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International audience; Cryptosporidiosis is an infection caused by protozoan parasites belonging to the genus Cryptosporidium which is responsible for a potentially severe disease in new-born ruminants. This infection is highly prevalent in small ruminants throughout the world, especially in pre-weaned animals. The clinical expression is different between goat kids and lambs, the infection being generally more severe in the former. Molecular data demonstrate geographical variations in the species of Cryptosporidium infecting small ruminants. They also support the possibility of transmission of zoonotic species from these hosts to humans. Studies are still needed on molecular epidemiology, especially in goats, and on ways to control infection

Suite à la confirmation de plusieurs cas de PPA sur des sangliers en Belgique, à proximité de la frontière française, la DGAL a saisi plusieurs fois l’Anses en urgence pour répondre à des questions sur : les risques d’introduction du virus responsable de cette maladie enFrance, les mesures de gestion à la frontière Franco-Belge, tant dans la faune sauvage que dans les élevages de suidés.Lors des travaux du GECU PPA, les experts se sont également interrogés sur les méthodes et produits disponibles pour inactiver le virus de la PPA, que ce soit au niveau des laboratoires qui reçoivent des prélèvements ou des cadavres d’animaux, au niveau des camions qui sont/seront utilisés pour le transport des cadavres ou des animaux vivants potentiellement contaminés, au niveau des locaux et matériaux d’élevage ou des matériaux utilisés au clos d’équarrissage, etc.De plus, les laboratoires d’analyse vétérinaires et le Laboratoire National de Référence (LNR) pour la PPA, reçoivent des questions des parties prenantes sur les produits biocides pouvant être utilisés pour décontaminer des matériaux entrés en contact avec des matières potentiellement contaminées par le virus de la PPA. Des interrogations émanent également des entreprises spécialisées dans le développement et la commercialisation de produits biocides (confrontés entre-autres à la réglementation française concernant la manipulation du virus de la PPA).Les réponses à ces interrogations n’étant pas immédiatement et facilement disponibles, dans ce contexte, il apparait opportun d’agir par anticipation et de se saisir de la question de l’inactivation du virus de la PPA, des méthodes de décontamination pouvant être mises en oeuvre ainsi que des produits utilisables et efficaces dans l’éventualité de foyers de PPA en France dans la faune sauvage ou dans la faune domestique.Les questions de l’autosaisine sont les suivantes :« Effectuer une mise à jour des connaissances sur les méthodes et procédés d’inactivation du virus de la PPA et sur la résistance de ce virus dans les différentes matrices potentiellement contaminées.Cette mise à jour portera également sur les produits biocides utilisables pour la décontamination, tant au laboratoire que dans le cas de dépeuplement en élevage de suidés, ou au clos d’équarrissage (tant pour les porcs d’élevage que pour des cadavres de sangliers potentiellement contaminés si ceux-ci devaient y être amenés). »

Suite à la confirmation de plusieurs cas de PPA sur des sangliers en Belgique, à proximité de la frontière française, la DGAL a saisi plusieurs fois l’Anses en urgence pour répondre à des questions sur : les risques d’introduction du virus responsable de cette maladie enFrance, les mesures de gestion à la frontière Franco-Belge, tant dans la faune sauvage que dans les élevages de suidés.Lors des travaux du GECU PPA, les experts se sont également interrogés sur les méthodes et produits disponibles pour inactiver le virus de la PPA, que ce soit au niveau des laboratoires qui reçoivent des prélèvements ou des cadavres d’animaux, au niveau des camions qui sont/seront utilisés pour le transport des cadavres ou des animaux vivants potentiellement contaminés, au niveau des locaux et matériaux d’élevage ou des matériaux utilisés au clos d’équarrissage, etc.De plus, les laboratoires d’analyse vétérinaires et le Laboratoire National de Référence (LNR) pour la PPA, reçoivent des questions des parties prenantes sur les produits biocides pouvant être utilisés pour décontaminer des matériaux entrés en contact avec des matières potentiellement contaminées par le virus de la PPA. Des interrogations émanent également des entreprises spécialisées dans le développement et la commercialisation de produits biocides (confrontés entre-autres à la réglementation française concernant la manipulation du virus de la PPA).Les réponses à ces interrogations n’étant pas immédiatement et facilement disponibles, dans ce contexte, il apparait opportun d’agir par anticipation et de se saisir de la question de l’inactivation du virus de la PPA, des méthodes de décontamination pouvant être mises en oeuvre ainsi que des produits utilisables et efficaces dans l’éventualité de foyers de PPA en France dans la faune sauvage ou dans la faune domestique.Les questions de l’autosaisine sont les suivantes :« Effectuer une mise à jour des connaissances sur les méthodes et procédés d’inactivation du virus de la PPA et sur la résistance de ce virus dans les différentes matrices potentiellement contaminées.Cette mise à jour portera également sur les produits biocides utilisables pour la décontamination, tant au laboratoire que dans le cas de dépeuplement en élevage de suidés, ou au clos d’équarrissage (tant pour les porcs d’élevage que pour des cadavres de sangliers potentiellement contaminés si ceux-ci devaient y être amenés). »

