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International audience

This Collective Research Programme is an interdisciplinary investigation into the medieval silver mining enterprises of the Minier valley (Aveyron department, Viala-du-Tarn commune). Between the 12th and 15th centuries, at least, this valley was subject to discontinuous exploitation of polymetallic deposits (copper, lead, zinc, silver) - essentially to produce lead and silver. To explore their dynamics and remains, the RCP has brought together researchers from complementary disciplines and backgrounds since 2020: archaeologists, historians, art historians, geologists and geochemists. The 2022 campaign has extended the research begun in 2021, particularly in the field, and has made it possible to open new files. The editing of medieval texts concerning production having been completed, the research was directed towards land sources in order to identify the main lines of medieval occupation of the valley. The valley is largely occupied and cultivated, which shows that mining production was only a part of its economy. Finally, the existence of a land register drawn up in 1648 makes it possible to reconstitute the parcel of land of the village of Le Minier, which will make it possible to refine the more fragmentary information from the middle of the 14th century, as well as to draw up a consolidated map of the ancient toponyms of the valley. A first thematic study focused on the medieval mills has finally revealed 8 artifacts in the valley, 2 of which have a definite mineralurgical function and 1 of which is very probable. In the field, the geochemical survey of the valley was completed. The necessary additions were made and interpolations of Pb and Zn contents were proposed. The integration of the plots of land of the Rode mill into these surveys will also allow the 2022 results to be compared with those of the survey carried out during the 2020 campaign and thus develop a reflective view of the methods. Auger coring was also attempted in several of the concentrations identified in 2021, but the drought made the operation difficult. In parallel, the geological and geological study of the Cantamerle mine was completed, and archaeological excavations concerned two of the zones that had been surveyed in 2021: the Saliège mine (zone 4) and the Voltes fields and pits (zone 6). In the case of the Saliège mine, the excavation continued until it came across a rising site, which had probably been converted into a shaft. At Les Voltes, the sunken pit sounded in 2021 was widened until a trench towards the river appeared, while the second sunken pit was excavated, revealing what may have been a section of an open trench filled in by stope. The field where the workshops are located was excavated much more extensively: at least 6 new workshops were identified. Their soils have been geochemically recorded with pXrf determinations carried out in situ and samples taken for further analysis. Finally, the architectural studies continued, still focusing on the double houses in the centre of Le Minier, which are almost complete. With regard to the dissemination of production, a new corpus of several hundred coins from Cahors and Rodez preserved at the CCE in Toulouse was integrated into the study with preliminary pXrf analyses, while complementary LA-ICP-MS analyses were carried out on some fifteen coins from the BnF identified in 2021. The identification of trace elements is the first objective, in order to compare them with the minerals mined in the Minier valley. Finally, the results obtained have fed into a digital walk designed and built by the Parc des Grand Causses: https://play.google.com/store/apps/details?id=com.reoviz.parcgrandscausses Translated with www.DeepL.com/Translator (free version); Ce Programme Collectif de Recherche est une enquête interdisciplinaire portant sur les entreprises argentifères médiévales de la vallée du Minier (département de l’Aveyron, commune du Viala-du-Tarn). Entre le XIIe et le XVe siècle, au moins, cette vallée fit l’objet d’exploitations discontinues de gisements polymétalliques (cuivre, plomb, zinc, argent) – essentiellement pour produire du plomb et de l’argent. Pour explorer leurs dynamiques et leurs vestiges, le PCR regroupe depuis 2020 des chercheurs de disciplines et d’horizons complémentaires : archéologues, historiens, historiens de l’art, géologues et géochimistes. La campagne 2022 a prolongé les recherches ouvertes en 2021, en particulier sur le terrain, et a permis d’ouvrir de nouveaux dossiers. L’édition des textes médiévaux concernant la production étant achevée, le dépouillement s’est orientés vers les sources foncières afin d’identifier les grandes lignes de l’occupation médiévale de la vallée. Une vallée largement occupée et cultivée en ressort, ce qui montre que la production minière ne constituait qu’une part de son économie. Enfin, l’existence d’un cadastre établi en 1648 permet de reconstituer le parcellaire du village du Minier, ce qui permettra d’affiner