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Aim: To compare the safety and efficacy of percutaneous computed tomography (CT)-guided core-needle biopsy (CNB) of pulmonary central masses versus ultrasound (US)-guided procedure. Materials and Methods: CT-guided and US-guided CNB of central lung lesions performed between May 2014 and January 2022 were retrospectively analysed at our hospital. Biopsies were performed using 18-G needles with a coaxial system. CT images, histopathology reports, medical records, and procedural details for all patients were reviewed to evaluate the biopsy route, complications, and diagnostic accuracy. According to the imaging equipment used, biopsies were divided into US-guided and CT-guided approaches for comparison. Results: A total of 65 patients, who had undergone 65 CNBs for central lung masses were reviewed. Ultrasound guided biopsies of central lung masses (n=22) were performed safely via a direct pathway. In this group, the sensitivity, specificity, and accuracy were 94.4%, 75% and 90.9%, respectively. In the CT guided biopsy group, there were 43 patients and we observed a sensitivity, specificity and accuracy of 86.1%, 85.7% and 86%. There were statistically significant differences in the diagnostic accuracy and lesion visibility rate among the different biopsy techniques. There was no difference in complication rates between groups. Conclusion: Percutaneous US-guided CNB using a18-G catheter with axial is more efficient technique than CT-guided procedure in the cases of central lung biopsies with atelectasis; however, as this series was small, more data is required.

Resume Introduction L’asthme est une maladie tres repandue dans le monde. Le Maroc connait une augmentation de sa prevalence depuis quelques annees (10 a 15 %). L’objectif de notre etude est de decrire le profil epidemiologique, clinique et therapeutique chez les sujets asthmatiques de plus de 15 ans de la region de Guelmim Oued Noun. Materiels et methodes Il s’agit d’une etude transversale et descriptive etalee sur une periode de 6 mois, du 1er septembre 2017 au 28 fevrier 2018. Elle a interesse l’ensemble des patients de plus de 15 ans consultant pour asthme dans l’une des structures hospitalieres de la region. La collecte des donnees a ete effectuee a l’aide d’un questionnaire etabli en mode face-a-face avec les patients. Resultats Deux cent asthmatiques ont ete inclus dans l’etude avec un âge moyen de 42 ans. Les hommes representaient 44 % des patients et les femmes 56 % (sex-ratio H/F de 0,78). Parmi nos patients, 34 % avaient un bas niveau socioeconomique et 64 % un niveau moyen. La majorite de nos patients (67 %) etaient en surpoids. Les principaux facteurs de risque etaient representes par : l’atopie (rhinite : 82 %, conjonctivite : 76 %), le RGO : 41 %, la sinusite chronique : 33 %, l’intolerance aux AINS et aspirine : 17 %. Les facteurs declenchant les crises retrouves etaient principalement : les poussieres (81 %), les infections (76 %), le froid et le brouillard (72 %), la fumee (66 %), l’effort (66 %), les produits caustiques (62 %) et les medicaments (10 %). La spirometrie n’a ete prescrite que chez 61 % des patients, la radiographie thoracique chez 75 % et les tests cutanes chez 20 % des patients. Concernant le traitement, 16 % des patients etaient en palier I, 27 % en palier II, 38 % en palier III, 10 % en palier IV et un patient en palier V. Dix-neuf patients (10 %) ne recevaient aucun traitement. L’asthme etait bien controle chez 59 % des patients, partiellement controle chez 32 % des patients et non controle chez 9 %. Conclusion Cette etude a mis en evidence une population asthmatique surtout feminine avec un surpoids frequent, des conditions climatiques difficiles, un diagnostic spirometrique insuffisant, une mauvaise observance therapeutique et une automedication frequente. Ces parametres sont modifiables avec la volonte des autorites locales, des agents de sante et des patients eux-memes.

Introduction L’asthme est une maladie multifactorielle pour laquelle il est difficile de distinguer les causes et les facteurs declenchants. Le controle de l’asthme est cependant complexe car plusieurs facteurs influencent ce controle. Les objectifs de notre etude sont : decrire le profil epidemiologique et therapeutique des sujets asthmatique âges plus de 15 ans de la region de Guelmim Oued Noun. Evaluer le controle de l’asthme dans la region. Determiner les facteurs de non-controle de l’asthme. Methodes Etude transversale, descriptive et analytique etalee sur une periode de 6 mois allant du 1er septembre 2017 au 28 fevrier 2018. La collecte des donnees a ete etablie en mode face a face, a l’aide d’un questionnaire reparti en plusieurs sections. Resultats Deux cent asthmatiques ont ete inclus ayant un âge moyen de 42 ans. Les hommes representaient 44 % et les femmes 56 % avec un sex-ratio de 0,79. Les patients sans profession representaient 47 %. 64 % des cas, avaient un niveau socio-economique moyen et 34 % un niveau bas, alors que ceux ayant un haut niveau ne representaient que 2 %. 40 % des patients etaient des analphabetes. Trente-cinq pour cent des patients etaient obeses et 32 % en surpoids. Vingt et un pour cent des cas rapportaient la notion de tabagisme passif et 14 % etaient des fumeurs actifs. Les principaux facteurs de risque trouves etaient l’atopie (la rhinite d’allergique chez 82 % et la conjonctivite allergique chez 76 % des cas), le reflux gastro-œsophagien (RGO) dans 41 % des cas la sinusite chronique dans 33 % des cas, l’intolerance aux AINS ou a l’aspirne dans 17 % des cas. La poussiere etait le principal facteur declenchant (81 %) suivie par les episodes infectieux (76 %), le froid et le brouillard (72 %), la fumee (66 %), l’effort (66 %), les produits caustiques (62 %) et les medicaments (10 %). L’asthme etait intermittent chez 6 % des cas, persistant leger chez 56 %, persistant modere chez 34 % et persistant severe chez 4 % des cas. Le bilan complementaire le plus prescrit etait la radiographie du thorax (75 %) puis les EF (61 %), les NFS (26 %) et les tests cutanes allergologiques (20 %). L’asthme etait controle chez 59 % des patients, partiellement controle chez 32 % et non controle chez 9 % des cas. Conclusion Les conditions climatologiques de la region, le bas niveau de scolarisation, le bas niveau socioeconomique, le surpoids et l’obesite, l’irregularite du suivi medical, l’automedication ont ete les principales causes de mauvais controle de l’asthme.

Introduction La tuberculose du systeme nerveux central demeure un probleme de sante publique particulierement dans les pays en voie de developpement. Le but de ce travail est de discuter a travers une serie de 28 cas colliges sur une periode de 3 ans entre janvier 2015 et decembre 2017, les aspects epidemiologiques, cliniques, therapeutiques et evolutifs des meningites tuberculeuses. Methodes Etude retrospective des donnees de 28 patients suivis dans notre service pour meningite tuberculeuse. L’ensemble des patients beneficierent en plus d’un interrogatoire minutieux, un examen neurologique et somatique complet, d’une etude du liquide cerebro-spinal (LCS), d’un scanner et ou d’une imagerie par resonance magnetique encephalique, d’un bilan phtisiologique et biologique. Le diagnostic reposait sur la mise en evidence du BK ou sur des elements de forte presomption. Resultats La moyenne d’âge de nos patients etait de 33 ± 8 ans. Le sexe masculin predominait (22 H/6 F). Un antecedent de contage tuberculeux recent est note chez deux cas. Les presentations cliniques realisees etaient une meningite isolee dans 8 cas, une meningo-encephalite dans 18 cas et une meningonevrite dans 2 cas. Le liquide cephalorachidien etait clair dans tous les cas et la serologie VIH etait negative, une tuberculose pulmonaire associee etait observee chez 2 cas. Tous les patients avaient recu un traitement antituberculeux comportant (isoniazide, rifampicine, pyrazinamide et ethambutol). L’evolution sous traitement etait favorable dans la majorite des cas. Conclusion Le polymorphisme clinique de la meningite tuberculeuse et de la difficulte de mettre en evidence du BK dans LCR ne doivent pas retarder le traitement, instaure sur des signes de forte presomption.