« Dans le cadre de la planification, les services de la DGAL se préparent, aux différents échelons, à la mise en œuvre des mesures de lutte contre la peste porcine africaine (PPA) en identifiant les ressources humaines et matérielles nécessaires. Pour la question du dépeuplement en élevage, il est prévu un prestataire national pour la réalisation des chantiers de dépeuplement de gros effectifs porcins en élevage, le reste des chantiers étant et devant être piloté et organisé par les directions départementales en charge de la protection des populations DDecPP avec des moyens locaux. Pour autant, selon la dynamique de diffusion de la maladie, ces dispositifs pourraients’avérer insuffisants et une option pourrait être de transférer des animaux issus de cheptels infectés pour une mise à mort à l'abattoir. Par ailleurs, une stratégie de dépeuplement préemptive à l'image de ce qui a été mis en place lors de l’épisode influenza aviaire 2016-2017 pourrait être également mise en place et nécessiterait également une mobilisation importante des moyens de dépeuplement.Il s'agirait donc plus précisément d'évaluer le risque de diffusion de la PPA, à la fois par le transport et par la persistance du virus au sein des sites d’abattage, lors de la mobilisation d'abattoirs pour dépeupler des foyers. Cette même question est posée pour du dépeuplementpréemptif d'animaux a priori non suspects en périphérie de foyer. Ces cas de figure pourraient se présenter en cas de dépassement des capacités d'intervention sur site Des questions complémentaires liées aux opérations de dépeuplement d'animaux infectés sontégalement posées.- Parmi les méthodes d’euthanasie individuelle, un dispositif à tige perforante suivi d'un jonchage ou une injection létale peuvent être utilisés pour les porcs ainsi que le tir à balle pour les sangliers. Ces méthodes qui peuvent entraîner des effusions de sang sont-elles denature à engendrer un risque supplémentaire de diffusion du virus ?- Les intervenants dans un foyer sont équipés de protections individuelles (EPI) et passent par un sas sanitaire pour sortir de l'exploitation en vue de limiter les risques de diffusion de la maladie. La procédure recommandée pour l'entrée et la sortie d'un élevage infecté estjointe ; quel serait le délai de carence à respecter entre l'intervention dans un foyer et l'intervention dans un élevage sain afin de prévenir tout risque de diffusion de la maladie ? Le délai historiquement préconisé est de 72h et demande à être documenté. »

