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Although treated effluent is being increasingly used to irrigate mature turfgrass, information on its use to establish grass is limited. Greenhouse experiments were conducted in 2015 and 2017 to examine establishment and nitrate leaching from three warm-season grasses: buffalograss [Buchloe dactyloides (Natt.) Eng.] 'SWI 2000', inland saltgrass [Distichlis spicata (L.) Greene], and bermudagrass [Cynodon dactylon (L.) Pers.] 'Princess77'. All grasses were grown with tailored (tertiary treated effluent with 15 mg L

Greenhouse experiments were conducted in 2015 and 2017 to assess the feasibility of establishing three warm-season grasses-buffalograss [Buchloe dactyloides (Natt.) Eng.] 'SWI 2000', inland saltgrass (Distichlis spicata L.), and bermudagrass (Cynodon dactylon L.) 'Princess77'-with tailored water (tertiary treated effluent with 15 mg L

Cet article s’interroge sur le role de la pepiniere comme element activateur de l’entrepreneuriat creatif. Cela nous amene a mobiliser les travaux issus de deux cadres theoriques : la pepiniere comme forme specifique d’accompagnement entrepreneurial d’une part et la theorie des proximites d’autre part. A partir de 21 entretiens avec des pepins creatifs, nous pouvons decrire le processus de developpement de l’entrepreneuriat creatif comme une trajectoire evolutive facilitee par un certain nombre d’« ingredients ». Nous retenons principalement : la caracteristique de la pepiniere, a savoir creative ; une architecture permettant une proximite physique et relationnelle ; la liberte des pepins a constituer des equipes modulables en fonction des projets ; le co-apprentissage par le dialogue inter-competences ; l’emergence d’un « management intrapreneurial ».

En adoptant une approche comprehensive et explicative basee sur des entretiens qualitatifs, l’objectif de cet article est de comprendre, a partir de l’analyse d’activites dans un quartier creatif, si la proximite des acteurs (comme levier de production d’idees) est un mythe ou une realite, s’il y a coherence entre l’intention politique et l’operationnel.

Cet article s’interesse a l’enseignement de l’entrepreneuriat sous la forme d’ateliers en petits groupes concentres sur quelques jours (workshop). En particulier, notre objectif est de comprendre en quoi la pluridisciplinarite constitue un element fertilisant de la creativite. A partir de l’analyse de deux types de donnees (factuelles et interpretatives) issues d’un workshop d’etudiants, nous montrons, dans le cadre d’une demarche qualitative exploratoire, que cette forme pedagogique est un terreau facilitant la generation d’idees. La pluridisciplinarite en renforce la dynamique et, en tant qu’espace dialogal de differents points de vue, stimule l’association d’idees.

La dualite historique entre l’ambition artistique et l’ambition economique, est l’objet de discussions de chercheurs depuis longtemps. Elle s’exprime dans le secteur creatif et culturel ou les acteurs sont contraints a resoudre cette equation complexe entre objectifs de creation et objectifs commerciaux. Nous nous proposons dans cet article de comprendre comment l’entrepreneur creatif arrive a gerer cette tension paradoxale grâce au developpement d’une Intelligence Collective situee permettant un apprentissage mutuel et collectif. Le management des paradoxes et la temporalite nous permettent alors de discuter nos resultats en proposant un autre couple paradoxal des organisations : ambition creative/ambition economique.

Nous proposons, a partir d’une recherche-intervention, un schema d’elaboration d’outils de gestion dynamiques pour les organisations de spectacle vivant qui articule le systeme administratif externe (la LOLF) au processus managerial. L’appropriation co-construite d’outils de gestion optimise alors la capacite des entreprises a developper un nouveau dialogue avec leurs partenaires publics.

International audience; Face à la baisse des subventions et la rationalisation des ressources, les entreprises de spectacle vivant recherchent des solutions de développement. A partir de la comparaison de nos résultats issus de deux expérimentations, nous montrons dans cet article que l'Intervention Socio-Economique est une méthode de conduite de changement pouvant participer à l'élaboration de solutions d'amélioration de la performance socio-économique dans le secteur des arts vivants.

