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In this contribution, the antimicrobial susceptibility toward 11 antibiotics and four biocides of a panel of 205 Listeria monocytogenes (Lm) strains isolated from different ecological niches (i.e., food, animals and natural environment) was evaluated. The impact of exposure to biocides on the antibiotic susceptibilities of Lm was also investigated. Lm strains isolated from food exhib-ited overall a lower susceptibility (higher minimal inhibitory concentrations, MIC) for ammonium quaternary compounds (QACs) and peracetic acid (PAC) than strains isolated from animals and natural environments. Conversely, the ecological origins of Lm strains did not significantly affect their susceptibilities towards antibiotics. Interestingly, repeated exposure to QACs recurrently led to a decrease in susceptibility toward ciprofloxacin (CIP), a fluoroquinolone antibiotic, largely used in human medicine. Moreover, these lower levels of susceptibility to CIP remained stable in most Lm strains even after subcultures without biocide selection pressure, suggesting an adaptation involving modifications at the genetic level. Results underlined the ability of Lm to adapt to biocides, especially QACs, and the potential link between this adaptation and the selection of resistance toward critical antibiotics such as ciprofloxacin. These data support a potential role of the extensive use of QACs from “farm to fork” in the selection of biocide and antibiotic resistance in pathogenic bacteria such as Lm.

Milk is transformed from time immemorial and fermentation is among the oldest techniques of food preservation. Fermented milk products involve positive bacteria and yeast which strongly participate to the safety and to the organoleptic quality of the products High level of diversity of both bacteria (mainly lactic acid bacteria) and yeast linked to the diversity of manufacturing practices, leads to the huge variety of fermented milk products all over the world If these products were originally obtained from spontaneous fermentation with microorganisms naturally present in the environment of transformation or by backslopping most of the production are now using commercial starters with as a result a standardization and a lost of typicality In parallel, in several developed country the improvement of livestock sanitary conditions leads moreover to a drastic decrease of the microorganisms naturally present in the milk Thus, preservation of these microorganisms is a major issue for traditional milk product

National audience

Une réponse concertée des CRBs agronomiques face aux nouvelles réglementations En réponse au Protocole de Nagoya créé pour garantir l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation (APA), la Commission Européenne a établi un Règlement entré en vigueur en octobre 2014. La France a traduit ce Règlement dans sa loi sur la reconquête de la biodiversité adoptée en août 2016. Cette Loi règlemente l’accès aux ressources génétiques prélevées en France ainsi que leur utilisation pour la recherche et le développement. La mise en œuvre de ces réglementations complexes concerne l’ensemble des Centres de Ressources Biologiques (CRB), hors ressources biologiques humaines, quel que soit le type de ressources génétiques. L’Infrastructure de Recherche RARe (http://www6.inra.fr/agrobrc-rare/) rassemble plus de trente CRBs de l’INRA, de l’IRD, du CIRAD et du CNRS. RARe couvre une grande diversité de ressources agronomiques, dont les ressources microbiennes pilotées par le CIRM, le Centre International des Ressources Microbiennes de l’INRA. Les CRBs de RARe, la FRB(1) ainsi que les services juridiques des différents instituts travaillent conjointement dans le cadre d’un projet financé par le GIS IBiSA. Ce projet vise à développer de nouveaux outils et procédures harmonisées pour aider les CRBs à travailler en conformité avec la réglementation en vigueur et en accord avec les pays d’origine des ressources biologiques. La première tâche prévoit des analyses juridiques afin de définir une méthode de détermination du statut des ressources des collections selon leur origine et leur nature. La seconde tâche vise à instruire des cas-types illustrant la diversité des collections afin de proposer différents scénarii pour la gestion des collections. La troisième tâche, dont le CIRM est responsable, vise à développer des outils informatiques qui permettront d’afficher le statut APA de chaque ressource, en tenant compte des changements législatifs au sein des pays fournisseurs de ces ressources par incrémentation en temps réel de ces changements dans les bases de données des CRBs. La dernière tâche vise à sensibiliser les chercheurs et les gestionnaires de collections par la mise en place de supports dédiés et de formations, afin d'assurer la conformité de leurs activités et promouvoir l’utilisation durable et équitable de la biodiversité. (1) Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (2) Implementing ABS regulations by agronomics BRCs in the French Research Infrastructure RARe

