et la thrombopénie immunologique (TI) est décrite dans la littérature ainsi qu'entre MICI et TI [1]. Cependant, l'association d'une TI au cours d'une colite à CMV dans un contexte de MICI n'a jamais, à notre connaissance, été rapportée. Nous rapportons le cas d'une patiente aux antécédents de MICI ayant présenté une TI résistante dans un contexte de maladie à CMV. Une femme de 36 ans est adressée pour une thrombopénie à 8 G/L. Son unique antécédent était une rectocolite hémorragique, sans suivi, traitée par cures d'acide 5-aminosalicylique ponctuelles. Deux semaines avant la consultation, elle avait présenté un tableau clinique digestif associant fièvre, douleurs abdominales et diarrhée. Le scanner thoraco-abdomino-pelvien retrouvait une pancolite traitée par ciprofloxacine pendant 5 jours dans l'hypothèse d'une colite infectieuse. La thrombopénie était découverte sur la biologie réalisée en ville devant la présence de pétéchies. Une corticothérapie à 1 mg/kg avait été débutée en ambulatoire. Dans le bilan étiologique, la sérologie CMV était en faveur d'une primo-infection. L'examen clinique retrouvait une hépato-splénomégalie et un score de Khellaf à 3 avec des pétéchies touchant les 4 membres. Devant la persistance de troubles digestifs sans amélioration de la thrombopénie à j12 des symptômes, un traitement par immunoglobulines intraveineuses (Ig IV) 1 g/kg associé à deux blocs de dexaméthasone 40 mg en per os a été réalisé en vue d'une rectosigmoïdoscopie avec biopsies rectales afin de documenter une colite à CMV. Le myélogramme confirme l'origine périphérique de la thrombopénie. Le reste du bilan étiologique (électrophorèse des protéines sériques, auto-immun, virologique, CMF sur sang et moelle, scanner TAP, clone HPN) ne retrouvait pas d'autre étiologie qu'une PCR CMV positive à 4,9 log UI/mL compatible avec une maladie à CMV. Au total, 6 perfusions d'Ig IV en 11 jours ont été réalisées, en parallèle de la dexaméthasone, devant la majoration du syndrome hémorragique (score de Khellaf à 13 avec bulles hémorragiques et ménométrorragies), sans amélioration de la thrombopénie restant à un seuil < 20 G/L et ne permettant pas la réalisation des biopsies digestives. Devant la forte suspicion de colite à CMV compliquée d'une TI satellite, du ganciclovir IV a été introduit à j8 de la prise en charge. La PCR CMV était négative à j8 du traitement sans efficacité sur la thrombopénie. Un traitement par prednisone à 1 mg/kg a été à nouveau introduit à j8 de ganciclovir avec une réponse initiale jusqu'à 35 G/L, puis une nouvelle rechute à 8 G/L. À j26 de la prise en charge, devant cette TI corticorésistante, un traitement de seconde ligne par eltrombopag 50 mg/j pendant 14 jours puis 75 mg/j est introduit (j10 de négativation de la PCR CMV). Le traitement a permis l'obtention d'un taux de plaquettes stable à 28 G/L à j15, une rémission complète à j48 de l'introduction, sans rechute lors de la décroissance de l'eltrombopag, actuellement à la posologie de 50 mg/j. Les TI satellites des MICI et des infections à CMV sont associées à une résistance aux traitements standards (IgIV, corticothérapie) [1]. Dans ces situations, des rémissions complètes avec guérison sans rechute de la TI ont été décrites après traitement de la maladie sous-jacente (poussée inflammatoire intestinale, infection à CMV). Dans notre cas, le traitement du CMV n'a pas permis une évolution favorable de la TI, et ce, malgré la reprise de la corticothérapie après traitement de l'infection à CMV. L'introduction des AR-TPO a permis l'obtention d'une rémission complète de la TI. Actuellement, 2 cas rapportent l'efficacité des AR-TPO sur des TI associées au CMV. Le premier cas rapporte l'utilisation de l'eltrosmbopag à 3 mois d'une prise en charge de TI associée au CMV en échec de traitement (ganciclovir, globulines hyper-immunes et cures d'Ig IV) malgré une PCR indétectable à 1 mois. L'eltrombopag a permis l'obtention d'une rémission complète en 11 semaines à la dose de 50 mg/j [2]. Le second cas rapporte une rémission complète à 1 mois de traitement par romiplostin et valganciclovir d'une TI satellite d'une infection à CMV avec résistance aux traitements standards (dexaméthasone, solumédrol, IgIV) à j10 de l'infection à CMV [3]. L'utilisation des AR-TPO peut être une option thérapeutique efficace en traitement d'une TI associée au CMV et résistante aux traitements standards et au ganciclovir. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2023
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309. Le déficit en 3-hydroxy-3-méthylglutaryl-coA lyase, une cause rare d’hypoglycémie de jeûne à évoquer chez l’adulte
- Author
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Lalmi, F., Simard, G., Rodien, P., and Lavigne, C.
- Abstract
Le bilan étiologique d’une hypoglycémie de jeûne du sujet non diabétique n’est pas toujours concluant après l’exclusion des causes endocriniennes et organiques les plus fréquentes. Les erreurs innées du métabolisme (EIM) dont le déficit en 3-hydroxy-3-méthylglutaryl-coA lyase (DHMG-CL) ne sont que très rarement évoqués dans ce contexte du fait du caractère pédiatrique de cette pathologie. Le DHMG-CL est une affection génétique rare de transmission autosomique récessive en rapport avec une déficience de l’HMG-CL, une enzyme mitochondriale impliquée dans le catabolisme de la l-Leucine et dans la cétogenèse à partir de la oxydation des acides gras libres. Nous rapportons le cas d’une adulte chez qui le diagnostic a été porté tardivement. L’anomalie clinique révélatrice était des malaises hypoglycémiques à répétition restés longtemps inexpliqués. Le diagnostic a été orienté par l’identification d’une carence en corps cétoniques et a reposé essentiellement sur les résultats de la chromatographie des acides organiques urinaires (CAOU) associés aux données de la spectroscopie par résonance magnétique. Le dosage de l’activité enzymatique fibroblastique était normal, probablement en rapport avec une atteinte intermittente. L’analyse moléculaire du gène HMGCLn’a pas été concluante. La prise en charge a permis de diminuer significativement la fréquence et l’intensité des manifestations cliniques. Il est donc important de considérer les EIM, tels que le DHMG-CL, dans le diagnostic différentiel des hypoglycémies de jeûne inexpliquées y compris chez l’adulte. L’élément orientateur est la carence en corps cétoniques appréciable lors d’une épreuve de jeûne.
- Published
- 2015
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310. Description clinico-biologique d’une population rétrospective monocentrique de maladie de Biermer.
- Author
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Urbanski, G., Lavigne, C., Renier, G., and Chevailler, A.
- Abstract
Introduction Depuis une quinzaine d’années, la prise en charge de la carence en vitamine B12 a subi deux grands changements. Tout d’abord, en raison des conséquences possibles d’un diagnostic tardif comparées à l’aisance du traitement, de nombreux auteurs ont proposé de majorer le seuil de dépistage de la carence en vitamine B12 à 350 ng/L au lieu de 200 ng/L. Deuxièmement, les preuves en faveur d’un traitement oral de la maladie de Biermer (MB), qui représente autour 20 % des étiologies de la carence en vitamine B12, se sont multipliées. Dans ce contexte, nous avons décidé de nous intéresser aux caractéristiques cliniques, biologiques et thérapeutiques de la population de MB dans notre centre. Patients et méthodes Nous avons inclus de façon rétrospective et monocentrique les patients atteints de MB présentant une carence en vitamine B12 et des anticorps anti-facteur intrinsèque, dépistés entre janvier 2008 et décembre 2014. Nous avons étudié leurs caractéristiques démographiques, cliniques, biologiques et thérapeutiques. Les données qualitatives sont présentées en nombre de sujets et pourcentage ( n , %) et les quantitatives en moyenne et écart-type (M ± SD). Résultats Sur les 58 patients répondant aux critères d’inclusion, 48 dossiers sont analysables. L’âge au diagnostic est de 69 ± 17 ans et le rapport hommes/femmes de 21/27. Douze (25 %) patients présentent un antécédent d’autre maladie auto-immune dont 9 (18,8 %) des thyroïdites. Sur le plan clinique, 4 (8 %) patients sont asymptomatiques, 37 (77 %) ont une altération de l’état général, 23 (48 %) des signes neurologiques avec notamment 10 (21 %) des paresthésies des extrémités et 7 (15 %) des anomalies des réflexes et 18 (38 %) patients se plaignent de troubles mnésiques. Seuls 5 (10 %) patients présentent des atteintes cliniques caractéristiques de la maladie : un (2 %) avait une sclérose combinée de la moelle et 4 (8,3 %) une glossite de Hunter. Vingt et un (44 %) patients ont une hémoglobinémie inférieure à 10 g/dL dont 9 (19 %) inférieure à 8 g/dL. Onze (23 %) patients présentent une macrocytose sans anémie. Cinq (10,4 %) patients ont une pancytopénie, tous avec des stigmates d’hémolyse. Le volume globulaire moyen est de 101 ± 14 fl. Le taux sérique de vitamine B12 est de 158 ± 87 ng/L. Douze (25 %) patients ont un taux effondré, inférieur à 83 ng/L, et 8 (17 %) patients compris entre 200 et 350 ng/L. Quinze (31 %) patients ont une carence martiale. Vingt (42 %) patients ont une contre-indication relative aux injections intramusculaires mais seuls 11 (23 %) ont reçu la vitaminothérapie B12 par voie orale. Discussion Dans cette série, les présentations cliniques classiques de la maladie de Biermer sont rares au profit de symptômes moins spécifiques. Sur le plan biologique, 44 % des patients sont dépistés avant l’installation d’une anémie inférieure à 10 g/dL. Quarante-six pour cent ne présentent pas de macrocytose, en partie en lien avec une carence martiale, retrouvée chez 31 %. Cette carence peut s’expliquer par l’achlorydrie liée à l’atteinte gastrique de la MB limitant l’absorption du fer non héminique. L’association des 2 carences met en défaut le cheminement diagnostique habituel devant une anémie. Concernant le traitement, seuls 23 % des patients ont bénéficié d’un traitement par voie orale malgré les 42 % de contre-indications à l’injection intramusculaire. Ceci démontre la n&# [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2015
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311. Les syndromes de Raynaud d’origine médicamenteuse : analyse des données de la base nationale de pharmacovigilance.
- Author
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Bouquet, E., Lavigne, C., Urbanski, G., and Lainé-Cessac, P.
- Abstract
Introduction Le syndrome de Raynaud primaire ou maladie de Raynaud d’origine idiopathique se distingue du syndrome de Raynaud secondaire qui est associé à une pathologie sous-jacente ou à une exposition médicamenteuse. La présente étude visait à évaluer l’impact des expositions médicamenteuses sur le risque de survenue d’un syndrome de Raynaud et d’identifier des médicaments non connus selon le résumé des caractéristiques du produit (RCP) pour être susceptibles d’induire ce type d’effet. Patients et méthodes Les données étaient issues des notifications d’effets indésirables médicamenteux recueillies par les 31 centres de pharmacovigilance français et enregistrées dans la base nationale de pharmacovigilance entre le 1 er janvier 1995 et le 10 décembre 2012. L’ensemble des observations ont été sélectionnées quel que soit le niveau d’imputabilité médicamenteuse. La méthodologie cas/non-cas a permis d’estimer l’association entre les expositions aux médicaments et la survenue d’un syndrome de Raynaud. Résultats Parmi les 307 128 notifications d’effets indésirables médicamenteux, 175 correspondaient à des syndromes de Raynaud. La majorité concernait des femmes (61,1 %). L’âge moyen était de 50 ans. Huit pour cent des patients avaient un antécédent de syndrome de Raynaud ; 42,3 % étaient exposés à un médicament déjà connu pour induire un syndrome de Raynaud selon le RCP. Dans le sous-groupe des sujets qui n’étaient pas exposés de façon concomitante à un médicament connu selon le RCP pour induire un syndrome de Raynaud, une association significative a été mise en évidence pour les interférons ( n = 18, OR = 10,1 [6,2–16,4]), la ribavirine ( n = 7, OR = 7,9 [3,7–16,8]), le zolmitriptan ( n = 2, OR = 11,0 [2,7–44,6]), le rofécoxib ( n = 2, OR = 5,3 [1,3–21,5]), la gemcitabine ( n = 4, OR = 5,1 [1,9–13,8]), l’hydroxycarbamide ( n = 2, OR = 4,5 [1,1–18,4]), le vaccin de l’hépatite B ( n = 12, OR = 4,3 [2,4–7,7]), l’isotrétinoine ( n = 4, OR = 6,5 [2,4–17,5]), le léflunomide ( n = 3, OR = 6,2 [2,0–19,3]) et le telmisartan ( n = 2, OR = 5,8 [1,4–23,4]). Discussion Notre étude portant sur l’ensemble des notifications enregistrées dans la base nationale de pharmacovigilance française entre le 1 er janvier 1995 et 10 décembre 2012 identifie des médicaments non considérés comme inducteurs de syndrome de Raynaud selon leur RCP. Des cas de syndrome de Raynaud ont cependant déjà été décrits dans la littérature sous interférons (Mohokum et al., 2012). Cette biothérapie est par ailleurs souvent associée à la ribavirine dans le traitement de l’hépatite C, infection susceptible d’induire une cryoglobulinémie, cause connue de syndrome de Raynaud. La survenue de syndrome de Raynaud sous zolmitriptan pourrait s’expliquer par les propriétés pharmacologiques des triptans, qui sont des agonistes des récepteurs 5-hydroxytriptamine-1. Les syndromes de Raynaud figurent par ailleurs parmi les effets indésirables rapportés avec d’autres triptans notamment le sumatriptan (RCP). De rares publications décrivent la survenue de vascularites susceptibles de s’accompagner de syndrome de Raynaud sous gemcitabine et léflunomide (Geisler et al., 2004 ; Chan et al., 2003). Des évènements vasculaires à type d’ulcérations, de nécroses des extrémités ou de thromboses sont également rapportés dans la littératu [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2015
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312. Mixing of propagules from discrete sources at long distance: comparing a dispersal tail to an exponential
- Author
-
Gouyon Pierre-Henri, Lavigne Claire, and Klein Etienne K
- Subjects
Ecology ,QH540-549.5 - Abstract
Abstract Background Rare long distance dispersal events impact the demography and the genetic structure of populations. When dispersal is modelled via a dispersal kernel, one possible characterisation of long-distance dispersal is given by the shape of the tail of the kernel, i.e. its type of decay. This characteristic is known to directly act on the speed and pattern of colonization, and on the spatial structure of genetic diversity during colonization. In particular, colonization waves behave differently depending on whether the kernel decreases faster or slower than an exponential (i.e. is thin-tailed vs. fat-tailed). To interpret and extend published results on the impact of long-distance dispersal on the genetic structure of populations, we examine a classification of dispersal kernels based on the shape of their tails and formally demonstrate qualitative differences among them that can influence the predicted diversity of a propagule pool sampled far from two distinct sources. Results We show that a fat-tailed kernel leads asymptotically to a diverse propagule pool containing a balanced mixing of the propagules from the two sources, whereas a thin-tailed kernel results in all propagules originating from the closest source. We further show that these results hold for biologically relevant distances under certain circumstances, and in particular if the number of propagules is large enough, as would be the case for pollen or seeds. Conclusion To understand the impact of long-distance dispersal on the structure and dynamics of a metapopulation, it might be less important to precisely estimate an average dispersal distance than to determine if the tail of the dispersal kernel is fatter or thinner than that of an exponential function. Depending solely on this characteristic, a metapopulation will behave similarly to an island model with a diverse immigrant pool or to a stepping-stone model with migrants from closest populations. Our results further help to understand why thin-tailed dispersal kernels lead to a colonization wave of constant speed, whereas fat-tailed dispersal kernels lead to a wave of increasing speed. Our results also suggest that the diversity of the pollen cloud of a mother plant should increase with increasing isolation for fat-tailed kernels, whereas it should decrease for thin-tailed kernels.
