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In Africa, where access to diagnosis and treatment of hemophilia is the lowest in the world, prophylaxis is rarely used in preference to on-demand treatment. There are limited data of prophylaxis treatment from sub-Saharan Africa. The aim of this study was to evaluate clinical outcomes and inhibitor development in people with hemophilia receiving low-dose prophylaxis (LDP) in a sub-Saharan African setting.We conducted a three-year prospective study. A once or twice weekly prophylaxis regimen of 25 IU/kg of rFVIIIFc or 30 IU/kg of rFIXFc was given to Hemophilia A and B, respectively. We evaluated clinical outcomes and inhibitors occurrence, determined by screening and titration using the Nijmegen technique.A total of 15 patients were included in the LDP regimen. The mean age was 6.3 years (1.5 - 10). A significant reduction was noted in the annualized bleeding rate, from 7.53 to 1.33 (p = 0.0001); the annualized joint bleeding rate passed from 3.6 to 1.4 (p = 0.001) and the proportion of severe bleeding, from 86.1% to 16.7% (p = 0.0001). The Hemophilia Joint Health Score (HJHS) moved from 9.6 to 3.4 (p = 0.0001) and the Functional Independence Score in Hemophilia (FISH) improved from 25.8 to 30.9 (p = 0.0001). School absenteeism decreased from 7.33% to 2.59%. Adherence to prophylaxis was 89.5% versus 60%. Consumption was 580 IU/kg/year versus 1254.6 IU/kg/year before and after prophylaxis, respectively. Incidence of inhibitors was 23% (3 /13 HA).The LDP in Hemophilia improves the clinical outcome without a surplus risk of inhibitor development. Using extended half-life clotting factor concentrates (CFCs) is better for prophylaxis in resource-limited countries, as they allow better compliance in treatment.

Resume Objectif Ce travail avait pour objectif d’evaluer l’efficacite de la selection medicale a exclure les donneurs de sang en fenetre serologique en comparant la prevalence des agents infectieux (VIH, hepatites B et C, syphilis) des donneurs autorises a faire le don, de celle des donneurs exclus. Materiel et methodes Il s’agissait d’une etude prospective transversale d’une duree de 4 mois effectuee chez les donneurs de sang du CNTS de Dakar. Nous avons effectue un echantillonnage de commodite comparant les donneurs exclus par la selection medicale aux donneurs autorises par rapport aux agents infectieux testes (anticorps anti-VIH, AgHBs, anticorps anti-VHC et syphilis). Resultats Au total, 8219 donneurs de sang etaient inclus. La selection medicale avait autorise 8048 donneurs (97,92 %) et en avait exclu 171 (2,08 %). La prevalence du VIH etait plus elevee chez les donneurs exclus (1,75 % contre 0,05 %) ( p = 0,0003 ; OR = 35,91), de meme que celle de l’AgHBs (12,87 % contre 7,35 %) ( p = 0,006 ; OR = 1,86). Les anticorps anti-VHC etaient trouves chez 0,71 % des donneurs autorises et 0,58 % des donneurs exclus ( p = 0,65 ; OR = 0,82). Seuls les donneurs autorises avaient presente l’infection de la syphilis (0,34 %) ( p = 0,56 ; OR = 0). Conclusion Cette etude a permis de montrer l’efficacite de la selection medicale des donneurs de sang dans sa capacite a exclure les donneurs de sang a haut risque de transmission du VIH et a une moindre mesure du VHB. Cependant, les procedures actuelles de selection medicale ne nous permettent pas d’exclure les donneurs porteurs asymptomatiques du VHC et de la syphilis.

Introduction Le CNTS organise une evaluation externe de la qualite (EEQ) lors des missions de supervision technique des banques de sang. Cette EEQ a pour but d’apprecier les niveaux de performance de depistage du VIH, du VHC, du VHB et de la syphilis dans toutes les banques de sang du pays. Materiels et methodes Entre 2012 et 2016, quatre echantillons des serums ont ete deposes tous les 6 mois dans 18 banques de sang. Il etait demande a chacune de rechercher l’Ag-HBs, les anti-VIH, les anti-VHC et les anti-Treponema pallidum (anti-TP). Les resultats ont ete compares avec ceux obtenus par le CNTS qui utilise un automate de type Architect (Abbott). Resultats Les performances annuelles obtenues par les banques de sang sont pour : – le VIH (90,6 %), le VHB (94,8 %), le VHC (90,2 %) et l’anti-TP (79,4 %) avec un taux de participation de 68,75 % en 2012 ; – le VIH (100 %) ; le VHB (98,2 %) ; le VHC (70,80 %) et l’anti-TP (98,7 %) avec un taux de participation de 77,7 % en 2013 ; – le VIH (100 %), le VHB (100 %), le VHC (91,6 %) et l’anti-TP (89,2 %) avec un taux de participation de 77,7 % en 2014 ; – le VIH (100 %), le VHB (100 %), le VHC (95,31 %), et l’anti-TP (93,75 %) avec un taux de participation de 88,8 % en 2015 ; – le VIH (100 %), le VHB (100 %), le VHC (100 %), et l’anti-TP (93,75 %) avec un taux de participation de 97,91 % en 2016. Conclusion L’evaluation externe de la qualite lors des missions de supervision technique des banques de sang a permis d’harmoniser les pratiques transfusionnelles dans l’ensemble du territoire.