Les microorganismes sont des ressources génétiques d’une valeur inestimable qu’il est indispensable de préserver et d’explorer, en termes de recherche fondamentale mais aussi de recherche appliquée. Convaincu de cette richesse et de la valeur intrinsèque de la diversité intra-spécifique des microorganismes, l’INRA a créé en 2006, le Centre International de Ressources Microbiennes (CIRM) afin de préserver et de valoriser ses collections patrimoniales de micro-organismes. Le CIRM est un réseau constitué à ce jour de cinq Centres de Ressources Biologiques (CRB) thématiques - levures d’intérêt technologique (Jouy-en-Josas), champignons filamenteux d’intérêt agro-industriel (Marseille), bactéries alimentaires (Rennes), bactéries pathogènes des animaux ou des humains (Tours) et bactéries associées aux plantes (Angers). L’exploitation et la valorisation de ces ressources présentent des intérêts et un impact socio-économique dans des domaines aussi variés que les fermentations alimentaires, les biotechnologies blanche et verte ainsi que la lutte contre les phyto-pathogènes et les infections bactériennes des animaux et de l’homme. Le CIRM met à la disposition de la communauté scientifique et des industriels plus de 22000 souches. Il se distingue aujourd’hui des autres collections européennes par le fait qu’il dispose d’un grand nombre de souches par espèce. Associée à l’expertise scientifique et technique de ses équipes et à des outils analytiques haut-débit, cette très grande diversité intra-spécifique représente un potentiel d’innovation majeur permettant d’une part, la compréhension des bases moléculaires de la biodiversité phénotypique et d’autre part, la recherche de fonctionnalités d’intérêt (aptitudes technologiques, activités enzymatiques, caractères phénotypiques…) pouvant aboutir sur des applications industrielles.Le CIRM, en tant que CRB certifié ISO 9001, offre la garantie du respect du cadre réglementaire et légal actuellement en pleine évolution, garantie essentielle à toute démarche d’innovation que ce soit pour des collaborations de recherche ou des prestations de service.

Les microorganismes sont des ressources génétiques d’une valeur inestimable qu’il est indispensable de préserver et d’explorer, en termes de recherche fondamentale mais aussi de recherche appliquée. Convaincu de cette richesse et de la valeur intrinsèque de la diversité intra-spécifique des microorganismes, l’INRA a créé en 2006, le Centre International de Ressources Microbiennes (CIRM) afin de préserver et de valoriser ses collections patrimoniales de micro-organismes. Le CIRM est un réseau constitué à ce jour de cinq Centres de Ressources Biologiques (CRB) thématiques - levures d’intérêt technologique (Jouy-en-Josas), champignons filamenteux d’intérêt agro-industriel (Marseille), bactéries alimentaires (Rennes), bactéries pathogènes des animaux ou des humains (Tours) et bactéries associées aux plantes (Angers). L’exploitation et la valorisation de ces ressources présentent des intérêts et un impact socio-économique dans des domaines aussi variés que les fermentations alimentaires, les biotechnologies blanche et verte ainsi que la lutte contre les phyto-pathogènes et les infections bactériennes des animaux et de l’homme. Le CIRM met à la disposition de la communauté scientifique et des industriels plus de 22000 souches. Il se distingue aujourd’hui des autres collections européennes par le fait qu’il dispose d’un grand nombre de souches par espèce. Associée à l’expertise scientifique et technique de ses équipes et à des outils analytiques haut-débit, cette très grande diversité intra-spécifique représente un potentiel d’innovation majeur permettant d’une part, la compréhension des bases moléculaires de la biodiversité phénotypique et d’autre part, la recherche de fonctionnalités d’intérêt (aptitudes technologiques, activités enzymatiques, caractères phénotypiques…) pouvant aboutir sur des applications industrielles. Le CIRM, en tant que CRB certifié ISO 9001, offre la garantie du respect du cadre réglementaire et légal actuellement en pleine évolution, garantie essentielle à toute démarche d’innovation que ce soit pour des collaborations de recherche ou des prestations de service.

The Use of Pulsed Field Gel Electrophoresis in Listeria monocytogenes Sub-Typing - Comparison with MLVA Method Coupled with Gel Electrophoresis