- Published
- 2006
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313. Neutraplex nanoparticles to target HIV reservoirs
- Author
-
Lavigne, C., Berger, E., Stals, S., Read, T., Langlois, M.A., Gonçalves, D., Girard, D., and Breznan, D.
- Published
- 2015
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314. Fall festivals.
- Author
-
Lavigne, C.
- Abstract
Presents the views of garden experts on a fall garden festival that balances family fun and profitability. Approach to promotional events; Items which interest customers during the fall season; Advice on planing for the festival.
- Published
- 2004
315. Une plaque particulièrement glissante.
- Author
-
Giachetti, N., Urbanski, G., Lavigne, C., and Lacout, C.
- Abstract
La maladie associée aux IgG4 (MAG4) est une entité fibro-inflammatoire définie par des lésions anatomopathologiques de fibrose dite « storiforme » associée à un infiltrat lymphoplasmocytaire IgG4+ [1]. Même si la MAG4 est une maladie systémique pouvant toucher tous les organes, l'atteinte vasculaire reste peu décrite en dehors des aortites. Nous présentons 2 cas de MAG4 avec diagnostiquées sur des atteintes vasculaires prédominantes voire exclusives. 1er cas : une sténose carotidienne gauche à 85 % était diagnostiquée chez un homme de 70 ans présentant un terrain vasculaire (hypertension artérielle (HTA), fibrillation atriale, obésité et tabagisme), sur un angioscanner des troncs supra-aortiques, puis prise en charge par endartériectomie. L'examen anatomopathologique de la pièce carotidienne mettait en évidence une athérosclérose calcifiée, entourée d'une zone de fibrose infiltrée par des plasmocytes matures, dont le ratio IgG4 > IgG est supérieur à 80 %, avec 40 à 50 plasmocytes IgG4 par champ à fort grossissement. Cliniquement, le patient ne présentait ni altération de l'état général, ni fièvre, ni autres symptômes d'atteintes extra-carotidiennes. La CRP était inférieure à 4 mg/L. Le taux d'IgG4 sérique était élevé à 3 g/L. La biopsie de glande salivaire accessoire révélait également un intense infiltrat lymphoplasmocytaire IgG4. Un TEP scanner montrait un hypermétabolisme ganglionnaire médiastinal bilatéral (SUVm 4,3) et au niveau d'une formation jugulocarotidienne droite (SUVm 3,5). Absence d'autre foyer d'hypermétabolisme, notamment vasculaire. En l'absence d'atteinte grave évolutive, un traitement par prednisone à 1 mg/kg/j suivi d'une décroissance progressive était entrepris. 2e cas : un homme de 56 ans ayant un terrain vasculaire (diabète, HTA et une cure chirurgicale d'anévrysme de l'aorte abdominale) consulte pour des carotidodinyes. Il ne présentait pas d'altération de l'état général, il n'y avait pas de syndrome inflammatoire biologique. Le dosage des IgG4 sériques était élevé à 1,67 g/L. Le bilan a mis en évidence un anévrisme mesuré à 18 mm à la carotide gauche à l'écho Doppler, l'angioscanner des TSA a montré un épaississement pariétal des carotides communes et aux bulbes carotidiens, avec dilatation anévrismale mesurée à 24 mm. Le TEP scanner retrouvait un hypermétabolisme modéré sur la bifurcation carotidienne droite (SUVm 4,0), et modéré à franc (SUVm 4,7) sur la carotide commune gauche, hypermétablisme modéré à franc (SUVm 5,3) en projection de la dilatation anévrismale de la partie inférieure de l'aorte abdominale. La relecture histologique de la pièce opératoire de l'anévrisme de l'aorte, a mis en évidence une sclérose hypertrophique mutilante associée à un infiltrat dense, avec une fibrose inflammatoire riche en plasmocytes IgG4 avec en moyenne 145 plasmocytes IgG4+ par champ et un ratio IgG4/IgG > 60 %. Le bilan étiologique a permis d'éliminer des causes infectieuses ou inflammatoires autres. Un traitement par prednisone à 1 mg/kg/j était instauré avec décroissance progressive sur 24 mois avant arrêt complet. Les suites permettront d'objectiver la diminution du taux d'IgG4 circulantes à 0,210 g/L dans les mois suivant l'introduction de la corticothérapie ainsi qu'une réduction franche de l'hypermétabolisme vasculaire sur le TEP scanner. Sur un coroscanner de dépistage dans le cadre du terrain vasculaire réalisé 5 après le diagnostic de MAG4, était notée une atteinte de l'interventriculaire antérieure irrégulière et filiforme ainsi qu'un manchon péricoronarien de la coronaire droite et de la circonflexe, d'allure séquellaire de l'atteinte inflammatoire initiale. L'atteinte vasculaire reste principalement décrite en cas d'atteinte aortique ou périaortique mais l'atteinte carotidienne reste toujours peu décrite, dans 0,5 % à 1,9 % des cas [2]. Dans le premier cas, le diagnostic est porté fortuitement sur une prise en charge chirurgicale vasculaire de routine. Le 2e cas, la carotidodynie est le seul point d'appel clinique qui amène à la relecture d'une ancienne pièce opératoire d'anévrisme abdominal qui permettra de poser le diagnostic histologique de MAG4. En cas d'atypie du tableau pour ces anomalies vasculaires, le diagnostic de MAG4 doit être évoqué avec éventuelle relecture anatomopathologique de la pièce opératoire. De plus, le 2e cas, la découverte à 5 ans de lésions d'allures séquellaires coronariennes posent la question de la réalisation d'un dépistage systématique de cette localisation décrite dans 1,3 % à 5 % des cas [2] et probablement sous-diagnostiquée. L'atteinte vasculaire extra-aortique dans la maladie associée aux IgG4 peut mimer une pathologie athéromateuse classique, et doit être évoquée facilement en cas d'atypie. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2021
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316. 4.P.159 Modified milk fat reduces triglyceride concentrations in healthy men compared to regular milk fat and non-hydrogenated margarine
- Author
-
Gascon, A., Arul, J., Boudreau, A., Lavigne, C., Bergeron, J., and Jacques, H.
- Published
- 1997
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317. Analyse de survie des patients atteints de déficit en sphingomyélinase acide en France (étude rétrospective de 118 patients diagnostiqués en France entre 1990 et 2020).
- Author
-
Mauhin, W., Guffon, N., Vanier, M.T., Froissart, R., Douillard, C., Heron, B., Belmatoug, N., Uzunhan, Y., Lavigne, C., Pichard, S., Levade, T., Lacombe, D., and Lidove, O.
- Abstract
Le déficit en sphingomyélinase acide (ASMD en anglais), également appelé maladie de Niemann-Pick A, A/B ou B en fonction de l'existence de manifestations neurologiques est une maladie lysosomale progressive causée par des variants pathogènes du gène sphingomyelin phosphodiesterase 1 (SMPD1). La maladie est associée à une morbi-mortalité importante qu'il est nécessaire d'apprécier précisément aujourd'hui en France. Dans cette étude rétrospective descriptive basée sur l'analyse des dossiers médicaux des patients diagnostiqués avec ASMD entre le 1er janvier 1990 et le 31 décembre 2020 sur 27 hôpitaux en France étaient collectées les données démographiques, l'histoire médicale, les données de mortalité. La mortalité était estimée par analyse de survie de Kaplan-Meier et ratio standardisé de mortalité. Au total, 118 dossiers médicaux de patients atteints d'ASMD ont été analysés (type A, n = 15, type A/B n = 9, type B, n = 94). La majorité des patients étaient des hommes (63,6 %). L'âge médian au diagnostic était de 8 [écart-type : 1,0–18,0] mois pour le type A, 1,0 [0–3] ans pour le type A/B et 5,5 [0–73] ans pour le type B. Au 31 décembre 2020, 30 patients étaient décédés dont 14 patients de type A (93,3 %) avec un âge médian de 1 [0–3,6] ans, 6 patients du type A/B (66,7 %) avec un âge médian de 4 [1,0–30,9] ans et 10 patients de type B (10,6 %) à un âge médian de 57,5 [3,0–74] ans. L'âge de survie médian [intervalle de confiance à 95 %] avec ASMD de type A et A/B était de 2,0 [1,8–2,7] ans et 11,4 [5,5–18,5] ans respectivement. L'analyse de survie des patients de type B explorée par ratio standardisé de mortalité conclut en un risque 3,5 [1,6–5,9] fois supérieur de décès chez les patients atteints d'ASMD par rapport à la population française du même âge. Les causes de décès étaient majoritairement la progression d'une atteinte neurodégénérative (type A ; 16,7 %), un cancer (type B ; 16,7 %) ou non spécifiée (33,3 %). Cette étude confirme la grande morbi- et mortalité associée à l'ASMD en France, qui reste cependant très hétérogène selon les différents phénotypes. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2024
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318. The arthroscopic Lapidus procedure
- Author
-
Michels, F., Guillo, S., de Lavigne, C., and Van Der Bauwhede, J.
- Subjects
- *
ARTHROSCOPY , *HALLUX valgus , *JOINT hypermobility , *ENDOSCOPIC surgery , *ARTHRODESIS , *MEDICAL radiography - Abstract
Abstract: Background: Hypermobility of the first metatarsocuneiform (MC) joint is one of the causes believed to contribute to symptomatic hallux valgus. An arthrodesis of the first MC joint offers definitive correction of the intermetatarsal angle. This procedure can be associated with pseudoarthrosis and shortening of the first ray. This study presents our experience and results with an arthroscopic technique for performing this arthrodesis. Materials and methods: Five patients with severe hallux valgus associated with hypermobility of the first MC joint were treated with this operation. Results: The functional assessment scales revealed very good results. Radiographic evaluation confirmed fusion in all the patients. The hallux valgus angle improved by 25.6°, the intermetatarsal angle improved by 10.6°. The shortening of the first ray was limited to 2.7mm. Conclusion: This new technique is a valid option for performing an arthrodesis of the MC joint. [Copyright &y& Elsevier]
- Published
- 2011
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319. Mastite associée aux IgG4.
- Author
-
Beaumesnil, S., Urbanski, G., Lavigne, C., and Lacombe, V.
- Abstract
Les mastites sont définies histologiquement par un infiltrat inflammatoire mammaire. Elles peuvent être de causes néoplasiques, infectieuses ou auto-immunes. Parmi les mastites auto-immunes, 4 pattern histologiques ont été décrits (infiltrat lymphocytaire, ectasie canalaire, mastite granulomateuse et vascularite), permettant d'orienter vers différentes étiologies [1]. Nous décrivons un cas de mastite bilatérale associée aux IgG4, avec illustrations radiologiques et histologiques, dont la présentation initiale mimait un cancer du sein. Une femme de 71 ans sans antécédent particulier présentait deux opacités mammaires suspectes découvertes lors d'une mammographie de dépistage. Les lésions étaient classées ACR5 à gauche (anomalie fortement suspecte de cancer) et ACR4 à droite (anomalie suspecte nécessitant une biopsie). L'IRM mammaire concluait à des lésions cancéreuses bilatérales. Deux séries de biopsies bilatérales éliminaient un processus néoplasique, sans permettre de conclure à une étiologie précise. Cette patiente était adressée en Médecine interne pour le bilan étiologique de ces lésions. L'examen clinique identifiait des nodules mammaires bilatéraux, indolores, sans signe inflammatoire local ni anomalie cutanée en regard. Elle ne présentait aucune plainte et le reste de l'examen était sans particularité. Sur le plan biologique, il existait un syndrome inflammatoire modéré (CRP 14 mg/l), sans hypercalcémie, sans élévation de l'angiotensine convertase, sans ANCA, sans élévation des IgG4 sériques, et le Quantiferon était négatif. Le TEP-scanner montrait une hyperfixation des lésions mammaires (SUVmax 4.8 à droite et 4.6 à gauche), sans autre lésion hypermétabolique à distance. La relecture anatomopathologique orientée des biopsies précédentes décrivait l'existence de très nombreux lymphoplasmocytes matures avec exocytose de lymphoplasmocytes dans l'épithélium des canaux galactophoriques, au sein d'une fibrose abondante. Le diagnostic de mastite associée aux IgG4 a été retenu devant l'identification de 60 plasmocytes IgG4 par champ à fort grossissement et un ratio IgG4/IgG >50 %. En raison d'une atteinte mammaire isolée asymptomatique, aucun traitement n'a été instauré. Les lésions étaient stables lors de l'examen de réévaluation à 6 mois, toujours sans autre atteinte systémique. La maladie associée aux IgG4 est une pathologie fibro-inflammatoire chronique caractérisée par un infiltrat lymphoplasmocytaire abondant comportant un fort contingent de plasmocytes IgG4 [2]. Le diagnostic repose sur les critères d'Umehara comportant une atteinte d'organe typique, une élévation des IgG4 sériques et une atteinte histologique associant fibrose storiforme, phlébite oblitérante et infiltrat lymphoplasmocytaire avec un ratio IgG4/IgG > 40 % et > 10 plasmocytes IgG4 par champ à fort grossissement. Seuls 22 cas de mastites associées aux IgG4 ont été décrits dans la littérature [3]. La découverte des lésions faisait le plus souvent suite à un examen clinique ou d'imagerie de dépistage du cancer du sein. L'atteinte mammaire était le plus souvent isolée, chez des femmes entre 40 et 60 ans, parfois associée à une atteinte glandulaire lacrymale et/ou salivaire. L'élévation des IgG4 sériques était inconstante. Parmi les patients décrits dans la littérature, 6/22 ont bénéficié d'une corticothérapie systémique, 12/22 d'une excision chirurgicale, 2/22 d'une abstention thérapeutique. Aucun des 2 patients en abstention thérapeutique n'a évolué vers une aggravation des lésions. Notre cas illustre bien l'importance d'une concertation étroite entre le clinicien et l'anatomopathologiste en ce qui concerne les hypothèses diagnostiques. La présentation clinico-radiologique d'une mastite associée aux IgG4 n'est pas spécifique et nécessite d'abord d'éliminer un cancer du sein. Après élimination d'une étiologie néoplasique, le diagnostic de mastite associée aux IgG4 doit être évoqué, y compris en l'absence d'autre atteinte systémique. L'évolution semble bénigne lorsqu'elle est isolée. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2021
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320. Inhibition of PAI-1 expression in breast cancer carcinoma cells by siRNA at nanomolar range
- Author
-
Meryet-Figuières, M., Resina, S., Lavigne, C., Barlovatz-Meimon, G., Lebleu, B., and Thierry, A.R.
