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In eighteenth-century France, concerns over a perceived population crisis and a neo-Hippocratic commitment to the social and physical environment as sources of both health and disease resulted in childbirth becoming a site for widespread governmental and medical intervention for the first time. Rhetoric blaming “ignorant” rural midwives justified government- or church-funded provincial training courses. Augmenting published textbooks, a variety of unexplored sources—such as surveys, student notes, advertisements, meeting minutes, marginalia, letters, and objects including mannequins and instruments—enables my project to investigate local negotiations around midwifery pedagogy. I argue that the French governmental and medical institutions sought to regulate and control midwifery, not eliminate the practice, thus challenging the simplified, Anglocentric narrative of male usurpation of the female domain of midwifery. Attention to the administrative practices of midwifery courses illustrates the limits of both the French absolutist monarchy and medical institutions to implement their will in the provinces. While midwifery courses expanded state and medical control over childbirth to an unprecedented degree, debates around midwifery education expose the diverse and sometimes conflicting strategies midwives employed. “Being and Becoming a Midwife” demonstrates the instability of the categories of “accoucheurs” (man-midwives) and “sages-femmes” (midwives) and the plurality of identities surrounding these terms in provincial France. Educated, licensed midwives practiced alongside untrained, licensed and unlicensed midwives. Frequently male and female practitioners collaborated through family ties, apprenticeships or educational relationships, and professional networks. Urban practitioners criticized rural midwives and surgeons alike for incompetence, revealing that geopolitical (urban and rural) and class differences shaped their social realities and medical practices as much as the division between man-midwife and midwife. By investigating the process of midwifery assimilation into mainstream medicine in eighteenth-century France, I uncover the ways that certain types of knowing become legitimized to the exclusion of others and how access to the profession was regulated.

Introduction : l’endométriose est une pathologie gynécologique fréquente touchant en moyenne une femme sur 10 et dont le délai de diagnostic est long. Les médecins, généralistes et gynécologues, ainsi que les sages-femmes sont les premiers acteurs du repérage de cette pathologie. Début 2022, le parcours Endométriose a été créé par la CPTS Initiatives Santé dans le but de répondre à cette problématique de repérage, de formation et d’adressage à des professionnels experts. Objectifs : évaluation des pratiques des médecins et sages-femmes du territoire de la CPTS Initiatives Santé avant et 4 mois après la mise en place du parcours Endométriose (Bouches-du-Rhône). Matériel et méthode : étude descriptive de type avant-après, réalisée auprès de médecins, généralistes et gynécologues, et de sages-femmes sur un territoire d CPTS. Un premier questionnaire a été recueilli du 6 mars 2022 au 16 avril 2022, avant la mise en place du parcours, puis un deuxième questionnaire a été recueilli auprès des répondants du premier questionnaire, du 21 juillet 2022 au 15 septembre 2022 soit 4 mois après la mise en place du parcours Endométriose. Résultats : 38 professionnels de santé du territoire de la CPTS Initiatives Santé ont répondu au premier questionnaire. Parmi eux, 34 ont répondu au deuxième questionnaire. Les 4 non répondants ont été exclus des analyses comparatives finales avant-après (taux de participation 34/ 96 soit 35,4%). Les répondants pensent davantage à l'endométriose en présence d’une plainte de dyspareunie profonde, de dyschésie et de dysurie après le deuxième questionnaire (p=0,016). Une modification des pratiques d’adressage pour les échographies (p=0,016) et les IRM pelviennes (p=0,003) a été constatée puisqu’ils adressaient davantage leurs patientes à un radiologue expert en endométriose en clinique privée après la mise en place du parcours coordonné. Les répondants sont individuellement plus à l’aise avec les thérapeutiques des dysménorrhées après la mise en place du parcours (p=0,029).Conclusion : nos résultats suggèrent que les médecins et sages-femmes modifient leurs pratiques de façon satisfaisante après la mise en place d’une action comme le Parcours Endométriose de la CPTS Initiatives Santé. Il serait intéressant de renouveler cette étude pour obtenir un complément à distance et de recueillir le ressenti des patientes participant au parcours.