celui de la moitié du XIVe siècle aux informations plus fragmentaires, comme d’établir une carte consolidée des toponymes anciens de la vallée. Une première étude thématique focalisée sur les moulins médiévaux a enfin mis en évidence 8 artifices dans la vallée, dont 2 avec une fonction minéralurgique assurée et 1 très probable. Sur le terrain, la prospection géochimique de la vallée a été achevée. Les compléments nécessaires ont été effectués et des interpolations des teneurs en Pb, Zn, proposées. L’intégration des parcelles du moulin de la Rode à ces relevés permet par ailleurs de confronter les résultats 2022 à ceux de la prospection réalisée durant la campagne 2020 et ainsi développer un regard réflexif sur les méthodes. Des carottages à la tarière ont aussi été tentés dans plusieurs des concentrations identifiées en 2021, mais la sécheresse a rendu l’opération difficile. En parallèle, l’étude géologique et gitologique de la mine de Cantamerle a pu être menée à bien, et les fouilles archéologiques ont concerné deux des zones qui avaient été sondées en 2021 : la mine de la Saliège (zone 4) ainsi que les champs et les fontis des Voltes (zone 6). S’agissant de la Saliège, la désobstruction s’est poursuivie jusqu’à la rencontre d’un chantier montant, vraisemblablement aménagé en puits. Aux Voltes, le fontis sondé en 2021 a été élargi jusqu’à voir apparaître une tranchée vers la rivière, tandis que le second fontis a été fouillé, mettant au jour ce qui pourrait être une section d’une tranchée à ciel ouvert comblée par des haldes. Le champ où se trouvent les ateliers a été fouillé bien plus largement : au moins 6 nouveaux ateliers ont été reconnus. Leurs sols ont fait l’objet d’un enregistrement géochimique avec des dosages pXrf réalisés in situ et des prélèvements qui feront l’objet d’analyses complémentaires. Les études architecturales se sont enfin poursuivies, toujours focalisées sur les maisons doubles au centre du Minier, presque achevées. S’agissant de la diffusion de la production, un nouveau corpus de plusieurs centaines de monnaies de cahors et de Rodez conservées au CCE de Toulouse a été intégré à la réflexion avec des analyses préliminaires au pXrf, tandis que des analyses complémentaires en LA-ICP-MS ont été effectuées sur une quinzaine de monnaies de la BnF identifiées en 2021. L’identification des éléments traces est le premier objectif, afin de les confronter avec les minerais exploités dans la vallée du Minier. Enfin, les résultats obtenus ont nourri une balade numérique conçue et construire par le parc des Grand Causses : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.reoviz.parcgrandscausses

Autour d’Auch, au milieu du xixe siècle, plusieurs sources d’eau chaude ont été exploitées. De petits établissements thermaux y ont été aménagés, mais tous n’ont pas donné naissance à de véritables stations thermales comme à Castéra-Verduzan. Les traces du thermalisme sont tout de même bien visibles autour des sites du Maska (Castéra-Verduzan) et de Fontaine-Chaude (Lavardens), ou encore de La Quèque et d’Enbernelli (Castelnau-Barbarens). La comparaison menée à l’échelle des cinq sites permet d’identifier des caractéristiques communes, quelle que soit l’ampleur de l’activité thermale. Ces traits communs se retrouvent essentiellement dans l’architecture. Des différences notables apparaissent très rapidement entre ces sites, s’agissant notamment des curistes qui les fréquentent ou de l’offre de villégiature qui leur est proposée. Alrededor de Auch, a mediados del siglo XIX, se explotaron varias fuentes termales. Allí se desarrollaron pequeños establecimientos termales, pero no todos dieron lugar a verdaderos balnearios como en Castéra-Verduzan. No obstante, las huellas del termalismo son claramente visibles alrededor de los sitios de Maska (Castéra-Verduzan) y Fontaine-Chaude (Lavardens), o La Quèque y Enbernelli (Castelnau-Barbarens). La comparación realizada a la escala de los cinco sitios permite identificar características comunes, cualquiera que sea la escala de la actividad termal. Estos rasgos comunes se encuentran principalmente en la arquitectura. Muy rápidamente aparecen notables diferencias entre estos sitios, en particular respecto a las personas que los frecuentan o a la oferta de vacaciones que se les propone. Around Auch, in the mid-19th century, several hot springs were exploited. Small thermal establishments were set up there, but not all of them gave rise to real spas as in Castéra-Verduzan. The traces of thermalism are nevertheless clearly visible around the sites of Maska (Castéra-Verduzan) and Fontaine-Chaude (Lavardens), or even La Quèque and Enbernelli (Castelnau-Barbarens). The comparison carried out at the scale of the five sites allows to identify common characteristics, whatever the extent of the thermal activity. These common features are mainly found in the architecture. Notable differences appear very quickly between these sites, in particular concerning the curists who frequent them or the holiday offer which is proposed to them.