« Dans le cadre de la planification, les services de la DGAL se préparent, aux différents échelons, à la mise en œuvre des mesures de lutte contre la peste porcine africaine (PPA) en identifiant les ressources humaines et matérielles nécessaires. Pour la question du dépeuplement en élevage, il est prévu un prestataire national pour la réalisation des chantiers de dépeuplement de gros effectifs porcins en élevage, le reste des chantiers étant et devant être piloté et organisé par les directions départementales en charge de la protection des populations DDecPP avec des moyens locaux. Pour autant, selon la dynamique de diffusion de la maladie, ces dispositifs pourraients’avérer insuffisants et une option pourrait être de transférer des animaux issus de cheptels infectés pour une mise à mort à l'abattoir. Par ailleurs, une stratégie de dépeuplement préemptive à l'image de ce qui a été mis en place lors de l’épisode influenza aviaire 2016-2017 pourrait être également mise en place et nécessiterait également une mobilisation importante des moyens de dépeuplement.Il s'agirait donc plus précisément d'évaluer le risque de diffusion de la PPA, à la fois par le transport et par la persistance du virus au sein des sites d’abattage, lors de la mobilisation d'abattoirs pour dépeupler des foyers. Cette même question est posée pour du dépeuplementpréemptif d'animaux a priori non suspects en périphérie de foyer. Ces cas de figure pourraient se présenter en cas de dépassement des capacités d'intervention sur site Des questions complémentaires liées aux opérations de dépeuplement d'animaux infectés sontégalement posées.- Parmi les méthodes d’euthanasie individuelle, un dispositif à tige perforante suivi d'un jonchage ou une injection létale peuvent être utilisés pour les porcs ainsi que le tir à balle pour les sangliers. Ces méthodes qui peuvent entraîner des effusions de sang sont-elles denature à engendrer un risque supplémentaire de diffusion du virus ?- Les intervenants dans un foyer sont équipés de protections individuelles (EPI) et passent par un sas sanitaire pour sortir de l'exploitation en vue de limiter les risques de diffusion de la maladie. La procédure recommandée pour l'entrée et la sortie d'un élevage infecté estjointe ; quel serait le délai de carence à respecter entre l'intervention dans un foyer et l'intervention dans un élevage sain afin de prévenir tout risque de diffusion de la maladie ? Le délai historiquement préconisé est de 72h et demande à être documenté. »

International audience; This study was conducted to determine the prevalence and risk factors for Cryptosporidium infection in calf neonates on dairy farms in Normandy. Fecal samples were randomly collected between July 2010 and September 2011 from 968 calves (7-21 days old) on 97 farms. Up to 10 calves were selected and sampled per farm, and feces examined for oocysts by microscopy. C. parvum oocyst shedding was scored semi-quantitatively (0-5). A questionnaire about calf-level care and management was completed, and mortality rates were obtained from the French national registration database (BDNI). Bivariable and multivariable analyses of potential risk factors for C. parvum oocyst shedding were conducted using generalized estimating equation (GEE) models (family=Binomial).Overall, 402 out of 968 calves (41.5%) were positive for oocysts, and 25.1% of animals had a shedding score >2. Seven of the 97 farms (7%) were negative for oocysts in all fecal samples. At the time of collection, 375 calves (39%) had diarrhea, and its prevalence strongly correlated with the score for C. parvum oocyst shedding (p

International audience; Preliminary results obtained in calves, lambs and goat kids infected by Cryptosporidium sp. have indicated a partial prophylactic efficacy of halofuginone lactate when administered at 100μg/kg body weight (BW). In this study, the efficacy of halofuginone lactate was evaluated in goat neonates experimentally inoculated with Cryptosporidium parvum oocysts per oral route. The trial consisted in 2 replicated experiments carried out successively at 2 months of interval. Twenty-two 2- to 4-day-old kids were experimentally inoculated once, 2-3 days after the arrival in premises, with 10(6)C. parvum oocysts per oral route and were allocated into 2 groups. Animals of group 1 acted as untreated control whereas animals of group 2 received halofuginone lactate for 10 days from the infection day to day 9 post-infection (DPI) at a daily oral dose rate of 100μg/kg BW. Individual oocyst shedding was monitored by daily examination of faecal smears stained by carbol fuchsin and scored semi-quantitatively (0-5) until 19 DPI. Daily diarrhoea scores, weight gain and mortality were recorded. In the first experiment, oocyst excretion started 1 DPI in the control group, was highest on 4 DPI (mean score 3.6) and became undetectable from 16-19 DPI. In the treated group, oocyst shedding started 1 day later, showed lower scores compared to control on 4, 5, 6, 7 and 10 DPI and vanished from 16 to 19 DPI. No significant difference was seen for weight gains between groups. Five kids died in the control group compared to 1 kid in the treated group. In the second (replicated) experiment, oocyst excretion started 2 DPI in the control group, was highest on 4 DPI (mean score 4.5) and became undetectable 18 and 19 DPI. In the treated group, oocyst shedding started 2 days later, peaked on 13 DPI (mean score 2.3) and persisted until the end of the experiment. No significant difference was seen for weight gains between groups. Ten kids died in the control group compared to 3 kids in the treated group. The results demonstrated the efficacy of halofuginone lactate when given as a prophylactic treatment at 100μg/kg BW during 10 days in reducing oocyst shedding, diarrhoea and mortality in goat kid cryptosporidiosis.

