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Au Grand Palais, grâce à un décapage de 1,35 ha (fig. 380), l’étude d’une partie du domaine située au plus près de la villa a porté sur une zone de plantation qui a révélé 779 structures fossoyées parmi lesquelles on distingue notamment 388 fosses rectangulaires et 334 fosses circulaires de plantation (fig. 381), auxquelles s’ajoutent 133 structures linéaires (fossés ou drains). Cette masse de données conduit à réfléchir sur le paysage, la structuration des champs et l’identification des prod...

8.1. L’ensemble funéraire de la Labre et les sépultures dispersées des alentours (Fr. Blaizot, Chr. Ronco, Chr. Bonnet, Chr. Cécillon, avec la collab. de J.‑L. Gisclon, de †V. Savino et d’E. Ferber) 8.1.1. Implantation des espaces funéraires 8.1.1.1. Contexte topographique et stratigraphie L’ensemble funéraire de la Labre est implanté sur le flanc sud d’un pointement rocheux couvert de molasse gréseuse qui domine la plaine de Montélimar et culmine à 106 m d’altitude (fig. 1). Le sommet est oc...

À l’est de la résidence, un ensemble de vestiges a d’abord fait l’objet de prospections et de mentions ponctuelles qui ont attiré l’attention sur eux. Une première tentative d’appréhension globale a été faite par le biais de la photo-interprétation, dont les résultats sont discutés ici, puis la multiplication des fouilles préventives a permis d’avoir du secteur économique de la villa une perception partielle mais assise sur les vestiges constatés au sol et de revoir les premières hypothèses. ...

1.1. Cadre géographique et géologique de la villa du Palais (J.‑Cl. Béal, A. Schmitt) Depuis Valence, le Rhône s’écoule contre les derniers contreforts, ardéchois, du Massif Central, constitués de formations calcaires et de terrains marneux. Quelques épanchements de basalte, à Rochemaure, se situent dans le prolongement du massif du Coiron (fig. 1). Les bourgs de cette rive droite s’abritent à la faveur de petits bassins, souvent des cônes de déjection de rivière ou ruisseau, comme à Meysse, ...

Au terme des travaux menés principalement depuis les années 1980, la villa du Palais est aujourd’hui mieux connue ; un bilan peut être dressé et quelques remarques proposées. La villa s’élevait à l’extrémité méridionale de la plaine de Montélimar, dans un territoire restructuré par Rome selon la centuriation dite du cadastre B d’Orange. Passant à l’est de la villa, la voie majeure qui traversait cette plaine était celle qui allait de Lyon et Valence vers Orange et le Sud ; à la latitude du Pa...

9.1. Les sources textuelles (Chr. Landry) Les sources médiévales font mention du site dès le Xe siècle. Des recherches avaient été menées par F. Vaireaux au début des années 1990, et les textes alors rassemblés traduits par C. Treffort et cités par C. Jung (Jung 1993 : 1‑2). Deux chartes conservées dans la Gallia Christiana Novissima font ainsi état d’une « cors Ladornaio », ou « Latronaco », et de l’église Saint-Pierre. La première, n° 252 (Chevalier 1901 : col. 103‑104), datée du 12 décembr...

Afin de mieux comprendre les relations sociétés-milieux dans la longue durée, le sol, le sous-sol et le paysage sont devenus, ces dernières décennies, des objets d’étude de l’archéologie, au même titre que les vestiges. Parmi les approches transdisciplinaires pouvant être mises en œuvre, deux grandes catégories complémentaires car interférentes peuvent être distinguées : les approches concernant l’évolution de l’environnement physique et abiotique (géomorphologie, sédimentologie, pédologie, g...

Dans l’espace régional que nous venons de présenter, la zone d’étude privilégiée dans nos travaux couvre un espace d’un peu plus de trois kilomètres de côté, à l’est et à l’ouest de la RD 73 qui relie Montélimar à Châteauneuf-du-Rhône, au nord et au sud de la Riaille, le point de franchissement de l’une par l’autre pouvant être considéré comme le centre approximatif de cette zone (fig. 6). C’est au sud de la Riaille, aux lieux-dits le Palais, le Grand Palais, la Labre, la Maladrerie, que les ...