This Collective Research Programme is an interdisciplinary investigation into the medieval silver mining enterprises in the Minier valley (Aveyron department, Viala-du-Tarn commune). Between the 12th and 15th centuries, at least, this valley was subject to discontinuous exploitation of polymetallic deposits (copper, lead, zinc, silver) - essentially to produce lead and silver. To explore their dynamics and remains, the project brings together researchers from complementary disciplines and backgrounds: archaeologists, historians, art historians, geologists and geochemists. The 2021 campaign was marked by significant progress in data acquisition and a return to the field. Archival research was continued, in particular in the notarial registers of the 14th and 15th centuries. Our topographical and toponymic knowledge of the valley is becoming more precise and will be linked to the DTM recorded by Lidar, while the decline in silver production that was assumed from the beginning of the 14th century is being confirmed. Among the acts collected, we note several sales of silver made to merchants in Millau who, at the same time, helped to finance production. In addition, the archives of the Château de Saint-Amans are beginning to be explored and contain several deeds relating to the Minier valley. In August 2021, a sounding campaign was carried out in order to carry out an archaeological diagnosis of several sectors whose interest had been observed during prospecting. Three soundings were carried out on surface remains: an ore preparation workshop at Les Voltes, which was radiocarbon dated to the 13th century, a slag dump at the Rode mill, which was part of a smelter that was radiocarbon dated to the 14th century, and the ground floor of one of the medieval houses at Le Minier. At the same time, two series of test pits were carried out in the mines, one to unblock the Saliège mine and the other to document the various structures and installations of the Arbus mine, whose operation may have begun in the 8th century, a radiocarbon dating that needs to be confirmed. Furthermore, two additional mining structures were topographed and added to the corpus. Finally, the architectural studies continued, focusing this year on the double houses in the centre of the Minier. The geochemical study of the soils and materials was greatly expanded thanks to the use of a portable X-ray fluorescence spectrometry analysis device. A large part of the valley was mapped and several surface concentrations of lead and zinc were identified. At the same time, the ores exploited in the various mines were sampled as well as the various materials rejected during the various stages of production and found in excavations (ore blocks, metal balls, slag). Finally, an initial characterisation of batches of coins minted by the Counts of Rodez was carried out with a pXRFTranslated with www.DeepL.com/Translator (free version); Ce Programme Collectif de Recherche est une enquête interdisciplinaire portant sur les entreprises argentifères médiévales de la vallée du Minier (département de l’Aveyron, commune du Viala-du-Tarn). Entre le XIIe et le XVe siècle, au moins, cette vallée fit l’objet d’exploitations discontinues de gisements polymétalliques (cuivre, plomb, zinc, argent) – essentiellement pour produire du plomb et de l’argent. Pour explorer leurs dynamiques et leurs vestiges, le PCR regroupe des chercheurs de disciplines et d’horizons complémentaires : archéologues, historiens, historiens de l’art, géologues et géochimistes. La campagne 2021 a été marquée par de riches avancées dans l’acquisition des données et un retour sur le terrain. Le dépouillement d’archives a été poursuivi, en particulier dans les registres notariaux des XIVe et XVe siècles. Notre connaissance topographique et toponymique de la vallée se précise et sera articulée avec le MNT relevé par Lidar, tandis que le déclin de la production argentifère qui était supposé à partir du début du XIVe siècle se confirme. Parmi les actes réunis, signalons plusieurs ventes d’argent faites à des marchands de Millau qui, en même temps, contribuaient à financer la production. Par ailleurs, le fonds d’archives du château de Saint-Amans commence à être