Session Poster : Maps Genomics and Diversity; National audience; Background: Genotyping applied to strains of Mycobacterium avium subsp. paratuberculosis (MAP) has become an indispensable tool for epidemiological surveillance of this significant veterinary pathogen. For MAP, multi-locus variable number tandem repeat analysis (MLVA) targeting mycobacterial interspersed repetitive units (MIRUs) and other variable-number tandem repeats (VNTRs) was established using 8 markers. Within the past years this standard, portable, reproducible and discriminatory typing method has been frequently applied alone or in combinations with short-sequence-repeat (SSR) sequencing. As such, a number of genotypes of strains of diverse origins have been identified in laboratories worldwide. With the large diffusion of these genotyping methods standardization between laboratories and knowledge of existing INMV profiles and archiving of newly defined genotypes need to be managed. Objective: To develop a web application called “Mac INMV plus database” including MLVA and SSR. This freely accessible service allows users to compare VNTR and SSR subtype data of their strains analyzed by MLVA and with those of existing reference strains.Results: A freely accessibledatabase was created with genotyping data of strains of MAP and of other M. avium complex (MAC) members. This database gathers all profiles obtained in the laboratory and those published in the literature. The database information include incrementing species and subspecies status, INMV and SSR profiles with corresponding alleles/repeat numbers at each locus, and combined numerical genotypes. The user can consult and query all the existing profiles in order to see if profiles identified in their lab already exist. If profiles are not known, the user can request new attribution numbers online. All information can be exported under EXCEL or PDF format. An extensive documentation regarding the genotyping method, protocols, primer sequences, marker information, and associated isolate specific metadata is available to the users.

National audience; La cryptosporidiose est une maladie parasitaire causée par un protozoaire intestinal du genre Cryptosporidium sp.. Ce parasite estle 1er agent de diarrhée néonatale chez les ruminants (grande sensibilité des chevreaux et des veaux). La maîtrise hygiénique de l’infection est difficile et le recours à l’emploi de médicaments le plus souvent nécessaire. De nombreuses molécules ont été testées chez les ruminants parmi lesquelles dominent le lactate d’halofuginone (19 essais recensés) et le sulfate de paromomycine (6 essais). L’efficacité de ces 2 molécules et leurs conditions pratiques d’utilisation seront discutées

National audience; La présence de résistances aux anthelminthiques en élevage a des conséquences sur le niveau de production en raison d’une gestion moins efficace et sur l’arsenal thérapeutique à disposition des éleveurs et des vétérinaires.La problématique de la résistance, en particulier des strongles gastro-intestinaux, se présente de façon très différente chez les petits ruminants et chez les bovins : elle est très prévalente chez les petits ruminants avec de multiples espèces parasitaires concernées vis-à-vis de plusieurs familles anthelminthiques et aujourd’hui moins importante chez les bovins. Il est primordial d’identifier la présence de résistances en élevage. La 1ère étape de la démarche sera d’écarter les causes d’inefficacité du traitement anthelminthique : erreur de diagnostic, sous-dosage, modifications des paramètres pharmacocinétiques avant de mettre en œuvre un protocole standard de détection de la résistance