Les vestiges architecturaux de la résidence du Palais et de la partie rustique du Grand Palais seront présentés successivement, dans les chapitres 4 et 5, et dans des séquences chronologiques comparables, mais nous avons d’abord regroupé ici les quelques traces d’occupation ancienne rencontrées dans les deux quartiers, avant d’aborder la description de la résidence. 4.1. Première occupation antique au Palais et au Grand Palais (J.‑Cl. Béal, Chr. Landry) 4.1.1. Les traces d’une occupation anci...

À sept kilomètres au sud de Montélimar, le bourg de Châteauneuf-du-Rhône s’adosse au relief montagneux qui forme l’entrée du défilé de Donzère. Il est encore dominé par les ruines du château médiéval de Montpensier dont l’enceinte permettait de contrôler l’accès à Montélimar au nord, mais aussi à Donzère au sud, au Rhône et à Viviers à l’ouest. Le site de la villa antique du Palais sous le nom générique duquel nous regroupons plusieurs sites voisins fouillés successivement, se trouve à 1,4 km...

L’examen des données architecturales de la villa du Palais montre que, conçue dès l’origine sur un plan ambitieux, elle prend à l’état III une remarquable extension qu’on peut comparer avec celle de quelques autres villae du territoire de Montélimar. Tout en explicitant certaines des bases sur lesquelles se fonde la chronologie du site, l’étude du mobilier permet d’apercevoir dans quels réseaux d’échanges se placent ses occupants, dont le statut peut être précisé. 7.1. Étude numismatique et c...

La villa antique du Palais à Châteauneuf-du-Rhône (Drôme), fouillée entre 1987 et 2017, est particuliè­rement bien située, à proximité de l’étape routière d’Acunum, dans la région de Montélimar. On a ainsi une bonne connaissance de la résidence et de son domaine, notamment d’importants secteurs de ses bâtiments rustiques et de ses zones funéraires. Cet ensemble, créé au Ier siècle de notre ère, se développe dès le IIe et plus encore au IVe. Les fouilles ont permis d’en suivre les extensions successives, tant du domaine agricole proprement dit (après des vignes, des vergers, par exemple, sont adossés à l’est de la propriété) que des espaces de confort réservés aux propriétaires (thermes au IIe siècle). Au cours du IVe siècle, l’exploitation se tourne à nouveau vers la viticulture. Par ailleurs, l’essor des espaces d’agrément (installation d’un bassin, d’une fontaine à jeux d’eau) est remarquable : la superficie de la résidence est doublée et sa structure devient comparable à celle des grands domaines d’Italie ou d’Espagne. Si le propriétaire reste anonyme, le mobilier et les décors de sa villa donnent à penser qu’il s’agissait d’un notable cultivé. Divers témoignages suggèrent qu’il entretenait des relations économiques tant avec le Sud et Arles qu’avec le Nord et Lyon.

International audience; Premier volume du catalogue des sculptures romaines du musée national du Bardo (Tunisie), consacré aux portraits et aux statues-portraits (personnages en toge, en cuirasse, femmes drapées), empereurs et personnages privés : 175 notices d'oeuvres en partie inédites. Une attention particulière est accordée à la polychromie des sculptures.

The aim of this contribution is to question the representation of “emotions” in the effigies of Roman emperors that constitute an important medium of their self-promotion. The starting point of the study consists of several passages of ancient authors touching on the reflection of character (ethē, sensus) and of feelings/passions (pathē, perturbationes) in the figurative arts. The following paragraphs contain an insight in the ancient lectures of the physiognomy of emperors, real or depicted, and a critical review of their modern interpretations. These allow us to reevaluate the possible presence of adfectus in the portraits of emperors that are presented chronologically, and the way they are expressed visually, particularly in the case of Caracalla where emotivity seems particularly important., Lo scopo di questo contributo è quello di indagare la rappresentazione delle “emozioni” nelle effigi degli imperatori romani come un mezzo importante della loro autopromozione. Il punto di partenza dello studio consiste nei pochi passaggi degli autori antichi che affrontano il riflesso del carattere (ethē, sensus) e dei sentimenti/passioni (pathē, perturbationes) nelle arti figurative. Seguono una panoramica delle letture antiche delle fisionomie degli imperatori, reali o raffigurate, e una rassegna critica delle loro interpretazioni moderne. Queste consentono di rivalutare la possibile presenza degli adfectus nei ritratti degli imperatori, i quali sono presentati cronologicamente, e il modo in cui sono espressi visivamente, soprattutto nel caso di Caracalla, dove l’emotività sembra particolarmente importante., Le but de la contribution est de s’interroger sur la représentation des «émotions» dans les effigies des empereurs romains qui constitue un moyen important de leur autopromotion. Le point de départ de l’étude repose sur quelques passages chez les auteurs antiques abordant le reflet du caractère (ethē, sensus) et des sentiments/passions (pathē, perturbationes) dans les arts figurés. Suivent un aperçu sur les lectures antiques des physionomies des empereurs, réelles ou représentées et une revue critique de leurs interprétations modernes. Celles-ci permettent, par la suite, de réévaluer une possible présence des adfectus dans les portraits des empereurs, qui sont présentés de manière chronologique, et montrer la manière de les exprimer visuellement, et ce notamment dans le cas de Caracalla où l’émotivité paraît particulièrement importante., Papini Massimiliano,Kaderka Karolina. Sensus e Perturbationes nei ritratti degli imperatori. In: Dialogues d'histoire ancienne, vol. 48, n°1, 2022. pp. 71-100.