Introduction L’avenement de la telemedecine a permis aux medecins de dispenser un traitement medical aux patients a distance en s’affranchissant des contraintes de la demographie medicale. L’utilisation des services de messagerie instantanee, tel que Whatsapp Messenger, a permis d’ameliorer la communication au sein des equipes medicales en fournissant les moyens pour la teleconsultation rapide, le partage de l’information et le demarrage du traitement des que possible. Le but de ce travail est de repertorier les avis de pneumophtisiologie sollicites via l’application Whatsapp par le service des urgences d’une structure hospitaliere situee a 440 km ne disposant pas de pneumophtisiologue. Methodes L’envoi des donnees par messagerie etait precede par un appel telephonique par le medecin urgentiste permettant d’optimiser la qualite des renseignements cliniques fournis pour une meilleure pertinence des avis recueillis. Chaque demande est evaluee tant sur le plan de l’information medicale que de l’iconographie. Les demandes ont ete classees ont 2 categories selon qu’elles soient « d’aide diagnostique » ou « d’aide therapeutique ». Les delais de reponse, les specialites de recours et le devenir des patients etaient recueillis. Resultats Entre janvier et aout 2017, 22 avis de pneumophtisiologie ont ete sollicites via l’application mobile Whatsapp. Dans 100 % des cas une reponse a ete obtenue dans la journee. 14 demandes diagnostiques (64 %), 6 demandes d’aide therapeutiques (27 %). Deux demandes concernaient un avis diagnostique et therapeutique (9 %). Le diagnostic a distance et la prise en charge sur place ont ete possible dans 17 (77 %) cas. L’avis a donne lieu a un transfert de patients dans 5 cas (23 %). Les avis sollicites concernaient essentiellement la phtisiologie (8 cas, 36 %), l’infectiologie (7 cas, 32 %), l’allergologie (5 cas, 23 %) et la cancerologie (2 cas, 9 %). Conclusion WhatsApp est un outil de communication simple et rapide permettant le transfert de grandes quantites de donnees en temps reel. Ces atouts devront etre mis a profit par la communaute pneumologue notamment pour proposer une teleexpertise a distance.

Bronchopulmonary sequestration is a rare congenital abnormality characterized by the presence of a non-functioning mass of lung tissue which receives an aberrant arterial supply from systemic circulation.We describe the case of a 30-year-old man who presented with recurrent episodes of mild hemoptysis. CT angiography revealed a right inferior lobar sequestration supplied by three systemic arteries. The patient underwent thoracotomy with right lower lobectomy and section-ligature of the three abnormal vessels.This case highlights the radiological features as well as the intraoperative appearances of this rare anomaly.

La tuberculose est une maladie infectieuse qui reste fréquente dans les pays en développement. La localisation peut être pulmonaire ou extra-pulmonaire. Cette forme extra-pulmonaire pose un grand problème diagnostique. Nous rapportons le cas d'un patient présentant une embolie pulmonaire révélant une tuberculose pariétale. A travers cette observation, nous soulignons la nécessité de rechercher l'étiologie devant une embolie pulmonaire.

Introduction La tuberculose multifocale est definie par la localisation de la tuberculose dans deux sites non contigus. Le but de notre travail est de preciser les particularites cliniques, therapeutiques et pronostiques de cette forme particuliere de tuberculose dans notre serie de 16 cas. Methodes Il s’agit d’une etude retrospective comportant 16 dossiers de patients hospitalises dans notre service entre 2015 et 2017, pour lesquels le diagnostic de tuberculose multifocale est retenu. Resultats Il s’agit de 13 hommes et 3 femmes, d’âge moyen de 35 ans. Un contage tuberculeux recent est retrouve dans 5 cas, un antecedent de tuberculose pulmonaire traitee chez un cas et un malade est diabetique. Le delai moyen de diagnostic est de 25 jours (4 a 62 jours). Le diagnostic est retenu soit devant une confirmation bacteriologique et/ou histologique (granulome tuberculoide avec necrose caseeuse) dans 14 cas, soit devant la convergence d’un faisceau d’arguments cliniques et/ou radiologiques et/ou angiographiques et/ou anatomopathologiques (granulome tuberculoide isole) dans 2 cas. Il s’agit d’une double localisation extrapulmonaire dans 5 cas, triple localisation dans 10 cas et d’une localisation quadruple chez 2 patients. Les localisations atteintes sont : pulmonaire (12 cas), ophtalmologique : nodules de BOUCHUT (8 cas), digestive (5 cas), cerebrale (3 cas), discovertebrale (3 cas), pleurale (2 cas), ganglionnaire (2 cas), urogenitale (2 cas), hematologique (2 cas), parotidienne et thyroidienne (2 cas), cutane (2 cas) et abces des parties molles (2 cas). La radiographie thoracique montre soit des infiltrats apicaux (5 cas), des lesions excavees (4 cas), ou une miliaire (3 cas). La serologie VIH est revenue positive chez deux malades. Un traitement antibacillaire allant de 9 a 18 mois a permis une bonne evolution clinique, biologique et radiologique chez 15 patients. On a deplore un cas. Conclusion La gravite de cette entite particuliere et tres variable de la tuberculose justifie l’importance de la precocite du diagnostic et par consequent du traitement.

Introduction La tuberculose multifocale a connu un regain de frequence avec la pandemie du Sida, elle s’observe encore chez des sujets non infectes par le VIH surtout dans les pays en voie de developpement notamment au Maroc. Nous rapportons huit observations de tuberculose multifocale avec des localisations ophtalmiques specifiques chez 7 patients immunocompetents et un patient immunodeprime. Methodes Nous rapportons huit observations de tuberculose multifocale chez 7 patients immunocompetents et un patient immunodeprime. Tous les patients ont beneficie d’un bilan phtisiologique, biologique, serologique (VIH), radiologique et d’angiographie a la fluoresceine pour suspicion de tuberculose multifocale. Resultats Il s’agit de six hommes et deux femmes, d’âge moyen de 38 ans, 7 patients sont immunocompetents et un patient seropositif. La tuberculose interessait au moins trois localisations chez les huit patients : pulmonaire dans huit cas, ophtalmique dans huit cas, digestive dans quatre cas, cerebrale dans trois cas, urinaire dans deux cas, et discovertebrale avec atteinte de la moelle osseuse chez un cas. L’atteinte ophtalmologique est representee par des nodules choroidiens de Bouchut dans 6 cas et un nodule papillaire de Bouchut dans 2 cas ; aucun des ces patients ne presentait une uveite granulomateuse. Nos malades ont recu un traitement anti-tuberculeux d’une duree de neuf mois avec une bonne evolution clinique, biologique, radiologique et angiographique. Conclusion La tuberculose continue a surprendre aussi bien par son extension touchant le sujet debilite et le sujet immunocompetent, que par ses presentations diverses y compris l’atteinte oculaire qu’elle faut rechercher par un examen ophtalmologique soigneux et systematique.