International audience; Alors que les entreprises de spectacle vivant sont confrontées à des contraintes de ressources, les professionnels et les acteurs du monde politique et économique s'interrogent sur la sécurisation des parcours professionnels dans ce secteur. L'objectif de notre article, axé sur le métier de directeur à partir d'une recherche-intervention, est d'identifier les conditions de sa mise en œuvre et d'analyser dans une perspective prospective le processus d'apprentissage organisationnel.

International audience

International audience; Le secteur de l’art, de la culture et de la créativité fait l’objet de nombreuses recherches depuis une quarantaine d’années. Celles-ci sous-tendent une dualité historique entre l’ambition créatrice et l’ambition économique. Cette problématique reste vivace dans le champ de l’entrepreneuriat créatif, artistique et culturel. Créer et gérer, être inspiré et rentabiliser…, des couples ago-antagonistes qui laissent parfois perplexes les artistes-entrepreneurs. Aussi l’objectif de cet ouvrage est-il de comprendre la nature de cette tension et de l’interroger, aussi bien au niveau des artistes que des responsables et opérateurs culturels, en croisant les approches théoriques et les cas pratiques. Au fil des onze chapitres, les auteurs explorent dans une première partie l’articulation entre création et gestion, dans une deuxième les outils de l’entrepreneuriat artistique et culturel et dans une troisième l’importance de l’écosystème dans la construction de l’identité des entrepreneurs. Écrit à la fois par des chercheurs et des professionnels, français, anglais et canadiens, ce livre s’adresse à tout lecteur mobilisé par la gestion et le management des organisations artistiques, créatives et culturelles. Son ambition est de montrer que l’entrepreneuriat est un processus au service de la création dès lors que la relation de tension s’efface au profit de la dialectique.

International audience

International audience; Nouveaux acteurs, nouveaux services, nouveaux modes de consommation, nouvelles formes de créativité: l'importance de l’innovation et de l’entrepreneuriat a redoublé et l’attention qu’y portent les sciences de gestion tout autant . La figure grandissante de l'entrepreneur culturel fait directement écho à cette montée en puissance de la figure de l'entrepreneur en général dans la société, portée par la vague des start-up associées aux nouvelles technologies. Pour autant, la question dépasse le simple effet de mode associé au poids grandissant du numérique. En matière d’art, les porteurs de projets ont existé de tous temps et l’attention qu’on porte à l’entrepreneuriat artistique et culturel en tant que tel s’est manifestée dès les années 80 en France, dans la foulée de l’impulsion financière donnée à l’époque par le ministère de la culture. Cette importance grandissante de l’entrepreneuriat tient-elle donc d'un engouement pour un phénomène préexistant sur lequel on met désormais un terme nouveau, ou d'un phénomène inédit que les chercheurs étudient et que l'Etat cherche à accompagner?

i la création est en rupture avec une norme, la gestion consiste par essence à positionner des normes. Si la création est difficile à évaluer, l’objet créé étant souvent difficile à valoriser, la gestion en donne l’image d’une valeur certaine. Si le temps dans la création n’est pas forcément linéaire, la gestion n’envisage qu’un temps linéaire. La gestion de la création se situe au cœur d'un ensemble de paradoxes : concilier création et routine, peur et défi, liberté et structure, processus et résultat, incertitude et maîtrise du risque. La société et les organisations ont besoin de l'une et de l'autre face, mais l'incompréhension a tout risque de régner entre ces logiques contradictoires mais pourtant conciliables. En effet tout travail créatif a besoin au moins d’un créateur et d’un ensemble de ressources matérielles et humaines. Tout travail créatif nécessite alors une organisation pour exister et donc une gestion. Sans gestion, il ne peut y avoir d’organisation traitant de la création. Mais trop de gestion peut tuer la création.