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This paper argues that Ron Rash’s 2020 return to his 2008 bestseller, Serena, and to its eponymous character’s destructive frenzy operates as a pretext for him to deal, in his own poetic way, with the devastating consequences of such ruthless exploitative behaviors and their lethal contribution to the sixth extinction. This paper shows that “In the Valley” partakes of the genre of the poetry of extinction. Focusing on the diverse ways in which the valley’s inexorable emptying is represented, it regards “In the Valley” as an animal elegy that poetically represents the inexorable extinction of numerous species. Cet article démontre que le retour de Ron Rash en 2020 à son bestseller paru en 2008, Serena, et à la frénésie destructrice de son personnage éponyme constitue un prétexte lui permettant de traiter des conséquences désastreuses de ce mode d’exploitation sans vergogne et de sa contribution mortifère à la sixième extinction. Cet article inscrit « In the Valley » dans le genre défini comme poetry of extinction, en se focalisant sur les diverses représentations de l’évidement inexorable de la vallée. Le texte est ainsi considéré comme une élégie animale qui dépeint, de manière poétique, l’extinction de nombreuses espèces.

En résumé les divers modes de reproduction qu’on vient de signaler sont la base des trois systèmes de culture dont l’usage est le plus général en Europe. La reproduction par semences donne lieu au système des futaies qui a pour avantages essentiels d’assurer à un pays pour une surface déterminée consacrée à la culture du bois, la plus grande richesse forestière et le maximum de production annuelle. La supériorité par laquelle les futaies à long aménagement, se recommandent aux préférences d’u...

Les arbres sont toujours en minorité aussi bien dans la liste générale des espèces végétales que dans celles des espèces propres à chaque district. Si d’ailleurs on ne considère que les espèces qui à raison de leur fréquence ou de leurs utiles propriétés jouent un rôle important, et peuvent être rangées au nombre des essences forestières, on trouvera que pour chacune des grandes divisions naturelles de la surface du globe, ce nombre est extrêmement restreint. Enfin ce nombre se réduit ordinai...

Les faits exposés dans le chapitre précédent nous paraissent être le point de départ des règles qui doivent servir de base à la propriété, à la législation et à l’administration des forêts. Comme conclusion de notre travail, il nous reste à établir les principes qui dans l’ère nouvelle ouverte à la civilisation, semblent devoir inspirer les administrations forestières de l’Europe.

Pour donner plus de précision à ces généralités nous ferons l’application à un cas particulier et rechercherons avec quelque détail l’esprit de la législation qui convient à la France. Dans aucune autre contrée d’Europe le problème de l’administration des forêts ne présente autant de complications. Certains districts peuvent être à surface égale placés au même niveau que le nord de l’Europe pour leur richesse forestière ; d’autres ne le cèdent en rien à la Grande-Bretagne par leurs ressources...

On désigne sous le nom de forêts les espaces couverts d’arbres, c’est-à-dire de cette catégorie de végétaux que distinguent tout d’abord, la nature solide de leur tige, leurs énormes proportions et la longue durée de leur existence. On nomme art forestier l’ensemble des connaissances et des travaux qui se rapportent à la culture des forêts, et surtout à la production du bois, le principal des produits forestiers. Les arbres, à raison de la majesté de leur port, forment sans contredit le plus ...

Les arbres diffèrent de toutes les autres plantes qui frappent nos regards en ce que le tissu végétal, léger, spongieux, flexible, formé à la suite de la germination, au lieu de se faner et de se détruire après un développement rapide et de courte durée, résiste à l’action des agents météorologiques, même dans les lieux où la végétation est intermittente. Ce tissu prend peu à peu une consistance considérable et qui égale dans certains cas celle des métaux de dureté moyenne. Chaque année de no...

Il en est de l’art forestier comme de tous ceux qui ont pour but de livrer aux sociétés les matières d’origine organique nécessaires à leur existence. Il se propose, à la fois, de produire ces matières avec la plus grande intervention possible des forces naturelles, et d’approprier aux besoins de l’homme, les matières déjà créées, avec la moindre dépense en travail humain. Un exposé des principes de l’art forestier doit donc avoir pour point de départ la description des lois les plus générale...