exploré et contient plusieurs actes en relation avec la vallée du Minier. Au mois d’août 2021, une campagne de sondage a été réalisée afin de réaliser un diagnostic archéologique de plusieurs secteurs dont l’intérêt avait été observé en prospection. Trois sondages ont été réalisés sur des vestiges de surface : un atelier de préparation du minerai aux Voltes qui a été par radiocarbone du XIIIe siècle, un épandage de scories au moulin de la Rode, issu d’une fonderie dont le fonctionnement a été daté au XIVe siècle par radiocarbone et le rez-de-chaussée d’une des maisons médiévales du Minier. En parallèle, deux séries de sondages ont été effectuées dans des mines, l’une pour désobstruer la mine de la Saliège et l’autre pour documenter les différents ouvrages et aménagements de la mine d’Arbus, dont l’exploitation a pu commencer au VIIIe siècle, datation radiocarbone qu’il faudra confirmer. Par ailleurs, deux ouvrages miniers supplémentaires ont été topographiés et ajoutées au corpus. Les études architecturales se sont enfin poursuivies, focalisées cette année sur les maisons doubles au centre du Minier. L’étude géochimique des sols et des matériaux s’est largement développée grâce à l’emploi d’un appareil portable d’analyse par spectrométrie de fluorescence X. Une large part de la vallée a pu être cartographiée et plusieurs concentrations de surface en plomb et zinc mises en évidence. Dans le même temps, les minerais exploités dans les différentes mines ont été échantillonnés ainsi que les divers matériaux rejetés à mesure des étapes de la production et retrouvés en fouille (blocs de minerais, billes de métaux, scories). Enfin, une première caractérisation de lots de monnaies frappées par les comtes de Rodez a été effectuée avec un pXRF

à paraître; International audience

à paraître; International audience; Around Auch, in the mid-19th century, several hot springs were exploited. Small thermal establishments were set up there, but not all of them gave rise to real spas as in Castéra-Verduzan. The traces of thermalism are nevertheless clearly visible around the sites of Maska (Castéra-Verduzan) and Fontaine-Chaude (Lavardens), or even La Quèque and Enbernelli (Castelnau-Barbarens). The comparison carried out at the scale of the five sites allows to identify common characteristics, whatever the extent of the thermal activity. These common features are mainly found in the architecture. Notable differences appear very quickly between these sites, in particular concerning the curists who frequent them or the holiday offer which is proposed to them.; Alrededor de Auch, a mediados del siglo XIX, se explotaron varias fuentes termales. Allí se desarrollaron pequeños establecimientos termales, pero no todos dieron lugar a verdaderos balnearios como en Castéra-Verduzan. No obstante, las huellas del termalismo son claramente visibles alrededor de los sitios de Maska (Castéra-Verduzan) y Fontaine-Chaude (Lavardens), o La Quèque y Enbernelli (Castelnau-Barbarens). La comparación realizada a la escala de los cinco sitios permite identificar características comunes, cualquiera que sea la escala de la actividad termal. Estos rasgos comunes se encuentran principalmente en la arquitectura. Muy rápidamente aparecen notables diferencias entre estos sitios, en particular respecto a las personas que los frecuentan o a la oferta de vacaciones que se les propone.; Autour d’Auch, au milieu du xixe siècle, plusieurs sources d’eau chaude ont été exploitées. De petits établissements thermaux y ont été aménagés, mais tous n’ont pas donné naissance à de véritables stations thermales comme à Castéra-Verduzan. Les traces du thermalisme sont tout de même bien visibles autour des sites du Maska (Castéra-Verduzan) et de Fontaine-Chaude (Lavardens), ou encore de La Quèque et d’Enbernelli (Castelnau-Barbarens). La comparaison menée à l’échelle des cinq sites permet d’identifier des caractéristiques communes, quelle que soit l’ampleur de l’activité thermale. Ces traits communs se retrouvent essentiellement dans l’architecture. Des différences notables apparaissent très rapidement entre ces sites, s’agissant notamment des curistes qui les fréquentent ou de l’offre de villégiature qui leur est proposée.