Resumo Estudo histórico-social que descreve o trabalho de recrutamento, treinamento e supervisão das parteiras e curiosas desenvolvido pela Fundação Serviço de Saúde Pública (FSESP) em Alagoas no recorte temporal de 1960 a 1990 e analisa o saber e o fazer destas parteiras e curiosas. Foram utilizadas fontes documentais e orais, estas produzidas em entrevistas realizadas com recurso da história oral temática, concedidas por duas visitadoras sanitárias, seis parteiras, três curiosas, um médico e uma enfermeira. Os resultados evidenciaram que as parteiras e curiosas eram recrutadas por visitadoras sanitárias para serem treinadas. Quando estavam aptas para partejar, recebiam uma bolsa com materiais e eram supervisionadas pelas visitadoras ou enfermeiras a fim de realizar a limpeza da bolsa e renovar as instruções. A atuação das parteiras/curiosas fora analisada com base no referencial teórico de Marie Françoise Collière, revelando que as mesmas prestavam cuidados a partir de saberes e fazeres adquiridos pela experiência buscando assegurar a continuidade da vida. Concluiu-se que a FSESP foi um importante serviço de saúde em Alagoas tendo em vista suas atividades de educação em saúde, reciclagem, atenção e cuidado às parturientes e recém-nascidos, além de revelar práticas que foram sendo aperfeiçoadas ao longo dos anos. Resumen Estudio histórico-social que describe el trabajo de reclutamiento, formación y supervisión de parteras y mujeres curiosas desarrollado por la Fundación Servicio Especial de Salud Pública (FSESP) en Alagoas en el período de 1960 a 1990 y analiza el saber y la práctica de estas parteras y mujeres curiosas. Se utilizaron fuentes documentales y orales, producidas en entrevistas realizadas a partir de la historia oral temática, otorgado por dos visitadores de salud, seis parteras, tres mujeres curiosas, un médico y una enfermera. Los resultados mostraron que parteras y mujeres curiosas fueron reclutadas y capacitadas por los visitadores de salud. Cuando pudieron ayudar en el parto, recibieron una bolsa con materiales y fueron acompañados por visitadores de salud o enfermeras para limpiar la bolsa y renovar las instrucciones. Se analizó la actuación de parteras/ mujeres curiosas a partir del referencial teórico de Marie Françoise Collière, revelando que brindaron cuidados basados en conocimientos y prácticas adquiridas a través de la experiencia, buscando asegurar la continuidad de la vida. Se concluyó que la FSESP era un importante servicio de salud en Alagoas por sus actividades de educación en salud, revisión, cuidado y atención a parturientas y recién nacidos, y también evidenció prácticas que han sido mejoradas a lo largo de los años. Abstract Carried out by the Fundación Servicio Especial en Salud Pública (FSESP) in Algoas between 1960 and 1990, this is a socio-historical study that describes the work of recruiting, training and supervising midwives and curious women. Both written and oral sources were used, produced in interviews from oral thematic history. The participants were two health visitors, six midwives, three curious women, a doctor, and a nurse. The results showed that the midwives and curious women were recruited and trained by the health visitors. When they could assist a birth, they received a bag with materials and were accompanied by the health visitors or nurses to clean the bags and renew the instructions. The actions of the midwives /curious women were analyzed from the referential theory of Marie Françoise Collière, which revealed that they provided care to patients based on knowledge and practices acquired through experience, seeking to secure the continuity of life. It was concluded that the FSESP was an important health service in Alagoas due to its activities in health education, revision, care and treatment of women in labor and newborns. Additionally, practices that have been improved throughout the years were found. Résumé Cette étude historique-sociale décrit le travail de recrutement, formation et contrôle de sages-femmes curieuses développée par la Fondation Service Spécial de Santé Publique (FSESP) en Algoas entre 1960 et 1990. On analyse aussi le savoir et la pratique de ces sages-femmes, en consultant des sources documentaires et orales, ainsi que des entretiens faites à deux agents de santé, six sages-femmes, trois femmes curieuses, un médecin et une infirmière. Les résultats ont montré les sages-femmes et les femmes curieuses ont été recrutées et formées par les agents de santé. Lorsqu'elles ont pu aider dans les accouchements, elles ont reçu des instruments pour participer de cet événement. Finalement, on a analysé le rôle des sages-femmes à partir des théories de Marie Françoise Collière, lesquelles théories ont permis de montrer que ces femmes ont mis en place des connaissances basées sur l'expérience afin de garantir la continuité de la vie. On conclut que la FSESP était un important service de santé en Alagoas de par ses activités d'éducation en santé, soins et attention aux parturientes et nouveaux nés, des pratiques améliorés au fil des années.

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’approche sage-femme doit se retrouver au centre de la première ligne de soins périnataux en tant qu’experte de l’accouchement physiologique. Non seulement la sage-femme possède une expertise dans la gestion de l’accouchement et du suivi prénatal, mais son expertise s’étend également aux niveaux des soins du nouveau-né (suivi post-natal), de l’allaitement et de la planification familiale, autant de fonctions reconnues par l’OMS et autres organisations de référence en la matière. Or, au Québec, la dernière politique provinciale de périnatalité ne visait que 10% d’accès aux services d’une sage-femme et au-dessus de 95% des femmes accouchent présentement encore à l’hôpital avec l’aide d’un.e médecin. Les listes d’attentes se font également grandissantes pour les parents qui souhaitent accéder aux services d’une sage-femme, ce qui témoigne d’une demande supérieure à l’offre actuelle de soins. Des études ont été précédemment réalisées au Québec pour soulever quelques facteurs qui ont conduit aux conditions actuelles de la profession sage-femme dans la province. Toutefois, aucune recherche n’a encore exploré les facteurs influençant l’utilisation des services d’une sage-femme dans la région de Québec, du point de vue des parents. Le modèle théorique Framework for the Study of Access, de Thiessen et ses collègues (2016), a été utilisé pour explorer la problématique centrale de cette thèse. L’objectif central de cette thèse de faire ressortir les facteurs qui influencent l’utilisation et la non-utilisation des services de sage-femme dans la région de Québec, en utilisant le point de vue des parents de cette région. Notre étude s’articule donc autour de la question suivante : quel est le point de vue des parents de la région de Québec quant à leur utilisation ou non-utilisation des services d’une sage-femme ? L’étude a été conduite à partir d’une étude de cas à travers devis qualitatif, incluant des entretiens avec des mères et pères de la ville de Québec et en périphérie, une analyse documentaire de documents de références provinciaux en périnatalité, ainsi que des entretiens avec quelques membres administratifs de la formation et de la pratique sage-femme. Les résultats recueillis et répartis dans les sept catégories de thèmes démontrent que parmi les facteurs influençant le plus les décisions entourant la période périnatale se retrouvent les antécédents médicaux, le statut de parité, la grossesse de la mère de la femme, le milieu de vie, l’éducation. Puis sont abordés également l’influence de certaines composantes qui existent en amont de la décision des parents, soit : les idéologies relatives à la naissance, la communauté, les facteurs environnementaux, les critères d’accès à la sage-femme et les facteurs d’ordre émotif.

Cet article aborde la question de la place du père dans le suivi prénatal et de l’importance que celui-ci peut avoir sur les perceptions des pères en période postnatale. Le choix du professionnel de la santé dans le suivi de grossesse, à savoir médecin ou sage-femme, va ainsi au-delà du lieu d’accouchement, de la médication ou même des répercussions pour la mère; il influe également sur le développement de l’identité paternelle. Nous verrons comment les pères se perçoivent et se situent dans le cycle familial au regard du suivi prénatal dont ils ont bénéficié., This article looks at the question of the father’s place in the prenatal follow-through context and the effect this may have on his attitudes during the postnatal period. Thus, the choice of the health professional who will be monitoring the pregnancy, whether a physician or a midwife has consequences that goes beyond the delivery room, medication or even how the mother is affected; it also impacts the development of paternal identity. We will observe how fathers see themselves and position themselves in the family cycle according to the prenatal follow-through in which they have been involved.