National audience; La gestion des infestations par les stronglesgastro-intestinaux est une problématiquemajeure lors de l’élevage de chèvres au pâ-turage. Le manque de molécules utilisablesen cours de lactation et la forte prévalencedes résistances vis-à-vis des benzimidazolesincitent les éleveurs à se tourner vers d’autresméthodes comme la phytothérapie ou l’aromathérapie. Un état des lieux des pratiquesde gestion des strongyloses digestives misesen œuvre par les éleveurs a été réalisé dansles troupeaux caprins pâturant en régionPoitou-Charentes. Cette enquête a permisde confirmer ou de mettre en évidence lesdifficultés rencontrées par les éleveurs dansla gestion du parasitisme par les stronglesgastro-intestinaux en raison de la faible disponibilité en médicaments disposant d’uneautorisation de mise sur le marché (AMM)et des temps d’attente existant pour le lait.L’utilisation de ces anthelminthiques (AH) estraisonnée avec un nombre moyen de traitements annuels inférieur ou égal à 2 et uneforte utilisation des coproscopies (moitiédes éleveurs) avant la réalisation d’un traitement. L’éprinomectine est largement utilisée.L’utilisation de méthodes complémentaireset alternatives en association ou non avecles AH est très fréquente, les plantes à taninscondensés étant les plus souvent citées. Cespratiques étant relativement courantes, il estnécessaire que les connaissances scientifiqueset la réglementation soient précisées

National audience; La maîtrise de la cryptosporidiose est un exercice délicat du fait de la grande résistance des oocystes dans l’environnement et de l’efficacité partielle du médicament autorisé en France, le lactate d’halofuginone (HalocurND). L’utilisation du ParoforND, à base de sulfate de paromomycine, nouvellement autorisé dans une autre indication, doit être restreinte en raison d’incertitudes sur la dose efficace vis-à-vis de la cryptosporidiose et du risque d’induction d’antibiorésistance. La maîtrise repose donc sur une combinaison de méthodes permettant de réduire la survie des oocystes dans l’environnement (désinfection), de limiter l’infection des animaux (pratiques d’élevage) et de diminuer l’expression clinique de la maladie par un traitement spécifique approprié

International audience; Cohorts of pre-weaned calves were studied for Cryptosporidium infection over three successive years (2010-2012) in one beef cattle herd in western France. Each year 25-34 calves were sampled weekly from 3 days to one month of age in order to characterize oocyst output, Cryptosporidium species and clinical features associated with infection. Faecal samples were screened for the presence of oocysts using immunofluorescence analysis. DNA was extracted from positive samples and a PCR SSU rRNA followed by RFLP or sequencing was performed. For the subtyping of C. parvum, a gp60 PCR was carried out. Regardless of the year, 92-100% of the animals excreted oocysts on at least one sampling date. Depending on the year of observation, the age of highest prevalence varied. In contrast, the peak of excretion was systematically observed almost at the same age (2nd-3rd week of life) with excretion levels ranging from between 100 and 1.7×10(7)oocysts/g of faeces. Differences concerning clinical signs depending on the year of sampling were observed. Different species patterns were observed, with a predominance of C. bovis in the 1st year and a predominance of C. parvum in the last year. Moreover, two zoonotic subtypes of C. parvum, IIaA15G2R1 and IIaA18G2R1, were recorded in different years. This study shows that, in a given farm, the Cryptosporidium species and C. parvum subtypes identified as well as the prevalence of infection and level of excretion may vary greatly and show distinct patterns according to the year.

International audience; The objective of the present study was to evaluate the characteristics of two rapid tests, namely, a faecal smear staining method (Heine staining) and a commercially available immunochromatographic (IC) assay, against a direct immunofluorescent antibody test (IFAT) for the diagnosis of Cryptosporidium infections in 917 faecal samples from calves aged 1,000,000opg. Additional scoring from 1 to 3 according to the thickness of the sample line for the IC test correlated with increasing levels of Cryptosporidium opg measured by IFAT in the range of 10,000 to >1,000,000opg. In conclusion, both Heine staining and the IC test can be reliably used through a simple semi-quantitative scale for grossly quantifying oocyst output in calf faecal samples.