- Subjects
- *
BREAST cancer , *FIBRINOLYTIC agents , *PROTEOLYTIC enzymes , *GENETIC transformation - Abstract
Abstract: Plasminogen activator inhibitor type I (PAI-1) plays a central role in metastatic behavior by increasing cells'' migratory capacities as shown in several tumoral cell lines. Moreover, in vivo high expression of this factor helps tumoral growth, both by its role in extracellular matrix remodeling and by favoring angiogenesis. High levels of PAI-1 are correlated with bad prognosis in several cancers, particularly in breast cancer. The effect of PAI-1 upon angiogenesis is also involved in atherosclerosis, in which high levels of PAI-1 expression are observed. Breast carcinoma MDA MB 231 cells are known for both having important metastatic capacities and expressing high levels of PAI-1. We have demonstrated in these cells that the transfection of PAI-1 specific small interfering RNAs (siRNA) specifically inhibited the expression of this factor by 91%. We evaluated siRNA activity by determining PAI-1 mRNA level, as well as intracellular and extracellular PAI-1 protein by using RT Q-PCR, Western blot and ELISA analyses, respectively. Data confirmed inhibition at mRNA levels (primary aim of interference), intracellular protein, and secreted PAI-1, the latter being operative successfully in the cell microenvironment. The lipidic vector Delivery Liposomes System (DLS) used was adapted to siRNA delivery as observed by particle size distribution analysis, confocal microscopy and transfection into MDA MB 231, in the presence of serum. SiRNA activity was clearly detected at concentrations as low as 10nM. Moreover, the low cytotoxicity of this vector makes it a good candidate for future in vivo siRNA delivery. [Copyright &y& Elsevier]
- Published
- 2007
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321. Caractéristiques des patients traités par prostanoïdes pour une hypertension artérielle pulmonaire associée à une connectivite : étude multicentrique rétrospective.
- Author
-
Genin, V., Horeau-Langlard, D., Diot, E., Gagnadoux, F., Lavigne, C., Fournet, M., Durant, C., and Agard, C.
- Subjects
- *
SYSTEMIC scleroderma , *COLLAGEN diseases , *PULMONARY hypertension diagnosis , *PULMONARY hypertension treatment , *PROSTANOIDS - Abstract
L'hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) est une complication grave des connectivites. Les données d'utilisation des prostanoïdes dans cette population sont peu nombreuses. L'objectif de cette étude était de décrire les caractéristiques des patients traités par prostanoïdes dans cette indication, et de rapporter les données d'efficacité et de tolérance. Il s'agit d'une étude rétrospective multicentrique. Les patients traités depuis 2006 ont été identifiés dans 5 centres hospitaliers. Les données concernant l'HTAP et la connectivite sous-jacente ont été recueillies avant introduction des prostanoïdes et sous traitement. Vingt-et-un patients ont été inclus, dont 20 (95 %) avaient une sclérodermie systémique cutanée limitée. Dix-neuf patients étaient traités par mono- ou bithérapie orale avant adjonction du prostanoïde. Le tréprostinil était la molécule la plus utilisée (57 % des patients). À l'introduction du prostanoïde, 19 patients (90 %) étaient considérés à haut risque de mortalité. Parmi les patients ayant eu un cathétérisme cardiaque droit de réévaluation, il n'y avait pas de différence significative des paramètres hémodynamiques par rapport à l'évaluation avant prostanoïde. Aucune aggravation extrarespiratoire de la connectivite n'a été constatée sous traitement. La survie à 1 an de l'introduction de prostanoïde était de 62 %. En analyse univariée, la classe fonctionnelle NYHA était corrélée à la survie sous traitement. Cette étude présente des données originales d'utilisation des prostanoïdes dans une cohorte composée majoritairement de patients avec une sclérodermie systémique sous-jacente. Elle souligne la difficulté d'effectuer un suivi standardisé sous traitement, chez des patients fragiles. La tolérance des prostanoïdes est superposable à celle rapportée dans l'HTAP idiopathique. Pulmonary arterial hypertension (PAH) is a severe complication of connective tissue disease (CTD). Data on use of prostanoids in this particular subset of patients are lacking. We aimed to describe the characteristics of patients with PAH-CTD treated with prostanoids and the outcomes under treatment. In this multicenter retrospective study, all patients treated with prostanoids since 2006 were included. Data on PAH and CTD were collected at the time of prostanoid introduction and under treatment. Twenty-one patients were included, of whom 20 (95%) had limited cutaneous systemic sclerosis. Nineteen patients were treated with oral monotherapy or combination before addition of prostanoid. Treprostinil was the most used molecule (57% of patients). At the time of prostanoid introduction, 90% of patients were considered at high risk for death. Among patients who had right heart catheterization during follow-up, there was no significant difference in haemodynamics. No extrarespiratory worsening of the CTD was reported. The 1-year survival under prostanoid was 62%. In univariate analysis, NYHA functional class was associated with survival under treatment. This study provides original data on use of prostanoids in a cohort consisting mainly of systemic sclerosis. It underlines the difficulty to achieve a standardized assessment in this subset of patients. Safety profile was comparable with data reported in idiopathic PAH. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2021
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322. Quelles mesures adjuvantes associer à une corticothérapie orale prolongée dans le cadre des maladies inflammatoires ? Synthèse des recommandations françaises disponibles.
- Author
-
Hoefsloot, S., Urbanski, G., Lacout, C., Bouvard, B., and Lavigne, C.
- Subjects
- *
CORTICOSTEROIDS , *INFLAMMATION treatment , *OSTEOPOROSIS treatment , *COMORBIDITY , *STEROID drugs - Abstract
L'initiation d'une corticothérapie prolongée lors de la prise en charge des maladies inflammatoires est fréquente et réalisée par des spécialistes variés. Les mesures à associer pour prévenir les nombreux effets indésirables connus ne font l'objet d'aucun consensus, hormis pour la prévention de l'ostéoporose. L'objectif de cette mise au point était de faire un état des lieux des complications de la corticothérapie et des recommandations disponibles concernant les mesures à associer à ce traitement. Etablir des recommandations claires et consensuelles est difficile en raison du faible niveau de preuve dans certains domaines, mais aussi parce que ces recommandations devraient être personnalisées selon l'âge et les comorbidités du patient. En conclusion, nous proposons un tableau de synthèse des recommandations des mesures associées à la prescription d'une corticothérapie prolongée avec une proposition de rythme de surveillance. It is common to initiate a long-term corticosteroid therapy for inflammatory diseases. Various specialists are involved in this prescription, and associated measures to prevent side effects are not consensual, with the exception of osteoporosis. The specialty of the prescriber has indeed a significant impact on the attention paid to the adjuvant associated measures. The aim of this review was to draw a summary of the side effects of long-term corticosteroid therapy and of the existing recommendations related to associated measures to prevent them. Unfortunately, it is difficult to give clear recommendations because of the lack of evidence in some fields, especially as they should be adapted to patient's age and comorbidities. We propose a summary table of associated measures to long-term steroid therapy prescription and suggest a monitoring frequency. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2021
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323. Genome sequencing identify chromosome 9 inversions disrupting ENG in 2 unrelated HHT families.
- Author
-
Tusseau, M., Eyries, M., Chatron, N., Coulet, F., Guichet, A., Colin, E., Demeer, B., Maillard, H., Thevenon, J., Lavigne, C., Saillour, V., Paris, C., De Sainte Agathe, J.M., Pujalte, M., Guilhem, A., Dupuis-Girod, S., and Lesca, G.
- Subjects
- *
CHROMOSOME inversions , *WHOLE genome sequencing , *HEREDITARY hemorrhagic telangiectasia , *FAMILIES , *NUCLEOTIDE sequencing - Abstract
Hereditary hemorrhagic telangiectasia (HHT), also known as Rendu-Osler-Weber disease, is a dominant inherited vascular disorder. The clinical diagnosis is based on the Curaçao criteria and pathogenic variants in the ENG and ACVRL1 genes are responsible for most cases of HHT. Four families with a negative targeted gene panel and selected by a multidisciplinary team were selected and whole-genome sequencing was performed according to the recommendations of the French National Plan for Genomic Medicine. Structural variations were confirmed by standard molecular cytogenetic analysis (FISH). In two families with a definite diagnosis of HHT, we identified two different paracentric inversions of chromosome 9, both disrupting the ENG gene. These inversions are considered as pathogenic and causative for the HHT phenotype of the patients. This is the first time structural variations are reported to cause HHT. As such balanced events are often missed by exon-based sequencing (panel, exome), structural variations may be an under-recognized cause of HHT. Genome sequencing for the detection of these events could be suggested for patients with a definite diagnosis of HHT and in whom no causative pathogenic variant was identified. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2024
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324. Parcours diagnostique des patients atteints de maladie de Gaucher de type 1 : enquête auprès de médecins internistes et hématologues.
- Author
-
Deriaz, S., Serratrice, C., Lidove, O., Noël, E., Masseau, A., Lorcerie, B., Jaussaud, R., Marie, I., Lavigne, C., Cabane, J., Kaminsky, P., Chérin, P., and Maillot, F.
- Subjects
- *
GAUCHER'S disease , *LYSOSOMAL storage diseases , *HEMATOLOGY , *HOSPITAL care , *INTERNISTS - Abstract
La maladie de Gaucher (MG) est une maladie génétique lysosomale, due à un déficit d'activité de la bêta-glucocérébrosidase, caractérisée par des atteintes hématologiques, viscérales et osseuses. L'objectif principal de notre étude était de décrire le parcours diagnostique de patients atteints de MG de type 1 et le rôle du médecin interniste. Étude rétrospective multicentrique incluant des patients atteints de MG de type 1, menée au sein de 16 centres, entre 2009 et 2011. Cinquante-cinq patients atteints d'une MG de type 1 ont été inclus, suivis par un interniste ou un hématologue. Ils étaient initialement hospitalisés dans 8 services de spécialité différents. Le diagnostic a été établi par un myélogramme chez 22 patients (40 %), par un dosage enzymatique de la glucocérébrosidase chez 15 patients (27 %), par une biopsie médullaire chez 9 patients (16 %). Le recours au dosage enzymatique était plus fréquent après 1990. Le délai entre la date de première hospitalisation pour symptômes en lien avec la MG et le diagnostic définitif était inférieur à 1 an pour 38 patients (81 %). Les suspicions de MG étaient majoritairement adressées à un médecin interniste. La maladie semble mieux reconnue et diagnostiquée plus rapidement depuis 1990 malgré la multiplicité des parcours, dans lesquels le rôle du médecin interniste paraît important. Gaucher disease (GD) is a rare genetic lysosomal storage disorder caused by a beta-glucocerebrosidase deficiency and responsible for a lysosomal storage disorder. GD is characterized by haematological, visceral and bone involvements. The aim of this study was to describe the diagnostic journey of type 1 GD patients as well as the role of the internist. A retrospective multicentric study involving type 1 GD patients has been conducted in 16 centers, between 2009 and 2011. Fifty-five type 1 GD patients were included, under the care of an internist or an haematologist. They were originally hospitalized in 8 different specialized units. Diagnosis was established by bone-marrow aspiration in 22 patients (40%), by enzymatic assay of glucocerebrosidase activity in 15 patients (27%), and by bone-marrow biopsy in 9 patients (16%). The use of enzymatic assay became more frequent after 1990. The delay between first hospitalization due to GD symptoms and definitive diagnosis was less than one year for 38 patients. Patients with suspected GD were mainly referred to an internist physician. GD seems to be better recognized and quickly diagnosed since 1990 in spite of the multiplicity of journeys. The role of the internist seems important. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2019
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325. Comparaison des caractéristiques cliniques entre les hommes et les femmes atteints du syndrome VEXAS : analyse des cas de la littérature.
- Author
-
Echerbault, R., Bourguiba, R., Georgin-Lavialle, S., Lavigne, C., Ravaiau, C., and Lacombe, V.
- Abstract
Le syndrome VEXAS est une maladie autoinflammatoire acquise liée à l'X en lien avec une mutation somatique du gène UBA1 dans les progéniteurs hématopoïétiques [1]. Cette maladie a été décrite à l'origine comme une maladie affectant les hommes de plus de 50 ans, mais de rares cas de syndrome VEXAS chez les femmes ont été rapportés. L'existence de différences phénotypiques selon le sexe est débattue. Notre objectif est de comparer les caractéristiques cliniques et biologiques du syndrome VEXAS entre les hommes et les femmes afin de mieux comprendre la physiopathologie de cette maladie chez les femmes et d'en améliorer le diagnostic dans cette population. Nous avons analysé l'ensemble des articles comprenant le mot clé "VEXAS" dans la base de données Pubmed et publiés entre octobre 2020 et avril 2023. Les articles décrivant précisément les caractéristiques cliniques et biologiques des patients étaient inclus, à condition que la description soit bien individuelle pour chaque patient, après exclusion des doublons. Les données suivantes étaient recueillies : âge de début des symptômes, fièvre, chondrite, inflammation oculaire, atteinte articulaire, atteinte cutanée, infiltrat pulmonaire, évènement thromboembolique, anémie, macrocytose, syndrome myélodysplasique, variant UBA1, traitements, pronostic. Nous avons inclus 224 descriptions de patients provenant de 103 articles : 9 femmes (4,0 %) et 215 hommes (96,0 %) avec un âge médian de 68 [60–74] ans. Parmi les 9 femmes, 1 avait un syndrome de Turner avec un caryotype constitutionnel 45,X, 4 présentaient une monosomie X acquise sur le caryotype médullaire et l'information manquait pour 4 patientes. Nous n'avons pas observé de différence concernant l'âge de début des symptômes, ni dans les caractéristiques cliniques ou biologiques entre les hommes et les femmes : fièvre (respectivement 76,3 % et 55,6 %, p = 0,23), atteinte cutanée inflammatoire (78,6 % et 55,6 %, p = 0,11), chondrite (50,2 % et 55,6 %, p > 0,99), arthralgies/arthrites (49,8 % et 44,4 %, p > 0,99), atteinte pulmonaire radiologique (41,4 % et 33,3 %, p = 0,74), atteinte oculaire inflammatoire (36,3 % et 11,1 %, p = 0,12), anémie (85,1 % et 66,7 %, p = 0,15). Il n'y avait pas non plus de différence concernant le variant UBA1, l'existence d'un syndrome myélodysplasique, ni dans la proportion de patients décédés au moment de la description. Dans l'article princeps, les 25 patients décrits étaient des hommes [1]. La présence du gène UBA1 sur le chromosome X suggérait une protection par le deuxième allèle chez la femme lorsque l'un des deux était muté : les auteurs émettaient alors l'hypothèse d'un phénotype plus modéré chez les femmes [1]. Le gène UBA1 n'étant pas sujet à l'inactivation du chromosome X [2] , le syndrome VEXAS chez les femmes nécessite à la fois une mutation du gène UBA1 et une monosomie X. Cette monosomie est secondaire à un mosaïcisme du chromosome X lié à l'âge, atteignant 0,11 % des femmes au-delà de 50 ans et 0,45 % des femmes au-delà de 75 ans [3]. La nécessité chez les femmes de présenter à la fois une mutation du gène UBA1 et une monosomie X dans les précurseurs médullaires explique le phénotype semblable entre les hommes et les femmes et la plus faible prévalence du syndrome VEXAS chez les femmes. Nos données, basées sur l'analyse des cas décrits, seront à confirmer sur une large cohorte comprenant un recueil standardisé des caractéristiques cliniques et biologiques, avec un intérêt particulier concernant la réponse au traitement et la survie, ces paramètres pouvant être influencés par d'autres éléments liés au sexe. Parmi les patients atteints de syndrome VEXAS décrits dans la littérature, les caractéristiques cliniques et biologiques ne différaient pas entre les hommes et les femmes. Ces résultats incitent à rechercher une mutation du gène UBA1 dans les mêmes situations cliniques et biologiques chez les hommes et les femmes. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2023
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326. Giant cell arteritis-related aortitis with positive or negative temporal artery biopsy: a French multicentre study.