Nous rapportons l'observation d'une patiente âgee de 32 ans, qui a presente un syndrome bronchique purulent recidivant depuis 05 ans. Le bilan radiologique a montre des clartes finement cercles au niveau basithoracique gauche en rapport avec des dilatations de bronche localisee au niveau du lobe inferieur gauche, de type cylindrique. La bronchoscopie souple a montre une tumeur rougeâtre a surface lisse obstruant l'entree de la pyramide basale gauche. La patiente a beneficie d'une lobectomie inferieure gauche plus curage ganglionnaire mediastinal. Les resultats de l'etude anatomopathologique de la piece operatoire sont en faveur d'une tumeur carcinoide typique. La suite post-operatoire etait sans complication et l'evolution clinique et radiologique est bonne. The Pan African Medical Journal 2016;24

Introduction L’avenement de la tele-medecine a permis aux medecins de dispenser un traitement medical aux patients a distance en s’affranchissant des contraintes de la demographie medicale. L’utilisation des services de messagerie instantanee, tel que Whatsapp Messenger, a permis d’ameliorer la communication au sein des equipes medicales en fournissant les moyens pour la tele-consultation rapide, le partage de l’information et le demarrage du traitement des que possible. Par ailleurs, la polyvalence de l’interniste en fait un specialiste de recours ideal par les urgentistes pour la resolution de situations de plus en plus complexes rencontrees au service des urgences. Le but de ce travail est de repertorier les avis de medecine interne sollicites via l’application Whatsapp par le service des urgences d’une structure hospitaliere situee a 440 km ne disposant pas d’interniste. Materiels et methodes L’envoi des donnees par messagerie etait precede par un appel telephonique par le medecin urgentiste permettant d’optimiser la qualite des renseignements cliniques fournis pour une meilleure pertinence des avis recueillis. Chaque demande est evaluee tant sur le plan de l’information medicale que de l’iconographie. Les demandes ont ete classees ont 2 categories selon qu’elles soient « d’aide diagnostique » ou « d’aide therapeutique ». Les delais de reponse, les specialites de recours et le devenir des patients etaient recueillis. Resultats Entre mars et juin 2017, 14 avis de medecine interne ont ete sollicites via l’application mobile Whatsapp. Dans 100 % des cas, une reponse a ete obtenue dans la journee. Dix demandes diagnostiques (71 %), 3 demandes d’aide therapeutiques (21 %). Une demande concernait un avis diagnostique et therapeutique (7 %). Le diagnostic a distance et la prise en charge sur place ont ete possible dans 11 (79 %) cas. L’avis a donne lieu a un transfert de patients dans 3 (21 %) cas. Les avis sollicites concernaient essentiellement l’hematologie (6 cas, 43 %), l’infectiologie (4 cas, 29 %), la dermatologie (2 cas, 14 %) et la rhumatologie (2 cas, 14 %). Conclusion Whatsapp est un outil de communication simple, rapide et gratuit permettant le transfert de grandes quantites de donnees cliniques et radiologiques en temps reel. Ces atouts devront etre mis a profit par la communaute interniste notamment pour proposer une tele-expertise a distance.

Introduction L’embolie pulmonaire (EP) est une pathologie frequente, grave, multifactorielle, en l’absence de signe clinique pathognomonique, la demarche diagnostique repose sur l’evaluation de la probabilite clinique associee a la realisation d’examens complementaires. Methodes Nous avons mene une etude retrospective de janvier 2013 a juin 2016, portant sur 30 patients suspectes d’EP avec D-dimeres (+) et angioscanner (−), repartis en deux groupes : groupe (A) de11 patients avec scintigraphie pulmonaire de perfusion (+) et groupe (B) de19 patients avec scintigraphie pulmonaire de perfusion (−) ou (intermediaire). La scintigraphie a ete realisee chez tout patient qui a garde une symptomatologie respiratoire sans etiologie apparente. A noter que l’angioscanner disponible dans notre structure est a 16 barrettes. Le but de notre travail est d’evaluer l’apport de la scintigraphie pulmonaire chez des patients avec probabilite clinique intermediaire ou forte (score de Wells) et un angioscanner (−). Resultats Sur 30 patients suspectes d’embolie pulmonaire chez qui l’angioscanner thoracique etait non contributif, les resultats de la scintigraphie pulmonaire etaient les suivants : la moyenne d’âge est de 52 ans dans le groupe (A) et de 40 ans dans le groupe (B) avec une predominance masculine dans les deux groupes, le sex-ratio H/F : 1,2 dans le groupe (A) et 1,1 dans le groupe (B). Les antecedents pathologiques du groupe (A) sont domines par la BPCO (25 %), la neurobehcet chez un seul patient et ATCD d’embolie pulmonaire chez un seul patient. Les antecedents pathologiques chez le groupe (B) sont domines par l’hypertension pulmonaire (10 %), BPCO (12 %), tuberculose pulmonaire chez 6 %, lupus chez 6 %, Behcet chez 10 %, cancer chez 3 % et chirurgie recente chez 3 % des patients. Les manifestations cliniques chez le groupe (A) sont domines par la dyspnee (78 %) suivie par la douleur basithoracique (11 %) et l’hemoptysie (11 %). Dans le groupe (B) : la dyspnee (89 %), douleurs basithoraciques (48 %), hemoptysie (13 %). La prise en charge therapeutique a ete basee sur l’heparine a bas poids moleculaire avec relais par les antivitamines K. L’evolution a ete favorable dans 93 % des cas et 7 % de cas de deces. Conclusion On note a travers ce travail qu’une scintigraphie pulmonaire a un apport non negligeable dans le diagnostic de l’embolie pulmonaire quand on est devant l’association de la probabilite clinique intermediaire est forte et l’absence de diagnostic alternatif plus probable.

Introduction Les exacerbations de BPCO handicapent le patient et degradent sa qualite de vie en limitant ses activites physiques quotidiennes et favorisant l’anxiete et la depression. Elles sont causes importantes d’absenteisme au travail. Le cout des exacerbations represente environ 60 % du cout de la BPCO. Methodes Le but de notre travail est d’evaluer le retentissement socio-economique des exacerbations de BPCO. Resultats Nous rapportons les resultats d’une etude retrospective portant sur 80 patients colliges dans notre service sur une periode allant de juillet 2014 a juillet 2017. La moyenne d’âge de 66 ans (45 ans et 82 ans) avec une predominance masculine a 97 %. La BPCO est classee grade A chez 32 % des patients, grade B chez 27 %, grade C chez 27 % et grade D chez 14 % des patients. Le retentissement socio-economique des exacerbations de BPCO est du a plusieurs facteurs qui sont les suivants : le nombre moyen d’exacerbations par an qui est de quatre. La duree moyenne d’hospitalisation des patients BPCO est de 9,53 jours (6–20 jours). Quatre pour cent de patients ont necessite un sejour en reanimation au court de l’annee. Cinquante-six pour cent des patients ont beneficie d’au moins une consultation par mois aux urgences. La duree moyenne de l’absenteisme au travail est de 12 jours. Cinq pour cent des patients sont en arret de travail definitif. Conclusion Il ressort de cette etude que les exacerbations de la BPCO engendre un cout financier a cause des hospitalisations soit dans un service de pneumologie ou de reanimation, du renforcement therapeutique, l’absenteisme et un retentissement social sur le patient ainsi sa famille.

Introduction Le mal de pott correspond a la localisation du processus infectieux tuberculeux sur un ou plusieurs ensembles disco-vertebraux. La spondylodiscite tuberculeuse realise la forme classique du mal de pott. C’est une forme grave par l’atteinte neurologique qui peut etre importante et definitive mettant en jeu le pronostic fonctionnel. Methodes De janvier 2000 a juillet 2017, nous avons collige 27 observations de mal de pott. Resultats Nous avons analyse le profil radioclinique, les moyens de confirmation et le traitement. Les signes d’appel sont domines par les douleurs rachidiennes et thoraciques. Huit patients ont eu des signes neurologiques. Le diagnostic a ete pose par la mise en evidence de BK a l’examen direct et a la culture dans le pus de l’abces paravertebral dans (3 %), par l’etude histologique de la biopsie disco-vertebrale dans (3 %), la biopsie d’un autre site tuberculeux dans 3 cas et devant un faisceau d’arguments radiocliniques associee a une bonne evolution sous traitement anti-bacillaire dans 11 cas. Un drainage chirurgical a ete associe dans 7 cas. L’evolution a ete bonne dans tous les cas. Conclusion Le diagnostic de mal de pott peut etre retarde en l’absence de signes neurologiques, l’imagerie rachidienne peut permettre le diagnostic precoce depuis l’evenement de l’IRM. Le pronostic est bon lorsque la prise en charge est precoce.

