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Partant du caractère primordial de l’évaluation des effets d'un programme de formation dans une organisation, l’objectif de cet article est de mettre en évidence les effets de la mise en oeuvre du tutorat entre pairs sages-femmes sur la qualité des soins et sur le système sanitaire béninois. De nature qualitative et quantitative, cette étude a été réalisée de janvier en avril 2022. Elle porte sur 140 personnes dont les sages-femmes, les usagers, et les acteurs institutionnels, sélectionnés par les techniques d’échantillonnage exhaustif et de choix raisonné. La recherche documentaire, le questionnaire, l’entretien semi-structuré individuel, le focus group et l’observation directe sont les techniques de collecte utilisées. L’analyse du corpus des données a été fondée sur la méthode d’analyse de contenu des verbatim pour les données qualitatives et d’analyse statistique pour les données quantitatives. Les données collectées mettent en évidence que la formation continue par tutorat entre pairs sages-femmes a induit d’énormes changements dans la pratique des sages-femmes du département du Mono en particulier et au Bénin en général. Ces changements ont révolutionné la qualité des services et soins de santé dans les localités où il y a une sage-femme tutorée contrairement aux autres localités. Toutefois, des efforts managériaux méritent d’être faits pour atteindre réellement les objectifs de ce programme, surtout en termes de maintien et de pérennisation des acquis., Journal d’Economie, de Management, d’Environnement et de Droit, Vol. 6, No 1 (2023)

L’enseignement du français langue étrangère (FLE) dans des structures associatives repose largement sur des bénévoles qui n’ont souvent aucune formation en FLE et parfois aucune expérience de l’enseignement. Malgré l’accompagnement des structures, ils se trouvent largement démunis face à la lourde tâche d’assumer cet enseignement auprès d’un public migrant. Une expérience de coenseignement entre une formatrice professionnelle et un nouveau bénévole a ainsi été mise en place dans le cadre d’un cours en centre social en vue de former le nouveau bénévole. Sur la base de cette expérience, il s’agit d’analyser en quoi le coenseignement envisagé comme un tutorat peut constituer un outil de formation des nouveaux bénévoles qui enseignent le français langue étrangère dans un contexte associatif. Quels en sont les atouts et les limites ? À quelles conditions un dispositif de formation intégrant le coenseignement peut-il être pertinent dans ce contexte ? The teaching of French as a foreign language (FFL) in non governmental structures relies largely on volunteers, who often have no training in FFL and sometimes no teaching experience. In spite of the support of the structures, they find themselves largely helpless in the face of the heavy task of teaching migrant learners. An experiment in co-teaching between a professional trainer and a new volunteer was set up in the framework of a course in a social center in order to train the new volunteer. On the basis of this experiment, the aim is to analyze how co-teaching, considered as tutoring, can constitute a training tool for new volunteers who teach FFL in a non governmental context. What are the advantages and limitations? Under what conditions can a training system integrating co-teaching be relevant in this context?

À CY Cergy Paris Université, nous avons depuis 3 ans, initié des actions engageant les étudiants dans une démarche de transition. Nous développons des actions permettant aux étudiants : • à être conscient des enjeux environnementaux et sociétaux • à être conscient de ses compétences, les développer et les mobiliser • à travailler de façon collective et interdisciplinaire au service d'un projetDans ce cadre, nous avons mis en place une Unité d'Enseignement (UE) CATI ouverte aux 1600 étudiants des 3 années des licences de Sciences et Techniques. Ces étudiants - en équipe interdisciplinaire - doivent proposer des aménagements du territoire local en mobilisant les compétences développées dans leur formation et en les axant sur des Objectifs de Développement Durable (ODD).Or, travailler à résoudre les problèmes complexes interdisciplinaires que pose la transition requiert de savoir partager l’information, d'enrichir ses idées, collaborer et co-construire. Il ne suffit pas de mettre des étudiants en groupe pour qu'ils travaillent en équipe. Il est nécessaire de donner des outils et des méthodes d'intelligence collective et d'accompagner les équipes à s'en saisir. Dû au nombre important de groupes d'étudiants, d'autres étudiants - appelés ELFES- sont formés parallèlement au tutorat d'équipe et à l'intelligence collective via une UE optionnelle appelée UE ELFE.Nous décrivons dans ce poster comment nous motivons, engageons et permettons aux ELFES de développer les compétences de tutorat de groupe, d'orientation et d'animation en nous basant sur l'expérimentation faite sur 3 ans dans l'UE Libre ELFE et l'UE CATI.