- Author
-
Agard, C, Bonnard, G, Samson, M, de Moreuil, C, Lavigne, C, Jégo, P, Connault, J, Artifoni, M, Le Gallou, T, Landron, C, Roblot, P, Magnant, J, Belizna, C, Maillot, F, Diot, E, Néel, A, Hamidou, M, and Espitia, O
- Subjects
- *
TEMPORAL arteries , *PERIPHERAL vascular diseases , *THORACIC aorta , *GIANT cell arteritis , *CORONARY disease , *AORTIC aneurysms , *AORTIC diseases , *BIOPSY , *COMPARATIVE studies , *COMPUTED tomography , *RESEARCH methodology , *MEDICAL cooperation , *RESEARCH , *EVALUATION research , *RETROSPECTIVE studies - Abstract
Objective: To compare the clinical presentation and outcome of giant cell arteritis (GCA)-related aortitis according to the results of temporal artery biopsy (TAB).Method: Patients with GCA-related aortitis diagnosed between 2000 and 2017, who underwent TAB, were retrospectively included from a French multicentre database. They all met at least three American College of Rheumatology criteria for the diagnosis of GCA. Aortitis was defined by aortic wall thickening > 2 mm on computed tomography scan and/or an aortic aneurysm, associated with an inflammatory syndrome. Patients were divided into two groups [positive and negative TAB (TAB+, TAB-)], which were compared regarding aortic imaging characteristics and aortic events, at aortitis diagnosis and during follow-up.Results: We included 56 patients with TAB+ (70%) and 24 with TAB- (30%). At aortitis diagnosis, patients with TAB- were significantly younger than those with TAB+ (67.7 ± 9 vs 72.3 ± 7 years, p = 0.022). Initial clinical signs of GCA, inflammatory parameters, and glucocorticoid therapy were similar in both groups. Coronary artery disease and/or lower limb peripheral arterial disease was more frequent in TAB- patients (25% vs 5.3%, p = 0.018). Aortic wall thickness and type of aortic involvement were not significantly different between groups. Diffuse arterial involvement from the aortic arch was more frequent in TAB- patients (29.1 vs 8.9%, p = 0.03). There were no differences between the groups regarding overall, aneurism-free, relapse-free, and aortic event-free survival.Conclusion: Among patients with GCA-related aortitis, those with TAB- are characterized by younger age and increased frequency of diffuse arterial involvement from the aortic arch compared to those with TAB+, without significant differences in terms of prognosis. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2019
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327. Traitement du PTI et de l'AHAI au cours du DICV : revue systématique de la littérature.
- Author
-
Lacombe, V., Lozac'h, P., Orvain, C., Lavigne, C., Miot, C., Pellier, I., and Urbanski, G.
- Abstract
Dix à 15 % des déficits immunitaires communs variables (DICV) se compliquent d'anémie hémolytique auto-immune (AHAI) et de purpura thrombopénique immunologique (PTI). Leur traitement repose sur des immunosuppresseurs, générant certaines réticences dans le DICV. Notre objectif était d'évaluer leur rapport bénéfices-risques chez ces patients immunodéprimés. Nous avons réalisé une revue systématique de la littérature (base bibliographique MEDLINE), identifiant 17 articles détaillant le traitement d'AHAI et/ou de PTI chez les patients atteints de DICV. Le risque infectieux majoré sous corticoïdes ne remet pas en question leur place en première ligne dans le PTI et l'AHAI du DICV. Les immunoglobulines à forte dose restent à réserver aux PTI à risque hémorragique important. En deuxième ligne, le rituximab semble efficace avec un risque infectieux moindre que la splénectomie. Les immunosuppresseurs (azathioprine, méthotrexate, mycophénolate, cyclophosphamide, vincristine, ciclosporine) sont d'efficacité inconstante et souvent compliqués d'infections sévères, ne se justifiant que pour les cas réfractaires et en cortico-épargne. Dapsone, danazol et immunoglobulines anti-D ont un rapport bénéfices-risques défavorable. La place des agonistes du récepteur de la thrombopoïétine reste à définir. L'instauration systématique d'immunoglobulines substitutives aux traitements à effet immunosuppresseurs (hors courte corticothérapie) ou à la splénectomie apparaît essentielle pour limiter le risque infectieux, y compris en l'absence d'infections préalables. La présence d'un DICV ne doit pas faire renoncer à la corticothérapie en première intention et au rituximab en seconde intention en traitement des AHAI et PTI, mais doit faire adjoindre une substitution en immunoglobulines. La splénectomie semble à réserver en troisième intention. Ten to 15% of common variable immunodeficiencies (CVID) develop auto-immune hemolytic anemia (AIHA) and immune thrombocytopenia (ITP). Treatment is based on immunosuppressants, which produce blocking effects in the CVID. Our objective was to assess their risk-benefit ratio in these immunocompromised patients. We identified 17 articles detailing the treatment of AIHA and/or ITP in patients suffering from CVID through a systematic review of the MEDLINE database. The increased infectious risk with corticosteroids does not call into question their place in the first line of treatment of ITP and AIHA in CVID. High-doses immunoglobulin therapy remain reserved for ITP with a high risk of bleeding. In second-line treatment, rituximab appears to be effective, with a lower infectious risk than the splenectomy. Immunosuppressants (azathioprine, methotrexate, mycophenolate, cyclophosphamide, vincristine, ciclosporine) are moderately effective and often lead to severe infections, meaning that their use is justified only in resistant cases and steroid-sparing. Dapsone, danazol and anti-D immunoglobulins have an unfavorable risk-benefit ratio. The place of TPO receptor agonists is still to be defined. The establishment of immunoglobulin replacement in the place of immunosuppressants (except for short-term corticotherapy) or splenectomy appears to be essential to limit the risk of infections, including in the absence of previous infections. The presence of CVID does not mean that it is necessary to give up on corticosteroids as a first-line treatment and rituximab as a second-line treatment for AIHA and ITP, but it should be in addition to immunoglobulin replacement. A splenectomy should be reserved as a third-line treatment. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2019
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328. Syndrome des antiphospholipides et atteinte surrénalienne : étude cas-témoin nationale multicentrique.
- Author
-
Suleiman, M., Costedoat-Chalumeau, N., Le Guern, V., Morel, N., Amoura, Z., Espitia, O., Martis, N., Jeandel, P.Y., Audia, S., Cormarmond, C., Sève, P., Sene, D., Gerfaud-Valentin, M., Goutte, J., Lavigne, C., Thomas, G., Bourgarit, A., Roblot, P., Puyade, M., and Martin, M.
- Abstract
L'atteinte surrénalienne complique 0,4 % des syndromes des antiphospholipides (SAPL) et en est dans un tiers des cas la manifestation inaugurale [1]. Sa présentation clinique et radiologique peu spécifique en fait un défi diagnostique. Les études à ce sujet sont anciennes et aucune à ce jour n'a évalué les facteurs associés à l'atteinte surrénalienne dans le SAPL. L'objectif de cette étude était donc de décrire les caractéristiques des patients ayant un SAPL avec atteinte surrénalienne et d'identifier les facteurs associés. Il s'agissait d'une étude rétrospective cas-témoin multicentrique nationale. Les caractéristiques des patients ayant un SAPL avec une atteinte surrénalienne ont été comparées à celles de patients ayant un SAPL sans atteinte surrénalienne appariés en 1:1 sur le sexe et l'année de naissance ± 10 ans. L'atteinte surrénalienne était définie par une lésion surrénalienne compatible à l'imagerie et/ou une insuffisance surrénalienne prouvée biologiquement. Les critères d'exclusion correspondaient aux autres causes d'insuffisance ou de nécrose hémorragique surrénalienne, incluant la présence d'anticorps anti-surrénale, d'un processus néoplasique localisé aux surrénales, d'une insuffisance surrénalienne corticotrope, d'une tuberculose surrénalienne confirmée ou suspectée, d'une sérologie positive pour le virus de l'immunodéficience humaine, d'une thrombopénie induite à l'héparine, ou d'une coagulation intravasculaire disséminée. Parmi les 48 cas inclus, 54 % étaient des femmes. L'âge au diagnostic de l'atteinte surrénalienne était de 44,8 ± 16 ans avec un délai entre le diagnostic du SAPL et celui de l'atteinte surrénalienne de 6,9 ± 8,2 ans. L'atteinte surrénalienne était inaugurale du SAPL dans 38 % des cas et survenait au cours d'un CAPS dans 66 % des cas. La douleur abdominale était le symptôme le plus fréquent (72 %). La principale lésion radiologique identifiée était une hémorragie (± nécrose) suivie par un œdème surrénalien (17 %). L'atteinte était bilatérale dans 67 % des cas. Un contexte de sepsis, d'arrêt des antithrombotiques ou encore de relais des anticoagulants était retrouvé 33 %, 31 % et 23 % des cas respectivement. Parmi les 44 patients vivants à ce jour, 28 étaient sous hydrocortisone et 19 sous fludrocortisone. Le seul facteur associé à l'atteinte surrénalienne en analyse multivariée était la survenue d'un syndrome catastrophique des antiphospholipides (CAPS) (OR : 26,8 [3,6–200,1], p = 0,001). Les caractéristiques cliniques et radiologiques de l'atteinte surrénalienne, de même que la présence fréquente d'un facteur précipitant, sont similaires aux rares données publiées [2]. La légère prépondérance du sexe masculin chez les patients ayant une atteinte surrénalienne du SAPL a aussi été rapportée mais notre appariement ne nous a pas permis de l'analyser comme éventuel facteur associé. La corrélation positive entre CAPS et atteinte surrénalienne est aussi cohérente avec les données de la littérature qui rapportent une complication surrénalienne jusqu'à 26 % des cas de CAPS [3] contre 0,4 % dans le SAPL [1]. L'atteinte des glandes surrénales chez un patient ayant un SAPL est à évoquer systématiquement devant des douleurs abdominales, notamment en contexte de sepsis ou un arrêt/relais des antithrombotiques. Le CAPS était le seul facteur associé à l'atteinte surrénalienne du SAPL en analyse multivariée. Des inclusions complémentaires sont en cours afin d'augmenter la puissance de cette étude. Des travaux prospectifs seront nécessaires afin d'établir clairement les facteurs de risque associés à la survenue d'une atteinte surrénalienne dans le SAPL. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2022
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329. Vacuoles au sein des précurseurs myéloïdes médullaires dans le syndrome VEXAS : seuil et performances diagnostiques.
- Author
-
Lacombe, V., Prevost, M., Bouvier, A., Thépot, S., Chabrun, F., Kosmider, O., Lacout, C., Beucher, A., Lavigne, C., Geneviève, F., and Urbanski, G.
- Abstract
Le syndrome VEXAS (vacuoles, E1 enzyme, X-linked, autoinflammatory, somatic) est une maladie auto-inflammatoire secondaire à une mutation acquise du gène UBA1 au sein de cellules souches hématopoïétiques [1]. La présence au myélogramme de vacuoles au sein des précurseurs myéloïdes et érythroïdes médullaires semble être un élément majeur pour la suspicion et le diagnostic de cette maladie. Cependant, une vacuolisation des précurseurs myéloïdes est décrite dans d'autres pathologies, comme la carence en cuivre, la maladie de Menkès, ou le déficit en transcobalamine II. En l'absence d'atteinte inflammatoire chronique, ces pathologies ne correspondent pas à des diagnostics différentiels de syndrome VEXAS. En revanche, la présence de précurseurs myéloïdes vacuolisés est également décrite dans les syndromes myélodysplasiques (SMD), qui peuvent être associés à des atteintes inflammatoires, y compris en l'absence de syndrome VEXAS [2]. Notre objectif était de déterminer si l'importance de la vacuolisation des précurseurs myéloïdes était associée au syndrome VEXAS, en comparaison à des patients présentant un tableau clinicobiologique similaire sans mutation UBA1 et à des patients atteints de SMD, et de déterminer le meilleur seuil pour distinguer ces pathologies. Nous avons examiné les dossiers médicaux de patients hospitalisés au CHU d'Angers entre janvier 2007 et décembre 2020 dont le codage informatique correspondait à l'un des principaux diagnostics différentiels du syndrome VEXAS [1]. Pour être inclus, les patients devaient remplir les critères suivants : (i) fièvre ou syndrome inflammatoire inexpliqué, (ii) ≥ 1 atteinte inflammatoire clinique décrite dans le syndrome VEXAS, (iii) ≥ 1 cytopénie, (iv) avoir bénéficié d'un myélogramme. Si le patient était décédé, un échantillon sanguin ou médullaire devait être disponible pour permettre de séquencer UBA1. Selon la présence ou l'absence de mutation, les patients étaient inclus respectivement dans le groupe VEXAS ou UBA1-WT (wild type). Enfin, un groupe SMD était constitué en appariant en 3:1 des patients présentant un SMD sur l'âge et le sexe aux patients des deux groupes précédents. Seuls les SMD avec excès de blastes et SMD avec sidéroblastes en couronne étaient inclus. En effet, il s'agit des SMD dans lesquelles la présence de précurseurs vacuolisés avait déjà été décrite [3]. Ces patients n'avaient reçu aucun traitement pour leur SMD. Le premier myélogramme de chaque patient était évalué en aveugle par deux hématologues biologistes indépendants. Chaque hématologue comptait le nombre de vacuoles dans 400 précurseurs neutrophiles, et classait les cellules analysées en ≤ 1 vacuole ou > 1 vacuole. Nous avons identifié 11 patients suspects de syndrome VEXAS, dont 9/11 étaient vivants ou pour lesquels un échantillon sanguin était disponible. Après séquençage de UBA1, le groupe VEXAS comprenait 6 patients et le groupe UBA1-WT 3 patients. Le groupe SMD comprenait 18 patients appariés aux précédents. Nous observions une très bonne concordance inter-observateurs pour évaluer la proportion de cellules contenant > 1 vacuole (coefficient de corrélation intraclasse à 0,893). La proportion de précurseurs neutrophiles avec > 1 vacuole différait entre les groupes : 18,0 % [IQR : 13,4–20,3] dans le groupe VEXAS, 4,5 % [IQR : 4,5–9,0] dans le groupe UBA1-WT, et 1,6 % [IQR : 0,9–5,4] dans le groupe SMD (p = 0,0005). L'AUC de la courbe ROC évaluant les performances diagnostiques de la proportion de précurseurs neutrophiles ayant > 1 vacuole pour le diagnostic de syndrome VEXAS était de 1,00, que le groupe contrôle soit le groupe UBA1-WT ou SMD. Un seuil de ≥ 10 % de précurseurs neutrophiles avec > 1 vacuole était associé au diagnostic de syndrome VEXAS avec une sensibilité de 100 % et une spécificité de 100 %. La présence de vacuoles au sein des précurseurs myéloïdes était observée dans nos deux conditions contrôles qui représentent les principaux diagnostics différentiels du syndrome VEXAS. Cependant, l'importance de la proportion de précurseurs contenant > 1 vacuole était fortement associé au syndrome VEXAS. Ce critère apparaît comme efficace et peu coûteux pour sélectionner les patients nécessitant un séquençage UBA1. Notre étude confirme que la présence de vacuoles dans les précurseurs myéloïdes n'est pas spécifique du syndrome VEXAS, mais la présence de ≥ 10 % de précurseurs neutrophiles avec > 1 vacuole était associé au syndrome VEXAS avec une excellent sensibilité et spécificité. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2022
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330. Spatial organisation of habitats in agricultural plots affects per-capita predator effect on conservation biological control: An individual based modelling study.