International audience; SculptuRO est un espace de recherche collaboratif sur la sculpture romaine en Gaule et dans un contexte euro-méditerranéen. Il propose à la communauté scientifique une plateforme complète, depuis la collecte des données jusqu’à leur publication. Projet porté par le Centre Camille Jullian (CCJ-UMR 7299), sa réalisation s’est appuyée sur les compétences scientifiques et les savoir-faire techniques présents chez les partenaires duprojet et le consortium IIIF360 pour l’intégration des protocoles et des standards IIIF. Dans cette plateforme où le visuel occupe une large place, le IIIF, au-delà de l’interopérabilité et de la facilité de gestion des images, permet de plonger au cœur de la sculpture pour envisager les moindres détails : traces d’outils, pli d’un vêtement, détail d’un attribut, traces de traitements de surface ? C’est un outil pour le chercheur qui peut faire des annotations, des comparaisons avec des œuvres conservées dans d’autres musées et ainsi envisager des séries. Également support de formation – thématique et technique – et outil de médiation, la plateforme est un cadre flexible d’expérimentation par le biais d’expositions virtuelles et de jeux comme le propose le IIIF. SculptuRO est notre terrain d’exploration du IIIF qui sera à l’avenir déployé dans l’ensemble des projets du CCJ.

La discussion de la tête en marbre trouvée dans le Rhône et identifiée par certains chercheurs comme le seul portrait de Jules César de son vivant, a suscité un vif débat, mais sans aboutir à une interprétation unanime. Alors que la plupart des contributions se concentre sur la question de savoir si le portrait était proche ou non des portraits du dictateur romain, la présente contribution tente une autre approche qui se base sur une analyse de la forme du monument. Il s’avère qu’il ne s’agit pas d’une tête en ronde-bosse et destinée à une statue, mais d’un portrait de grandeur nature appartenant à un relief. Selon sa forme, il trouve ses meilleurs parallèles dans les portraits funéraires des liberti ou esclaves affranchis. Alors que la forme interdit de l’identifier avec Jules César, le portrait reste dans l’absence d’une inscription forcément anonyme. The discussion of the marble head found some years ago in the Rhône river, identified by some researchers as the only surviving portrait of Julius Cesar made during his lifetime, has caused intense discussion, but so far without a unanimous interpretation. While most contributors have concentrated so far on the question of whether the portrait is close enough or not close enough to the known portraits of the Roman dictator, the present contribution aims at a different approach, based on the analysis of the form of the monument. Close study reveals that we are not dealing with a sculpture in the round to be inserted into a statue, but of a relief head in natural scale. The head finds its best parallels in the funerary reliefs of the liberti or freed slaves. As a result, it is no longer possible to identify the head in question as a portrait of Julius Cesar, and because of the absence of any inscription, it is likely to remain forever anonymous.