Introduction Le cancer bronchopulmonaire primitif represente la premiere cause de mortalite par cancer chez l’homme dans le monde. Malgre les avancees therapeutiques, le pronostic reste relativement peu ameliore. Methodes Nous rapportons l’experience de notre service dans la prise en charge palliative des patients atteints de carcinome bronchique localement avance ou metastatique. Resultats Il s’agit d’une etude retrospective incluant 327 cas de cancer bronchopulmonaire primitif diagnostique dans notre service entre avril 2014 et decembre 2016. La moyenne d’âge des patients etait de 60 ans avec une nette predominance masculine a (88 %). Les patients presentaient des CNPC dans 83 %, des CPC dans 5 % dans 12 % il n’y avait pas de confirmation histologique. Le suivi des patients se fait en ambulatoire dans 75 % des cas, a domicile dans 21 % des cas et en hospitaliser dans 4 %. L’index de Karnofsky evalue lors de la premiere consultation etait en moyenne de 40 %. La duree de suivi etait en moyenne 60 jours. Les symptomes traites etaient domines par la douleur (94 %), c’etait une douleur est mixte dans 37 % des cas. Quatre-vingt-deux pour cent des patients ont ete mis sous opioides et la reevaluation de la douleur montre un controle des symptomes dans 88 % des cas. Les autres symptomes traites etaient la dyspnee (63 %) les vomissements (9 %), les hallucinations (23 %), et la constipation (26 %).

Patients receiving hemodialysis complain frequently about sleep disorder. In order to assess the sleep disorder in these patients, we conducted in collaboration with the Nephrology Service Ibn Rochd CHU, a survey using Morpheus Network questionnaire, which covered 90 patients receiving the dialysis stage. The questionnaires have been collected over one year period between 2013 and 2014. Out of the 90 patients, 49% have sleep disorder, in which women predominated . The total population9s average age was 70 year old. The average time between the start of the dialysis and the sleep disorder onset is 11 years. The reported sleep disorder are of insomnia type in all patients, excessive sleepiness or access sleep in 94% of the cases, shifted sleep in 92% of the cases, enuresis in 19% of the cases and heavy legs syndrome in 17% of the cases. Moreover, 60% of the patients with heavy leg syndrome have iron deficiency anemia and 40% of them are under antidepressant treatment. These patients reported organic manifestations during sleep, represented in excessive movement (39%), respiratory stoppage (3%), pain in sleep (22%), and repeated shocks during their sleep (11%). They also report regular nightmares (6%), choke feeling (8%), snoring or noisy breathing while sleeping (17%) and morning headaches (22%). 58% of the patients report gastroesophageal reflux and 14% noted a decreased libido. Sleep disorders are very common in patients on dialysis. Sleep apnea, Restless syndrome or periodic leg movements during sleep are responsible not only for a decline in the quality of life of these patients but also are associated with increased cardiovascular morbidity and a decrease in life expectancy of dialysis patients.

Introduction Les patients qui souffrent de l’insuffisance renale terminale au stade de dialyse presentent frequemment des plaintes relatives au sommeil. Methodes Dans le but de determiner la qualite du sommeil chez ces patients, nous avons mene en collaboration avec le service de nephrologie du CHU Ibn Rochd, une enquete a l’aide du questionnaire (Reseau Morphee) portant sur 90 patients suivis pour insuffisance renale chronique au stade de dialyse, colliges sur 1 an (2014 et 2015). Resultats Parmi les 90 patients, 49 % presentent des troubles de sommeil, avec une predominance feminine (59 %). La moyenne d’âge est de 41 ans. Le delai moyen entre le debut de la dialyse et l’apparition des troubles du sommeil est de 11 ans. Les troubles de sommeil rapportes sont a type d’insomnie chez tous les patients, de somnolence diurne dans 64 % cas, de sommeil decale dans 92 %, de syndrome de jambes lourdes dans 17 % cas (60 % des patients qui presentent un syndrome des jambes lourdes ont une anemie ferriprive et 40 % d’eux sont sous traitement antidepresseur), et syndrome d’apnee de sommeil probable dans 43 % des cas. Ces patients rapportent des manifestations organiques durant leur sommeil, faites de mouvements excessifs (39 %), d’arrets respiratoires (3 %), de douleurs insomniantes (22 %), de secousses repetees lors de leur sommeil (11 %). Ils rapportent aussi des cauchemars reguliers dans (6 %) des cas, l’impression d’etre paralyse lors de leur sommeil ou au moment de l’endormissement (6 %), des ronflements (17 %) et des cephalees matinales (22 %). Cinquante-huit pour cent des patients rapportent des reflux gastro-œsophagiens et 14 % notent une baisse de libido. Conclusion Les troubles du sommeil sont tres frequents chez les patients dialyses. Il est essentiel d’etre attentif aux plaintes liees au sommeil chez les patients en insuffisance renale afin de diagnostiquer et traiter ces pathologies.

Introduction Depuis l’avenement du stethoscope a la fin du XIXe siecle, tout examen physique reste base sur l’inspection, la palpation et l’auscultation. L’echographie, longtemps consideree comme un examen complementaire, est en passe de devenir un outil clinique a part entiere. L’echographie au lit du malade (« point-of-care ») differe de l’echographie traditionnelle, centree sur une vision organique, par une approche par problemes repondant parfaitement l’esprit du raisonnement interniste et offrant une amelioration majeure de la sensibilite de l’examen clinique. Materiels et methodes Nous rapportons ici notre experience de l’utilisation d’un appareil d’echographie au chevet du malade dans un service de medecine interne. Initialement utilise dans le cadre d’une formation certifiante a l’echographie articulaire, les indications etaient par la suite elargies a d’autres situations cliniques. Les examens rapportes sont les 30 examens realises dans le cadre du soin chez des patients hospitalises dans le service de medecine interne entre juin et juillet 2017. L’examen echographique etait pratique au cours de l’examen physique. Pour chaque examen effectue, etaient recueillis : le motif d’hospitalisation, la date d’admission, l’indication de l’examen, les sites examines, la duree de l’examen, si une ponction avait ete orientee ou guidee et les resultats. Le compte rendu etait une reponse binaire oui/non a la question ponctuelle recherchee soumise par la suite au jugement d’un radiologue specialiste. Resultats Au total 30 examens echographiques « au lit du malade » etaient realises par l’interniste en charge des patients. Les organes explores etaient les articulations, les vaisseaux, le thorax, les tissus mous, l’abdomen dans respectivement 16 (53 %), 4 (13 %), 4 (13 %), 3 (10 %) et 3 (10 %) des cas. Les examens etaient le plus souvent realises le jour de l’admission (80 %). La duree moyenne etait de 12 minutes. L’echographie avait permis le guidage interventionnel dans 9 cas (30 %). La reponse a la question clinique posee etait obtenue dans 90 % des cas, 3 erreurs d’interpretation sans consequence etaient soulevees par le radiologue specialiste. Conclusion L’interniste est confronte a une grande variete de scenarios cliniques pour lesquelles l’echographie « au lit du malade » peut etre d’une grande aide en s’integrant en temps reel a l’anamnese et a l’examen clinique. L’echographie promet de devenir le stethoscope visuel de XIe siecle et son utilisation merite d’etre developpee en medecine interne.