Les dépenses de la production du bois varient, on le conçoit aisément, en raison de toutes les circonstances techniques et économiques dont les considérations précédentes font suffisamment apprécier l’influence. Le prix de vente varie encore davantage à raison de la somme entièrement variable que le propriétaire de la forêt prélève pour la location du sol. C’est ainsi que dans les Monts Ourals et dans plusieurs autres parties du Nord-Est de l’Europe, où jusqu’à ce jour le sol ne peut être emp...

Le transport du bois et des divers produits forestiers est sans contredit le travail le plus considérable qu’exige l’exploitation des forêts. Il emploie ordinairement beaucoup plus d’ouvriers que les autres subdivisions de l’industrie forestière ; il absorbe en outre la plus grande partie des animaux de bât ou de trait dont dispose la contrée environnante. La dépense faite pour ce service l’emporte presque toujours sur celle qu’exigent toutes les autres ; souvent, la valeur des produits fores...

On concevrait une idée inexacte de l’art forestier si l’on pensait qu’il se propose toujours de produire sur une surface donnée de terrain le poids le plus considérable de ligneux. Dans plusieurs contrées, les bois sont à peu près sans valeur et peuvent tout au plus être considérés comme un produit accessoire des forêts. Les produits principaux sont les fruits, l’écorce, les feuilles, la sève, etc. C’est ainsi qu’en Europe les fruits du châtaignier et du noyer, des chênes, des hêtres, des cer...

La succession de travaux qui se font dans chaque région de forêts, pour la récolte, la reproduction et la conservation des bois constitue à proprement parler le système de culture, la méthode forestière propre à cette région. L’exposé sommaire qui vient d’être fait prouve suffisamment l’extrême diversité de ces méthodes, et l’importance qu’on doit attacher à employer en chaque lieu la méthode qui satisfait le mieux l’intérêt et les besoins qu’il faut servir. Depuis longtemps de vifs débats se...

Les travaux relatifs à la récolte et à la reproduction du bois constituent la seule main-d’œuvre qui soit à la rigueur indispensable, à la production du bois : le surplus de l’action productive peut être abandonné à la seule intervention des agents naturels. C’est ainsi que dans le nord des Monts Ourals et de la presqu’île Scandinave, il existe quelques massifs de forêts éloignées de tout lieu habité, dans lesquels l’homme ne pénètre que pour y faire la récolte, et dont la culture par conséqu...

La production des aliments, comme celle des bois exige une certaine surface de terrain ; sur un territoire limité, les exigences de ces deux sortes de culture impliquent nécessairement une certaine opposition, puisque l’une d’elle ne peut s’étendre qu’aux dépens de l’autre. Or la nourriture que produisent les cultures agricoles est le plus impérieux besoin des populations : l’habitation, le chauffage auxquels les forêts ont spécialement pour objet de pourvoir ne viennent qu’en seconde ligne. ...

La récolte du bois si intimement liée à la régénération de la forêt est toujours le trait le plus saillant de la culture forestière, et présente naturellement d’un système à l’autre de grandes variations. Nous allons d’abord énumérer rapidement les principaux modes employés dans la culture des futaies. Le système le plus employé en Europe consiste à enlever en une fois la totalité du bois contenu dans chaque coupe ; puis à laisser le réensemencement se produire au moyen des semences fournies ...

Des travaux récents nous ont fait redécouvrir l’œuvre de science sociale de Frédéric Le Play (1806-1882), mais on ignorait qu’il avait aussi étudié – et avec quelle maestria ! – les forêts. Des Forêts, resté un manuscrit inédit jusqu’à ce jour, nous révèle ce versant de sa multiple activité scientifique. Il s’agit d’un tableau des forêts du globe, dressé vers 1847, où la question forestière est examinée dans toute sa complexité : géographique, botanique, sylvicole, économique, sociale et juridique. On y voit se dessiner une science forestière concrète qui, à la fois, annonce la science sociale des Ouvriers européens (1855) et préfigure la pensée écologique contemporaine. Une présentation par Antoine Savoye et Bernard Kalaora analyse l’ouvrage et le situe dans l’œuvre de Le Play.

Dans tous les cas, la création d’un plan méthodique d’aménagement exige que l’on connaisse en premier lieu la quantité de bois existant sur pied dans les diverses parties de la forêt, et en second lieu, la loi suivant laquelle ce bois doit s’accroître d’année en année. Cette loi se déduit, ainsi qu’on l’a déjà dit, d’observations faites dans la localité même ou dans des conditions analogues ; l’évaluation de la quantité de bois sur pied ne peut résulter que d’une estimation directe, qui se fa...