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International audience; Statues of lions positioned at the gates are a common component of ancient and medieval shrines and may serve several functions. In the Massif Central territories, many lions with funerary purposes can be found, at first without any direct link with architectural structures. Since antiquity these apotropaic statues have nonetheless been part of a sculpted decor whose codes have been repeated during the Middle Ages. As Romanesque churches reused ancient sculptures, they also copied their design to reaffirm the buildings’ ancestral character. From the 11th to the 13th century, the Marche shire (Limousin) provided the largest number of carved lions in the whole of the Western Europe. Stone lions are placed at the entrance of churches and as such materially delimit the sacred area of the ecclesia from the secular space.; Composante commune aux sanctuaires antiques et médiévaux, les statues de lions situées aux portails peuvent avoir des fonctions diverses. Les territoires du Massif central fournissent un certain nombre d’exemples de lions à vocation funéraire qui n’ont d’abord pas de lien direct avec des structures architecturales. Ces statues apotropaïques font néanmoins dès l’Antiquité partie d’un décor sculpté dont les codes ont été repris au Moyen Âge. Les églises romanes remploient ainsi les anciennes sculptures antiques, mais copient également ces modèles, précieux rappel au passé d’un édifice qui souhaite s’inscrire dans le temps long. La région du comté de la Marche (Creuse et ses marges) fournit entre le XIe et le XIIIe siècle une des plus grandes densités de lions monumentaux en Europe occidentale. Fermement fixés, les lions de pierre sont à l’entrée des églises et délimitent matériellement l’espace sacré de l’ecclesia de celui du monde profane.

Die vorliegende Studie widmet sich in zwei Abschnitten einerseits den Bildnissen des Kaisers auf der Trajanssäule, andererseits der Darstellung Trajans auf dem Schlachtrelief des sogenannten Grossen Trajanischen Frieses. Bei den Säulenrelief bestätigt sich die bereits mehrfach festgestellte Tatsache, dass eine reflektierte thematische Selektion die Aussage der Darstellungen auf dem Reliefband bestimmte, während die konkrete Wahl der verwendeten Porträttypen den einzelnen Bildhauern überlassen blieb. Trajan kann dabei als umsichtig planender Heerführer umschrieben werden, der sämtliche Aspekte des Kriegszuges bedenkt und leitet. Ganz anders ist er auf dem Grossen Fries gezeigt, dessen Komposition nicht, wie üblicherweise angenommen wird, chaotisch, sondern streng spiegelsymmetrisch und in panegyrischer Weise auf den gottgleich ins Schlachtgeschehen eingreifenden Trajan bezogen ist.

La publication récente d’une série d’ouvrages consacrés à l’art du portrait dans le monde grec et romain offre l’occasion de nous interroger sur l’état et les perspectives d’un domaine situé au cœur (et au croisement) des recherches en archéologie, histoire et histoire de l’art. L’art du portrait représente l’un des thèmes de recherche longtemps privilégié au sein de la pratique de la connaissance du monde ancien par la culture occidentale. Fortement ancré dans une dimension historico-artisti...

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International audience; SculptuRO (projet PLATEFORME Région/LabexMed) est un espace de recherche collaboratif, en ligne, sur la sculpture romaine en Gaule et dans un contexte euro-méditerranéen. Sa réalisation s’est appuyée sur les compétences scientifiques et les savoir faire techniques présents chez les partenaires du projet : Centre Camille Jullian (CCJ), Institut de recherche sur l’Architecture Antique (IRAA), Musée départemental Arles Antique, Musée d’Histoire de Marseille et FRANTIQ. SculptuRO propose à la communauté scientifique une plateforme complète, depuis la collecte des données jusqu’à leur publication. Elle est issue de l’évolution des bases NEsp (Nouvel Espérandieu) - RBR (Recueil des Bas-Reliefs) et accueille désormais d’autres corpus. Techniquement, la plateforme repose sur des protocoles et des standards qui assurent l’interopérabilité et la structuration des informations. La plateforme est également un support de formation – thématique et technique – pour les étudiants avancés et occupe une place privilégiée dans le réseau de diffusion de la culture scientifique auprès d’un public plus large. SculptuRO est un outil flexible à disposition de la communauté, dans lesquels les corpus sont exposés, interrogés, analysés, valorisés et préparés pour une publication tous supports.