Introduction L’asthme est une maladie heterogene, caracterisee par une inflammation chronique des voies respiratoires inferieures, influencee par plusieurs facteurs immunologiques et metaboliques dont la vitamine D. Peu d’etudes se sont interessees a la relation entre la vitamine D et le controle de l’asthme chez le sujet adulte. Methodes Afin d’evaluer la relation entre le taux serique de la vitamine D et le controle de l’asthme, nous avons realise une etude prospective pendant une duree de six mois, en analysant le taux de la vitamine D dans le serum recueilli chez 75 adultes asthmatiques (classee : normal ≥ 30 ng/mL, insuffisante, entre 20 et 30 ng/mL et en carence si Resultats Nous avons note un deficit en vitamine D chez 71 % de nos patients asthmatiques dont 39 % presentant une insuffisance alors que 61 % ont une carence en vitamine D avec des niveaux de vitamine D inferieurs a 20 ng/mL. Soixante quatorze pour cent des patients avec un deficit en vitamine D ont un asthme mal controle contre 50 % chez les patients sans deficit en vitamine D. Un statut normal en vitamine D est associe a un risque plus faible d’hospitalisation ou de visite aux urgences au cours de la derniere annee. Alors il semblait qu’il y’a pas de relation statistiquement significative entre les niveaux de vitamine D et la VEMS. Conclusion Nos resultats suggerent que le deficit en vitamine D est frequente chez notre population d’asthmatiques adultes et ayant une relation directe avec le controle de l’asthme.

Introduction Le syndrome de Kartagener, maladie genetique tres rare a transmission autosomique recessive, se caracterise par une triade : une bronchorrhee chronique avec bronchectasie, une sinusite chronique et un situs inversus. Methodes Nous rapportons six observations de syndrome de Kartagener colligees au service de pneumologie 20 Aout. Resultats Il s’agit de trois hommes et trois femmes, la moyenne d’âge est de 29 ans. La bronchorrhee chronique est retrouvee dans tous les cas. L’examen clinique note un choc de pointe a droite avec un hippocratisme digital dans tous les cas. La tomodensitometrie thoracique objective des images de bronchectasie bilaterales et un situs inversus chez les six patients. Le blondeau scanner montre des anomalies sinusiennes dans tous les cas. Le traitement est essentiellement symptomatique et preventif. Conclusion Le syndrome de Kartagener reste une maladie rare qui peut etre compatible avec une vie normale si le diagnostic et de la prise en charge est precoce. Cependant dans les formes comportant des lesions pulmonaires importantes, le pronostic du malade est mis en jeu a court terme, du fait des complications respiratoires mais aussi cardiovasculaires.

Introduction Le syndrome d’apnees du sommeil (SAS) est une pathologie chronique qui est frequemment sous-diagnostiquee. Les etudes epidemiologiques actuelles estiment que ce syndrome concerne 4 a 5 % des sujets de 30 a 60 ans. Le syndrome d’apnees du sommeil (SAS) est une pathologie chronique qui est frequemment sous-diagnostiquee. Methodes Nous avons realise une etude prospective, a l’aide d’un questionnaire aupres de 100 medecins specialistes, afin d’evaluer leurs connaissances a propos du SAS. Resultats Au total, 29 % des medecins questionnes ignorent ce syndrome et 41 % confirment ne jamais l’avoir evoque chez leurs patients. Cinquante-trois des medecins rapportent que les symptomes qui sont en faveur d’un SAS sont l’association d’une somnolence diurne excessive non explique par d’autres facteurs, des ronflements, un sommeil non reparateur et des difficultes de concentration, alors que les autres medecins restent partages entre differentes associations des memes symptomes. Pour 59 % des medecins, les facteurs favorisants l’apparition de l’apnee du sommeil chez l’adulte sont l’obesite et ou la dysmorphie faciale. Quarante et un pour cent des medecins pensent que l’examen cle pour diagnostiquer le SAS est la polysomnographie. Cinquante-deux pour cent des medecins rapportent n’avoir aucune idee sur la pression positive continue et 60 % pensent que la chirurgie ORL est le traitement des apnees nocturnes. Conclusion Notre etude montre que le syndrome d’apnees du sommeil reste encore meconnu du medecin specialiste. La realisation d’un diagnostic precis par la polysomnographie et l’existence d’une prise en charge efficace par la pression positive continue sont encore insuffisamment reconnues.

Introduction Le pneumothorax spontane est un epanchement d’air en intrapleural, survenant en dehors de tout traumatisme. C’est une pathologie frequente, souvent de bon pronostic mais qui peut etre grave lorsqu’il s’agit de sujet âge. Le but de notre travail est d’etudier le profil epidemiologique, etiologique et evolutif de pneumothorax chez sujet âge. Methodes Nous avons repertorie 90 cas de pneumothorax spontane chez le sujet âge de plus de 60 ans entre janvier 2014 et juillet 2016. Resultats Nous avons note l’exclusivite masculine avec une moyenne d’âge de 67 ans, le tabagisme est note chez 75 patients (83 %) avec une consommation moyenne de 44 paquets annee. Un antecedent de tuberculose pulmonaire est retrouve chez 11 cas (12,5 %), de BPCO chez 26 cas (29 %) et de pneumothorax chez 7 cas (8,3 %). Les signes cliniques revelateurs sont domines par la douleur thoracique dans 96 % des cas, la dyspnee dans 92 % des cas et la toux dans 42 % des cas. La radiologie thoracique a objective un pneumothorax total dans 71 % des cas et partiel dans 29 % des cas. La localisation gauche a ete legerement predominante (58 %). Le scanner thoracique est realise chez tous les patients a la recherche de lesions pulmonaires sous-jacentes. Les etiologies de pneumothorax secondaire etaient dominees par l’emphyseme pulmonaire dans 50 % des cas, la pneumopathie infectieuse dans 21 % de cas, puis la tuberculose dans 8 % des cas. Le drainage thoracique a ete indique d’emblee chez 46 %. La mediane de bullage etait de 7 jours. L’evolution a court terme etait favorable chez tous nos patients ; 37,4 % des cas ont presente des recidives homolaterales. Conclusion Le pneumothorax doit etre pris en charge rapidement chez le sujet âge vu les tares sous-jacentes pouvant compliquer son evolution et engager son pronostic vital.

Introduction Le syndrome pneumo-renal (SPR) est une urgence rare definit par l’association d’une hemorragie alveolaire et d’une glomerulonephrite rapidement progressive. Methodes Nous rapportons dix observations de SPR colligees au service des maladies respiratoires de l’hopital 20 Aout. Resultats Il s’agit de six hommes et quatre femmes, la moyenne d’âge est de 46 ans. Les signes d’appel sont l’hemoptysie chez neuf patients et un syndrome bronchique persistant associe a des hematemeses chez une patiente. La TDM thoracique a montre la presence de lesions en verre depoli dans tous les cas. Le bilan biologique a mis en evidence chez tous les patients une anemie hypochrome microcytaire associee a une insuffisance renale rapidement progressive. Le bilan immunologique a trouve les P ANCA et les anticorps anti-MBG eleves chez une patiente, des C ANCA eleves chez six patients, des anticorps antinucleaires eleves chez deux patients et des anticorps anti-SM chez une seule patiente. Tous les patients ont beneficie de lavage broncho-alveolaire qui a confirme l’hemorragie alveolaire et de biopsie renale qui mis en evidence une glomerulonephrite extracapillaire. Le diagnostic de granulomatose avec polyangeite a ete retenu chez six patients et l’association de la maladie de Goodpasture et pANCA chez une patiente et lupus erythemateux dissemine chez trois patients. Les patients ont ete mis sous bolus de corticoide et de cyclophosphamide. Conclusion Le SPR est une urgence diagnostique et therapeutique, et tout retard est greve d’un prejudice vital et fonctionnel, de sequelles pulmonaires et renales.