Introduction Le depistage des agents viraux VHB, VHC et VIH dans les dons de sang a ete considerablement ameliore ces dernieres annees avec l’avenement des automates bases sur la chimiluminescence. Methodes Nous avons mene une etude prospective sur 6 annees pour evaluer les performances et les limites du dosage immunologique microparticulaire par chimiluminescence des Ag-HBs, Ac anti-VHC, Ag p24/Ac anti-VIH1/2 dans les dons de sang recus au CNTS. Les dons positifs au VHB ou VHC ont ete reanalyses sur un second automate. Les dons positifs au VIH ont ete retestes par Western-Blot ou par deux techniques immunochromatographique et immuno-enzymatique. Resultats Nos resultats portent sur 163 787 donneurs de sang composes de 76,3 % de sexe masculin et 23,7 % de sexe feminin. On note une prevalence de 12,67 % pour l’Ag-HBs, 0,71 % pour l’Ac anti-VHC et 0,3 % pour l’Ag p24/Ac anti-VIH1/VIH2. Il y’avait aussi des co-infections VHB et VIH et des co-infections VHB et VHC. Sur les 775 dons reveles positifs au VIH au dosage par chimiluminescence, seuls 501 ont ete confirmes par les deux autres tests. Une discordance est notee pour les 274 dons restants qui sont soit negatif par les deux autres tests ou soit negatif pour l’un et positif pour l’autre. Conclusion Malgre leur sensibilite et specificite elevees, les techniques de dosage immunologique microparticulaire par chimiluminescence presentent des limites pouvant mener a des faux negatifs et a des faux positifs en plus du probleme de la fenetre serologique. Il s’avere necessaire ainsi d’inclure le depistage des acides nucleiques viraux comme test de confirmation dans les dons de sang pour une meilleure securite transfusionnelle.

Introduction La transfusion sanguine est pratiquee avec une compatibilite ABO et Rh D au Senegal. Ainsi, les patients polytransfuses courent des risques d’allo-immunisation erythrocytaire dans les autres systemes de groupes sanguins. Methode Nous avons entrepris une etude prospective pour la recherche des anticorps irreguliers (RAI) chez les enfants hospitalises et transfuses au CHU-HEAR. Nous avons recrute 100 enfants hospitalises ayant recu au moins une transfusion apres consentement eclaire des parents. La RAI et leur identification ont ete effectuees par technique sur gel. Nous avons utilise les panels ID-Diacell I-II-III et le test est effectue en milieu LISS/Coombs. Resultats L’âge moyen de notre population d’etude etait de 6 ans avec des extremes de 3 mois a 15 ans et le sex-ratio etait de 1,2. Cette population presentait les pathologies suivantes : la drepanocytose majeur SS (46 %), le paludisme grave (20 %), l’anemie hemolytique (4 %), la malnutrition aigue severe compliquee (6 %), la gastro-enterite aigue (5 %), le syndrome infectieux chronique (12 %) et la cardiopathie congenitale (7 %). Ces enfants presentaient tous avant transfusion une anemie mal toleree avec des taux d’hemoglobine inferieur a 7 g/dL. Parmi notre population d’etude, 16 avaient une RAI positive soit une frequence de 16 %. Nous avons identifie 5 types d’anticorps diriges contre les systemes Rhesus (30,76 %) et Kell (69,24 %). Conclusion L’allo-immunisation erythrocytaire tres elevee chez les enfants hospitalises pourrait-etre d’origine transfusionnelle. D’ou la necessite d’ameliorer la therapeutique transfusionnelle en y incluant un phenotypage complet dans les systemes Rhesus et Kell.

Introduction Il existe un risque transfusionnel de transmission du VIH, des hepatites B et C et d’allo-immunisation anti-erythrocytaire pour toute population transfusee comme les drepanocytaires. Notre etude avait pour objectif de determiner la seroprevalence du VIH, VHB et VHC, d’evaluer l’allo-immunisation anti-erythrocytaire chez les sujets drepanocytaires majeurs suivis au service d’hematologie clinique du CNTS. Materiels et methodes Cette etude prospective a ete menee sur une periode de 6 mois. Chaque patient a beneficie du depistage de l’Ag-HBs, l’Ac Anti-VHC, Ac/Ag VIH et de la recherche des agglutinines irregulieres (RAI). Resultats Notre population d’etude est composee de 250 patients drepanocytaires majeurs dont 107 soit 42,8 % etaient de sexe masculin et 143 soit 57,2 % de sexe feminin. Les patients etaient âges de 2 a 59 ans avec un âge moyen de 24,84 ± 9 ans. Parmi ces sujets drepanocytaires 150 ayant recu au moins une transfusion avaient beneficie de la RAI. Les seroprevalences etaient de 2,4 % pour le VHB et de 1,2 % pour le VHC. Tous les patients etaient negatifs pour le VIH. La frequence de l’immunisation etait estimee a 22,66 % avec une predominance des anti-Kell et anti-Rhesus respectivement de 23,67 % et 34,19 %. Le nombre d’unites de sang transfuse est significativement associe a la positivite de la RAI ( p = 0,03). Conclusion La prevalence VIH, VHB et VHC chez les drepanocytaires transfuses etait quasi similaire a celle retrouvee chez les drepanocytaires non transfuses. Par contre, la frequence de l’immunisation anti-erythrocytaire etait elevee dans notre etude.