International audience; Les différents tomes du recueil d’Émile Espérandieu, parus entre 1907 et 1966, consacraient à Marseille au total 125 notices. Une recherche de provenance précise était nécessaire pour presque chaque sculpture, car pour certaines, leur origine étrangère à Marseille avait été reconnue par Espérandieu, mais un bon nombre avait une origine très incertaine. C’est d’abord cette enquête préliminaire minutieuse, longue mais indispensable que l' équipe de chercheurs du Centre Camille Jullian et des musées de Marseille, avant de pouvoir dessiner le visage grec de la colonie de Phocée à travers ses sculptures, puis son avatar romain, plus évanescent peut-être mais représenté par de nombreuses œuvres de choix. Enfin, il fallait accorder une place significative aux sculptures qu’on appelle maintenant « gauloises », mais dont le terme « celto-ligures » que les historiens employaient naguère, exprimait déjà la complexité d’origine et le caractère archaïque. Ces trois domaines, gaulois, grec, romain, analysés avec finesse par plus de douze collaborateurs, sont présentés de façon nouvelle et les témoignages marseillais célèbres depuis le XIXe siècle, comme l’Artémis d’Éphèse, les stèles de la rue Négrel ou le buste du prétendu Milon, trouvent ici des descriptions plus précises, des photographies de détail, ainsi que les dernières interprétations iconographiques et des datations soigneusement discutées. De nombreux inédits recueillis au cours de ces cinquantedernières années de fouilles viennent compléter ce panorama entièrement renouvelé.

Publication of three fragments of statues (right foot of a bronze togatus, right leg of an imperial and probably cuirassed statue, plinth and left foot of the statue of a male youth shod in sandals) from the museums of Périgueux, Dax and Castelculier. One and another testify of the spread in the province of the different types, both imperial and private, of the Roman sculpture from the Urbs and of those of the ideal sculpture (“Idealplastik”), clearly inspired by the works of Greek classicism., Publication de trois éléments de statuaire (pied droit d’un togatus en bronze, jambe droite d’une statue impériale sans doute cuirassée, plinthe et pied gauche d’une statue masculine juvénile chaussée de sandales) des musées de Périgueux, Dax et Castelculier. Les uns comme les autres témoignent de la pénétration, dans la province, des différents types impériaux et privés de la statuaire de l’Urbs et de ceux de la sculpture idéale (“Idealplastik”), très nettement inspirée — on le sait — par les oeuvres du classicisme grec., Balty Jean-Charles. Disiecta membra Aquitana. Notes sur quelques fragments de statues antiques des musées d’Aquitaine. In: Aquitania : une revue inter-régionale d'archéologie, tome 25, 2009. pp. 75-94.

International audience; Dans cet article, nous présentons cinq portraits de la collection Pierre-Adrien Pâris (Musée des Beaux-arts et d’archéologie, Besançon), considérés jusqu’ici comme des antiques représentant Vitellius et un pendant inconnu, Trajan, Hadrien et Gallien. Ces têtes de marbre sont en réalité des productions modernes attribuables aux ateliers romains du XVIIIe siècle.

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La discussion de la tête en marbre trouvée dans le Rhône et identifiée par certains chercheurs comme le seul portrait de Jules César de son vivant, a suscité un vif débat, mais sans aboutir à une interprétation unanime. Alors que la plupart des contributions se concentre sur la question de savoir si le portrait était proche ou non des portraits du dictateur romain, la présente contribution tente une autre approche qui se base sur une analyse de la forme du monument. Il s'avère qu'il ne s'agit pas d'une tête en ronde-bosse et destinée à une statue, mais d'un portrait de grandeur nature appartenant à un relief. Selon sa forme, il trouve ses meilleurs parallèles dans les portraits funéraires des liberti ou esclaves affranchis. Alors que la forme interdit de l'identifier avec Jules César, le portrait reste dans l'absence d'une inscription forcément anonyme.

International audience; Après l'inventaire fait par Émile Espérandieu au début du siècle dernier de la sculpture de la Gaule romaine, la poursuite de son œuvre par l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres sous l'intitulé Nouvel Espérandieu sous la direction de Henri Lavagne, a permis une opération documentaire d'exception avec la création au Centre Camille Jullian des bases NEsp et RBR où se retrouvent rassemblées les données de l'ancien et du nouveau Recueil.