Introduction Les etiologies des images en lâcher de ballons sont nombreuses. Elles font craindre en premier l’origine maligne dont les metastases pulmonaires. Leur decouverte est parfois fortuite. Notre travail a pour but de determiner le profil etiologique de ces images. Methodes Nous avons mene une etude retrospective entre janvier 2011 et juillet 2016 portant sur 90 patients hospitalises pour image en lâcher de ballon. Resultats Il s’agit de 63 % de sexe masculin et 37 % de sexe feminin avec la moyenne d’âge de 52 ans. Dans les antecedents, 40 % des patients ont ete suivis pour neoplasie. L’alteration de l’etat general a ete retrouvee dans 70 % des cas, la douleur thoracique et la dyspnee dans 50 % des cas a chacun. L’imagerie thoracique a objective des images en lâcher de ballons dans tous les cas, bilaterales dans 73 % des cas, et unilaterales dans 27 % des cas. Les moyens de diagnostiques etiologiques ont ete la bronchoscopie dans 50 % des cas et par la ponction-biopsie trans-thoracique dans 23 % des cas. L’etiologie maligne a ete posee dans 86 % des cas, dont le carcinome bronchogenique dans 33 % des cas. L’hydatidose pulmonaire multiple a ete retrouve dans 7 % des cas, une pneumonie a Staphylococcus aureus dans 2 % des cas et la tuberculose et sarcoidose thoracique dans 1 % des cas. Le traitement a ete en fonction de l’etiologie. L’evolution a ete favorable dans l’etiologie infectieuse (7 % des cas) et par le deces dans 30 % des cas. Conclusion A travers cette etude, nous soulignons la difficulte diagnostique, la predominance de l’origine maligne et le pronostic pejoratif.

Introduction Le syndrome d’apnees obstructives du sommeil (SAOS) est une pathologie frequente qui reste encore sous-diagnostiquee. Le medecin generaliste doit jouer un role important dans la prise en charge des patients atteints de SAOS du depistage au suivi. Methodes Nous avons realise une etude prospective a l’aide d’un questionnaire aupres de 160 medecins generalistes, afin d’evaluer leurs connaissances a propos du SAOS. Resultats Vingt-et-un pour cent des medecins questionnes ignorent ce syndrome et 27 % confirment ne jamais l’avoir evoque chez leur patient. Trente-six pour cent des medecins rapportent que les symptomes qui sont en faveur d’un SAOS sont l’association d’une somnolence diurne excessive non expliquee par d’autres facteurs, des ronflements, un sommeil non reparateur et des difficultes de concentration, alors que le reste des medecins restent partages entre differentes associations des memes symptomes. Pour 32 % des medecins, les facteurs favorisants l’apparition de l’apnee du sommeil chez l’adulte sont l’obesite et la dysmorphie faciale. Trente-six pour cent des medecins pensent que l’examen cle pour diagnostiquer le SAS est la polysomnographie. Soixante-quatre pour cent des medecins rapportent n’avoir aucune idee sur la pression positive continue et 23 % pensent que la chirurgie ORL est le traitement des apnees nocturnes. Conclusion Notre etude montre que le syndrome d’apnees du sommeil reste encore meconnu du medecin generaliste. La prise en charge du SAOS est multidisciplinaire et le medecin generaliste doit trouver sa place car il joue un role primordial d’orientation et de coordination dans la prise en charge des patients en soins primaires.

Pulmonary Angioma is an extremely rare benign vascular tumor, affecting, in exceptional cases, some adults. The risk of multiple and postoperative recurrence is rare but should not be ignored in order to establish. We report a case of recurrent pulmonary hemangioma, revealed by chest pain and recurrent hemoptysis for a 27 year old woman who has a medical history of right lower lobectomy indicated in front of a proximal tissue process right lower lobe. Subsequently, the patient had extra-pulmonary locations based on the radio-clinical setting: aggressive Angioma in the lumbar vertebra of L3 confirmed via biopsy, skull Angioma and left distal femoral Angioma

La pleuresie purulente a Nocardia asteroides est rare. Elle survient le plus souvent sur un terrain d'immunodepression. Nous rapportons une observation d'une pleuresie a Nocardia asteroides chez une patiente âgee de 60 ans, chez qui nous avons decouvert un diabete. A travers ce travail les auteurs soulignent l'interet de la multiplication de prelevements, de rechercher ce germe sur terrain d'immunodepression et en cas d'isolement, de rechercher la comorbidite. Key words : Pleuresie purulente, Nocardia asteroides, diabete

Introduction Les patients atteints de rhinite allergique consultent parfois plusieurs medecins, tant des generalistes que des specialistes, avant de venir en consultation specialisee d’allergologie. Le but de ce travail est d’analyser les connaissances et les comportements des patients vis-a-vis de rhinite allergique. Methodes Il s’agit d’une etude prospective allant du 1er janvier au 31 juillet 2014 portant sur les patients atteints de la rhinite en consultation d’allergologie. Un questionnaire portant sur les connaissances de leur rhinite et comment ils se traitent. Resultats Nous avons collige 50 patients atteints de rhinite allergique dont 68 % etaient des femmes. La moyenne d’âge etait de 33 ans. L’anciennete de la rhinite etait de 8 ans en moyenne. Les patients ayant deja visites deux a trois medecins avant de venir en consultation d’allergologie representaient 92 %, 36 % des patients connaissaient qu’ils etaient allergiques aux pneumallergenes sans savoir exactement de quel type. L’obstruction nasale et le prurit etaient retrouves chez tous les patients, 76 % avaient une rhinorrhee et 60 % des patients reconnaissaient d’avoir recu les corticoides locaux. Le traitement etait arrete sans avis medical dans 50 % des cas. La rhinite etait intermittente legere dans 26 % et moderee a severe dans 8 %. Elle etait persistante legere dans 4 % et moderee a severe dans 62 % des cas. Les prick-tests etaient pratiques. Les acariens etaient retrouves dans 76 %, les pollens dans 36 % et les moisissures dans 10 %. Outre le traitement medical, l’information et l’education du patient etaient instaures. Discussion Les patients consultent plusieurs medecins avant de venir en consultation d’allergologie. Ils arretent volontairement le traitement [1] . Conclusion La rhinite allergique n’est pas encore bien comprise chez ces patients. Seul le traitement medical ne suffit pas, il faut associer l’education du patient afin que ce dernier adhere a la demarche therapeutique.

L’asthme du sujet âge constitue une preoccupation grandissante. Il touche 6 a 7 % des patients de cette tranche d’âge. Nous rapportons une etude retrospective concernant 211 asthmatiques de plus de 50 ans, suivis de septembre 2011 a juillet 2014. Parmi les 211 patients, 208 ont un asthme vieilli (AV) et 3 ont developpe un asthme tardif apres 60 ans : asthme de novo (AN). Les patients du groupe AN ont eu un dosage des ANCA et une consultation cardiovasculaire specialisee pour ecarter une etiologie autre que l’asthme. L’âge moyen des 2 groupes est de 52 ans. On note que Le RGO est present chez 21 patients du groupe AV et 2 patients du groupe AN, alors que les infections ORL ne sont presentes que dans le groupe AV (35 cas). Dans le groupe AV, la rhinite allergique est notee dans 73 cas, la conjonctivite allergique dans 58 cas et l’atopie familiale dans 81 cas. Dans le groupe AN aucun cas d’atopie personnelle ou familiale n’a ete note. La clinique est dominee par une toux et dyspnee continue dans le groupe AN alors que dans le groupe AV on trouve la toux dans 88 cas, le Coryza dans 68 cas, l’urticaire dans 26 cas et l’eczema dans 14 cas. Une spirometrie est realisee chez 200 patients et a objective un TVO chez 67 % dans le groupe AV et 38 % dans le groupe AN. L’asthme dans le groupe AV est controle dans 11 %, non controle chez 16 % et partiellement controle chez 73 %, alors que dans le groupe AN il est controle dans 33 % des cas et non controle dans 64 %. Le traitement adapte a chaque stade de severite est base sur l’association de corticoides inhales et beta2mimeique longue duree d’action dans 72 % des cas. Cette etude montre que le profil clinique et spirometrique de severite de l’asthme depend du faite que l’asthme est vieilli ou de novo.