Background: physiological babywearing is a tool used by parents for its practicality and all its advantages (in the mother-child relationship, breastfeeding, baby crying and many others…).Methods: we wanted to understand how midwives developed and practiced babywearing workshops with future and/or young mothers (or parents). A qualitative study conducted by semi-directed interviews was done. Six midwives, recruited via social networks or by email, were interviewed.Results: the midwives were able to express how they proceeded with the organization and conduct of their babywearing workshops. They explained their method of observing the parent-child bond and they highlighted the importance of their support for parenthood, both antenatal and postnatal, thanks to babywearing workshops.Discussion: very few data from the literature were found to discuss our results. However, the practices found are very similar between all the participants and several hypotheses have emerged to explain these different practices. New perspectives on postnatal follow-up could be beneficial to the development of midwife-led babywearing workshops.Conclusion: physiological babywearing promotes the establishment and durability of the mother-child bond thanks to the closeness it provides and the babywearing workshops allow its durability. When a mother decides on her own to attend a babywearing workshop, then the mother-child bond is already created. The midwife is then there to best support couples on the path to parenthood.; Introduction : le portage physiologique est utilisé par les parents pour son côté pratique et ses avantages (dans la relation mère-enfant, l’allaitement maternel, les pleurs, etc…).Méthode : nous souhaitions comprendre comment les sages-femmes élaboraient et pratiquaient les ateliers de portage avec les futures et/ou jeunes mères (ou parents). Une étude qualitative menée par des entretiens semi-dirigés a été conduite. Six sages-femmes, recrutées via les réseaux sociaux ou par courriel, ont été interrogées.Résultats : les sages-femmes ont pu exprimer comment elles procédaient quant à l’organisation et au déroulement de leurs ateliers de portage. Elles ont expliqué leur méthode d’observation du lien parent-enfant et elles ont mis en avant l’importance de leur accompagnement à la parentalité, tant en anténatal qu’en post-natal, grâce aux ateliers de portage. Discussion : très peu de données de la littérature ont été retrouvées pour discuter nos résultats. Cependant, les pratiques retrouvées sont très semblables entre toutes les participantes et plusieurs hypothèses ont pu ressortir afin d’expliquer ces différentes pratiques. Des nouvelles perspectives quant au suivi post-natal pourrait être bénéfiques au développement des ateliers de portage menés par une sage-femme.Conclusion : le portage physiologique permet de favoriser l’installation et la pérennité du lien mère-enfant grâce à la proximité qu’il procure et les ateliers de portage permettent sa pérennité. Lorsqu’une mère décide d’elle-même d’assister à un atelier de portage, alors le lien mère-enfant est déjà créé. La sage-femme est alors là pour accompagner au mieux les couples sur le chemin de la parentalité.

L’article envisage l’histoire de l’obstétrique au Pérou depuis une perspective féministe et décoloniale. Le récit dominant accorde une place prépondérante et centrale à l’action des médecins dans la construction et le développement de cette branche médicale. Il passe sous silence les savoirs féminins sur la naissance, qu’ils proviennent des sages-femmes — traditionnelles et diplômées — ou des parturientes elles-mêmes. Sous un angle différent, l’article montre que leurs savoirs, importants et précieux, ont été minorés au profit de ceux des médecins. Il examine aussi la naissance comme un lieu de pouvoir et de colonialité où s’expriment des tensions et des conflits entre les différent.es acteur.rices de cette histoire. The article looks at the history of obstetrics in Peru from a feminist and decolonial perspective. The dominant narrative gives a prominent and central place to the action of doctors in the construction and development of this medical branch. It does not mention women’s knowledge of childbirth, whether it comes from midwives—traditional and qualified—or from the women giving birth themselves. From a different angle, the article shows that their important and valuable knowledge has been neglected in favour of that of doctors. It also examines birth as a place of power and coloniality where tensions and conflicts between the different actors in this history are expressed.

Introduction: cervical cancer affects 3,000 new women a year in France and causes about 1,100 deaths. New HAS screening recommendations were published in 2019. Midwives play a major role in preventing this cancer.Method: a cross-sectional descriptive observational epidemiological study was conducted using an anonymous questionnaire.Results: the midwives interviewed performed cervical cancer screening tests in accordance with the latest recommendations. Their average knowledge score for these recommendations was 2.94±0.98 correct out of four. The lack of information about these recommendations was the most reported barrier to implementation by respondents. Midwives were mixed on these new recommendations. Professionals were overwhelmingly supportive of participating in training on the latest recommendations for cervical cancer screening.Discussion: midwifery practices and knowledge were broadly consistent with the latest recommendations of the HAS. The various obstacles mentioned to their implementation could be removed by providing the missing information to the professionals concerned during training.Conclusion: midwives have a duty to inform and train themselves regarding, among other things, cervical cancer recommendations in order to ensure that patients receive gynecological follow-up in accordance with these recommendations. A training session will soon be organized with the CRCDC for volunteer midwives.; Introduction : le cancer du col de l’utérus concerne 3 000 nouvelles femmes par an en France et cause environ 1 100 décès. De nouvelles recommandations de la HAS concernant son dépistage ont été publiées en 2019. Les sages-femmes ont un rôle majeur concernant la prévention de ce cancer.Méthode : une étude épidémiologique observationnelle descriptive transversale a été réalisée grâce à un questionnaire anonyme.Résultats : les sages-femmes interrogées réalisaient les tests de dépistage du cancer du col de l’utérus de manière conforme aux dernières recommandations. Leur score de connaissances moyen concernant ces recommandations était de 2,94 ± 0,98 réponses correctes sur quatre. Le manque d’information concernant ces recommandations était le frein à leur mise en application le plus rapporté par les répondants. L’avis des sages-femmes était mitigé concernant ces nouvelles recommandations. Les professionnels étaient majoritairement favorables à participer à une formation concernant les dernières recommandations sur le dépistage du cancer du col de l’utérus.Discussion : les pratiques et les connaissances des sages-femmes étaient globalement conformes aux dernières recommandations de la HAS. Les différents freins évoqués à leur mise en application pourraient être levés en apportant les informations manquantes aux professionnels concernés, lors d’une formation.Conclusion : les sages-femmes ont le devoir de s’informer et de se former concernant, entre autres, les recommandations du cancer du col de l’utérus afin d’assurer aux patientes un suivi gynécologique conforme à ces dernières. Une formation sera prochainement organisée avec le CRCDC pour les sages-femmes volontaires.