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-
Collard, B., Tixier, P., Carval, D., Lavigne, C., and Delattre, T.
- Subjects
- *
PHYSIOLOGICAL control systems , *RANDOM walks , *PREDATORY insects , *EARWIGS , *PER capita , *PEST control - Abstract
Graphical abstract Highlights • Landscape spatial concepts were used in a spatially explicit model at plot level. • The addition of a non-crop habitat decreases crop visit duration by predators. • A long edge length between non-crop habitat and crop reduces crop absence duration. • The use of non-crop strips close to perennial crop could minimise absence duration. Abstract A highly advocated approach to enhance pest control by indigenous predators is to add or maintain appropriate non-crop plant habitats in agrosystems. Although the addition of non-crop plant habitats can enhance the number of predators in crop by increasing their food resources or shelter, the effect is often insufficient to reduce pest abundance or damage. A number of explanations were identified in previous studies; the ability of such habitats to enhance predators, in particular, is affected by the spatial organisation of the habitats at the landscape level. Here, we explore how intra-plot spatial patterns of non-crop habitats affect the per-capita predator effect on pest control. We use a spatially explicit and individual-based model to simulate the foraging movements of an earwig-like predator in a banana field. Predator movements within a day were based on a simple non-specific behavioural assumption: movement is a correlated random walk affected by habitats and edges. Population dynamic processes occurring at larger time or spatial scales, such as reproduction and immigration, were not considered. In this model, non-crop habitats added to plots were considered favourable to predators: movements were slower and more sinuous in non-crop habitat than in unfavourable habitats. The intra-plot spatial patterns of the non-crop habitat were built and characterised using landscape ecology concepts and metrics. We found that the per-capita predator effect was strongly affected by a spatial dilution of predators, induced by non-crop habitat addition, but this negative effect could be partially or fully mitigated by the spatial organisation of the non-crop habitat. At the banana plant level, a long edge length between the crop and non-crop habitat can compensate for this dilution effect by reducing the duration of the periods between predator visits to the banana plant. At the plot level, the best plots (i.e., those in which all banana plants were often visited by predators) were those with non-crop strips in the banana plant rows. Overall, the results support the idea that the spatial organisation of non-crop habitats at the plot level, characterised by the metric edge length in particular, can be managed to minimise the negative impact of the dilution effect. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2018
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331. Accès compassionnel à l'enzymothérapie chez les patients adultes avec déficit en sphingomyélinase acide (Niemann-Pick B) en France : expérience multicentrique.
- Author
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Mauhin, W., Belmatoug, N., Berger, M., Besset, Q., Boitiaux, J.F., Brassier, A., Douillard, C., Gousseff, M., Lavigne, C., Martis, N., Mellot, C., Nguyen, A., Subran, B., Klein, E., Strauss, C., Guillot, E., and Lidove, O.
- Abstract
Le déficit en sphingomyélinase acide (ASMD) ou maladie de Niemann-Pick B est une maladie héréditaire du métabolisme autosomique récessive causée par des mutations du gène SMPD1 qui conduit à l'accumulation ubiquitaire de sphingomyéline qui n'est plus hydrolysée en céramide. Le phénotype associe hépatosplénomégalie, pneumopathie interstitielle, thrombopénie avec risque hémorragique. Le traitement était jusqu'à récemment uniquement symptomatique. Les premiers résultats de l'enzymothérapie substitutive (ES) par olipudase alfa ont montré à un an une amélioration de la DLCO de 22 % et une réduction de la taille de la rate de 39,5 %, chez les adultes traités. L'introduction de l'olipudase alfa nécessite une escalade progressive des doses pour éviter un relargage brutal de céramide pro-inflammatoire. Nous rapportons la première expérience de mise sous ES de patients adultes hors essai thérapeutique, dans le cadre d'une autorisation d'accès compassionnel nominative (ex autorisation temporaire d'utilisation nominative ou ATU nominative), accordée par l'ANSM. Décrire la population traitée ou en voie de l'être, les critères de mise au traitement, les spécificités de ce traitement, ainsi que les premiers résultats, principalement la tolérance. Depuis 2010, 43 patients adultes avec un diagnostic d'ASMD ont été pris en charge au sein du Centre de Référence des Maladies Lysosomales (CRML), souvent en partenariat avec leurs centres de proximité. En février 2022, cinq patients étaient décédés, trois patients ont été perdus de vue, et 2 patients ont été inclus dans l'essai thérapeutique adulte ASCEND (NCT02004691 /EudraCT 2015-000371-26), et donc non concernés par l'accès compassionnel. Deux patients suivis à l'étranger n'étaient pas éligibles à l'ES en accès compassionnel. Au décours de 4 réunions collégiales, puis RCP du Comité Évaluation Traitement Lipidoses Viscérales (CETLv), des critères de mise sous traitement par ES et de priorisation des patients ont été définis à l'origine de la classification du CETLv suivante [1]. Patients non éligibles : pronostic vital péjoratif à court terme : pas d'accès compassionnel. Groupe 1 : patients avec atteintes sévères (dyspnée/DLCO < 50 %, plaquettes < 50 G/L ± saignements, douleur abdominale) : accès compassionnel urgent ; groupe 2 : patients ayant participé à l'essai thérapeutique (extension de l'essai thérapeutique) ; groupe 3 : patients avec atteinte modérée (DLCO 50–70 %, plaquettes 50–100 G/L en l'absence de saignement) : accès compassionnel au cas par cas, soumis à l'approbation du CETLv dans le cadre de réunions de concertation pluridisciplinaires ; groupe 4 : patients avec atteintes légères : DLCO > 70 %, plaquettes > 100 G/L, hépato/splénomégalie non symptomatique ; groupe 5 : patients asymptomatiques : surveillance, réévaluations régulières et accès compassionnel plus tard, attente de l'AMM, ou pas de traitement. Parmi les 31 patients éligibles, l'accès compassionnel à l'ES par olipudase alfa a été validé chez 15 patients (8 hommes, 37–65 ans ; 7 femmes, 19–60 ans), 7 patient-e-s du groupe 1, 8 patient-e-s du groupe 3, et débuté chez 10. L'ES a été initiée dans les murs du CRML chez 7 patients, les 3 autres l'ont débutée dans un centre hospitalier de proximité. À l'exception d'une patiente au terrain atopique et perfusée après prémédication par paracétamol et anti-histaminique, les autres patients sont perfusés sans prémédication avec des durées de traitement de 3 h 40 minutes, sans complication (98 perfusions au total) (1–20). Tous les patients sont ou seront réévalués à 6 et 12 mois puis de façon annuelle. Des questionnaires d'évaluation spécifique remplis par le patient et le clinicien sont intégrés à l'évaluation (Clinical Global Impression, Patient Global Impression of Severity-of Change ; échelle de dyspnée modifiée : Medical Research Council). Une carte de soins et d'urgence est remise aux patient-e-s. Une fois l'escalade de doses effectuée et la tolérance assurée, un relais en hospitalisation à domicile est envisagé chez les patients. Une enzymothérapie substitutive est désormais disponible en accès compassionnel pour les patients atteints d'ASMD symptomatiques selon les critères émis par le CETLv. L'introduction du traitement n'a pas donné lieu à des complications. L'évaluation des patientes et patients traités dans le cadre de l'accès compassionnel donneront des données complémentaires aux essais thérapeutiques dans l'évaluation de l'olipudase alfa comme traitement de l'ASMD. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2022
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332. Déficit en sphingomyélinase acide (maladie de Niemann-Pick B) : une étude rétrospective multicentrique de 28 patients adultes.
- Author
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Lidove, O., Belmatoug, N., Froissart, R., Lavigne, C., Durieu, I., Mazodier, K., Serratrice, C., Douillard, C., Goizet, C., Cathebras, P., Besson, G., Amoura, Z., Tazi, A., Gatfossé, M., Rivière, S., Sené, T., Vanier, M.T., and Ziza, J.-M.
- Abstract
Résumé Introduction Le déficit en sphingomyélinase acide est une maladie de surcharge lysosomale autosomique récessive allant d’une forme neuro-viscérale sévère de l’enfant, la maladie de Niemann-Pick A, à une forme chronique viscérale évoluant jusqu’à l’âge adulte, la maladie de Niemann-Pick B (NP-B). Méthodes Étude rétrospective multicentrique française de patients adultes suivis entre 1985 et mars 2015 pour une maladie de NP-B. Recueil des données cliniques et paracliniques à partir des dossiers médicaux. Résultats Vingt-huit patients (19 hommes, 9 femmes) ont été analysés. Seize patients ont été diagnostiqués avant l’âge de 10 ans. Les principaux symptômes au diagnostic étaient l’hépatosplénomégalie et l’atteinte pulmonaire interstitielle. Une thrombopénie était notée dans 24 des 28 cas (plaquettes < 150 000/mm 3 ), sévère dans 4 cas (plaquettes < 60 000/mm 3 ). Les autres particularités biologiques incluaient un abaissement constant du HDL cholestérol, une hypergammaglobulinémie polyclonale ( n = 6), une gammapathie monoclonale de signification indéterminée ( n = 5), une discordance TP normal-facteur V diminué ( n = 5), une élévation du taux de chitotriosidase ( n = 11). Le diagnostic a été confirmé dans tous les cas par une activité déficitaire de la sphingomyélinase acide. L’analyse génétique a été réalisée dans 25 cas ; la mutation p.R610del constitue 62 % des allèles non apparentés. Au cours du suivi, trois patients sont décédés avant l’âge de 50 ans, respectivement de cirrhose, d’insuffisance cardiaque et d’insuffisance respiratoire. Conclusion La maladie de NP-B associe une hépatosplénomégalie et une atteinte pulmonaire interstitielle. Un diagnostic précoce permet de réduire les complications et d’éviter les procédures inappropriées (par exemple splénectomie). À l’heure actuelle, la prise en charge repose principalement sur un traitement symptomatique, mais un essai de phase 2/3 de traitement enzymatique substitutif est en cours. Introduction Acid sphingomyelinase deficiency (ASMD) is an autosomal recessive disease with a clinical spectrum ranging from a neurovisceral infantile form (Niemann-Pick disease type A) to a chronic visceral form also encountered in adults (Niemann-Pick disease type B, NP-B). Methods Retrospective multicentric analysis of French adult patients with ASMD over the period 1985–March 2015. Clinical, biological, and imaging data were analyzed. Results Twenty-eight patients (19 males, 9 females) were analyzed. Diagnosis was made before the age of 10 years in 16 cases. Main symptoms at diagnosis were spleen/liver enlargement and interstitial lung disease. Biological abnormalities included: thrombocytopenia (platelet count < 150 000/mm 3 ) in 24 cases including 4 patients with platelet count < 60 000/mm 3 , constantly low high-density lipoprotein (HDL) cholesterol, polyclonal hypergammaglobulinemia ( n = 6), monoclonal gammopathy of unknown significance ( n = 5), normal prothrombin level discordant with low factor V ( n = 5), elevated chitotriosidase level ( n = 11). The diagnosis was confirmed in all cases by deficient acid sphingomyelinase enzyme activity. SMPD1 gene sequencing was performed in 25 cases. The frequent p.R610del mutation was largely predominant, constituting 62% of the non-related alleles. During the follow-up period, three patients died before 50 years of age from cirrhosis, heart failure and lung insufficiency, respectively. Conclusion ASMD in adulthood (NP-B) associates spleen/liver enlargement and interstitial lung disease. Early diagnosis and appropriate management are essential for reducing the risk of complications, improving quality of life, and avoiding inappropriate procedures such as splenectomy. To date, only symptomatic therapy is available. A phase 2/3 therapeutic trial with IV infusion of recombinant enzyme is on-going. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2017
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333. A functional overview of conservation biological control
- Author
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Begg, GS, Cook, SM, Dye, R, Ferrante, M, Franck, P, Lavigne, C, Lövei, GL, Mansion-Vaquie, A, Pell, JK, Petit, S, Quesada, N, Ricci, B, Wratten, SD, and Birch, ANE
- Published
- 2017
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334. 4 - Genetic Variation in the Response of Plant Populations to Elevated CO2 in a Nutrient-Poor, Calcareous Grassland
- Author
-
Schmid, B., Birrer, A., and Lavigne, C.
- Published
- 1996
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335. Caractéristiques et facteurs pronostiques des lymphomes non hodgkiniens compliquant un syndrome de Sjögren primitif.
- Author
-
Rocca, J., Larroche, C., Beydon, M., Le Guern, V., Hachulla, E., Dubost, J.J., Jousse Joulin, S., Devauchelle Pensec, V., Gottenberg, J.E., Vittecoq, O., Lavigne, C., Schmidt, J., Marcelli, C., Seror, R., Mariette, X., and Nocturne, G.