Cet ouvrage présente une analyse régionale d’un sujet déjà traité ailleurs par les auteurs, spécialistes de la question de « l’école de l’ombre ». Ce terme recouvre les services d’enseignement supplémentaires fournis aux élèves contre paiement, en dehors de l’école, pour améliorer leur réussite, accroître leurs chances d’accéder aux parcours qui favorisent la réussite sociale ou remédier aux insuffisances de l’enseignement scolaire. Après un rapide panorama de la littérature consacrée à l’éco...

Résumé Le soutien des étudiants en médecine implique deux grands concepts souvent confondus que sont le tutorat et le mentorat. Ces approches, mises en place de façon hétérogène dans les facultés de médecine ont fait l'objet de nombreuses publications. L'objectif de ce travail était donc de définir, puis de préciser, à partir d'une revue de la littérature, les caractéristiques communes et les divergences entre tutorat et mentorat dans les études médicales.

Background: tutoring is a central part of the resident’s pedagogic support all along their studies. The internship tutor is the resource person in case of difficulties. He supports and evaluates the resident’s progress. Two major points would influence the residents’representations and would condition their follow up: lack of understanding of learning traces’role and the importance of the quality of the relationship with their tutor. That’s why it seems to be interesting to explore the residents’ point of view.Main objective: analyze the residents’ of Clermont-Ferrand perceptions of their tutoring support.Method: qualitative study by sixteen semi-directed interviews near residents. After complete transcription, the verbatim have been analyzed according to a method coming from grounded theorizing: longitudinal coding, thematic analysis, categorization, axial coding, integration and triangulation of researchers.Results: the residents perceived the tutoring in many various ways. First of all, they felt a global lack of information. Moreover, the tutor was mainly seen as a support for the production of the written records and a resource person in case of difficulty. The practice exchange groups played an important part in the residents’ minds who assimilated it to the tutoring. The trust relationship was conditioned on the interactions between the resident and their tutor, on which the identification of difficulties and the tutor’s resource person status directly depended on. The main improvements wanted by the residents were better information about the tutoring roles, a generalization of the “residents mood ride” during the practices exchange group and ahomogenization of the tutors' practices.Conclusion: the trust relationship determined the quality of the tutoring. A modeling of the factors influencing this relationship has allowed a better understanding that can improve the quality of the tutoring.; Contexte : le tutorat a un rôle central dans l’accompagnement pédagogique de l’interne tout au long de son cursus. Le tuteur est la personne ressource en cas de difficultés. Il accompagne et évalue la progression de l’interne. Deux points majeurs influenceraient les représentations des internes et conditionneraient le suivi : le manque de compréhension du rôle des traces d’apprentissage et l’importance de la qualité relationnelle. Il apparaît intéressant d’explorer le point de vue des internes.Objectif principal : analyser la perception des internes de Clermont-Ferrand de leur accompagnement par le tutorat.Méthode : étude qualitative par seize entretiens semi-dirigés auprès des internes. Après retranscription intégrale, les verbatim ont été analysés selon une méthode dérivée de la théorisation ancrée : codage longitudinal, analyse thématique, catégorisation, codage axial, intégration et triangulation des chercheurs.Résultats : les internes percevaient le tutorat de manières très diverses. Ils ressentaient un manque global d’information. Le tuteur était principalement vu comme un soutien pour la réalisation des traces écrites et une personne ressource en cas de difficulté. Les GEP occupaient une place prépondérante dans l’esprit des internes, qui l’assimilaient au tutorat. La relation de confiance conditionnait les interactions entre le tuteur et le tutoré, dont dépendait directement le repérage et le statut de personne ressource du tuteur. Les principales améliorations souhaitées par les internes étaient une meilleure information des rôles du tutorat, une généralisation du « tour de l’humeur » des internes en GEP et une homogénéisation des pratiques des tuteurs.Conclusion : la relation de confiance déterminait la qualité du tutorat. Une modélisation des facteurs influençant cette relation en a permis une meilleure compréhension, pouvant améliorer le tutorat.