The fight against paratuberculosis is based on the detection and removal of clinically affected animals and excretors, reducing the transmission of infection notably in young animals, by improvement of conditions on the farm, and by the use of vaccination. No vaccine against paratuberculosis has been available in France since 2001. However, vaccination is included in the regulatory actions designed to fight against this disease. Requests for permission to market or import vaccines against paratuberculosis are sporadically addressed to the National Agency for Veterinary Medicinal Products. Since 2005, outbreaks of bovine tuberculosis have again been detected in several French departments. The risk of interference between the response to testing for the disease and vaccination against paratuberculosis must be taken into account more than ever., La lutte contre la paratuberculose repose sur la détection et l’élimination des animaux cliniquement atteints et des excréteurs, ainsi que sur la diminution de la transmission de l’infection, notamment aux jeunes, par l’amélioration des conditions d’élevage et l’usage de la vaccination. Depuis 2001, aucun vaccin contre la paratuberculose n’est disponible en France. La vaccination conserve néanmoins une place parmi les dispositifs réglementaires prévus pour lutter contre cette maladie. Des demandes d’autorisation de mise sur le marché ou d’importation de vaccins contre la paratuberculose sont sporadiquement adressées à l’Agence nationale du médicament vétérinaire. Depuis 2005, des foyers de tuberculose bovine étant à nouveau détectés dans plusieurs départements français, les risques d’interférence entre la réponse aux tests de dépistage de cette affection et une vaccination contre la paratuberculose sont plus que jamais à prendre en compte.

National audience

National audience; Dans un troupeau caprin conduit au pâturage, quelques chèvres ont présenté durant l’hiver 2009-2010 un amaigrissement accompagné de diarrhées, suivies de mortalité. Un traitement à l’éprinomectine a été réalisé à la rentrée à l’étable. À la mise à l’herbe suivante, en mars 2010, de fortes infestations parasitaires ont été constatées par coproscopie sur trois chèvres particulièrement atteintes. Le calcul de ration met en évidence un déficit énergétique et azoté, qui est corrigé. Les tests de réduction d’excrétion coproscopique post-traitement (FECRT) menés en conditions naturelles font suspecter une résistance à l’éprinomectine (avermectines), mais celle-ci n’est pas confirmée en conditions expérimentales (FECRT après infestation expérimentale). Les hypothèses permettant d’expliquer cette inefficacité sont discutées. En 2011, le troupeau a été maintenu en stabulation permanente, ce qui a permis de maîtriser le parasitisme et de préparer les saisons de pâturage futures.

International audience

International audience; Parasitological investigations were carried out in dairy calves in Algeria to determine the prevalence and the intensity of oocyst output of Cryptosporidium sp infection according to the age and the relationship with the diarrhoea. Fresh faecal samples were collected from 566 less than 12 month-old dairy calves from 40 cattle herds located in 4 regions of north-eastern Algeria. Faeces were processed through concentration and modified Ziehl-Neelsen staining techniques and the presence of Cryptosporidium sp oocysts was scored semi-quantitatively (0 to 3+). Oocysts were identified in 29 herds out of 40 (herd prevalence: 72.5%) and the within-herd prevalences ranged from 6 to 100%. The overall calf prevalence was 24.7 ± 1.8%. The prevalence of Cryptosporidium sp infection was strongly correlated with calf age with highest values around 45% being observed in 4-14 day-old and 15-30 day-old animals. Furthermore, the highest faecal excretion scores were observed in same age groups. The overall percentage of diarrhoeic calves was 15.0% and peaked to 59.3% for the 4-14 day-old cryptosporidiosis positive animals. In this age class, the diarrhoea frequency was significantly and positively coupled to the intensity of faecal oocyst excretion. These results show that Cryptosporidium sp infections are highly prevalent in

National audience; Dans un troupeau caprin conduit au pâturage, quelques chèvres ont présenté durant l'hiver 2009-2010 de l'amaigrissement accompagné de diarrhée suivis par de la mortalité. Un traitement à l'éprinomectine a été réalisé à la rentrée à l'étable. A la mise à l'herbe suivante, en mars 2010, de fortes infestations parasitaires sont constatées par coproscopie sur trois chèvres particulièrement atteintes. Le calcul de ration met en évidence un déficit énergétique et azoté et un déséquilibre PDIE/PDIN qui sont corrigés. Les tests de réduction d'excrétion coproscopique post-traitement (REPT) menés en conditions naturelles font suspecter une résistance à l'éprinomectine mais celle-ci n'est pas confirmée en conditions expérimentales (REPT après infestation expérimentale). Les hypothèses permettant d'expliquer cette inefficacité sont discutées. En 2011, le troupeau est maintenu en stabulation permanente, ce qui a permis de maîtriser le parasitisme et de préparer les saisons de pâturage futures