- Abstract
Les patients atteints du syndrome de Sjögren primitif (SSp) présentent un risque accru de lymphome non hodgkinien (LNH). Il n'existe pas de consensus sur la prise en charge thérapeutique des LNH de bas grade. Deux stratégies peuvent être proposées, soit une stratégie d'attente, soit une stratégie thérapeutique active. L'objectif de notre étude était de décrire les caractéristiques des LNH compliquant un SSp et d'identifier les facteurs pronostiques de décès. Cette étude de cohorte rétrospective multicentrique a inclus tous les patients atteints de lymphome de la cohorte ASSESS, enrichie de patients recrutés dans les services de médecine interne et de rhumatologie de 13 hôpitaux français. Pour chaque patient, nous avons recueilli les manifestations biologiques et cliniques du SSp, le type de LNH, le stade, le score pronostique MALT-IPI et la stratégie thérapeutique. Au cours du suivi, la réponse au traitement et la survie globale ont été analysées. Au total, 105 patients pSS ayant présenté un LNH à cellules B entre 1985 et 2019 ont été inclus. Parmi eux, 87 patients présentaient un LNH de bas grade. Le sous-type histologique le plus fréquent était le lymphome de la zone marginale (n = 82, 94 %) incluant 67 MALT (n = 67, 77 %). La localisation était extra-nodale dans 60 % des cas, avec une atteinte des glandes salivaires dans 55 % des cas. 37 % des patients avaient un score MALT-IPI de 2 (risque élevé). Le suivi médian était de 8 ans et la survie globale de 86 %. Parmi les 87 patients avec un lymphome de bas grade, les facteurs significativement associés au décès étaient l'âge et la présence d'une localisation pulmonaire. Parmi les 82 LNH de la zone marginale (MALT, ZM nodal ou ZM splénique), la stratégie thérapeutique initiale a été la surveillance chez 19 patients (23 %), un traitement par rituximab (RTX) seul chez 3 patients (3 %), une immuno-chimiothérapie chez 47 patients (57 %) et une chirurgie seule chez 14 patients (17 %). Les patients non traités étaient plus âgés (moyenne 63,5 vs 55,7, p = 0,041). Tous les patients avec localisation pulmonaire ont été traités. Il n'a pas été retrouvé de différence de survie globale entre patients traités d'emblée et initialement surveillés. Les facteurs prédictifs de survie sans progression sont en cours d'analyse et seront présentés au cours du congrès. Parmi les patients traités d'emblée, il existait une tendance pour une moindre rechute chez les patients traités par chimiothérapie ± anti-CD20 versus traitement local seul ou anti-CD20 seul (29 % de rechute versus 37 % de rechute, p = 0,1). Enfin, le recours à un traitement d'entretien par RTX était également associé à une moindre rechute puisqu' aucun des 10 patients ayant reçu un traitement d'entretien n'a rechuté au cours du suivi. Cette étude basée sur un grand nombre de patients SSp atteints de lymphome montre que l'âge et la localisation pulmonaire sont les principaux facteurs associés au risque de décès. Chez les patients présentant un lymphome de la zone marginale, un traitement d'entretien par RTX pourrait diminuer le risque de rechute. L'impact des traitements du lymphome sur la survie sans progression et sur l'activité du SSp est en cours d'évaluation. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2022
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336. Étude de comparaison des caractéristiques et de la survie de l'HLH dans une population âgée : OLD HLH.
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-
Ravaiau, C., Urbanski, G., Terriou, L., Fouquet, G., Lavigne, C., Orvain, C., Larroche, C., Hermine, O., Bloch-Queyrat, C., and Lacout, C.
- Abstract
L'hémophagocytose lymphohistiocytaire (HLH) est caractérisée par une réaction inflammatoire excessive médiée par les lymphocytes TCD8+ et NK pouvant conduire à une défaillance multiviscérale et une mortalité importante entre (20 % à 51 %) [1,2]. L'âge figure parmi les facteurs pronostiques principaux de l'HLH [2]. Pour autant, aucune donnée spécifique relative aux HLH des sujets âgés n'a été pour l'heure publiée. Dans cette étude, nous avons analysé les caractéristiques de sujets âgés (≥ 70 ans) présentant une HLH. Nous avons inclus les patients présentant une HLH pris en charge au sein de 5 centres de médecine interne et/ou hématologie survenue entre le 01/01/2011 et le 31/12/2017, avec un H-score ≥ 50 % [3] et un score de Henter > 4. Nous avons comparé les caractéristiques clinicobiologiques au diagnostic, la survie à j30 et j90, les modalités de prise en charge, et les complications infectieuses de deux groupes : OLD (âge ≥ 70 ans) et YOUNG (âge < 70 ans). Cent dix-huit patients ont été inclus dont 35 (29,7 %) dans le groupe OLD. L'âge médian dans le groupe OLD était de 74 [72–81] ans contre 46 [31–57,5] ans dans le groupe YOUNG. Les caractéristiques au diagnostic étaient semblables en dehors d'une numération neutrophilique inférieure dans le groupe YOUNG avec un taux à 1,6 [0,6–2,5] G/L contre 2,4 [1,5–4,3] G/L dans le groupe OLD (p = 0,03), et d'un taux sérique d'ALAT plus élevé dans le groupe YOUNG à 89 [47,5–176] UI/L contre 41 [18–114,5] UI/L (p = 0,003). Concernant l'étiologie des HLH, les lymphomes B étaient plus fréquents dans le groupe OLD avec 13 (37,1 %) patients contre 10 (12 %) dans le groupe YOUNG (p = 0,01, OR 4,31 [1,7–11,2]). Cependant, moins de triggers infectieux étaient identifiés dans le groupe OLD, avec 6 (17,1 %) patients contre 30 (36,1 %) dans le groupe YOUNG (p = 0,04, OR 0,37 [0,14–0,98]). La survie à j30 était inférieure dans le groupe OLD avec 17 (48,6 %) décès contre 16 (19,3 %) dans le groupe YOUNG (p < 0,01, OR 3,95 [1,7–9,3]). Cela persistait à j90 avec 21 (60 %) décès dans le groupe OLD contre 23 (27,7 %) dans le groupe YOUNG (p < 0,01, OR 3,91 [1,70–8,97]). Concernant la prise en charge diagnostique et thérapeutique entre les deux groupes, il y avait un délai diagnostique entre le début des signes et le diagnostic d'HLH plus long dans le groupe OLD avec 15 [6,5–25] jours contre 9 [2–17] jours dans le groupe YOUNG (p = 0,03), responsable d'un délai de prise en charge thérapeutique spécifique de l'HLH plus long dans le groupe OLD de 20 [13,2–33,2] jours contre 13 [6–25,2] jours dans le groupe YOUNG (p = 0,04). En revanche, nous n'observions pas de différence dans la fréquence de recours au VP16 avec 19 (54,3 %) patients dans le groupe OLD et 44 (53,01 %) patients dans le groupe YOUNG (p = 0,90, OR 1,05 [0,5–2,3]). À l'inverse, l'utilisation des corticoïdes était significativement moins importante dans le groupe OLD avec 4 (11,4 %) patients contre 11 (13,3 %) patients dans le groupe YOUNG (p = 0,03, OR 0,84 [0,3–2,9]). Il n'était pas retrouvé de différence concernant la survenue de complications infectieuses au cours de la prise en charge. Dans cette étude, nous confirmons une importante surmortalité chez les sujets âgés présentant une HLH. Celles-ci sont est le plus souvent secondaire à une hémopathie B dont certains signes tels que les cytopénies peuvent être similaires à ceux de l'HLH et ainsi retarder le diagnostic et donc la prise en charge thérapeutique. Pour autant, malgré la sévérité, le traitement doit être entrepris précocement. Il est donc nécessaire d'évoquer ce diagnostic rapidement, d'autant plus devant la prédominance d'hémopathie dans cette population constituant un facteur de risque de mortalité surajouté. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2022
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337. Rheumatoid Factor and Disease Activity Are Independent Predictors of Lymphoma in Primary Sjögren's Syndrome.
- Author
-
Nocturne, G., Virone, A., Ng, Wan‐Fai, Le Guern, V., Hachulla, E., Cornec, D., Daien, C., Vittecoq, O., Bienvenu, B., Marcelli, C., Wendling, D., Amoura, Z., Dhote, R., Lavigne, C., Fior, R., Gottenberg, J. E., Seror, R., and Mariette, X.
- Subjects
- *
LYMPHOMA risk factors , *ACADEMIC medical centers , *AUTOANTIBODIES , *CHI-squared test , *FISHER exact test , *LYMPHOMAS , *MEDICAL cooperation , *MULTIVARIATE analysis , *RESEARCH , *RESEARCH funding , *STATISTICAL sampling , *SJOGREN'S syndrome , *RETROSPECTIVE studies , *SEVERITY of illness index , *CASE-control method , *DATA analysis software , *DESCRIPTIVE statistics , *ODDS ratio , *KRUSKAL-Wallis Test , *DISEASE complications - Abstract
Objective To define parameters predictive of lymphoma development in patients with primary Sjögren's syndrome (SS). Methods A multicenter case-control survey was performed to identify predictors of lymphoma. Cases were patients who developed lymphoma after diagnosis of primary SS and were mainly recruited through the Club Rhumatismes et Inflammation network. For each case, 2 controls (matched for disease duration and age) were randomly selected among patients with primary SS and without lymphoma. Cases and controls were compared using univariate analysis and then using multivariate analysis to identify independent predictors of lymphoma. Results One hundred one patients with primary SS and lymphoma were included. Eighty-seven patients were women (86.1%), and the mean ± SD age at lymphoma diagnosis was 57.4 ± 12.6 years. The most frequent histologic type was B cell non-Hodgkin's lymphoma (NHL) in 99 of 101 patients, with marginal-zone lymphoma in 76 of the 99 patients (76.8%) including 58 (58.6%) with lymphoma of the mucosa-associated lymphoid tissue type. Lymphomas were most frequently located in the salivary glands (43 patients). A specific treatment was initiated at diagnosis in 87 patients with B cell NHL, and 61 patients (61.6%) achieved complete sustained remission after the first line of treatment. In the multivariate analysis, salivary gland enlargement, the presence of rheumatoid factor (RF), low C4, cryoglobulinemia, lymphopenia, and disease activity according to the European League Against Rheumatism Sjögren's Syndrome Disease Activity Index (excluding the lymphoma domain) were found to be predictors of lymphoma. No previous treatment for primary SS was associated with any effect on lymphoma occurrence. Conclusion In addition to previously known factors predictive of lymphoma occurrence, the independent roles of RF and disease activity were demonstrated in this case-control study of primary SS-associated lymphoma. Our findings highlight the roles of chronic antigenic stimulation and disease activity in the development of this severe complication. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2016
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338. Évolution de la vitamine B12 plasmatique au cours des cancers solides sous traitement curatif ou palliatif.
- Author
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Lacombe, V., Patsouris, A., Delattre, E., Lavigne, C., Lacout, C., and Urbanski, G.
- Abstract
La découverte fortuite d'une vitamine B12 plasmatique (B12) élevée est une situation fréquente en médecine interne. L'association entre cancers solides et B12 élevée a été montrée dans des études de cohortes et cette association persiste après ajustement sur les autres causes de B12 élevée [1,2,3]. Le design de ces études ne permettait toutefois pas d'établir un lien de causalité et sa direction. En effet, si la majorité des auteurs soutiennent l'hypothèse que les cancers solides sont directement ou indirectement responsables de l'élévation de la B12, d'autres ont émis l'hypothèse que l'élévation de la B12 favoriserait le développement de cancers. Ainsi, l'évolution de la B12 sous traitement permettrait de déterminer si les cancers solides sont responsables de la B12 élevée ou l'inverse. En effet, une décroissance de la B12 après traitement curatif suggèrerait que l'élévation de la B12 est induite par le cancer. À l'inverse, la persistance sous traitement d'une B12 élevée montrerait que l'élévation de la B12 favorise le développement de cancers. Dans cette étude, nous avons comparé l'évolution de la B12 au cours de cancers solides initialement associés à une B12 élevée chez des patients recevant un traitement curatif en comparaison à d'autres recevant un traitement palliatif. Nous avons inclus rétrospectivement les patients ayant : i) deux dosages de B12 à deux moments différents (T1 et T2) ; ii) un cancer solide diagnostiqué entre T1 et T2 ; iii) une B12 élevée (≥ 1000 ng/L) à T1. Le dosage à T1 devait avoir lieu dans les 3 mois précédant le diagnostic de cancer solide, et le dosage à T2 devait être réalisé dans les 6 mois suivant le diagnostic. Les patients présentant une autre cause de B12 élevée étaient exclus : hépatopathie aiguë ou chronique, hémopathie myéloïde, insuffisance rénale chronique sévère, maladie inflammatoire ou auto-immune, ou cancer solide actif déjà diagnostiqué avant T1. Les patients traités de façon curative par chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie, hormonothérapie et/ou immunothérapie étaient inclus dans le groupe Curatif. Les patients ne recevant que des soins de support (antalgiques et autres traitements symptomatiques) étaient inclus dans le groupe Palliatif. Les patients recevant uniquement une chirurgie mineure, une radiothérapie localisée ou une corticothérapie systémique étaient exclus. L'évolution de la B12 au cours du temps était modélisée par régression linéaire et les courbes étaient comparées par le F-test. Nous avons inclus 9 patients dans le groupe Curatif et 10 dans le groupe Palliatif. Les groupes ne différaient pas en termes d'âge (p = 0,14), de sexe (p > 0,99) et de B12 à T1 (p = 0,16). Une diminution significative (≥ 10 % de la valeur initiale) de la B12 entre T1 et T2 était plus fréquente dans le groupe Curatif (8/9) que dans le groupe Palliatif (1/10, p = 0,001). L'évolution de la B12 après traitement différait entre les deux groupes (p = 0,001). Les courbes de régression linéaire permettaient d'estimer l'évolution de la B12 en cours de traitement à −171,6 ng/L/mois dans le groupe Curatif contre +157,4 ng/L/mois dans le groupe Palliatif. Dans notre étude, la vitamine B12 plasmatique diminuait sous traitement curatif chez les patients présentant un cancer solide associé à une B12 élevée. Ceci suggère fortement que la B12 élevée soit secondaire aux cancers solides et non un élément sous-jacent favorisant leur développement. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2021
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339. Atteintes ORL au cours de la maladie de Fabry : données de la cohorte française multicentrique FFABRY.
- Author
-
Asquier-Khati, A., Mauhin, W., Michel, G., Gendre, A., Durant, C., Lavigne, C., Maillard, H., Lacombe, D., Willems, M., Lidove, O., and Masseau, A.