Inauguré en 2020, ce Programme Collectif de Recherche est une enquête interdisciplinaire avec comme principal objet d’étude les entreprises argentifères médiévales de la vallée du Minier (département de l’Aveyron, commune du Viala-du-Tarn). Entre le XIIe et le XVe siècle, au moins, cette vallée fit l’objet d’exploitations discontinues de gisements polymétalliques – essentiellement pour produire du plomb et de l’argent. Par moment intenses, les travaux miniers ont eu un effet polarisant avec la création d’un habitat permanent, le village actuel du Minier, et ont stimulé l’activité en concentrant les entreprises dans un espace relativement restreint. Les entreprises argentifères étaient à l’origine et au centre des processus de production et d’occupation. Il s’agissait d’associations d’exploitants qui mettaient en commun des capitaux, recrutaient une main d’œuvre et organisaient son travail. Ce sont ainsi leurs initiatives qui ont marqué la vallée, autant leurs réussites que leurs échecs. Pour explorer leurs dynamiques et leurs vestiges, le PCR regroupe des chercheurs de disciplines et d’horizons complémentaires. Construit après deux prospections inventaires à partir d’un noyau d’historiens et d’archéologues constitué en 2019, il intègre progressivement des géologues ainsi que des géochimistes.Malgré l’épidémie et les contraintes qu’elle a engendrées, les travaux de l’année 2020 ont pu rester équilibrés : consolidation des méthodes, apports de nouveaux dépouillements – qu’ils reposent sur des sources documentaires ou archéologiques – et avancée du traitement des données acquises. La campagne de fouille, initialement prévue en août 2020 a toutefois été reportée en août 2021. Au-delà du traitement des données, voici les principaux apports de l’année. Le dépouillement des sources documentaire a livré plusieurs actes et analyses inédits qui permettent d’inscrire la production argentifère du Minier et de ses alentours dans un ensemble plus vaste de normes et de pratiques, venu de la Montagne Noire. La présence, dans les archives des comtes de Rodez, d’une copie des coutumes de Villemagne certifiée par son maître des mines atteste du rayonnement des argentières de Villemagne et pourrait ensuite montrer l’intérêt des élites locales à se documenter pour mieux organiser la production du comté. Un transfert d’autant plus notable que la concession minière de 1263 concernant le Mazet reprend le formulaire des concessions de Rocozels dans les Monts d’Orb. Toujours à propos de diffusion, nous observons que les mineurs du Minier s’exportaient épisodiquement au-delà de leur vallée, sur le massif du Lévezou, jusqu’à Canet-de-Salars. Dans la vallée du Minier, plusieurs mines restaient à localiser sur le terrain. C’est pourquoi nous avons programmé un relevé Lidar, établi par la plateforme Archéoscience du laboratoire TRACES. Cette base topographique commencera à être mise à profit en 2021 et sera un support efficace pour l’étude de la vallée, que ce soit sur la production argentifère ou sur d’autres thèmes qui pourraient se développer à l’avenir. Enfin, la découverte de scories plombifères au moulin de la Rode nous a conduit à cartographier les concentrations métalliques. Un lieu de traitement métallurgique ou, du moins, de stockage de scories, pourrait ainsi avoir été identifié.