Introduction: In 2020, 222,000 abortions were carried out in France. 70% of them were made by drug method, and this practice continues to grow since 1990. Since 2016, the wise can perform drug abortions, but this skill seems little known to the general public.Objective: To describe women’s state of knowledge about the competence of midwives in the field of drug-induced abortion.Material and method: The study was conducted using a quantitative method with a semi-directional questionnaire. 166 women responded to this questionnaire.Results: This study shows that out of 166 women, 65% believe that midwives can have a drug abortion. Knowledge of this skill comes for more than half of them from their entourage, and little from health professionals and the media.Conclusion: In a context where the practice of drug abortion is increasing more and more, and where a new skill in orthogenics, surgical abortion, is proposed to midwives-women, this study shows that it is essential to make known our first skill in orthoengineering and to increase its practice in order to reduce the inequalities present.; Introduction : en 2020, 222 000 Interruptions volontaires de grossesse ont été réalisées en France. 70% d’entre elles était faite par méthode médicamenteuse, et cette pratique ne cesse de croitre depuis 1990. Depuis 2016, les sages peuvent réaliser des IVG médicamenteuses, mais cette compétence semble peu connue du grand public.Objectif : d'écrire l’état de connaissance des femmes sur la compétence des sages-femmes en matière d’IVG médicamenteuses.Matériel et méthode : l’étude a été réalisée selon une méthode quantitative avec un questionnaire semi directif. 166 femmes ont répondu à ce questionnaire.Résultats : cette étude montre que sur 166 femmes, 65% pensent que les sages-femmes peuvent pratiquer l’IVG médicamenteuse. La connaissance de cette compétence vient pour plus de la moitié d’entre elles de leur entourage, et peu par les professionnels de santé et les médias.Conclusion : dans un contexte où la pratique des IVG médicamenteuses augmente de plus en plus, et où une nouvelle compétence en orthogénie, l’IVG chirurgicale, est proposée aux sages-femmes, cette étude permet de montrer qu’il est essentiel de faire connaitre notre première compétence en orthogénie et d’en augmenter la pratique afin de réduire les inégalités présentes.

Background: In 2021, approximately 97% of midwives are women. Among this high percentage of women, many midwives have become mothers and will become so in the years to come. Do these midwives change their practices after having experienced motherhood? A question that will be the thread of this brief.Objective: The main objective of this study is to describe the experience of midwives in supporting women since they became mothers.Material and method: A phenomenological qualitative study was carried out through semi-directional interviews. A total of 10 midwives were interviewed from April to October 2021.Results: This study helped define midwifery coaching. In addition, various changes have been highlighted. Both psychologically with changes in empathy, patience, understanding and listening, but also with changes in practices. There are changes in advice/explanations, breastfeeding accompaniments, pain management or even in the preparation of patients in antenatal. Conclusion: The transition to maternity for midwives has a direct impact on practices and care for women, couples and newborns.; Contexte : en 2021, environ 97% des sages-femmes sont des femmes. Parmi ce pourcentage élevé de femmes, de nombreuses sages-femmes sont devenues mères où vont le devenir dans les années à venir. Ces sages-femmes changent-elles leurs pratiques après avoir vécu l’expérience de la maternité ? Une question qui va être le fil conducteur de ce mémoire.Objectif : l’objectif principal de cette étude est de décrire l’expérience des sages-femmes dans l’accompagnement des femmes depuis qu’elles sont devenues mères.Matériel et méthode : une étude qualitative phénoménologique a été réalisée grâce à des entretiens semi-directifs. Au total 10 sages-femmes ont été interrogées d’avril à octobre 2021.Résultats : cette étude a permis de définir l’accompagnement selon les sages-femmes. De plus, différents changements ont été mis en évidence. A la fois sur le plan psychologique avec des modifications de l’empathie, de la patience, de la compréhension ou encore de l’écoute, mais aussi des changements de pratiques. On retrouve des changements au niveau des conseils/explications, des accompagnements aux allaitements, des prises en charge de la douleur ou encore au niveau de la préparation des patientes en anténatal.Conclusion : la transition vers la maternité pour les sages-femmes a une incidence directe sur les pratiques et les soins prodigués aux femmes, aux couples et aux nouveau-nés.

Cet article s’attache à rendre compte des relations entretenues entre les sages-femmes exerçant en cabinet libéral et les sages-femmes salariées des services de la Protection maternelle et infantile (PMI). L’analyse prend appui sur trois enquêtes par entretien semi-directif réalisées auprès de quelque 150 professionnelles indépendantes et salariées. Les résultats soulignent que les sages-femmes de ces deux segments sont amenées à accompagner des jeunes mères et des nourrissons en situation de vulnérabilité. Pour autant, les pratiques de coopération autour de ces situations communes restent disparates. Certes les compétences des unes et des autres sont reconnues, mais les informations mutuelles circulent mal et les sages-femmes libérales, en particulier, rencontrent des difficultés malgré leurs sollicitations à collaborer avec leurs homologues de la PMI. Quand les relations se déroulent sous le signe de la bonne entente, de la confiance, voire de l’entraide, cela tient à des connaissances interpersonnelles. Cette situation s’explique notamment par l’accaparement à la tâche des sages-femmes de la PMI, amenées à se recentrer de plus en sur des missions d’action sociale et de protection de l’enfance. Par ailleurs, les tensions financières que connaissent les services de la PMI dans nombre de départements ont pour conséquence des situations très contrastées, suscitant ici et là des méfiances réciproques et des craintes de concurrence.

