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In the mountains of northern Vietnam, because of increasing population and cattle pressure, the traditional slash-and-burn systems are no longer sustainable. Their main limitations were identified as: very poor water use efficiency, rapid soil degradation and high weed pressure. Since 1999, VASI and CIRAD conduct apply research to adapt direct sowing techniques to local conditions, with promising preliminary results. In upland rice fields usually abandoned by farmers, several low input systems produce 1.5 to 2 t/ha, i.e. more than yield achieved immediately after forest reclamation with traditional techniques. Crops are sown directly in a dead mulch, after soil structure and fertility have been improved by plants with strong root systems and high biomass production or through slow soil cooking (ecobuage). Weeding time is dramatically reduced as most weeds are controlled by the mulch. Alternatives to slash-and-burn already can be proposed to farmers in critical situations.

Afin de limiter les pertes occasionnées par la sécheresse après une replantation, diverses techniques culturales ont été testées dans les conditions édaphiques du Togo : couverture partielle du sol par un film en matière plastique ou par un paillis, utilisation d'herbicide (paraquat) pour éliminer les graminées, fertilisation minérale, aménagement du trou de plantation. De ces expérimentations, il ressort qu'une technique culturale ne peut être efficace que si la replantation se fait sous un ombrage forestier léger complété par un ombrage temporaire de bananiers plantés en même temps que les cacaoyers et à la même densité. Dans ces conditions, la trouaison et l'entretien régulier de la jeune plantation à l'aide d'un herbicide sont des techniques culturales peu onéreuses qui assurent un taux de réussite de 90 %. La mise en place de deux cacaoyers dans le même trou de plantation ou la formation d'une cuvette autour du cacaoyer pour recueillir les eaux de ruissellement améliorent l'efficacité de ces deux techniques

Résultats d'une série d'essais sur cacaoyers et caféiers réalisés en station et dans le cadre d'un réseau de prévulgarisation, afin de comparer l'effet du film de polyéthylène noir posé à la plantation ou en fin de saison des pluies, de l'hydrorétenteur à différentes doses, des engrais et des herbicides sur l'établissement des jeunes plants. L'ensemble des résultats montre que l'hydrorétenteur seul est inefficace quelle que soit la dose. Le film plastique réduit la mortalité de 20 à 50 % par rapport aux traitements témoin et avec hydrorétenteur

La production cacaoyère du Togo est passée de 30 000 t dans les années 70 à moins de 10 000 t aujourd'hui, et cela principalement à cause du vieillissement de la cacaoyère. Depuis 1984, l'IRCC teste 4 nouveaux systèmes de replantation : interplanting, abattage partiel en layons de 6 m ou en bandes de 9-12 m, replantation plein soleil en haies fruitières, associés à des techniques d'économie en eau et fertilisation. Le plein soleil et l'abattage partiel en bandes de 6 m sont les systèmes les plus satisfaisants. Les essais comparatifs menés en 1986 et 1987 ont montré que l'emploi de film plastique ou d'herbicides réduit sensiblement la mortalité des jeunes cacaoyers, tandis que la fertilisation et les hydrorétenteurs n'ont pas d'effet

Cette étude des possibilités de replantation de caféiers dans la préfecture du Yoto au Togo a consisté à mettre en place 2 réseaux de replantation (9 ha en 1987 et 4, 5 ha en 88), dans 2 zones (Tabligbo et Afagnan), et sur 3 types de sols. La faible pluviométrie rend cette région marginale pour la caféiculture, ce qui implique une sélection très rigoureuse des sols. Les taux de mortalité sont de l'ordre de 10 % mais la sécheresse est une sérieuse menace pour la rentabilité de la production. L'emploi de film plastique ou d'hydrorétenteur ne semble pas économiquement justifié, et on recommande plutôt le paillage des jeunes arbres avant la saison sèche. Il y a peu de différence entre les 6 clones testés. La poursuite de l'étude de ces réseaux devrait permettre de conclure d'ici à 1993 sur l'intérêt de la replantation caféière dans le Yoto