Cette contribution, qui résulte d’un processus de triangulation, a pour objectif de rendre compte de l’efficacité des pratiques tutorales à travers le regard des acteurs qui y participent. Il s’agit plus précisément d’identifier le rapport qui existe entre les représentations que se font les étudiants (tuteurs et tutorés) du tutorat et l’efficacité de cet accompagnement pédagogique en contexte marocain. À partir d’une enquête qualitative et quantitative menée auprès de neuf tuteurs et de 115 étudiants tutorés de la Faculté des lettres et des sciences humaines de l’université Ibn Zohr, nous avons pu déduire que le recours au tutorat est un élément significatif dans la réussite des primo-entrants. Toutefois, son image en tant que forme de faction au niveau de la perception des étudiants constitue un facteur de non-recours à ce dispositif d’aide à la réussite dans le contexte universitaire marocain. This contribution, which results from a triangulation process, aims to reflect the effectiveness of tutorial practices through the eyes of the actors involved. It is more precisely a question of identifying the relationship that exists between the representations made by students (tutors and tutored) of tutoring and the effectiveness of this educational support in a Moroccan context. We were able to deduce, from this qualitative and quantitative survey conducted with nine tutors and 115 tutored students from the Faculty of Letters and Human Sciences at Ibn Zohr University, that the use of tutoring is a significant element in the success of newcomers. However, its image as a form of faction in terms of student perception constitutes a factor in the non-use of this aid to success in the Moroccan university context.

En 1998, le tutorat est officialisé dans l’ensemble des universités françaises par un arrêté du Ministère de l’Éducation nationale. Le tutorat d’accompagnement méthodologique et pédagogique s’effectue sur la base du volontariat pour les étudiants et revêt des formes variées. De nombreux travaux ont exposé les apports et les limites du tutorat. Il sera utile d’en exposer les principales conclusions. En 2007, un plan pluri-annuel pour la réussite en licence, intitulé « Plan licence » est lancé. La loi du 10 août 2007 sur les libertés et responsabilités des universités donne aux établissements d’enseignement supérieur une nouvelle mission en matière d’orientation et d’insertion professionnelle. Dans ce cadre institutionnel, la fonction « tutorat » n’est plus exclusivement réservée aux étudiants puisque les enseignants sont sollicités pour l’aide individualisée (notion d’enseignant référent). Cette aide se décline à plusieurs étapes du parcours de l’étudiant (aide à l’orientation, accueil en premier cycle, parcours progressif dans une licence rénovée, aide à l’insertion) par rapport à des finalités définies à partir du niveau de compétences à atteindre par l’étudiant dans la formation (compétences spécifiques aux disciplines et compétences génériques). On pourra tenter une définition actualisée du tutorat étudiant dans les nouvelles dispositions du plan licence. Cet article a donc pour but de montrer comment le plan licence, lancé en décembre 2007, redéfinit la place du tutorat dans les formations universitaires, ce dispositif devenant un élément d’une politique d’établissement visant à favoriser la réussite des étudiants dès la dernière année du lycée. L’auteure s’interrogera sur la place du discours scientifique dans la définition et l’analyse de ces politiques publiques. Elle s’appuiera sur la synthèse d’un ensemble de travaux de recherche élaborés sur le tutorat conduits avec l’Institut national de Recherche pédagogique (1997-2001) puis le C.N.C.R.E. (1998-2000) et sur un programme en cours intitulé « Formation, qualification, emploi » conduit au sein du Grand réseau de recherche « Culture et Société en Normandie ». Enfin, elle posera des questions sur l’analyse des effets de ces politiques au regard des objectifs affichés et précisera, en conclusion, en quoi ce thème fait émerger des thématiques de recherche centrales pour comprendre les mutations récentes de l’université française. In 1998, tutoring was made official in all French universities by a decree of the Ministry of Education. Tutoring as a methodological and pedagogical support is based on the students coming on a voluntary basis and can vary in its application. Numerous studies have outlined the benefits and limitations of tutoring. It will be useful to expose their main conclusions. In 2007, cl multi-year plan to help students get a degree, entitled « Plan licence » (degree Plan) was launched. The law of August 10 2007 on the freedoms and responsibilities of universities gives to the institutions of higher education a new mission as regards guidance and professional integration. In this institutional framework, « tutoring » as a function is no longer exclusively reserved for students since teachers are required to help students individually (with the concept of academic advisor). This assistance occurs at several stages of the student’s progress (support for orientation, for undergraduate adaptation, step by step progression in a renewed degree, support for finding a job) in relationship with goals set according to the level of achievement to be reached by the student in the course of his studies (skills specific to subjects and generic skills). An updated definition of student tutoring in the new provisions of the « plan licence » will be attempted. This article therefore aims to show how the « plan licence », launched in December 2007, has redefined the role of tutoring in academic courses, this device becoming an element of institution policy designed to promote student success as early as their last year in high school. The writer will wonder about the role of a scientific discourse in the definition and analysis of these public policies. She will rely on the synthesis of a set of research works on tutoring developed with the National Institute of Educational Research (1997-2001) then with the C.N.C.R.E. (1998-2000) and an ongoing programme called « Training, qualification, employment », led within the Greater Research Network « Culture and Society in Normandy ». Finally she will ask questions about the analysis of the effects of these policies in terms of the objectives set and she will specify, in conclusion, how this theme engenders research themes essential to understand the recent changes in French universities.