La naissance est un événement éminemment politique. Elle s'inscrit toujours dans une communauté humaine qui lui donne un sens social selon des critères qui lui sont propres. Longtemps vue comme un acte naturel, universel et répétitif, la naissance fait aujourd'hui l'objet de recherches qui réévaluent cette image et dévoilent son importance sociale et politique. C'est le cas de cet ouvrage qui étudie l'histoire de la maternité au Pérou entre la fin de la période coloniale et le début du xxe siècle.Dans ce pays andin, des mutations majeures se produisent durant les décennies que couvre cette étude. En 1820, toutes les femmes péruviennes accouchaient de manière dite traditionnelle, c'est-à-dire à domicile et avec l'aide de la famille et parfois de sages-femmes formées de manière empirique. Peu de temps après l'indépendance du pays, en 1826, le gouvernement crée la première maternité hospitalière du pays et du monde ibérique.Dès lors, l'accouchement puis la grossesse et les suites de couches sont suivis par un personnel médical formé à la maternité et composé de sages-femmes et de médecins. Cent ans plus tard, les corps des femmes et des nouveau-nés sont de plus en plus contrôlés par l'Etat à travers le personnel médical. Cette étude montre qu'il existe, dans cette biopolitique de la maternité, un biais colonial et patriarcal, en fonction de l'origine sociale et raciale des femmes en âge de procréer.Elle apporte, sous le prisme de problématiques féministes décoloniales, un regard nouveau sur la naissance, l'histoire de la médecine et des femmes péruviennes.

Depuis 1975, l’offre de soins en matière d’IVG a été améliorée pour remédier aux inégalités sociales et territoriales qui se font jour. En 2016, la loi a élargi le champ de compétence des sages-femmes à la prescription du dispositif médicamenteux. Dévalorisée par l’institution médicale, l’activité d’orthogénie est l’enjeu paradoxal d’une nouvelle lutte définitionnelle du territoire d’exercice des sages-femmes, dans le contexte des évolutions organisationnelles de la division du travail abortif, qui suscitent des controverses sur les finalités de leur activité. C’est au nom d’un care féminin que les sages-femmes s’emparent de cette pratique, tandis qu’une frange encore minoritaire investit l’espace des luttes féministes pour mener une mobilisation catégorielle destinée à faire reconnaître la légitimité du groupe professionnel dans la conduite de l’action publique en matière d’IVG. Ces militantes participent par là à l’émergence d’un nouveau segment, celui de la médecine orthogéniste.

Contexte La vaccination est un outil central de la santé publique, qui a sauvé des millions de vies et des milliards de dollars depuis sa création. Cependant, les difficultés liées à l'hésitation à se faire vacciner et les questions pratiques (coût, accessibilité, etc.) entravent les efforts des gouvernements pour atteindre une couverture suffisante pour protéger efficacement leurs populations. Pour améliorer l'accessibilité, certains pays autorisent des prestataires de soins autres que les médecins (infirmières, sages-femmes, pharmaciens) à administrer les vaccins, un processus connu sous le nom de transfert de tâches. Cet article a pour but de recenser les différentes politiques mises en place en Europe et dans certains pays de l'OCDE concernant les profils de prestataires de soins autorisés à administrer les vaccins, les formations requises et la manière dont la vaccination est enregistrée. Méthodes Entre avril et août 2020, des textes ont été recherchés dans la littérature scientifique et grise. Sur la base des textes retrouvés et des lacunes identifiées, des questionnaires en ligne ont été élaborés et distribués aux organisations professionnelles représentant les infirmières, les sages-femmes et les pharmaciens. Les résultats des questionnaires ont ensuite été triangulés avec la littérature scientifique et grise. Résultats Sur les 34 pays inclus dans l'étude, 25 autorisent les infirmières à vacciner, 13 les pharmaciens et 12 les sages-femmes. Les pharmaciens sont soumis à davantage de restrictions concernant les vaccins qu'ils peuvent administrer. En général, si les infirmières peuvent vacciner, elles peuvent administrer tous les vaccins. Les cours de formation pour les pharmaciens s'ajoutent à leur formation initiale et varient dans les sujets abordés ; certains comprennent l'immunologie générale, le cadre juridique et les compétences en communication, d'autres se concentrent davantage sur les procédures d'administration des vaccins et la gestion des urgences. Pour les infirmières et les sages-femmes, l'administration des vaccins fait généralement partie de la formation initiale. Les vaccinations sont généralement enregistrées directement dans le dossier du patient détenu par la clinique ou la pharmacie, ou dans le dossier du patient. Conclusions L'administration de vaccins par des non-médecins est très répandue dans les pays européens et de l'OCDE. Les pays anglophones ont l'approche la plus ouverte, les pharmaciens, les infirmières et les sages-femmes pouvant vacciner. La diversité des approches dans les différents pays montre que les pays qui envisagent de modifier leurs tâches dans ce domaine peuvent examiner les expériences des pays voisins et en tirer des enseignements lors de la planification de leurs politiques. Des recherches supplémentaires pourraient examiner l'impact du déploiement du vaccin Covid-19 sur le transfert des tâches dans ce domaine.