A manuscript that leaves a trail It is very unusual to discover a manuscript that was finished – but remained unpublished – by a nineteenth-century intellectual figure such as Frédéric Le Play. We had a chance to do so by frequenting the library of the Société d’économie et de science sociales. For Des Forêts was not hidden at the bottom of a trunk in a dusty attic. It simply slept on the shelves of the Société’s library, where any reader curious about Le Play’s work – such people, however, w...

La fertilité de chaque portion de la surface du globe est déterminée par un ensemble très complexe de conditions : plusieurs de ces conditions agissent avec permanence, telles sont : la distance à l’Équateur, la proximité des mers, et l’élévation au-dessus de leur niveau, la constitution géologique du sol, le sens de sa déclivité ou en d’autres termes l’exposition ; d’autres varient avec le temps, sous la lente influence des agents naturels ou se peuvent modifier par l’intervention de l’homme...

Les forêts comme toutes les autres sortes de végétation se développent spontanément à la surface du globe. L’état de choses qu’on observe aujourd’hui diffère à la vérité de celui qu’avait pu y établir avant le développement de la race humaine, le simple jeu des agents naturels. Mais on se ferait certainement une idée inexacte de cet état primitif des choses, en attribuant implicitement à l’intervention de l’homme le déboisement qui se manifeste aujourd’hui sur la plus grande partie des contin...

Le principe de la législation est simple pour les contrées qui dans le cours naturel des choses doivent demander exclusivement soit aux forêts soit aux mines de houille la totalité de leur approvisionnement en combustible. Dans le premier cas il existe nécessairement entre les surfaces consacrées à l’agriculture et aux forêts une certaine proportion qui amène le plus grand développement de travail et de bien-être pour la population ; au-delà ou en-deçà de cette proportion la prospérité de l’É...

De toutes les données relatives à la croissance des arbres celle qu’il importe le plus de connaître est la quantité de bois qui se peut produire annuellement sur une surface donnée de terrain. Or cette donnée est le résultat complexe de quatre causes principales qui vont être successivement indiquées. Nous avons déjà fait apprécier dans le § 5 l’énorme influence du climat. Elle produit dans la région équatoriale humide le maximum de fertilité ; dans les régions polaires éternellement glacées,...

Un manuscrit qui fait trace Il n’est pas courant de découvrir un manuscrit achevé – mais resté inédit – d’une figure intellectuelle du XIXe siècle telle que Frédéric Le Play. Nous avons eu cette chance en fréquentant la bibliothèque de la Société d’économie et de science sociales. Car Des Forêts n’était pas dissimulé au fond d’une malle, dans un grenier poussiéreux. Il dormait simplement sur les rayons de la bibliothèque de la Société où tout lecteur curieux de l’œuvre de Le Play – mais ils é...

Les gouvernements peuvent très bien laisser aux particuliers le soin de régler la production de cette multitude de denrées agricoles, dont la principale destination est de subvenir à la nourriture et aux vêtements des populations. Si la négligence des producteurs, ou certaines circonstances météorologiques, diminuant temporairement la récolte, produisent un commencement de disette et par suite un renchérissement de prix, l’intérêt de ces producteurs vivement excité ne tarde pas à rétablir l’é...

Le texte de l’ouvrage est conforme au manuscrit de Le Play (206 pages, format 16,5 cm x 21,5 cm, sans date), propriété de la Société d’économie et de science sociales et déposé à sa bibliothèque, au Cedias (Paris). Il a été transcrit par Danielle Lemeunier (université de Paris VIII), Antoine Savoye et Bernard Kalaora. La division générale du texte en chapitres et paragraphes, avec leur dénomination telle qu’elle apparaît dans la table des matières, a été respectée. L’orthographe, notamment ce...

Le seul travail rigoureusement indispensable à la production du bois, dans les régions où les forêts se développent spontanément, consiste dans la coupe et l’enlèvement des arbres à certains intervalles éloignés. Ainsi que nous l’avons prouvé en comparant les forêts vierges à celles qui sont appropriées aux besoins de l’homme, la destruction périodique des forêts est non seulement l’unique moyen de tirer parti des bois qu’elles produisent ; c’est aussi le moyen le plus efficace de reproductio...