National audience; L'efficacité d'un produit à base de charbon activé et de vinaigre de bois issus d'essences spécifiquement sélectionnées a été testée en conditions naturelles dans des cas de cryptosporidiose du chevreau lors d'une administration préventive et curative. Ces essais mettent en évidence une réduction de l'expression clinique de cette maladie (diarrhée) lors d'une utilisation préventive et curative du produit ainsi qu'un effet, qui devra être confirmé, sur l'excrétion d'oocystes

National audience; Les protozooses digestives représentent l’une des causes majeures de diarrhée et de troubles de la croissance chez les jeunes ruminants. La cryptosporidiose se manifeste de façon précoce, avant 21 jours. Sa gestion est délicate en raison du caractère directement infectant des ookystes émis en grande quantité par les animaux malades, de leur grande résistance dans l’environnement et de l’absence de thérapeutique totalement satisfaisante. La coccidiose (Eimeria) survient au-delà de l’âge de 21 jours. Ses conséquences sont cliniques ou zootechniques. La maîtrise est médicamenteuse (anticoccidiens) et hygiénique. La giardiose est la plus tardive (après l’âge de 2 mois) et son impact est, à ce jour, mal défini

National audience

International audience

International audience

National audience; As part of a dairy goat‟s disease surveillance network developing in Poitou-Charentes, a group of veterinarians, farms‟ representatives and scientists has designed a form to harmonize epidemiological data collected during the annual health assessment visits done in every farm. A new decree regulating the use of drugs by farmers actually imposes the record of syndromic data. The forms collect by veterinarians and their centralization and analysis by the network central unit is being tested in order to improve and validate this endemic diseases monitoring system

International audience; A prevalence study on Map infection in dairy goats was carried out in France by using a serological ELISA. One hundred and five herds were randomly selected in different regions and all the goats of at least 6 months were sampled (n= 11,847). As the accuracy of the ELISA test was previously estimated, true prevalences were estimated by conversion from apparent prevalences via the Rogan-Gladen estimator. As herd level sensitivity and specificity are a function of sample size, and as the herd size varied considerably, the herd true prevalence was estimated using a weighted average according to herd size strata. At herd level apparent prevalence and estimated true prevalence were 55.2% and 62.9%, respectively. In positive herds, the average within-herd apparent prevalence was 5.9% and estimate of the average within-herd true prevalence was 11.1%. Results provided information about prevalence of Map infection in French goat herds, with respect to designing a Map infection control program in French goat herds

National audience; Le protozoaire Cryptosporidium spp appartient à la classe des coccidies (Coccidea) et à la famille des Cryptosporididés. Il se retrouve chez de nombreux animaux domestiques ou sauvages. À l’exception de Cryptosporidium bovis, tous les génotypes du genre Cryptosporidium peuvent être retrouvés chez l’Homme et sont donc zoonotiques. Pour la majorité des espèces, le cycle chez l’hôte s’effectue dans l’épithélium intestinal. Les principaux facteurs de risque identifiés en élevage bovin laitier sont la grande taille des exploitations, la maternité collective, le type de locaux et d’alimentation des jeunes, ainsi que des facteurs saisonniers (périodes de naissance) et régionaux. Le diagnostic de certitude repose sur la mise en évidence au laboratoire des ookystes dans les matières fécales. Il n’existe pas de traitement spécifique de la cryptosporidiose animale en raison du manque de molécules réellement efficaces. Un médicament (Halocur ND) est disponible, en usage essentiellement préventif. Chez l’Homme, Cryptosporidium sp est une des causes les plus communes de diarrhées à protozoaires dans le monde. Elle atteint principalement les enfants, les personnes âgées et les immunodéprimés. La situation épidémiologique de la cryptosporidiose humaine en France reste mal connue