Introduction: although there is no official and consensual definition in France, joint or shared prenatal follow-up refers to a follow-up carried out by the midwife and a doctor, either general practitioner or obstetrician-gynecologist. Few studies have focused on this prenatal follow-up. It was interesting to know the opinions of women and couples regarding this follow-up in order to better reach their expectations and needs.Method: the purposes of the study were to identify the women’s motivations who made the choice of joint prenatal follow-up and to assess their satisfaction. A qualitative study with a descriptive and interpretive aim was carried out in a type I maternity in the Auvergne-Rhône-Alpes region. Fifteen women including eight in the presence of the spouse were questioned by semi-structured interviews.Results: for the majority of participants, the joint prenatal follow-up was a considered choice (73%), linked to the geographical proximity to their home (40%) or a recommendation by relations or a satisfactory past experience with the health professional concerned (60%). 4 participants (26%) pointed out the lack of information concerning the different possibilities of pregnancy follow-up and the course of the pregnancy. Only one participant (6%) benefited from the early prenatal interview.Discussion: joint prenatal follow-up appears to be satisfactory for the patients. They found the support consistent and complementary with two healthcare professionals linked by the objective of an optimal patient follow-up.Conclusion: the study highlighted a significant lack of performance of early prenatal interviews. Faced with the decline of the number of gynecologists and obstetricians in France and the rise of the midwifery profession, whose numbers and skills are constantly growing, joint prenatal follow-up seems an attractive possibility for couples. It is also an opportunity for couples to learn about the tasks of the midwife in prenatal care, which are still not well known today.; Introduction : bien qu’il n’existe pas de définition officielle et consensuelle en France, le suivi prénatal conjoint ou partagé désigne un suivi réalisé par la sage-femme et un médecin généraliste ou un gynécologue-obstétricien. Peu d’études ont porté sur ce suivi prénatal conjoint ou partagé. Il était intéressant de connaitre l’avis des femmes et des couples sur ce type de suivi afin de répondre au mieux à leurs attentes et leurs besoins.Méthode : les objectifs de l’étude étaient d’identifier les déterminants de la motivation des femmes qui ont fait le choix d’un suivi prénatal conjoint et d’évaluer leur satisfaction.Une étude qualitative à visée descriptive et interprétative a été réalisée dans une maternité de type I de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Quinze femmes dont huit en présence du conjoint ont été interrogés par des entretiens semi-directifs.Résultats : pour la majorité des participantes, le suivi prénatal conjoint a été un choix réfléchi (73 %), lié à la proximité géographique par rapport à leur domicile (40 %) ou une recommandation par l’entourage ou une expérience passée satisfaisante avec le professionnel de santé concerné (60 %). 4 participantes (26 %) soulignent le manque d’informations concernant les différentes possibilités de suivi de grossesse et son déroulement. Une seule participante (6 %) a bénéficié de l’entretien prénatal précoce.Discussion : le suivi prénatal conjoint apparait comme satisfaisant pour les patientes. Elles ont trouvé un accompagnement cohérent et complémentaire avec deux types de professionnels de santé liés par l’objectif d’un accompagnement optimal des patientes.Conclusion : l’étude a permis de mettre en évidence un manque important de réalisation de l’entretien prénatal précoce. Devant la décrue du nombre de gynécologues-obstétriciens en France et l’essor de la profession de sage-femme dont les effectifs et les compétences ne cessent de croitre, le suivi prénatal conjoint semble une possibilité attractive pour les couples. C’est aussi l’opportunité pour les couples de prendre connaissances des missions de la sage-femme dans le suivi prénatal qui restent encore aujourd’hui mal connues.

Introduction : Couples aiming to become parents turn to medically assisted procreation (MAP) with increasing frequency. This procedure has been the subject of variety of studies, with a focus on the obstetrical point of view. However, the psychological aspect has been underdeveloped in present-day research works. Method : The goal of the survey was to study the care and treatment of women who relied on MAP for their pregnancy. Collaborating with the MAP department of a university hospital of the Auvergne Rhône Alpes region, and using social networks, a qualitative descriptive and interpretative study has been performed. One couple and seven women were surveyed through semi-structured interviews.Results : The handling of the pregnancy has been met with satisfaction for most, although some differences of opinion on certain matters have been revealed, without it being confined to the pregnancy period. Discussion : The already significant emotional baggage associated with childbearing is coming up frequently during pregnancy, and it has an impact on multiple levels, which has been highlighted in this study.Conclusion : Communication, crucial during such events, is not always an easy task. The study has underlined that even if some people wish to have a different monitoring during pregnancy, other might want this kind of support post-partum.; Introduction : Les couples désireux de devenir parents ont de plus en plus recours à l’AMP. Ce procédé a fait l’objet de plusieurs études mais surtout sur le versant obstétrical. Cependant le versant psychologique est peu développé dans les travaux de recherche actuels. Méthode : L’objectif de l’enquête était d’étudier la prise en charge des femmes ayant eu recours à l’AMP pour leur grossesse, par les professionnels de santé. En collaboration avec le service d’AMP d’un CHU de la région Auvergne Rhône Alpes, ainsi que via les réseaux sociaux, une étude qualitative descriptive et interprétative a été réalisée. Un couple et sept femmes ont été interrogés par le biais d’entretiens semi-directifs. Résultats : La prise en charge de la grossesse a pour la majorité été bien vécue cependant des divergences d’opinion sur certains points apparaissent, ne se limitant pas seulement à cette période-là. Discussion : La charge émotionnelle déjà importante pendant le parcours ressort très souvent pendant la grossesse et a un impact à différents niveaux, qui a été mise en avant dans cette étude. Conclusion : La communication, primordiale dans des événements pareils, n’est pas toujours facile. L’étude a mis en avant que même si certaines souhaitent avoir un suivi différent pendant la grossesse, d’autres veulent plutôt cet accompagnement là en post-partum.

