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International audience; Purpose - The aim was to identify severity factors useful in the initial management of patients with acute ocular exposure while considering both categories of products involved and circumstances of exposure. Methods - A retrospective study over a one-year period that included patients who benefited from the poison center services for eye exposure to a chemical substance. Results - Within a year, 1582 patients were identified. The sex ratio (M/F) was 0.8. The mean age was 28.5 ± 20.3 years. Among children, those under 4 years represented the most significant age category (n = 277; 50.1%). Exposure to chemicals were mild (n = 1342, 84.8%). Adults over 65 years appeared to be more likely to have severe ocular damage (OR: 4.75; [2.26; 9.98]). Unintentional exposures were the most frequent (n = 1548; 97.8%). Ocular exposure primarily occurred at home (n = 937; 59.2%), and at the workplace (n = 396; 25%) which was associated with a higher risk of severe injury (OR: 2.93 [2.16; 3.97]). Cleaning products accounted for 31.2% of exposure cases (n = 457). Exposure to disinfectants is a risk factor of more severe injuries (OR: 1.48 [1.002; 2.19] = .0472) whereas pH and severity of injuries were not statistically significant. Conclusions - Our study showed the very wide variety of products involved in ocular exposures. Clinicians should pay attention to factors associated with severe injury, including young and old age, work-related injury, substances such as disinfectants, in addition to previously known factors such as acids and bases.

International audience; L’Anses dresse un premier bilan annuel des appels aux Centres antipoison pour une exposition à un produits phytopharmaceutiques. Ces produits peuvent occasionner des effets indésirables chez l’Homme. La plupart des symptômes observés sont bénins mais malgré tout quelques cas graves sont observés. Pour les jardiniers amateurs, l’interdiction des produits autres que ceux autorisés en biocontrôle depuis le 1er janvier 2019 devrait contribuer à la diminution des cas graves.

International audience; La pose de faux ongles requiert l’utilisation de colles puissantes, notamment les colles cyanoacrylates. Leur usage de plus en plus répandu à la maison peut être à l’origine d’accidents graves, notamment de brûlures thermiques profondes, comme le rapportent les Centresantipoison. La disparité des messages de risque et de précaution d’emploi sur les emballages appelle à renforcer l’information des consommateurs sur les risques encourus, en particulier lors de la projection de colle cyanoacrylate sur des textiles/vêtements en contactavec la peau.

International audience; La fréquentation d’un stand de tir, que ce soit au titre des loisirs ou du travail, expose à l’inhalation ou l’ingestion de poussières de plomb qui présente un risque pour la santé, notamment chez l’enfant et la femme enceinte ou allaitante. Bien que ce risque soit connu et encadré par une réglementation et des recommandations de bonnes pratiques, des cas de plombémies au-delà des seuils de vigilance sont régulièrement rapportés par des Centres antipoison ou des centres de consultations de pathologies professionnelles en France.