Cet article présente les résultats d’une recherche portant sur l’évaluation du dispositif D’Col. C’est un environnement numérique destiné à être utilisé en présence et à distance par des élèves de 6e au collège. Il est proposé par le Centre national d’enseignement à distance (CNED) et mis à disposition des établissements scolaires en « Réseaux de l’éducation prioritaire Plus » (REP+). Dans une perspective de sciences de l’éducation fondée sur la sociologie des usages du numérique en éducation et en formation nous avons cherché à savoir dans quelle mesure ce dispositif participait ou non à accompagner ce public. Les résultats confirment que le dispositif est à l’origine d’écarts et d’accommodations entre la manière dont il est pensé et celle dont il est adapté par les usagers. This paper presents the survey results of D’Col digital educational environment. It is a digital environment use in presence or distance by 6th grade pupils in junior high school. It is opérated by the French national centre for distance learning (CNED) for REP+ schools, located at disadvantages areas. Based on science of education pattern’s and sociology of digital uses in education and training we studied how that digital environment helped that’s special neads pupils. The survey results confirm a large gape betwin the way D’Col was build and was realy used.

Cette étude a pour but d’observer des élèves d’une classe à double niveau et double cycle CE2-CM1 lors d’une séquence de danse. Les élèves seront répartis en dyades dissymétriques avec, dans la mesure du possible, un CE2 avec un CM1. L’ observation de ces élèves doit nous amener à déterminer si le travail sous cette forme de groupement couplée à du tutorat au sein des dyades permet de motiver et in fine d’engager davantage les élèves –et en particulier les garçons– dans l’APSA danse. Au cours de cette étude, nous distribuerons un questionnaire aux élèves qui précèdera la séquence de danse puis un nouveau questionnaire à la fin de celle-ci. Enfin, nous avons également choisi de mettre en place des entretiens semi-directifs afin de pouvoir augmenter les informations nous permettant de répondre à notre problématique et ainsi d’affirmer ou infirmer nos hypothèses.