Context: the breech delivery is part of the midwife’s skills. This reputed presentation at risk requires the acquisition and maintenance of skills to ensure quality and safety of care.Objectif: the objective of this study was to make an inventory of the practice of midwives in the Public Assistance of the Hospitals of Paris (AP-HP) concerning the breech delivery.Material and method: this quantitative, multi-centre study was conducted in a descriptive manner using an anonymous Microsoft Forms questionnaire, between October 2020 and January 2021.Results: the 171 responses allow to analyze the practice of 30.5% of midwives of APHP. At the end of initial training midwives are able to master from a theoretical point of view the physiological breech delivery and the associated maneuvers. Initial clinical training is mostly based on observation. Among the midwives questioned, 52% have never performed this childbirth, including 12.3% who have never had the opportunity to do so, with a difference in practice between type 2 and type 3 maternity hospitals. Although 89% of the population believe that the topic of the breech birth would be relevant to address in continuing education, only 11.7% have followed. Finally, the majority of the study population underlines that the midwife should have a more central place in breech birth while specifying the importance of the practice for all professionals likely to take charge of the breech delivery.Conclusion: our study shows the importance of acquiring and maintaining competence concerning the breech delivery, as well as the importance of clinical practice in initial and continuing education.; Contexte : l’accouchement du siège fait partie des compétences de la sage-femme. Cette présentation réputée à risque nécessite l’acquisition et le maintien de compétences afin de garantir la qualité et la sécurité des soins.Objectif : l’objectif de cette étude était de faire un état des lieux de la pratique des sages-femmes de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP) concernant l’accouchement du siège.Matériel et méthode : cette étude quantitative, multicentrique a été menée de manière descriptive à l’aide d’un questionnaire anonyme de type Microsoft Forms, entre octobre 2020 et janvier 2021.Résultats : les 171 réponses permettent d’analyser la pratique de 30.5% des sages femmes de l’AP-HP. A la fin de formation initiale les sages-femmes sont en mesure de maitriser d’un point de vue théorique l’accouchement physiologique du siège et des manœuvres associées. La formation clinique initiale est majoritairement basée sur l’observation. Parmi les sages-femmes interrogées, 52% n’ont jamais pratiqué cet accouchement dont 12.3% qui n’ont jamais eu l’occasion d’en pratiquer, avec une différence de pratique entre les maternités de type 2 et 3. Bien que 89% de la population estime que le thème de l’accouchement du siège serait pertinent à aborder en formation continue, seul 11.7% en ont suivi. Enfin, la majorité de la population d’étude souligne que la sage-femme devrait avoir une place plus centrale dans l’accouchement du siège tout en précisant l’importance de la pratique pour tous les professionnels susceptibles de prendre en charge l’accouchement du siège.Conclusion : notre étude montre l’importance de l’acquisition et du maintien de compétence concernant l’accouchement du siège, ainsi que l’importance de la pratique clinique dans la formation initiale et continue.

Introduction: pregnancy is a sensitive period for the pregnant woman and the unborn child, where domestic violence might arise or pre-existing domestic violences might aggravate. Systematic screening has been recommended for several years, especially during pregnancy. However, there is no validated questionnaire to address domestic violence in France. The WAST questionnaire is a French language tool (WAST-fr) already validated and successfully used across the Atlantic to screen for domestic violence. Health professionals admit having difficulties identifying women potentially at risk. This questionnaire could be included in the pregnancy follow-up to address these issues. Method: a prospective, multicenter, observational, quantitative study was carried out in Gironde from December 2019 to August 2020, to assess the feasibility of the WAST-fr questionnaire for pregnant women. Results: 31 questionnaires were analyzed. It takes on average less then 3 minutes ot complete The WAST-fr questionnaire. And 77.8% of pregnant women that took the survey reported they had never been screened for domestic violence beforhand. Discussion: the identification of women at risk remains little carried out in practice, although it makes it possible to guide and alert, and even in the context of pregnancy. Especially since we know that an early intervention brings better results concerning the improvement of screened woman's quality life. The harmful consequences for women and children require greater awareness among professionals in order to limit as much as possible dramatic and avoidable situations., Introduction : la grossesse est une période à risque pour la femme enceinte et l'enfant à venir, concernant l'initiation des violences conjugales ou une aggravation des violences pré existantes. Le dépistage systématique est recommandé depuis plusieurs années notamment pendant la grossesse. Seulement il n'existe pas de questionnaire validé pour dépister les violences conjugales en France. Le questionnaire WAST est un outil en langue française (WAST-fr) validé Outre-Atlantique qui a fait ses preuves dans le dépistage des violences conjugales. Les professionnels de santé se disent en difficulté concernant le repérage des femmes à risque. Ce questionnaire pourrait permettre d'améliorer le dépistage des femmes enceintes victimes de violences conjugales dans le cadre du suivi de grossesse. Méthode : une étude prospective, multicentrique, observationnelle, quantitative a été menée en Gironde de Décembre 2019 à Août 2020, pour évaluer la faisabilité du questionnaire WAST-fr en consultation ambulatoire chez la femme enceinte. Résultats : 31 questionnaires ont été analysés. Le questionnaire WAST-fr est faisable en consultation ambulatoire, avec un temps moyen de réalisation de moins de 3 minutes. Et 77,8% de femmes enceintes interrogées disent n'avoir encore jamais dépistées. Discussion : l'identification des femmes à risque reste peu réalisée en pratique bien qu'elle permette d'orienter et d'alerter, même dans un contexte de grossesse. D'autant plus qu'une intervention précoce apporte de meilleurs résultats concernant l'amélioration de la qualité de vie de la femme dépistée. Les conséquences néfastes sur la femme et les enfants en devenir nécessitent une sensibilisation plus importante des professionnels afin de limiter le plus possible des situations dramatiques et évitables.