Introduction La corticotherapie orale se revele parfois une therapeutique pesante mais necessaire dans la maladie asthmatique. L’automedication et le sevrage brutal du traitement peuvent se compliquer d’une insuffisance surrenalienne. Le but de notre etude est d’analyser le profil des malades asthmatiques compliques d’insuffisance cortico-surrenalienne. Methodes L’etude est retrospective etalee sur 14 ans entre janvier 2000 et septembre 2014 portant sur 13 cas d’insuffisance cortico-surrenalienne parmi les patients suivis pour asthme en consultation d’allergologie. Resultats Il s’agit de 12 femmes et 1 homme. La moyenne d’âge est de 43 ans. Tous les patients avaient une automedication aux corticoides par voie orale pour leur asthme pendant plus d’un an. Ces patients n’etaient pas sous traitement de fond adapte. L’asthme est persistant severe dans 9 cas et persistant modere dans 4 cas. Il est associe a une rhinite dans 8 cas et a une conjonctivite dans 3 cas. Le profil de la sensibilisation cutanee est domine par les acariens (8 cas). Cliniquement, tous les patients se plaignent d’asthenie. Il existe un cas d’obesite mixte et un cas d’hypertension arterielle. Un patient a developpe un diabete cortico-induit. Le dosage de la cortisolemie, lors de la premiere consultation, montre des valeurs effondrees dans tous les cas de 24 % en moyenne. Tous les patients sont mis sous hydrocortisone par voie orale, la normalisation de la cortisolemie a ete obtenue en 18 mois en moyenne. Au cours du traitement substitutif un seul cas de syndrome de sevrage est note. Apres instauration d’un traitement de fond adapte, l’asthme est controle dans 10 cas. Discussion L’automedication et le sevrage brutal d’une corticotherapie prolongee au cours de la maladie asthmatique sont parmi les causes les plus frequentes d’insuffisance corticotrope. Dans l’insuffisance corticotrope, seule l’hydrocortisone est necessaire, a raison de 20 a 30 mg par jour, 2/3 de la prise le matin, 1/3 a midi. Conclusion L’insuffisance corticotrope secondaire a la prise de corticoides oraux est la cause la plus frequente d’insuffisance surrenalienne.

Objectif Determiner la qualite du sommeil chez ces patients. Methodes Nous avons mene en collaboration avec le service de nephrologie du CHU Ibn Rochd, une enquete a l’aide du questionnaire (Reseau Morphee) portant sur 90 patients suivis pour insuffisance renale chronique au stade de dialyse, colliges sur 1 an (2013 et 2014). Resultats Parmi les 90 patients, 49 % presentent des troubles de sommeil, avec une predominance feminine (59 %). La moyenne d’âge est de 41 ans. Le delai moyen entre le debut de la dialyse et l’apparition des troubles du sommeil est de 11 ans. Les troubles de sommeil rapportes sont l’insomnie chez tous les patients, la somnolence diurne dans 64 % cas, le sommeil decale dans 92 %, le syndrome de jambes lourdes dans 17 % cas (60 % des patients qui presentent un syndrome des jambes lourdes ont une anemie ferriprive et 40 % d’eux sont sous traitement antidepresseur), et syndrome d’apnee de sommeil probable dans 43 % des cas. Ces patients rapportent des manifestations organiques durant leur sommeil, faites de mouvements excessifs (39 %), d’arrets respiratoires (3 %), de douleurs insomniantes (22 %). de secousses repetees lors de leur sommeil (11 %). Ils rapportent aussi des cauchemars reguliers dans (6 %) des cas, l’impression d’etre paralyse lors de leur sommeil ou au moment de l’endormissement (6 %), l’impression d’etouffer dans 8 % des cas, des ronflements (17 %) et des cephalees matinales (22 %).Cinquante-huit pour cent des patients rapportent des reflux gastro-œsophagiens et 14 % notent une baisse de libido. Conclusion Les troubles du sommeil sont tres frequents chez les patients dialyses. Il est essentiel d’etre attentif aux plaintes liees au sommeil chez les patients en insuffisance renale afin de diagnostiquer et traiter ces pathologies.

Introduction La sarcoidose est une granulomatose systemique, le diagnostic repose sur un faisceau d’arguments dont l’histologie avec mise en evidence du granulome tuberculoide sans necrose caseeuse. Methodes Le but de notre travail est d’evaluer l’apport de la biopsie labiale dans le diagnostic de la sarcoidose. Nous avons mene une etude retrospective sur 15 ans entre 2000 et 2015 au service des maladies respiratoires de l’hopital 20-Aout. Resultats Nous avons collige 198 cas de sarcoidose confirmee. La moyenne d’âge etait de 47 ans avec une predominance feminine (84,7 %). Soixante-dix patients etaient asymptomatiques, les signes cliniques sont domines par la toux (23 %). La radiographie et le scanner thoracique ont montre des adenopathies hilaires mediastinales dans 74 % des cas. Les atteintes extra-respiratoires sont essentiellement cutanees dans 27 % des cas, salivaire dans 26 % des cas ganglionnaire peripherique, dans 16 %, ORL dans 13 % des cas et oculaire dans 6 % des cas. La biopsie labiale a ete realisee chez tous nos patients, elle a permis de mettre en evidence le granulome epithelio-gigantocellulaire sans necrose caseeuse dans 22 % des cas. Conclusion Nous rappelons a travers ce travail que la biopsie labiale, geste peu invasif, est d’un apport non negligeable dans la confirmation de la sarcoidose.

Introduction Les benefices apportes par l’allaitement au sein sont nombreux. En revanche, les avantages apportes par l’alimentation maternelle concerne l’asthme sont encore discutes. Tandis que certaines etudes n’observent pas d’effet preventif, d’autres trouvent que l’allaitement reduit le risque d’asthme. Le but de notre etude est d’evaluer l’impact du type d’allaitement sur la severite de l’asthme. Methodes Nous avons mene une etude retrospective sur 4 ans, comparant le profil de l’asthme de 273 patients suivis de septembre 2011 a juillet 2014, repartis en 2 groupes. Le groupe A comprend 192 sujets allaites exclusivement au sein, et le groupe B comprend 81 asthmatiques ayant beneficie d’un allaitement mixte ou artificiel. Resultats La moyenne d’âge etait de 33 ans dans le groupe A vs 35 ans dans le groupe B avec une predominance feminine dans les 2 groupes. L’atopie personnelle est dominee par la rhinite allergique dans 76 % du groupe A vs 66 % du groupe B ( p = 0,16), la conjonctivite chez 35 % du groupe A vs 43 % du groupe B ( p = 0,31), l’eczema et la dermatite atopique dans 5 % du groupe A vs 15 % du groupe B ( p = 0,03). L’asthme est controle dans 20 % des cas vs 32 % des cas ( p = 0,07), partiellement controle dans 46 % des cas vs 48 % des cas du groupe B ( p = 0,8) et non controle dans 34 % des cas vs 20 % des cas dans le groupe B ( p = 0,08). Discussion En 2009, une etude [1] montre qu’il existe peu de preuves appuyant les recommandations sur l’allaitement maternel dans la prevention de l’asthme. L’allaitement maternel reste l’aliment ideal pour les nourrissons, bien que son effet dans la prevention des maladies allergiques ne soit pas demontre de facon concluante. Conclusion Au terme de cette etude la comparaison note la prevalence des manifestations allergiques ainsi que le profil de severite et de controle de l’asthme reste le meme entre les deux groupes. Ces constations ne remettent guerre en cause l’effet benefique de l’allaitement au sein dans d’autre domaines que la prevention des allergies.