The performance of private forest governance systems, such as the standard and approach developed by the Forest Stewardship Council (FSC), is often assessed at the local level although they also have an indirect influence on public policies at the national level. Such spillover effects must be understood to assess the effectiveness of certification in contributing to improved forest governance. With this purpose, this article analyses the influences of the implementation of FSC standards on changes in forest governance in Cameroon, Congo and Gabon based on perceptions of 43 “knowledgeable” actors of FSC natural forest management. The information was collected through the use of semi-open and open interviews, and rankings. Findings show that perceived FSC influence on forest governance has followed two pathways: (a) a clear impact on stakeholder participation and timber traceability; and (b) a limited impact on improving national governance, as illustrated by the lack of global improvement in resource management practices or in biodiversity conservation. Moreover, interviewees agreed that struggles against corruption and transparency have not been impacted by the FSC certification in the Congo Basin. This mitigated influence of FSC on forest governance is first explained by a limited spillover effect of the virtuous practices of the seven FSC-certified companies on the national logging sector. Secondly, progress in FSC certification has been little taken up by public policies, which remain the main leverage for action on forest governance in producing countries.

What is meant by sustainability depends on what is sustained and at what level. Sustainable forest management, for example, requires maintenance of a variety of values not the least of which is sustained timber yields (STYs). For the 1 Bha of the world's forests subjected to selective or partial logging, failures to maintain yields can be hidden by regulatory requirements and questionable auditing practices such as increasing the number of commercial species with each harvest, reducing the minimum size at which trees can be harvested, and accepting logs of lower quality. For assertions of STY to be credible, clarity is needed about all these issues, as well as about the associated ecological and economic tradeoffs. Lack of clarity about sustainability heightens risks of unsubstantiated claims and unseen losses. STY is possible but often requires cutting cycles that are longer and logging intensities that are lower than prescribed by law, as well as effective use of low-impact logging practices and application of silvicultural treatments to promote timber stock recovery. These departures from business-as-usual practices will lower profit margins but generally benefit biodiversity and ecosystem services. Significance Statement Commitments to sustainable forest management (SFM) deserve praise but also scrutiny. Here we examine the sustained timber yield (STY) component of SFM for the 25% of Earth's forest subjected to selective logging. Legitimacy of STY claims depend on whether, over time, the number of species included in yield calculations increases, minimum cutting diameters decrease, or lower quality logs are accepted. STY is possible without such dubious accounting practices if harvest intensities and collateral damage decrease, harvest intervals increase, and treatments are applied to promote recovery. These changes will reduce profits relative to those of timber mining, but climate-change mitigation funds should be available to cover some of the costs given the carbon and other benefits of responsible forest management.

The sustainability of the polycyclic logging system in tropical forests has been increasingly questioned for a variety of reasons, and particularly in central Africa as commercial species, mostly light-demanding long-lived pioneer species, usually fail to recover a stable number of large trees after exploitation. Several factors are known to affect tropical tree demographic processes, like tree growth, survival and recruitment. Tree growth has particularly been showed to depend on ecological conditions, tree genetics, and competition with surrounding vegetation, as well as tree size or ontogeny. Yet, due to the paucity of available data, the importance of such factors is unclear and usually ignored when estimating future timber yields. To fill this gap, we chose to evaluate the variability in growth of one African long-lived pioneer and commercially very important species: Triplochiton scleroxylon K. Schum, gathering a broad dataset composed of tree ring data recorded in one site in Cameroon and periodic field inventory data recorded in seven sites across central Africa. In total, we analyzed 13,225 records of annual tree diameter increments recorded over 920 trees from seven sites in Cameroon, Republic of the Congo and Central African Republic. We evaluated (i) to what extent the average growth of trees that reach harvestable dimensions differs from population average and (ii) to what extent past perturbations influence the growth of remaining trees. We found the diameter growth of T. scleroxylon to be remarkably variable and this study provided an unprecedented quantification of the magnitude of some key growth determinants. In unlogged forests, the diameter increment of T. scleroxylon ranged between 0.40 cm year−1 in Southern Cameroon and 0.83 cm year−1 in South-Eastern Cameroon. The diameter increment was weakly related to tree size but increased twofold from unlogged to logged forests. Perturbation caused by logging stimulates growth of T. scleroxylon for at least 10–15 years. Finally, harvestable timber stock of large-sized T. scleroxylon was found to be constituted by trees that grew in average twice faster than trees of the entire extant population. As more and more inventory data become available, quantifying these effects could be replicated for other timber species and in other sites, to improve the accuracy of future timber resource estimates and improve forest management guidelines.