La transformation du modèle d'assistance à la naissance et à l'accouchement des mains des sagesfemmes pour la pratique médico-hospitalière dans les dernières décennies du 19eme siècle et au début du 20eme siècle au Brésil a été un thème bien travaillé par le historiographie bresiliènne au cours des dernières décennies. Cependant, l'expérience des sages-femmes qui accompagnait les naissances à cette époque n’as pas éte suffisamment abordée par les historiens, qui se sont davantage concentrés sur l'élaboration d'une Histoire de la Médecine au Brésil. Le problème de recherche présenté ici renvoie à l'approfondissement de l'analyse historique de la profession de sage-femme, cherchant à comprendre comment les sages-femmes se situaient à la même fois dans une zone légitime et illégitime de la société, en se concentrant sur la ville de Porto Alegre, Rio Grande do Sul. Partant du fait qu'une sagefemme est exposée au risque d'être poursuivie pour toute situation qui enfreint la loi, mais aussi la morale et l'éthique (aspects qui changent avec le temps), nous procéderons à une analyse critique du lieu symboliquement hors du lieu qu'occupaient les sages-femmes – et, de cette manière, qu'elles occupent encore aujourd'hui dans le pays. L'objectif général est de comprendre la figure de la sagefemme à travers l'expérience vécue contre les stéréotypes hostiles qui lui sont associés dans les actualités et les procédures pénales dans lesquelles elle a été accusée d'infanticide, d'avortement, de meurtre et d'abandon de bébé dans un contexte de changement social à la fin de 'lEmpire et le début de la République á cette commune. Ainsi, il vise à approfondir la compréhension historique de la profession de sage-femme en enquêtant sur la manière dont son image s'est cristallisée dans certains stéréotypes liés à des pratiques non seulement illégales, mais alors considérées comme éthiquement et moralement inacceptables. A transformação do modelo de assistência ao nascimento e parto das mãos de parteiras para a prática médico-hospitalar nas últimas décadas do século XIX e início do século XX no Brasil tem sido um tema bem trabalhado pela historiografia brasileira últimas décadas. Porém, a experiência de ofício das parteiras que atendiam partos naquela época pouco ou quase nada foi abordada pelos historiadores, cujo foco tem sido maior no desenvolvimento de uma História da Medicina no Brasil. O problema de pesquisa aqui apresentado refere-se ao aprofundamento da análise histórica acerca do ofício de parteira buscando compreender como as parteiras eram situadas ao mesmo tempo em uma zona legítima e ilegítima na sociedade, com foco no município de Porto Alegre, Rio Grande do Sul. Partindo do fato de uma parteira estar exposta ao risco de ser processada por qualquer situação que ferisse a lei, além da moral e a ética (aspectos que também se transformam com o tempo), partiremos para uma análise crítica sobre o lugar simbolicamente fora de lugar que as parteiras ocuparam – e de certa forma até hoje ocupam no país. O objetivo geral é compreender a figura da parteira através da experiência vivida frente aos estereótipos hostis a elas associados em notícias e processos crimes em que foram acusadas por infanticídio, aborto, assassinatos e abandono de bebês em um contexto de mudança social no fim do Império e início da República nesse município. Dessa forma, objetiva aprofundar a compreensão histórica do ofício de parteira investigando como sua imagem foi se cristalizando em certos estereótipos ligados a práticas não apenas ilegais, mas então considerados ética e moralmente inaceitáveis. The transformation of the model of assistance to birth and childbirth from the hands of midwives for medical-hospital practice in the last decades of the 19th century and the beginning of the 20th century in Brazil has been a theme that has been well worked on by Brazilian historiography in recent decades. However, the midwifery experience that attended births at that time little or almost nothing was addressed by historians, whose focus has been greater on the development of a History of Medicine in Brazil. The research problem presented here refers to the deepening of the historical analysis about the profession of midwife, seeking to understand how midwives were situated at the same time in a legitimate and illegitimate zone in society, focusing on the city of Porto Alegre, Rio Grande do Sul. Starting from the fact that a midwife is exposed to the risk of being prosecuted for any situation that violates the law, but also morals and ethics (aspects that also change over time), we will proceed to a critical analysis of the place symbolically outside the place that midwives occupied - and in a way they still do today in the country. The general objective is to understand the midwife figure through the experience lived against the hostile stereotypes associated with them in news and criminal proceedings in which they were accused of infanticide, abortion, murders and abandonment of babies in a context of social change at the end of the Empire and beginning of the Republic in that municipality. Thus, it aims to deepen the historical understanding of the midwifery profession by investigating how its image has crystallized in certain stereotypes linked to practices that are not only illegal, but then considered ethically and morally unacceptable.

Introduction: In France, doctors and midwives may practice medical abortion out of the hospital, up to seven weeks amenorrhea, since 2004 and 2016. In 2020, only a few professionals realised this efficient method. The aim of this study was to explore the experience and the difficulties faced by the professionals already practicing this method in the Calvados. Method: Qualitative study using semi-structured interviews with 14 professionals practicing medical abortion out of hospital in Calvados, and three who were not practicing after following a medical abortion training. Results: Although expressing a lack of gratefulness, the professionals who were led to this practice out of activism, were satisfied by the service they provided. The women were offered an alternative to hospital, with a comprehensive care specifically organised but time-consuming and requiring multi-professional contacts. Complications were rare and the various difficulties in practicing (particularly psychologic) weren't holding the professionals back. Absenteeism at check-up consultation and accessibility to ultrasound might be problematic. Conclusion: To achieve important provision of care throughout all the territory, doctors and midwives need to be better informed about this practice opportunity. Meetings with those already carrying out a medical abortion could convince them to set up this activity.; Introduction : les interruptions volontaires de grossesse médicamenteuses (IVGM) sont réalisables en France en dehors de l'hôpital par les médecins et les sages-femmes, respectivement depuis 2004 et 2016, jusqu’à sept semaines d’aménorrhée. En 2020 cette pratique efficace restait réalisée par peu de professionnels. L'objectif de cette étude était de connaître le vécu et les difficultés ressenties par les professionnels exerçant cette pratique dans le Calvados. Méthode : enquête qualitative par entretiens semi-directifs auprès de 14 professionnels pratiquant des IVGM extra-hospitalières dans le Calvados, et trois professionnels n'ayant pas signé de convention suite à une formation aux IVGM. Résultats : bien qu’exprimant un manque de valorisation, les praticiens qui s'étaient engagés dans cette pratique par militantisme étaient satisfaits du service qu'ils rendaient. Ils proposaient une alternative à l’hôpital pour les femmes qui le souhaitaient, et avec une prise en charge globale organisée spécifiquement mais chronophage et nécessitant des contacts pluriprofessionnels. Les complications étaient rares et les diverses difficultés à la pratique (notamment psychologiques) ne freinaient pas les professionnels pour autant. L’absentéisme à la consultation de contrôle et l'accessibilité de l’échographie étaient parfois problématiques. Conclusion : afin d'obtenir une offre de soins plus importante et couvrant tous les territoires, les médecins et sages-femmes devraient être mieux informés sur cette possibilité de pratique. Des rencontres avec les praticiens réalisant déjà les IVGM extra-hospitalières pourraient peut être les convaincre de mettre en place cette activité.