- Abstract
La maladie de Fabry est une pathologie de surcharge susceptible de provoquer une atteinte du système cochléovestibulaire se manifestant notamment par une surdité de perception et des acouphènes. La prévalence et les mécanismes physiopathologiques de l'atteinte ORL sont encore mal connus. Le traitement de la maladie de Fabry par une enzymothérapie ne semble pas diminuer les symptômes ORL des patients, tandis que l'impact de la molécule chaperon reste encore à définir. Nous avons conduit une étude rétrospective multicentrique chez 47 patients de la cohorte FFABRY ayant bénéficié d'une consultation ORL dans le cadre du suivi de leur pathologie de surcharge. Les informations collectées étaient les suivantes : examen clinique ORL, vidéonystagmoscopie, audiométrie tonale et verbale, vidéonystagmographie ou VHIT (video-head-impulse-test). Une surdité sévère était définie par une baisse d'audition > 70 dB. L'âge médian de notre cohorte était de 52 ans, avec une part non négligeable de femmes (48,9 %) et de variants atténués (31,9 %). Au total, 72,3 % des patients présentaient au moins l'un des trois symptômes suivants : hypoacousie, acouphènes ou vertiges. La présence notamment d'acouphènes (36,2 %) ou d'une surdité en audiométrie tonale (61,7 %) semble particulièrement fréquente et précoce dans notre cohorte et ne se limite pas aux seuls phénotypes classiques. Les anomalies identifiées en audiométrie tonale étaient majoritairement des surdités de perception (72,4 %), d'intensité modérée < 70 dB (79,3 %), touchant principalement les fréquences hautes ≥ 4000 Hz (55,2 %). Soixante-six pour cent des patients recevaient une enzymothérapie, tandis que seulement 6,4 % étaient traités par molécule chaperon. L'âge des patients et la présence d'une cardiomyopathie hypertrophique étaient significativement associés à l'existence d'une anomalie en audiométrie tonale. Par ailleurs, une atteinte auditive sévère en audiométrie tonale était significativement plus fréquente chez les patients de sexe masculin. La surdité de perception est fréquente au cours de la maladie de Fabry et n'est pas limitée aux phénotypes classiques. La mise en place d'un suivi ORL régulier paraît essentielle, notamment pour dépister les patients susceptibles de tirer avantage d'un appareillage auditif. Des études comprenant une plus grande proportion de patients sous molécule chaperon seront nécessaires pour connaître l'impact de ce traitement sur les atteintes cochléovestibulaires. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2022
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340. A descriptive study of IgG4-related disease in children and young adults.
- Author
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de Sainte Marie, B., Ebbo, M., Grados, A., Rebours, V., Reumaux, H., Briantais, A., Urbina, D., Cury, J., Morel, N., Lhote, F., Rohmer, B., Lazaro, E., Agbo-Kpati, K.P., Deroux, A., Domont, F., Delacroix, I., Lavigne, C., Perlat, A., Kahn, J.E., and Godeau, B.
- Subjects
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YOUNG adults , *TEENAGERS - Published
- 2022
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341. Atteinte insidieuse du tronc cérébral : penser au syndrome CLIPPERS.
- Author
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Lacombe, V., Urbanski, G., Lozac'h, P., Tanguy, J.Y., Verny, C., and Lavigne, C.
- Abstract
Le syndrome Chronic Lymphocytic Inflammation with Pontine Perivascular Enhancement Responsive to Steroids (CLIPPERS) a été décrit en 2010 sur une série de 8 malades [1]. Depuis, environ 70 cas ont été rapportés. Nous rapportons un cas typique documenté sur le plan iconographique. Un homme de 68 ans sans antécédent présentait une diplopie binoculaire horizontale et des troubles d'équilibre d'apparition progressive sur plusieurs semaines. L'examen clinique révélait une paralysie du VI droit et un discret syndrome cérébelleux statique et cinétique, sans symptôme extra-neurologique. Le scanner cérébral était normal mais l'IRM révélait des hyper-signaux T2 FLAIR de la protubérance, du mésencéphale, des pédoncules cérébelleux et de la moelle cervicale, avec rehaussement punctiforme et curviligne après injection de gadolinium. Le LCR comprenait 6 leucocytes/mL, une glycorachie normale et une hyperprotéinorachie à 0,89 g/L. Il n'y avait pas de syndrome inflammatoire. Les sérologies VIH, syphilis et toxoplasmose étaient négatives. La PCR Whipple était négative dans les selles et la salive. Les recherches d'anticorps antinucléaires, anti-DNA, anti-cytoplasme des polynucléaires neutrophiles, et l'exploration du complément étaient sans anomalie. Dans le LCR, la culture bactérienne, les PCR virales, les anticorps onconeuronaux et auto-anticorps d'encéphalites limbiques était négatifs, et les taux d'IL6/IL10 étaient normaux. Le TEP scanner ne révélait pas d'hypermétabolisme. La biopsie des glandes salivaires ne montrait pas de granulome et l'angiotensine convertase était normale. Le syndrome cérébelleux s'aggravait progressivement sur 3 ans et apparaissait des dysesthésies hémicrâniennes gauches, des signes d'irritation pyramidale, et une lymphopénie. L'IRM montrait une extension des lésions au cervelet. Les neurochirurgiens récusaient la biopsie cérébrale. Dans l'hypothèse d'un syndrome CLIPPERS, des boli de méthylprednisolone puis une corticothérapie orale par prednisone 1 mg/kg/j ont permis une amélioration spectaculaire de la symptomatologie et la régression complète des lésions en IRM. Du méthotrexate a été introduit pour une rechute sous 30 mg/j de prednisone, permettant une nouvelle amélioration. Le syndrome CLIPPERS est lié à une infiltration lymphocytaire T CD4 de la substance blanche périvasculaire du tronc cérébral. Son diagnostic repose sur des arguments cliniques, d'imagerie, et si possible histologiques [2]. La symptomatologie débute par une diplopie et/ou un syndrome cérébelleux subaigu, suivis par une dysesthésie faciale, un syndrome pseudobulbaire, un nystagmus ou des troubles sensitivomoteurs. L'IRM montre des zones hyperintenses punctiformes éparses en T2 FLAIR au niveau du tronc cérébral, pouvant s'étendre au cervelet et à la moelle cervicale, avec un rehaussement punctiforme et curviligne après injection. Cet aspect peut être observé dans d'autres pathologies : lymphome, vascularite, histiocytose, sarcoïdose. Il n'y a pas d'anomalie biologique spécifique, mais une lymphopénie et une élévation des IgE totales ont été notées. La corticosensibilité est nécessaire au diagnostic. Un immunosuppresseur est associé lors des rechutes, souvent observées autour de 20 mg/j de prednisone [3]. Le syndrome CLIPPERS est une entité de description récente. Il doit être évoqué devant une diplopie horizontale et un syndrome cérébelleux d'installation insidieuse, sans symptôme extra-neurologique et sans altération de l'état général, en cas d'aspect évocateur à l'IRM. La biopsie cérébrale, lorsqu'elle est possible, confirme le diagnostic et élimine les diagnostics différentiels. Le traitement repose sur la corticothérapie, éventuellement associée à des immunosuppresseurs. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2019
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342. Un nouveau seuil de débit salivaire pour le diagnostic de syndrome de Sjögren primaire.
- Author
-
Lacombe, V., Lacout, C., Lozac'h, P., Ghali, A., Gury, A., Lavigne, C., and Urbanski, G.
- Abstract
Le débit salivaire non stimulé fait partie des critères de classification ACR/EULAR 2016 du syndrome de Sjögren primaire (pSS). Avec un seuil unique de ≤ 0,1 mL/minute, le débit salivaire ne tient pas compte des variations physiologiques liées à l'âge et au sexe. De plus, ce test a une faible sensibilité contrairement au test de dépistage du syndrome sec oculaire, le test de Schirmer (sensibilité d'environ 70 %). L'objectif de cette étude était de rechercher un seuil de débit salivaire permettant d'obtenir une sensibilité semblable au test de Schirmer et une spécificité suffisante (≥ 50 %), en tenant compte des variations liées à l'âge et au sexe. Une cohorte prospective de 185 patients consultant pour une sécheresse oculaire et/ou buccale était répartie en 3 groupes : hommes, femmes < 50 (femmes de moins de 50 ans) et femmes ≥ 50 (femmes de 50 ans et plus). Les performances diagnostiques du débit salivaire étaient comparées à l'aide des sensibilités, spécificités et courbes ROC entre ces 3 groupes. La recherche du seuil maximisant les performances diagnostiques était effectuée par l'indice de Youden. Pour rechercher les seuils intéressants de débit salivaire, nous utilisions initialement les critères de classification actuels du pSS pour affirmer le diagnostic de pSS (seuil de débit salivaire à 0,1 mL/minute). Dans un second temps, pour tester les nouveaux seuils, les critères de classification ACR/EULAR 2016 étaient adaptés en modifiant le seuil du débit salivaire selon le seuil testé : un patient présentant un débit salivaire inférieur ou égal au seuil testé obtenait 1 point sur le score adapté. La cohorte comprenait 38 (20,5 %) patients dans le groupe hommes, 42 (22,7 %) dans le groupe femmes < 50 et 105 (56,8 %) dans le groupe femmes ≥ 50. Le diagnostic de pSS était retenu chez 93 (50,3 %) patients. Le débit salivaire avec un seuil de 0,1 mL/minute avait une sensibilité de 43,0 % [IC95 % : 32,8–53,7] et une spécificité de 73,9 % [IC95 % : 63,7–82,5] pour le diagnostic de pSS. Le test de Schirmer avec un seuil à 5 mm/5 minutes avait une sensibilité de 87,1 % [IC95 % : 78,6–93,2] et une spécificité de 30,4 % [IC95 % : 21,3–40,9]. Les performances du débit salivaire pour le diagnostic de pSS étaient significatives dans les groupes hommes et femmes < 50 avec des AUC respectives de 0,81 [IC95 % : 0,68–0,96] (p = 0,001) et 0,78 [IC95 % : 0,62–0,93] (p = 0,003), mais pas dans le groupe femmes ≥ 50 avec une AUC de 0,59 [IC95 % : 0,47–0,70] (p = 0,12). Le seuil ≤ 0,2 mL/minute présentait une sensibilité ≥ 70 % et une spécificité ≥ 50 % dans les groupes hommes et femmes < 50 avec un gain de sensibilité respectivement + 18,7 % et + 32,4 %, pour une diminution de spécificité modérée, respectivement −9,1 % et −4,8 % par rapport au seuil ≤ 0,1 mL/minute. Les performances diagnostiques du débit salivaire variaient selon l'âge et le sexe. Une augmentation du seuil du débit salivaire ≤ 0,2 mL/minute pour objectiver une xérostomie permettrait d'accroître ses performances de dépistage pour le pSS. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2019
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343. Aortites de l'artérite à cellules géantes symptomatiques vs asymptomatiques : évaluation des complications aortiques sur une cohorte multicentrique de 171 cas.
- Author
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Espitia, O., Blonz, G., Magant, J., Urbanski, G., Landron, C., Roblot, P., Maillot, F., Lavigne, C., Hamidou, M., and Agard, C.
- Abstract
L'artérite à cellules géantes (ACG) s'accompagne dans 40 à 65 % des cas d'une atteinte aortique au diagnostic ; qui peut entraîner des complications structurales (anévrysme, dissection) engageant le pronostic vital. La survenue de ces complications a été peu étudiée et rien ne permet de les prédire avec certitude. Le but de cette étude était d'évaluer si des symptômes d'atteinte inflammatoire de l'aorte présents au diagnostic pouvaient être associés à un risque plus important de complication aortique. Les patients inclus rétrospectivement étaient issus de 5 centres, ils présentaient une ACG (diagnostiquée de mai 1998 à avril 2019) associée à une aortite présente au diagnostic. L'aortite était définie par un épaississement ≥ 2,2 mm à la TDM et/ou un hypermétabolisme de grade 2 ou 3 de la paroi aortique à la TEP. Nous avons comparé les caractéristiques cliniques des patients selon la présence de symptômes d'aortite et effectué des analyses univariées et multivariées à la recherche de facteurs prédictifs associés à la survenue ou à l'aggravation d'anomalies structurales aortiques au cours du suivi. Cent soixante et onze patients atteints d'une aortite au diagnostic d'ACG ont été inclus. Cinquante-cinq (32 %) présentaient des symptômes d'aortite (douleurs, souffle d'insuffisance aortique, dyspnée). La durée médiane de suivi pour tous les patients était de 38 mois (0–237 mois). Les complications aortiques survenaient après un délai médian de 32 mois (1–138 mois). Au total, il s'agissait de 19 nouveaux anévrysmes ou complications d'un anévrysme, et 5 dissections. Quinze complications aortiques étaient survenues chez les patients symptomatiques (27 %) et 9 (8 %) chez les patients asymptomatiques (p < 0,01). En analyses uni- et multivariées, la présence de symptômes d'aortite était le seul facteur pronostic significativement associé à la survenue d'une complication aortique à distance (OR 5,00 IC95 % [1,79 ; 14] p = 0,002). Dans cette étude, la présence de symptômes d'aortite au diagnostic de l'artérite à cellules géantes était le seul facteur prédictif indépendant de survenue de complications aortiques au cours du suivi. Cette donnée, si elle est confirmée lors d'études prospectives, étaye les différences entre les cadres nosologiques de l'ACG entre les formes « craniales » et « extra-craniales » dont les pronostics et les complications au cours de l'évolution sont distinctes. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2019
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344. Plasma lipoprotein profile in response to the substitution of lean white fish for other animal proteins in premenopausal women
- Author
-
Gascon, A., Jacques, H., Julien, P., Moorjani, S., Deshaies, Y., Lavigne, C., and Brun, L.D.