This dissertation talks about pupil’s council and mentoring in order to have a climate conducive to learning. During my first year as a teacher in a CM1 class (year 5), I encountered professional difficulties in a difficult context: 29 pupils including 6 in ULIS and 5 with an AESH, in REP and with a complicated atmosphere within the school. From the beginning of the school year, the classroom climate was not conducive to learning. I have read many books about cooperative practices, and especially about pupil’s council and monitoring, that’s why I decided to put these two measures in my class in order to have a better classroom climate. To observe and analyze the results, I have chosen four interesting students because of their inappropriate behavior in class. Thanks to pupil’s council and monitoring, I have seen a clear improvement in the class climate and in pupil’s behavior.; Ce mémoire évoque l’apport du conseil d’élèves et du tutorat afin d’obtenir un climat propice aux apprentissages. Au cours de mon année de fonctionnaire stagiaire en classe de CM1, j’ai rencontré des difficultés professionnelles dans un contexte difficile : 29 élèves dont 6 en ULIS et 5 avec une AESH, en REP et avec une ambiance compliquée dans l’école. Dès le début de l’année scolaire, le climat de la classe n’était pas propice aux apprentissages. Après avoir lu des ouvrages concernant les pratiques coopératives, dont le conseil d’élèves et le tutorat, j’ai décidé de mettre en place ces deux dispositifs afin d’obtenir un bon climat de classe. Pour pouvoir observer et analyser les résultats, j’ai choisi quatre cas d’élèves intéressants au vu de leur comportement inadapté en classe. Ainsi, j’ai pu constater une nette amélioration du climat de classe et des comportements des élèves étudiés après la mise en place du conseil d’élèves puis du tutorat.

De nos jours, on aperçoit de plus en plus la mise en place de dispositifs d'accompagnement pédago-gique comme le tutorat dans différents espaces de la société comme l'école, l'université, les centres de formation professionnelle et même dans les organisations. Si ceci est un fait, il est néanmoins difficile de savoir en quoi consiste réellement le tutorat scolaire, académique ou professionnel. De plus, d'autres interrogations s'ajoutent comme le contenu de ces tutorats, qui sont les bénéficiaires et quels profils ont les tuteurs qui assument cette fonction. La question traitée dans le cadre de ce travail de recherche se concentre sur l'identification des com-pétences mobilisées par ces formateurs en situation tutorale individualisée L'objectif de cette dé-marche est de comprendre quelles aptitudes sont mises en oeuvre par le formateur pour agir adéqua-tement et atteindre les résultats définis par les besoins de son apprenant, et ceci quel que soit le con-texte tutoral envisagé.

Ce volume rassemble des réflexions sur les relations forgées par les mentors et les mentorés dans l'histoire, la littérature et les arts du spectacle. Ces dix essais examinent les différentes formes du mentorat, ses dynamiques de pouvoir, ainsi que le processus de changement réciproque que la relation de mentorat peut induire., This volume encompasses reflections on the relationship forged by mentors and mentees in history, literature and the performing arts. These ten essays examine the various shapes of mentoring, its power dynamics, as well as the reciprocal process of change the mentoring relationship can instigate.

Le tutorat existe depuis l���Antiquit��. Ses b��n��fices, appel��s effet-tuteur, ont ��t�� rapidement signal��s, mais tardivement ��tudi��s. Le pr��sent projet a ��t�� men�� aupr��s d�����l��ves belges de 14-15 ans. Ceux-ci ont b��n��fici�� d���une forme de libert�� p��dagogique et ont cr���� leurs propres cours d���anglais pour des enfants de 8-9 ans. Durant cette recherche-intervention, l���enseignante-chercheure a pris une posture d���accompagnatrice. L���objectif ��tait d���identifier les effets-tuteurs g��n��riques (�� partir des ��crits ou de la documentation) et sp��cifiques (propres au contexte). Une m��thodologie mixte incluant une comparaison des r��sultats des tuteurs avec leurs pairs des ann��es ant��rieures n���ayant pas b��n��fici�� du projet ainsi qu���un recueil d���avis ��crits et des entretiens semi-directifs, a ��t�� men��e. Des effets-tuteurs g��n��riques comme la coop��ration et la r��flexion sur l���activit�� enseignante ainsi que des effets-tuteurs sp��cifiques comme la cr��ativit�� dans la pr��paration des cours ainsi que la conscience de l���importance de l���ergonomie de la salle de classe, ont ��t�� identifi��s.