International audience; Tropical forests harbor the greatest terrestrial biodiversity and provide various ecosystem services. The increase of human activities on these forests, among which logging, makes the conservation of biodiversity and associated services strongly dependent on the sustainability of these activities. However the indicators commonly used to assess the impact of forest exploitation, namely species richness and biomass, provide a limited understanding of their sustainability. Here, we assessed the sustainability of common forest exploitation in the Guiana Shield studying the recovery of two ecosystem services i.e. carbon storage and wood stock, and an ecosystem function i.e. seed dispersal by animals. Specifically, we compared total and commercial biomass, as well as functional composition in seed size of animal-dispersed species in replicated forest plots before and 27 years after exploitation. Species richness is also studied to allow comparison. While species richness was not affected by forest exploitation, total and commercial biomass as well as seed size of animal-dispersed species decreased 27 years after exploitation, similarly to forests affected by hunting. These results show that ecosystem services and function likely did not recover even at the lowest intensity of forest exploitation studied, questioning the sustainability of the most common rotation-cycle duration applied in the tropics.

Selective logging in tropical forests is often perceived as a source of forest degradation and carbon emissions. Improved practices, such as reduced-impact logging (RIL), and alternative timber production strategies (e.g. plantations) can drastically change the overall carbon impact of the wood production sector. Assessing the carbon balance of timber production is crucial but highly dependent on methodological approaches, especially regarding system boundaries and temporality. We developed a temporally-explicit and territory scale model of carbon balance calibrated with long-term local data using Bayesian inference. The model accounts for carbon fluxes from selective logging in natural forest, timber plantation, first transformation and avoided emissions through energy substitution. We used it to compare prospective scenarios of development for the wood sector in French Guiana. Results show that intensification of practices, through increased logging intensity conducted with RIL and establishment of timber plantations, are promising development strategies to reduce the carbon emissions of the French-Guianese wood sector, as well as the area needed for wood production and hence the pressure on natural forests. By reducing logging damage by nearly 50%, RIL allows increasing logging intensity in natural forest from 20 m3 ha−1 to 30 m3 ha−1 without affecting the carbon balance. The use of logging byproducts as fuelwood also improved the carbon balance of selective logging, when substituted to fossil fuel. Allocating less than 30 000 ha to plantation would allow producing 200 000 m3 of timber annually, while the same production in natural forest would imply logging more than 400 000 ha over 60 years. Timber plantation should be preferentially established on non-forested lands, as converting natural forests to plantation leads to high carbon emission peak over the first three decades. We recommend a mixed-strategy combining selective logging in natural forests and plantations as a way to improve long-term carbon balance while reducing short-term emissions. This strategy can reduce the pressure on natural forests while mitigating the risks of changing practices and allowing a diversified source of timber for a diversity of uses. It requires adaptation of the wood sector and development of technical guidelines. Research and monitoring efforts are also needed to assess the impacts of changing practices on other ecosystem services, especially biodiversity conservation.

1. Objectif Général (OG) Analyser le niveau de risque des activités illégales dans l’Unité Forestière d'Aménagement (UFA) 10009 appartenant à la Société d'Exploitation de BOIS d'Afrique Centrale (SEBAC) et l’UFA 10064 appartenant à la Filière Bois. 2. Objectifs spécifiques (OS) OS1 : Analyser l’état des lieux des activités menées dans les concessions Forestières de la SEBAC et de la Filière Bois ; OS2 : Evaluer les mesures préventives mises en place pour limiter les activités illégales dans leurs concessions forestières ; OS3 : Proposer des stratégies de limitation de risques. 3. Hypothèse Générale (HG) Le niveau de risque des activités illégales est connu et a été réduit grâce au renforcement des mesures préventives en place. 4. Hypothèse Spécifiques (HS) H1 : Les activités exercées dans les UFA et leurs périphéries compromettent la gestion durable de ces UFA; H2 : Les mesures préventives mises en place par la SEBAC et de la Filière Bois pour sécuriser leurs concessions forestières connaissent quelques insuffisances ; H3 : La SEBAC et l’entreprise Filière Bois possèdent des stratégies de surveillance pas assez efficaces pour limiter les risques d’activités illégales dans leurs UFA. &nbsp