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Cet article est consacré à un fameux portrait féminin en marbre, grandeur nature, dit «Julia d'Avenches», conservé au Laténium d'Hauterive (Neuchâtel). Le premier volet porte sur le lieu de découverte de l'objet. De nouvelles recherches archivistiques permettent de faire remonter la première mention du portrait en mars 1842, date à laquelle il est encore en possession du sculpteur Marthe qui souhaite alors le vendre au Musée de Neuchâtel. Cette enquête conforte l'hypothèse de sa découverte a Avenches, peut-être au théâtre antique. Le deuxième volet comprend une description détaillée et un constat d'état de cette sculpture, incluant les interventions modernes qu'elle a subies et diverses traces de polychromie. Si la datation tibérienne du buste semble globalement admise, l'identité de la jeune femme représentée a fait l'objet de plusieurs propositions, mais aucune n'emporte véritablement l'adhésion.

Comptes rendus de : - Annamaria Comella: Da Anathemata a Ornamenta. Rilievi votivi greci riutilizzati in Italia in epoca romana. Collezione Archeologica 8. Scienze e Lettere Editore, Rom 2011. 156 S. mit 23 s/w Abb. - Ulrike Egelhaaf-Gaiser/Dennis Pausch/Meike Rühl (Hg.): Kultur der Antike. Transdisziplinäres Arbeiten in den Altertumswissenschaften. Verlag Antike, Berlin 2011. 456 S. mit s/w Textabb. - Moritz Kiderlen/Petros G. Themelis (Hg.): Das Poseidonheiligtum bei Akovitika in Messenien. Struktur und Entwicklungszusammenhang eines regionalen Zentrums. Ergebnisse einer Notgrabung 1969 und einer Nachuntersuchung mit Prospektion 2005. Reichert Verlag, Wiesbaden 2010. 255 S. mit 168 s/w Abb., 4 Pläne, 8 Beilagen - Elisavet P. Sioumpara: Der Asklepios-Tempel von Messene auf der Peloponnes. Untersuchungen zur hellenistischen Tempelarchitektur (mit einem Beitrag von Jari Pakkanen). Athenaia 1. Hirmer Verlag, München 2011. XVI + 291 S., 122 Textabb., 25 Tab., 52 s/w Taf., 1 Planbeilage - Vita M. Soleti: La scultura ideale romana nella Regio secunda. Apulia et Calabria. Archaeologica 161. Giorgio Bretschneider Editore, Rom 2010. XVI + 196 S., 6 Grafiken, 1 Tab., 93 s/w Taf.

En este apéndice se presentan los resultados de la aplicación de varias analíticas a 10 muestras de mármoles blancos tomadas de una selección del conjunto escultórico hallado en la ciudad romana de Segobriga (Cuenca) con el objetivo de caracterizar estos materiales, de difícil reconocimiento a partir de la simple observación macroscópica, para llegar a identificar el tipo de mármol o material utilizado y, en consecuencia, obtener información sobre su procedencia.

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The aim of this article is the study of a group of roman statues found in Nîmes, route de Beaucaire during excavations in 1958. From a thematic as well as a stylistic perspective, they can be divided into two groups : the first set dating from the Antonine period, the other one from the second half or late IInd century A.D. These statues are of significant interest for they revealed the presence of an active workshop in Nîmes in the 2nd century A.D. Local stone was used to carve them out but it was worked according to roman art patterns. The analysis of the archaeological data and the study of the statues enable the author to reach the following assumptions. The statues belonged to the nécropole via Domitia and might have been set up in a tomb garden surrounding a funeral monument., Dans cet article, l'auteur reprend l'étude d'un ensemble de statues trouvé route de Beaucaire à Nîmes en 1958. D'un point de vue stylistique et thématique, ces statues forment deux groupes, l'un daté de l'époque antonine, l'autre de la seconde moitié ou de la fin du IIe s. ap. J.-C. Elles présentent un intérêt tout particulier car elles témoignent de la présence d'un atelier local œuvrant dans la ville au IIe s. ap. J.-C. et travaillant le matériau local tout en suivant des modèles issus de l'art romain. L'analyse des données archéologiques ainsi que l'étude des statues permettent d'avancer l'hypothèse qu'elles ont pu faire partie d'un décor de jardin funéraire entourant une tombe monumentale située dans la nécropole de la voie Domitienne., Carrier Cécile. Les sculptures trouvées dans la nécropole de la route de Beaucaire à Nîmes. In: Revue archéologique de Narbonnaise, tome 41, 2008. pp. 153-168.

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