International audience

Cette contribution porte sur la formation pratique dans le champ du travail social et s’intéresse à la dimension collective des processus de formation. Elle aborde comment une étudiante peut prendre sa place dans l’activité collective du travail, et comment la tutrice et les membres d’une équipe de travail s’y ajustent. Par le biais d’une analyse des interactions, nous cherchons à accéder aux traces détaillées des modalités interactionnelles mises en œuvre au sein d’une institution socioéducative. Dans les trois extraits que nous analysons, nous montrons que prendre sa place au sein d’une équipe représente un défi permanent pour l’apprenante ; mais aussi pour les professionnel·le·s expérimenté·e·s du collectif de travail. De manière générale, la réflexion proposée s’appuie sur une perspective interactionniste et vidéo-ethnographique pour accéder aux spécificités des pratiques tutorales dans le champ du travail social. In this contribution, we focus on practical training in the field of social work and on the collective dimension of training processes. We investigate how a student can take her place in the collective work context, and how the tutor and the members of a work team adjust to it. Through an analysis of verbal and non-verbal interactions, we seek to access detailed traces of the interactional modalities implemented in the practical training within a socio-educational institution. In the three excerpts analysed, we show that taking one's place in a team represents a permanent challenge for the learner, but also for the trainers within the professional team. More generally, the proposed reflection, which is based on an interactionist and video ethnographic perspective, illustrates the specificities of tutoring practices in social work.

Lorsqu’ils éprouvent des difficultés en écriture, les cégépiens peuvent se tourner vers les centres d’aide en français, où le service le plus répandu est le tutorat. Peu de chercheurs se sont intéressés à cette mesure d’aide. Ainsi, cette recherche vise à mieux comprendre comment les tuteurs se représentent leur rôle et quels sont les dispositifs avec lesquels ils cherchent à soutenir les tutorés en écriture. À la suite d’une recension des écrits, nous avons opérationnalisé une définition du tutorat pour situer les représentations des tuteurs. Nous avons ensuite répertorié les dispositifs pédagogiques et didactiques susceptibles d’être utilisés lors des rencontres de tutorat. À partir de ce cadre de référence, nous avons conçu un questionnaire qui a été rempli par 116 tuteurs provenant de 12 cégeps différents. Des analyses quantitatives descriptives ont été effectuées et nous ont permis de cibler des questions à approfondir lors d’entrevues semi-dirigées qui ont été effectuées auprès de six tuteurs ayant des profils variés. Des analyses de contenu ont été menées. Les analyses des données quantitatives et qualitatives ont révélé que les tuteurs se voient comme des apprenants qui offrent surtout du soutien scolaire et motivationnel aux tutorés. Leur posture de tuteur-apprenant influence la façon dont ils entrent en relation avec les tutorés et le soutien qu’ils leur offrent. Lors des rencontres de tutorat, ils privilégient surtout des dispositifs de grammaire et de correction pour répondre aux attentes des centres d’aide en français, mais fondent aussi leurs choix des dispositifs sur les demandes des tutorés ainsi que sur leurs propres représentations et leur compétence scripturale., The most common service for college students from CEGEP who have writting difficulties in French is tutoring. This institutional service is offered by writing centers. Few researchers have looked at the tutoring offered by these centers. The present research aims to describe and understand how tutors see their role and methods through which they seek to support the tutees in writing. Drawing inspiration from the literature on the subject, we operationalized a definition of tutoring to situate the tutors' representations. Then, we listed the pedagogical and didactic devices likely to be used during tutoring sessions. Based on this, we designed a questionnaire that was completed by 116 tutors from 12 colleges. Descriptive analyses were carried out. As this study seeks a deeper understanding, we target from those analyses questions to be explored during interviews. Thus, semi-structured interviews were conducted with six tutors of various profiles. Content analyses were conducted. The quantitative and qualitative data analyses revealed that tutors see themselves as learners who primarily provide academic and motivational support. Their tutor-learner posture influences how they relate to their tutees and support them. To help tutees in writing, tutors use grammar and correction devices. They base their choice of devices on the expectations of the writing centers, the requests of the tutees and their own representations and scriptural competence.

International audience