74 p.; Dans le cadre de son programme de travail "Lieux de vie fréquentés par les enfants", l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur (OQAI) a réalisé une étude exploratoire visant à caractériser les émissions de composés organiques volatils (COV) et d'aldéhydes issues de produits liés aux activités scolaires et des produits d'entretien utilisés dans les salles de classe. Vingt-trois produits ont été retenus afin d'être évalués en chambre d'essai d'émission. Les résultats des essais d'émission montrent que de nombreux COV sont émis lors de l'utilisation de produits liés aux activités scolaires et qu'ils sont très variés. Pour quelques produits, certaines substances détectées n'ont pu être identifiées avec précision, puisqu'elles ne figuraient pas dans les bibliothèques internationales de recherche. Des émissions de benzène et d'hexane ont été mesurées à des niveaux plus faibles que celles d'autres COV. Certaines fournitures scolaires testées, comme la peinture acrylique, l'encre de Chine, le feutre effaçable à sec, la gouache liquide et la peinture vitrail, ont attiré l'attention car les émissions de certains COV et/ou aldéhydes étaient plus élevées que pour les autres produits testés. L'analyse des compositions a montré la présence très fréquente d'isothiazolinones dans les fournitures scolaires, non détectées dans les émissions au cours de cette étude. Ces substances sont des sensibilisants cutanés potentiellement responsables d'allergies cutanées chez les jeunes enfants. Utilisées comme conservateurs dans de nombreux produits présents dans l'environnement des jeunes enfants, la survenue de manifestations allergiques cutanées peut être facilitée par l'utilisation simultanée de plusieurs produits en contenant. On soulignera ici certaines limites méthodologiques dans cette étude exploratoire liées notamment aux contraintes d'échantillonnage des produits dans les écoles (prélèvements des produits présents, déjà utilisés, stockés ensemble, parfois différents des produits initialement recensés) et au choix des méthodes analytiques existantes développées pour les produits de construction (l'objet de l'étude n'étant pas de faire un développement méthodologique dédié aux fournitures scolaires). Cette étude fournit un premier éclairage sur quelques fournitures scolaires et produits d'entretien. Elle appelle à la poursuite des travaux dans ce domaine tant pour la réalisation de protocoles d'essais d'émission adaptés aux fournitures scolaires et produits d'entretien, qu'à l'accès a priori à des données de composition actualisées et exhaustives.

Background Bronchial Hyperresponsiveness (BHR) is considered a hallmark of asthma. Other methods are helpful in epidemiological respiratory health studies including Fractional Exhaled Nitric Oxide (FENO) and Eosinophils Percentage (EP) in nasal lavage fluid measuring markers for airway inflammation along with the Forced Oscillatory Technique measuring Airway resistance (AR). Can their outcomes discriminate profiles of respiratory health in healthy subjects starting apprenticeship in occupations with a risk of asthma? Methods Rhinoconjunctivitis, asthma-like symptoms, FEV1 and AR post-Methacholine Bronchial Challenge (MBC) test results, FENO measurements and EP were all investigated in apprentice bakers, pastry-makers and hairdressers not suffering from asthma. Multiple Correspondence Analysis (MCA) was simultaneously conducted in relation to these groups and this generated a synthetic partition (EI). Associations between groups of subjects based on BHR and EI respectively, as well as risk factors, symptoms and investigations were also assessed. Results Among the 441 apprentice subjects, 45 (10%) declared rhinoconjunctivitis-like symptoms, 18 (4%) declared asthma-like symptoms and 26 (6%) suffered from BHR. The mean increase in AR post-MBC test was 21% (sd = 20.8%). The median of FENO values was 12.6 ppb (2.6-132 range). Twenty-six subjects (6.7%) had EP exceeding 14%. BHR was associated with atopy (p < 0.01) and highest FENO values (p = 0.09). EI identified 39 subjects with eosinophilic inflammation (highest values of FENO and eosinophils), which was associated with BHR and atopy. Conclusions Are any of the identified markers predictive of increased inflammatory responsiveness or of development of symptoms caused by occupational exposures? Analysis of population follow-up will attempt to answer this question.

International audience; Human indoor exposure to Volatile Organic Compounds (VOCs) may be associated with the use of household products. However little is known about their emissions and to what extent they contribute to indoor air pollution. The French Agency for Environmental and Occupational Health Safety (Afsset) conducted tests in order to characterize VOCs emissions from 32 consumer products: air fresheners, glass cleaners, furniture polishes, toilet products, carpet and floor cleaning products. All experiments were conducted by the Scientific and Technical Centre for Building (CSTB) in realistic conditions of use (in emission test chamber or in an experimental house). Results show that the use of consumer products can lead to high indoor VOCs concentrations. Some of them are toxic airborne contaminants. The link between formaldehyde emissions and product compositions is discussed. Finally, formaldehyde concentrations are compared to the indoor air quality guideline value proposed by Afsset