L’incultum vaudois, soit ses régions non cultivées, a toujours été considéré comme marginal, lié à une économie pastorale et présentant des productions artisanales ponctuelles. La découverte de vestiges liés à une exploitation importante du territoire en vue de la production de produits comme fer, bois et surtout chaux, remet en question cette définition. À travers une approche pluridisciplinaire, nous nous proposons de rouvrir le débat sur le rôle de ces territoires marginaux au niveau du Canton et des communautés locales. Vaud incultum—uncultivated land—has traditionally being considered marginal, characterized by a pastoral economy, and by some isolated artisanal productions. This assumption is called into question by the discovery of evidence of an important exploitation of the territory, aimed at the production of products such as iron, wood, and especially lime. By applying an interdisciplinary approach, we propose to open again the debate on the role of these marginal regions at the cantonal and local community levels.

L’intelligence des arbres est un sujet qui passionne les populations urbaines. Elle fait l’objet d’un débat animé entre les différents acteurs du secteur forestier. La présente note vise à objectiver ce débat en synthétisant les connaissances récentes sur le sujet. Elle montre que les arbres peuvent communiquer entre eux, soit via des molécules volatiles, soit via des échanges souterrains, notamment grâce à un réseau mycorhizien. Les arbres peuvent aussi percevoir la lumière et les sons. Ils peuvent donc s’adapter à un environnement changeant, ce qui traduit une certaine forme d’intelligence. Néanmoins, renoncer à l’exploitation du bois sur cette base ne peut être justifié. Cela se traduirait par des impacts environnementaux dont la portée est occultée par les détracteurs de l’exploitation forestière., Palaver around the trees: discussions about their intelligence to the drifts of anthropomorphismThe intelligence of trees is an issue that fascinates people in urban areas. It is the subject of passionate debate between forest sector stakeholders. This article aims to objectify this debate by synthesizing recent knowledge on the subject. It shows that trees can communicate with each other, either via volatile molecules or via underground exchanges, in particular through a mycorrhizal network. Trees can also perceive light and sound. They can therefore adapt to a changing environment, which reflects a certain form of intelligence. Nevertheless, abandoning timber logging for this reason is not acceptable. This would result in environmental impacts that are often overlooked by the opponents of logging.

During the last summer (2019), the international community was outraged at forest fires raging across Amazon. However, such phenomena also occur in Southeast Asia. Here, forest is threatened too: it strongly declined since the beginning of the 20th century, even if the trend slows down now. The article is an opportunity to question the reasons of this decline, focusing in particular on the issue of fires. There, it is mainly the ethnic minorities, who were accused for their practice of shifting cultivation. However, the impacts of different factors are combined together and it is therefore complex to measure the responsibility of each one. In all cases, the consequences are significant, perceptible from local to global scales. They are defined in particular in terms of increased risks, especially since the decline of forests contributes to the acceleration of climate change. There, the consequences of the fires are dramatic, much more than logging., L’été dernier (2019), la communauté internationale s’est révoltée face aux incendies qui faisaient rage en Amazonie. Or, de tels phénomènes surviennent également en Asie du Sud-Est. Ici aussi, la forêt est menacée : elle y a connu un fort recul depuis le début du XXe siècle, même si le rythme tend désormais à ralentir. L’article est l’occasion de revenir sur les raisons du recul, en s’attardant plus particulièrement sur la question des incendies. Là, ce sont surtout les ethnies minoritaires qui ont été montrées du doigt, accusées pour leur pratique de l’agriculture itinérante sur brûlis. Pourtant, les facteurs se conjuguent et il est dès lors complexe de mesurer la part de responsabilité de chacun. Dans tous les cas, les conséquences sont notables, perceptibles des échelles locale à globale, et elles se définissent notamment en termes de risques accrus, d’autant plus que le recul des forêts participe à l’accélération du changement climatique. Là, les conséquences des incendies apparaissent bien plus dramatiques que l’exploitation du bois d’oeuvre.