L’asthme professionnel est un type d’asthme cause par certains agents presents dans le milieu de travail, il est frequent et il a un impact socio-economique lourd. Notre etude est une analyse retrospective de 94 dossiers d’asthme professionnel colliges entre janvier 1990 et juillet 2014. La moyenne d’âge des patients est de 49 ans avec une nette predominance masculine (77 %). Le delai separant le debut de l’exposition et l’apparition des symptomes est en moyenne 13 ans. Les secteurs d’activite les plus concernes sont l’industrie de textile et le travail dans les silos. La survenue des symptomes au milieu du travail est rapportee chez (95 %) des patients avec une amelioration au cours des conges chez (63 %) d’eux. L’exploration fonctionnelle respiratoire objective un trouble ventilatoire obstructif dans 53 % des patients, dont 60 % est reversible au salbutamol. Les tests cutanes aux pneumallergenes courants realises chez 28 % patients sont positifs aux acariens de stockage dans 9 cas (8 patients parmi eux travaillent dans les silos), aux pollens dans 4 cas et aux cereales dans 1 cas. Soixante-dix-huit patients (78 %) sont declares porteurs d’un asthme professionnel. Le diagnostic de l’asthme professionnel necessite une demarche diagnostique adaptee et le traitement repose essentiellement sur l’eviction complete et definitive de l’exposition a l’agent responsable.

Le cypres appartient a la famille des cupressacees qui comporte 140 especes a feuillage persistant. Dans les pays mediterraneens, le cypres est le taxon pollinique le plus important qui represente la moitie de la production pollinique totale. Nous avons mene une etude retrospective sur 207 patients de la consultation d’allergologie sur une periode allant de janvier 2012 au juillet 2014, le pourcentage de sensibilisation vis-a-vis de cet allergene est de 11 %. Des antecedents atopiques personnels et familiaux ont ete retrouves chez 59 % des patients, la presence de cypres dans leur entourage et l’apparition des symptomes en periode de pollinisation (decembre et fevrier) ont ete rapportes chez 24 % des patients. Des symptomes perannuels avec des exacerbations en janvier–fevrier ont ete decrits chez 23 % des patients, la plupart de nos des patients (67 %) ont developpe les symptomes a un âge precoce de leur vie (avant 16 ans), cliniquement, le tableau de la rhinite est le plus frequent (56 %) ; isole dans 31 % des cas, associe a la conjonctivite dans 40 % cas et a l’asthme dans 29 % des cas, la rhinite est intermittente dans 15 % des cas, persistante legere dans 17 % des cas, persistante moderee a severe dans 43 % des cas. Nos patients ont ete mis sous traitement de fond nous avons note 89 % des patients une nette amelioration des symptomes. L’eviction a ete envisagee pour tous les patients. L’allergie au cypres reste frequente dans notre pays, l’eviction porte un tres grand interet soit a l’echelon individuel avec des mesures destinees a eviter le contact avec l’allergene et aussi au plan collectif avec la diversification vegetale, le choix de cypres moins pollinisateurs et la taille des haies avant pollinisation.

Le pronostic global du carcinome bronchogenique reste mauvais a cause de la decouverte souvent tardive empechant un traitement optimal. But du travail Preciser les causes du retard de prise en charge du carcinome bronchogenique dans notre contexte. Patients et methode Etude retrospective portant sur les carcinomes bronchogenique diagnostiques de janvier 2011 au juillet 2014. Les facteurs etudies sont : donnes demographiques, niveau culturel et socio-economique, origine geographique, signes cliniques, motif de consultation, premier medecin consulte avant hospitalisation, les delais de prise en charge. Resultats Sur une periode de 4 ans, nous avons repertorie 424 cas de carcinomes bronchogeniques, 94 % des patients etaient de sexe masculin. La moyenne d’âge etait de 58 ans. Quatre-vingt-dix-huit pour cent des patients etaient de bas niveau socio-economique et culturel. Trente-sept pour cent proviennent de villes eloignees de Casablanca. Le tableau clinique etait domine par la douleur thoracique dans 75 %, l’alteration de l’etat general dans 74 %, la toux chronique dans 47 %, l’hemoptysie dans 37 %, la dyspnee dans 24 % suivi de 4 % de cas de dysphonie mais les motifs de la consultation les plus frequents sont l’hemoptysie, la dyspnee et l’alteration de l’etat general. Soixante-dix-huit pour cent des patients ont consulte au moins un medecin autre que le medecin pneumologue en premier, les medecins generalistes viennent en premiere position suivi par les rhumatologues, cardiologues et traumatologues et les ORL. Le delai median pre hospitalier est de 98 jours. Conclusion Les delais entre les premiers signes cliniques et le debut de la prise en charge restent allonges ce qui aggrave le pronostic.

The alternate polarization current method, also known as alternate square wave method (asw), is an improved technique to characterize insulating materials. It consists in recording the transient current flowing during successive applications, on the sample, of alternate positive and negative steps of voltage of low magnitude, and averaging the data over a number of cycles. Whereas the conventional technique measures the current under a unique voltage step of generally rather high magnitude, hence in a more or less unsteady state leading to scattered results, and may involve injection process, the asw technique based on a dynamic equilibrium gives reproducible results. In this communication we present the results of measurements performed on two specimens of low density polyethylene using a new equipment of high sensitivity. Current vs. time characteristics using various poling stresses, step durations and temperatures are presented. Particular attention is paid on short time behaviour characterized by a t/sup -n/ decay function with n always larger than one. A way for physical interpretation is proposed. The interest of the method for material characterization is pointed out.

It was shown previously that low-molecular-weight fractions of copolymers used in semiconductive compounds diffuse into the insulation during the cable manufacturing process. In the present work, the influence of this diffusion on electrical properties such as AC, DC, and impulse strength has been studied. Initial tests on thin cross-linked polyethylene films peeled from full-size cables have shown different trends. Interfacial diffusion has a detrimental effect on DC strength, but its effect on AC and impulse strength is not clear. >

An attempt is made to show that the measurement of Cp to characterize the thermodynamic equilibrium of PE (polyethylene) used for HV insulation is of great interest for calculating the cable lifetime. First results have shown that, for bulk samples, /spl delta/Cp increases with the implanted charge, and low charge level already has a significant effect on /spl delta/Cp. Above a critical value of implanted charge, /spl delta/Cp comes back to zero. This means that all the energy stored in the polarized sample is released during the breakdown. Interfaces between each film appear to have a significant effect because results are differ markedly as compared to those for the bulk sample. >

The major role played by space charge behaviour in a dielectric material for insulation is now well established. Electrical charge trapping and detrapping are the relevant phenomena which have to be studied. The trapping ability of materials can be measured using for example the mirror method. This method allows one to determine the trapped charge (Qp) close to the surface of an insulating sample after irradiation by a controlled high energy electron beam. We carried out extensive work aiming at a better understanding of space charge behaviour linked to structural parameters of polymers. As a result, trapping properties as a function of crystallinity, molecular weight or morphology were investigated. At the same time, effects linked to chemical modification of polymer (i.e. oxidation) were studied. All those results have shown that trapping and detrapping properties are closely related to structural parameters of the polymer. In more recent studies we intended to modulate the charging capacity of polyethylene by adding to it a given amount of a second polymer. It has been shown that by a careful control of the process, of the second polymer rate and structural properties, it was possible to modulate the charging behaviour of polyethylene without enhancing the value of tg /spl delta/ which remains of the order of 10/sup -4/. This class of materials could be a new direction towards improved breakdown properties.

In order to try to improve dielectric properties of polymers, we have explored the space charge characteristics by using a scanning electron microscope (SEM). By controlling the conditions of charge injection close to the surface of the sample, it has been possible to evaluate on one hand the trapping ability of the material and on the other hand the corresponding detrapping potential. This latter parameter was connected to the space charge spreading during injection as seen by a decrease of the detrapping potential with increasing the size of the domain where the charges are injected. This size can be monitored by a careful control of the focalisation of the electron beam on the surface of the sample. Using this technic a same amount of charges can be injected into domains with different size. Moreover, the surface potential was found to be dependent on the structural parameters of the tested polymers such as branching ratio. To better characterize the space charge properties, the detrapping potential has been examined at different temperatures. These experiences have indicated that above a critical value a decrease of the sample temperature strongly affects the space charge spreading. Characterization of the evolution of the dielectric losses (tan/spl delta/) with the temperature showed that this critical temperature was close to the glass transition temperature of the sample. These results have suggested that the macromolecules motion plays a significant role in the space charge spreading.