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We develop a theory of non-monetary costs incurred by CEOs when deciding about layoffs and test its predictions on French data. Our results support the idea that, being strongly embedded in their social environment, CEOs find it more difficult to fire employees closer to their own workplace. This effect is stronger whenever social interactions are less anonymous in the CEOs' local environment. It is weaker when CEOs live further away from where they work, because of limited exposure to local discontent.

We study the reactions to job destructions on Twitter. We use information on large-scale job-destruction and job-creation events announced in the United Kingdom over the period 2013-2018. We match it with data collected on Twitter regarding the number and sentiments of the tweets posted around the time of the announcement and involving the company name. We show that job-destruction announcements immediately elicit numerous and strongly negative reactions. On the day of the announcement, the number of tweets and first-level replies sharply increases as does the negativity of the sentiments of the posted tweets. These reactions are systematically more important than reactions to job creations. We also show that they trigger significant losses in the market value of the downsizing firms. Our findings suggest that job destructions generate reputational costs for firms to the extent that they induce a strong negative buzz involving the company name.

A venir

La notion de convention est aujourd’hui fréquemment mobilisée en science économique. Encore faut-il bien distinguer ce que l’on entend par ce terme, au-delà de l’acception courante du mot. À l’occasion de la publication de l’ouvrage collectif Théorie des conventions, nous proposons de distinguer deux usages du concept de convention dans le champ économique, caractérisant deux grandes approches, qualifiée respectivement de « stratégique » et d’« interprétative ». La première peut être considér...

Le présent ouvrage propose au lecteur un aperçu sur la trajectoire intellectuelle d’un groupe de chercheurs qui se sont attachés à éclairer certaines questions liées à la recherche sur l’économie et la société selon les approches développées par la Théorie de la Régulation, ceci à travers un permanent aller-retour entre les enseignements et prédictions du cadre conceptuel élaboré pour rendre compte de la rupture des Trente glorieuses et de la réalité des évolutions observées depuis lors. La particularité du présent ouvrage est de donner à voir l’ajustement de ce paradigme d’année en année jusqu’à la période contemporaine. En quelque sorte, il propose de visiter le laboratoire d’où sont sorties les nombreuses publications dérivées de la Théorie de la Régulation.

En 2001, deux des plus éminents représentants de la Law and Economics affirmaient, sur un ton prophétique, la « fin de l’histoire » en matière de gouvernance d’entreprise, le modèle nord-américain s’imposant à travers le monde. Ce modèle accorde un poidsdécisif à l’actionnariat dispersé, figure du capitalisme populaire. Il s’inscrit plus largement dans un mode de régulation dominé par les marchés financiers. Le retournement boursier de mars 2000, les scandales financiers de l’ère Enron et la ...

– This paper examines the evolution of within-board gender inequality following the adoption of a board-level gender quota for French listed companies in 2011. We show that the quota has succeeded in opening the doors of boardrooms to new, unseasoned women, who present distinctive characteristics. However, conditional on these characteristics, we provide evidence that female new comers are less likely that their male counterparts (both seasoned and new comers) to hold key positions within boards (namely, audit, compensation and nominating committee membership and chairing). This positional segregation is the main driver of a within-firm gender fees gap that amounts to 5.5% post-quota, as against 3.3% pre-quota.