A rebours des autres regions du monde, l’Afrique pourrait devenir bientot le continent de la deforestation, avec la Republique democratique du Congo qui perd plus d’un million d’hectares de couvert arbore par an. En Afrique centrale, la deforestation est le fait d’une petite agriculture dont l’emprise geographique s’accroit avec la demographie et la volonte de se constituer des patrimoines fonciers. Le phenomene d’accaparement des terres boisees par l’agrobusiness reste limite, la plupart des annonces impressionnantes ayant tourne court du fait des resistances paysannes et des reticences des gouvernements. L’exploitation des forets se fait toujours tres largement sous le regime des concessions, mais les interets europeens sont devenus minoritaires face aux conglomerats asiatiques, notamment chinois. L’emergence d’une rivalite sino-indienne dans le secteur forestier se dessine au Gabon. Les initiatives internationales qui se succedent n’ont pas obtenu de resultats convaincants et le processus REDD + reste essentiellement une vitrine a destination des donateurs sans prise reelle sur le terrain. Le Gabon a su tirer parti d’une habile diplomatie climatique qui lui confere un leadership auparavant occupe par la RDC. La crise de 2020 pourrait entrainer une baisse de certaines pressions sur les forets (infrastructures et activites extractives) mais risque d’en renforcer d’autres, de nombreux neo-chomeurs devant se rabattre sur l’agriculture vivriere.

There is increasing concern, to what extent production forests in the Neotropics are sustainably managed. The implementation of effective forest management strategies that are ecologically beneficial plays thus a central role to prevent forest degradation. However, to identify effective forest management strategies, there is a need for methods supporting the decision-making process. The main objective of our study is to analyze the mid- and long-term impacts of different management intensities, such as varying the minimum stem diameter of harvestable commercial trees, on the dynamic and structure of a species-rich tropical lowland forest of French Guiana. Therefore, we have applied the management module of a dynamic forest model and analyzed simulation experiments for undisturbed forest growth and selective logging. For the first time we were able to quantify the mean recovery times of multiple ecosystem functions and properties (biomass, gross primary production, leaf area index, Shanon diversity, timber volume) after selective logging. Accordingly, we validated simulation results (biomass, number of trees harvested) of selective logging with forest inventory data from the last 32 years. The forest model reliably reproduces the observed pre-logging biomass, tree-size distribution, and logging intensity (10 trees/ha, 39 m3/ha). In addition, it became clear how strongly management with higher logging intensities influences the forest in the long term: (1) the mean recovery times of the investigated ecosystem functions were significantly extended. With very intensive logging (116 m3/ha), the average recovery time of forest biomass was almost twice as long as in a moderate simulation scenario (tint 138 a, tmod 77 a). Similar patterns were observed for other ecosystem functions, e.g. timber volume (tint 158 a, tmod 62 a). (2) Additionally, the functional composition shifted, as up to 30% pioneer tree species in particular invaded the forest. This innovative use of forest growth models may help in the development of ecologically reasonable forest management strategies.

In tropical forests, selective logging generates a significant reduction of above-ground carbon stocks, due to direct removal of a few large merchantable individuals, and the death of smaller injured or smashed trees following harvesting. Several studies have shown a strong correlation between logging intensity and a reduction of biodiversity, wood production, and biomass stocks. However, little is known about the long-term effects of logging on the main forest carbon (C) stocks in above and below-ground tree biomass, deadwood, litter, and soil. In this study we quantified C stocks in 28 0.25-ha plots located in a mixed Dipterocarp forest, Borneo, Indonesia, logged 16 years ago at different intensities ranging from 0 to 57% of initial biomass removed. We investigated the effect of logging intensity, topography, and soil variables on each C stock using linear mixed models. Sixteen years after logging, total C stocks ranged from 218 to 554 Mg C ha−1 with an average of 314 ± 21 Mg C ha−1, of which more than 75% were found in live trees. Logging intensity was found to be the main factor explaining the variability in carbon stored in above- and below- ground biomass of tree DBH >20 cm and deadwood. Simultaneously, the proportion of deadwood increased with logging intensity reaching 13.5% of total C stocks in intensively logged plots (>20% removal of initial biomass). This study confirmed, therefore, the need to limit logging intensity to a threshold of 20% of initial biomass removal in order to limit the long-term accumulation of deadwood after logging, probably due to high post-logging mortality. With more than half of all Bornean forests already logged, accounting for total C post-logging is key to better assess the long-term carbon footprint of commercial logging in the region, and is a necessary step towards the development of C-oriented forest management in the tropics.