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National audience; The thematic survey campaign that took place from the 17th of August to the 7th of September 2019 at the Minier focused on silver production vestiges in the valley of the Amalou, in the municipality of the Viala-du-Tarn (Occitanie, Aveyron). This valley was the site of a long-term mining and metallurgical activity during the High and Late Middle Ages (XIIth-XVth centuries), based on the exploitation of a few rich deposits of galena. This had a centralizing effect, leading to the creation of a permanent settlement, the current village of the Minier, and stimulated production by concentrating activities within a relatively restricted space. The goal of the 2019 campaign was to create a topographical survey, to record the remains linked to metal production already inventoried during the past two campaigns in 2017 and 2018, to expand on the architectural study of the medieval houses preserved at the Minier, and to continue the stripping of textual sources, in order to gather together and harmonize the resources.; La campaña de prospección temática realizada del 17 de agosto al 7 de septiembre del 2019 en el Minier concierne los restos de la producción argentífera del valle del Amalou en el municipio del Viala-du-Tarn (Occitania, Aveyron). Este valle fue escenario de una larga actividad minera y metalúrgica en la Edad Media central y tardía (s. XII-XV), basada en la explotación de algunos ricos yacimientos de plomo argentífero. Las tareas tuvieron un efecto polarizador con la creación de un hábitat permanente, el actual pueblo del Minier, y estimularon la actividad concentrando las empresas en un espacio relativamente reducido. El objetivo de la campaña 2019 era topografiar y documentar los vestigios de la producción, inventariados durante las dos campañas precedentes de 2017 y 2018, continuar el estudio arquitectónico de las casas medievales conservadas en el Minier el examen de las fuentes documentales, todo con el fin de reunir y armonizar la documentación.; La campagne de prospection thématique menée du 17 août au 7 septembre 2019 au Minier concerne les vestiges de la production argentifère de la vallée de l’Amalou, sur la commune du Viala-du-Tarn (Occitanie, Aveyron). Cette vallée a fait l’objet d’une longue activité minière et métallurgique au Moyen Âge central et tardif (XIIe-XVe s.), fondée sur l’exploitation de quelques riches gisements de plomb argentifère. Les travaux ont eu un effet polarisant avec la création d’un habitat permanent, le village actuel du Minier, et ont stimulé l’activité en concentrant les entreprises dans un espace relativement restreint. L’objectif de la campagne 2019 était de topographier et de documenter les vestiges de la production, inventoriés lors de deux campagnes précédentes en 2017 et 2018, de prolonger l’étude architecturale des maisons médiévales conservées au Minier et le dépouillement de sources documentaires, cela afin de rassembler et d’harmoniser la documentation.

National audience; The thematic survey campaign that took place from the 17th of August to the 7th of September 2019 at the Minier focused on silver production vestiges in the valley of the Amalou, in the municipality of the Viala-du-Tarn (Occitanie, Aveyron). This valley was the site of a long-term mining and metallurgical activity during the High and Late Middle Ages (XIIth-XVth centuries), based on the exploitation of a few rich deposits of galena. This had a centralizing effect, leading to the creation of a permanent settlement, the current village of the Minier, and stimulated production by concentrating activities within a relatively restricted space. The goal of the 2019 campaign was to create a topographical survey, to record the remains linked to metal production already inventoried during the past two campaigns in 2017 and 2018, to expand on the architectural study of the medieval houses preserved at the Minier, and to continue the stripping of textual sources, in order to gather together and harmonize the resources.; La campaña de prospección temática realizada del 17 de agosto al 7 de septiembre del 2019 en el Minier concierne los restos de la producción argentífera del valle del Amalou en el municipio del Viala-du-Tarn (Occitania, Aveyron). Este valle fue escenario de una larga actividad minera y metalúrgica en la Edad Media central y tardía (s. XII-XV), basada en la explotación de algunos ricos yacimientos de plomo argentífero. Las tareas tuvieron un efecto polarizador con la creación de un hábitat permanente, el actual pueblo del Minier, y estimularon la actividad concentrando las empresas en un espacio relativamente reducido. El objetivo de la campaña 2019 era topografiar y documentar los vestigios de la producción, inventariados durante las dos campañas precedentes de 2017 y 2018, continuar el estudio arquitectónico de las casas medievales conservadas en el Minier el examen de las fuentes documentales, todo con el fin de reunir y armonizar la documentación.; La campagne de prospection thématique menée du 17 août au 7 septembre 2019 au Minier concerne les vestiges de la production argentifère de la vallée de l’Amalou, sur la commune du Viala-du-Tarn (Occitanie, Aveyron). Cette vallée a fait l’objet d’une longue activité minière et métallurgique au Moyen Âge central et tardif (XIIe-XVe s.), fondée sur l’exploitation de quelques riches gisements de plomb argentifère. Les travaux ont eu un effet polarisant avec la création d’un habitat permanent, le village actuel du Minier, et ont stimulé l’activité en concentrant les entreprises dans un espace relativement restreint. L’objectif de la campagne 2019 était de topographier et de documenter les vestiges de la production, inventoriés lors de deux campagnes précédentes en 2017 et 2018, de prolonger l’étude architecturale des maisons médiévales conservées au Minier et le dépouillement de sources documentaires, cela afin de rassembler et d’harmoniser la documentation.