- Published
- 1994
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345. A global synthesis reveals biodiversity-mediated benefits for crop production
- Author
-
Dainese, M, Martin, EA, Aizen, MA, Albrecht, M, Bartomeus, I, Bommarco, R, Carvalheiro, LG, Chaplin-Kramer, R, Gagic, V, Garibaldi, LA, Ghazoul, J, Grab, H, Jonsson, M, Karp, DS, Kennedy, CM, Kleijn, D, Kremen, C, Landis, DA, Letourneau, DK, Marini, L, Poveda, K, Rader, R, Smith, HG, Tscharntke, T, Andersson, GKS, Badenhausser, I, Baensch, S, Bezerra, ADM, Bianchi, FJJA, Boreux, V, Bretagnolle, V, Caballero-Lopez, B, Cavigliasso, P, Ćetković, A, Chacoff, NP, Classen, A, Cusser, S, Da Silva E Silva, FD, de Groot, GA, Dudenhöffer, JH, Ekroos, J, Fijen, T, Franck, P, Freitas, BM, Garratt, MPD, Gratton, C, Hipólito, J, Holzschuh, A, Hunt, L, Iverson, AL, Jha, S, Keasar, T, Kim, TN, Kishinevsky, M, Klatt, BK, Klein, AM, Krewenka, KM, Krishnan, Smitha, Larsen, AE, Lavigne, C, Liere, H, Maas, B, Mallinger, RE, Pachon, EM, Martínez-Salinas, A, Meehan, TD, Mitchell, MGE, Molina, GAR, Nesper, M, Nilsson, L, O'Rourke, ME, Peters, MK, Plećaš, M, Potts, SG, Ramos, DDL, Rosenheim, JA, Rundlöf, M, Rusch, A, Sáez, A, Scheper, J, Schleuning, M, Schmack, JM, Sciligo, AR, Seymour, Colleen, Stanley, DA, Stewart, R, Stout, JC, Sutter, L, Takada, MB, Taki, H, Tamburini, G, Tschumi, M, Viana, BF, Westphal, C, Willcox, BK, Wratten, SD, Yoshioka, A, Zaragoza-Trello, C, Zhang, Wei, Zou, Yi, and Steffan-Dewenter, I
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346. Crop pests and predators exhibit inconsistent responses to surrounding landscape composition
- Author
-
Karp, DS, Chaplin-Kramer, R, Meehan, TD, Martin, EA, DeClerck, F, Grab, H, Gratton, C, Hunt, L, Larsen, AE, Martínez-Salinas, A, O Rourke, ME, Rusch, A, Poveda, K, Jonsson, M, Rosenheim, JA, Schellhorn, NA, Tscharntke, T, Wratten, SD, Zhang, Wei, Iverson, AL, Adler, LS, Albrecht, M, Alignier, A, Angelella, GM, Anjum, MZ, Avelino, J, Batáry, P, Baveco, JM, Bianchi, FJJA, Birkhofer, K, Bohnenblust, EW, Bommarco, R, Brewer, MJ, Caballero-López, B, Carrière, Y, Carvalheiro, LG, Cayuela, L, Centrella, M, Ćetković, A, Henri, DC, Chabert, A, Costamagna, AC, De la Mora, A, de Kraker, J, Desneux, N, Diehl, E, Diekötter, T, Dormann, CF, Eckberg, JO, Entling, MH, Fiedler, D, Franck, P, van Veen, FJF, Frank, T, Gagic, V, Garratt, MPD, Getachew, A, Gonthier, DJ, Goodell, PB, Graziosi, I, Groves, RL, Gurr, GM, Hajian-Forooshani, Z, Heimpel, GE, Herrmann, JD, Huseth, AS, Inclán, DJ, Ingrao, AJ, Iv, P, Jacot, K, Johnson, GA, Jones, L, Kaiser, M, Kaser, JM, Keasar, T, Kim, TN, Kishinevsky, M, Landis, DA, Lavandero, B, Lavigne, C, Le Ralec, A, Lemessa, D, Letourneau, DK, Liere, H, Lu, Yanhui, Lubin, Y, Luttermoser, T, Maas, B, Mace, K, Madeira, F, Mader, V, Cortesero, AM, Marini, L, Martinez, E, Martinson, HM, Menozzi, P, Mitchell, MGE, Miyashita, T, Molina, GAR, Molina-Montenegro, MA, O'Neal, ME, Opatovsky, I, Ortiz-Martinez, S, Nash, M, Östman, Ö, Ouin, A, Pak, D, Paredes, D, Parsa, S, Parry, H, Perez-Alvarez, R, Perović, DJ, Peterson, JA, Petit, S, Philpott, SM, Plantegenest, M, Plećas, M, Pluess, T, Pons, X, Potts, SG, Pywell, RF, Ragsdale, DW, Rand, TA, Raymond, L, Ricci, B, Sargent, C, Sarthou, J-P, Saulais, J, Schäckermann, J, Schmitt, NP, Schneider, G, Schüepp, C, Sivakoff, FS, Smith, HG, Stack Whitney, K, Stutz, S, Szendrei, Z, Takada, MB, Taki, H, Tamburini, G, Thomson, LJ, Tricault, Y, Tsafack, N, Tschumi, M, Valantin-Morison, M, Van Trinh, M, van der Werf, W, Vierling, KT, Werling, BP, Wickens, JB, Wickens, VJ, Woodcock, BA, Wyckhuys, KAG, Xiao, Haijun, Yasuda, M, Yoshioka, A, and Zou Yi
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347. Ambassadeurs clients dans le secteur des télécoms : Quelles contributions pour l'e-réputation d'un annonceur ?
- Author
-
Valérie Larroche, Coralie Ramiarasoa, Equipe de recherche de Lyon en sciences de l'information et de la communication (ELICO), Sciences Po Lyon - Institut d'études politiques de Lyon (IEP Lyon), Université de Lyon-Université de Lyon-École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques (ENSSIB), Université de Lyon-Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL), Université de Lyon-Université Jean Moulin - Lyon 3 (UJML), Université de Lyon-Université Lumière - Lyon 2 (UL2), F. Charest, A Lavigne, C. Moumouni, Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques (ENSSIB), Université de Lyon-Université de Lyon-Sciences Po Lyon - Institut d'études politiques de Lyon (IEP Lyon), Université de Lyon, Larroche, Valérie, and F. Charest, A Lavigne, C. Moumouni
- Subjects
[SHS.INFO]Humanities and Social Sciences/Library and information sciences ,e-reputation ,[SHS.INFO] Humanities and Social Sciences/Library and information sciences ,ComputingMilieux_MISCELLANEOUS ,télécoms - Abstract
International audience
- Published
- 2017
348. Consultation spécialisée de « médecine interne de la femme enceinte » : évaluation des besoins.
- Author
-
Delattre, E., Urbanski, G., Gillard, P., Legendre, G., and Lavigne, C.
- Abstract
Depuis plus de vingt ans s'est développé un exercice particulier de la médecine interne nommé médecine interne de la femme enceinte [1]. Il s'appuie sur la collaboration des médecins internistes (MI) avec les gynécologues obstétriciens (GO) dans le but d'assurer une prise en charge globale des pathologies associées à la grossesse [2]. L'objectif de notre étude était d'évaluer les pratiques de ces praticiens et leurs besoins concernant la création d'une consultation « médecine interne de la femme enceinte » dans notre CHU. Étude descriptive à type d'enquête réalisée entre le 2 juillet et le 29 juillet 2019 à l'aide d'un questionnaire en ligne envoyé par e-mail aux médecins GO et internistes hospitaliers et libéraux de la région. Les questions étaient orientées en fonction de la spécialité. Nous avons obtenu 37 réponses dont 28 complètes. Les GO, qui représentaient 50 % des sondés, déclaraient prescrire un bilan auto-immun dans les cas de fausse couches répétées, de mort fœtale in utero, de pathologie vasculaire placentaire. Ce bilan comprenait majoritairement la recherche de SAPL, de thrombophilie, d'anticorps antinucléaires et anti-ADN. La prescription pour la recherche de SAPL était incomplète dans tous les cas (15 réponses) et l'interprétation déclarée à 68,8 % comme difficile. Les MI déclaraient à 70,6 % aborder le sujet de la grossesse de façon systématique au cours de leur consultation mais peu arrivaient à organiser une consultation préconceptionnelle (33,3 %). La raison la plus invoquée était que les patientes ne prévenaient pas le praticien de leur désir de grossesse (41,2 %) mais un manque de temps était également évoqué pour 17,6 % d'entre eux. Les sondés ne déclaraient pas de franches difficultés concernant les contre indications des traitements, cependant 46,3 % des réponses sur les traitements formellement contre indiqués étaient erronées. De plus, 71,4 % des sondés déclaraient que les patientes ne connaissaient pas les contre indications des traitements et pourtant il n'existe pas de mise en place de séance d'éducation thérapeutique dans 92,9 %. La surveillance médicale et obstétricale devait être modifiée pour ces patientes pour 89,3 % des sondés et préférentiellement sur un rythme mensuel (64,3 %). Pour cela les déclarants proposaient de façon égale (28,6 %) une consultation conjointe GO et MI ou bien une consultation spécialisée dédiée. La consultation « médecine interne de la femme enceinte » devrait permettre de répondre aux besoins exprimés dans ce questionnaire. Elle permet, de donner aux patientes suivies pour une maladie chronique, le « feu vert » pour débuter une grossesse ou d'expliquer pourquoi ce projet doit être retardé, d'anticiper certains problèmes, de proposer une information complète au couple, d'organiser une prise en charge multidisciplinaire et d'adapter les traitements [3]. Le MI trouve sa place dans l'aide à l'interprétation du bilan immunologique et dans la prise en charge thérapeutique. Le suivi se doit d'être rapproché et il peut être organisé dans le cadre de consultation conjointe GO et MI comme cela est proposé par nos sondés. Ce questionnaire nous suggère un véritable intérêt d'ouvrir une consultation spécialisée dans notre CHU pour aider à la prise en charge de ces patientes. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2019
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349. Force de l'association entre vitaminémie B12 élevée et cancers solides dans une étude cas-témoins ajustée.
- Author
-
Urbanski, G., Hamel, J.F., Prouveur, B., Annweiler, C., Ghali, A., Cassereau, J., Lozac'h, P., Lavigne, C., and Lacombe, V.
- Abstract
La découverte d'une élévation anormale de la vitamine B12 sanguine (B12) est le plus souvent fortuite. Cela interroge souvent les cliniciens sur l'intérêt d'explorer cette anomalie biologique, parfois sans cause apparente. L'association entre B12 élevée et cancer solide a été documentée par deux études sur registres de santé. Cependant, leur design ne permettait pas un ajustement sur les autres comorbidités associées à une B12 élevée. Les objectifs de notre étude étaient de confirmer cette association après ajustement sur les causes connues d'élévation de la B12 et d'étudier ses variations selon le taux de B12, le type de cancer et la présence de métastases. Nous avons étudié tous les patients avec un dosage sanguin de B12 durant une hospitalisation dans les services de médecine interne, gériatrie ou neurologie du CHU d'Angers entre janvier 2007 et décembre 2016. Nous avons comparé les patients avec une B12 élevée (≥ 1000 ng/L) à des témoins présentant une B12 < 1000 ng/L, appariés en 1/1 sur l'âge, le sexe et le service d'origine. Les analyses étaient ajustées sur les causes connues de B12 élevée : hémopathies myéloïdes, hépatopathies aiguës ou chroniques, néphropathies chroniques, maladies auto-immunes ou inflammatoires, supplémentation excessive en B12 et cancers solides. Notre étude a comparé 785 patients avec une B12 ≥ 1000 ng/L à 785 témoins appariés. Parmi les patients avec une B12 ≥ 1000 ng/L, 252 (32,1 %) patients avaient un cancer solide, contre 97 (12,4 %) dans le groupe témoin (p < 0,001). Après ajustement, toutes les comorbidités connues pour élever la B12 étaient plus fréquentes chez les patients avec une B12 ≥ 1000 ng/L, à l'exception des maladies auto-immunes ou inflammatoires. Une B12 élevée était associée à la présence d'un cancer solide sans (OR 1,96 [IC95 % : 1,18–3,25]) et avec métastase (OR 4,21 [IC95 % : 2,67–6,64]). Les cancers du pancréas, du côlon/rectum, des poumons, de la prostate, de l'urothélium et les métastases hépatiques et osseuses étaient significativement associés à une B12 élevée. La fréquence des cancers solides croissait avec l'importance de l'élévation de la B12, notamment en présence de métastases et au-delà de 1250 ng/L : 13,7 % pour le sous-groupe 1000–1249 ng/L, 21,3 % pour le sous-groupe 1250–1749 ng/L, et 24,1 % pour le sous-groupe ≥ 1750 ng/L. Une B12 élevée doit faire considérer la possibilité d'un cancer solide sous-jacent. L'absence d'association entre cancers hépatiques et B12 élevée dans notre étude, contrairement à celles sur registres, s'explique par l'ajustement sur les comorbidités hépatiques. L'augmentation de la force de l'association en fonction du taux de B12 dans les cancers métastatiques interroge sur un lien entre la B12 et la masse tumorale ou sa dissémination. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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350. Étude rétrospective monocentrique de la prévalence de l’anémie et des facteurs associés à l’anémie dans une population de patients atteints de la maladie de Rendu-Osler.
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-
Bach-Bunner, M., Lacourreye, L., Thouveny, F., Lebigot, J., Rouleau, F., Boursier, J., Urbanski, G., and Lavigne, C.
- Abstract
Introduction La maladie de Rendu-Osler (MRO) ou télangiectasie hémorragique héréditaire est une pathologie autosomique dominante à l’origine de multiples complications, notamment hémorragiques, pouvant être responsables d’une anémie. Nous avons voulu rechercher la prévalence de l’anémie et les facteurs associés à celle-ci. Patients et méthodes Étaient inclus tous les patients suivis au sein du centre de compétences de notre CHU entre janvier 2012 et juillet 2017 pour une MRO, confirmée génétiquement et/ou par les critères de Curaçao. L’anémie était définie par la présence d’une hémoglobine inférieure à 12,5 g/dL pour les femmes et inférieure à 13,5 g/dL pour les hommes. L’association aux variables suivantes a été étudiée : sexe, type de mutation génétique, âge au diagnostic, âge à l’inclusion, présence d’épistaxis récidivantes, âge de début, ancienneté et fréquence des épistaxis, numération plaquettaire, ferritinémie, présence de saignements digestifs ou gynécologiques, présence de malformation artério-veineuse et leur localisation (pulmonaire, hépatique, digestive, cérébrales, spinales, télangiectasies), survenue de complication (AVC, évènement thromboembolique veineux, HTAP, hyperdébit cardiaque, insuffisance cardiaque à débit élevé, hypertension portale, cholestase, abcès cérébraux, migraines), prise d’un traitement anticoagulant ou antiagrégant, la réalisation de sclérothérapie endonasale, présence d’une supplémentation martiale per os ou intraveineuse. Résultats Quatre-vingt-deux patients dont 54 femmes (65,9 %), d’âge médian de 50,66 [14–92] ont été inclus. Quarante-six patients (65,7 %) avaient une mutation du gène ALK1 et dix-huit (25,7 %) une mutation du gène de l’endogline. La prévalence de l’anémie était de 53,7 %. Les patients anémiés étaient plus âgés ( p < 0,0001), avaient un diagnostic plus tardif ( p = 0,011) et avaient plus souvent des épistaxis récidivantes ( p = 0,04) et plus anciennes ( p = 0,01). Il n’était pas retrouvé de différence selon l’âge de début des épistaxis ou selon la mutation. Les patients avec une anémie présentaient plus souvent des saignements digestifs ( p = 0,024), une malformation artério-veineuse hépatique ( p = 0,044) et un hyperdébit cardiaque ( p = 0,031). La ferritinémie était diminuée en moyenne de 42 μg/L dans le groupe anémie ( p = 0,008 ; IC95 % [−73 à −11]). Ils bénéficiaient plus souvent d’une supplémentation martiale per os ( p = 0,004) ou IV ( p < 0,0001), d’un traitement anticoagulant ou antiagrégant ( p = 0,035) et d’une sclérothérapie endonasale ( p = 0,003). Discussion Il existe un biais important pour l’association retrouvée entre présence d’anémie et hyperdébit cardiaque au cours de la MRO, en effet l’estimation du débit cardiaque à l’échographie cardiaque est fonction de la fréquence cardiaque qui est fréquemment augmentée à l’occasion d’une anémie. De ce fait, un hyperdébit cardiaque peut être mis en évidence à l’occasion d’une anémie, de façon indépendante à la MRO. L’association entre anémie et la présence d’épistaxis récidivantes était attendue, mais pas l’association avec la présence de malformation artério-veineuse hépatique. Cela pourrait suggérer une corrélation entre l’évolution de l’angiomatose au niveau de la microcirculation (télangiectasies nasales) et de la macrocirculation. La méthodologie de notre étude ne permet cependant pas de conclure et encourage à la réalisation d’autres études pour avancer dans la compréhension des mécanismes physiopathologiques dans la MRO. Conclusion L’anémie concerne près d’un patient MRO sur deux et est plus fréquente avec l’âge et en présence de malformations artério-veineuses hépatiques. Ce travail souligne l’importance du dépistage et du suivi de l’anémie dans cette population. Un dépistage et un traitement précoce de la maladie pourraient améliorer de façon significative la qualité de vie des patients. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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