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Purpose To evaluate the feasibility of day surgery anterior cruciate ligament reconstruction (ACLR) in children. Our hypothesis was that proper patient selection, adequate information and a streamlined clinical pathway would allow for a safe and satisfactory procedure. Methods A total of 20 patients, seven girls and 13 boys, who underwent outpatient ACLR at mean age of 14 years (8 to 16) were included in this single institution prospective case series. Surgery took place under simple general anesthesia while analgesia protocol combined local anesthesia, oral analgesics for the postoperative period and compressive cryotherapy. The main failure criterion was the inability to return home the day of surgery or the need for rehospitalization during the first week after discharge. Secondary evaluation parameters were the rate of postoperative complications, postoperative pain, quality of life (QOL) and patients' satisfaction outcome questionnaire (PSOQ) at postoperative day 1, 7 and 31. Results Of the 20 patients included, only one failed the ambulatory mode. The mean PSOQ score was, respectively for children and parents, 91.4% and 90.7% at day 7 and 94.6% and 95.7% at one month. Postoperative QOL at day 7 was very satisfying for all patients. Two minor early complications were reported. Both of the late complications, which included one partial wound dehiscence and one persistent knee swelling, resolved spontaneously. Conclusion This study indicates that, in a targeted and well-informed population, day surgery for children ACLR yields high level of patient and family satisfaction in a safely manner. Level of evidence IV, prospective case series.

Purpose Bone reconstruction after malignant tumour of the lower limbs is a challenge. Our aim was to investigate the results of bone lengthening and transport using the Fitbone motorized lengthening nail. Methods Eight patients were included. Two patients had had a tumour involving soft tissue only without bone resection. In six patients, the initial bone defect was 15.5 cm (8 to 24). The first step of reconstruction had consisted of temporary fixation and a cement spacer. The second step had consisted of bone grafting in five patients. One patient was managed with bone transport. Eventually, five patients had a limb-length discrepancy (LLD) managed with bone lengthening only. Two patients had a LLD and a nonunion managed with bone transport and lengthening. Mean age at bone lengthening was 15.2 years (11 to 19). Mean follow-up was 30.5 months (10 to 48). Results In all, 11 nails were implanted in eight patients (eight femurs, three tibias). Mean length gain per procedure was 54.5 mm (30 to 80). Mean healing index was 48.4 days per cm (22.6 to 85.7). The complication rate was 18%. In two cases we observed a loose locking screw, which was revised. In all cases the lengthening involved the short bone (femur or tibia). Mean Musculoskeletal Tumor Society (MSTS) score improved from 52.7 (16.6 to 73.3) to 79.9 (63.3 to 96.6). Conclusions Bone reconstruction using a motorized intramedullary nail stands as a safe and reliable alternative after malignant tumour. It allows biological reconstruction with satisfactory clinical and radiological outcome and low complication rate. Level of evidence III

Resume Un patient de 18 ans atteint de neurofibromatose de type 1 (NF1) avec une pseudarthrose congenitale de tibia a ete pris en charge a l’hopital des enfants du CHU de Toulouse. Une cure de pseudarthrose par la technique de Masquelet avec osteosynthese par clou transplantaire retrograde a ete realisee. La consolidation avait ete obtenue avec un cal vicieux en raccourcissement de 5,5 cm et en rotation externe. L’inegalite de longueur et le trouble rotatoire ont secondairement ete traites par une procedure d’allongement et de derotation a l’aide d’un clou motorise Fitbone®. L’evolution a ete favorable avec l’obtention d’un membre axe et consolide. Le clou motorise Fitbone® parait adapte a la prise en charge de cas complexes d’inegalite de longueur des membres meme en presence de deformations associees.

Resume Chez l’enfant, le traitement des fractures non deplacees (deplacement Materiel et methode Il s’agit d’une etude prospective incluant des enfants pris en charge pour une fracture du condyle lateral non deplacee ( Resultats Nous avons inclus 27 patients. Il s’agissait de 16 garcons et 11 filles, d’âge moyen 5 ans (2–10). L’IRM etait realisee dans un delai moyen de 7 jours (1–23). Dans 2 cas, l’IRM n’etait pas interpretable car l’enfant avait bouge au cours de l’examen. La fracture etait incomplete chez 17 patients et complete chez 8 patients. Dans 2 cas, il existait un deplacement secondaire diagnostique a 7 et 11 jours de la fracture. Ces 2 patients ont eu une reduction-osteosynthese chirurgicale. Il n’y avait pas de correlation entre l’âge des patients et le caractere complet ou non du trait de fracture. Aucun cas de pseudarthrose n’a ete retrouve. Conclusion L’IRM semble etre un moyen fiable pour determiner le caractere complet ou non du trait de fracture. Sa realisation est possible sans sedation, meme chez des enfants de 2 ans. L’utilisation d’un protocole IRM dedie limite la duree de l’examen et ameliore sa rentabilite. Nous recommandons son utilisation dans les fractures non deplacees du condyle lateral de l’humerus. Niveau de preuve 3, etude prospective.

Resume Introduction La physiopathologie classique de l’osteomyelite aigue chez l’enfant a ete decrite par Trueta, pour qui le point de depart de l’infection est metaphysaire. Cette hypothese a recemment ete remise en cause par une etude de Labbe, qui evoque une origine periostee. Nous avons donc voulu, par la realisation d’IRM precoces, etudier cette physiopathologie et voir s’il existait, en fonction des anomalies decrites, des facteurs pronostiques. Materiel et methode Il s’agit d’une etude prospective multicentrique incluant les osteomyelites des os longs d’enfants ayant eu une IRM alors que la duree des symptomes etait inferieure a 7 jours et qu’une antibiotherapie avait ete debutee depuis moins de 24 heures. Nous avons egalement collecte les donnees cliniques, biologiques et liees au traitement. Resultats Nous avons inclus 20 patients, l’un presentant une atteinte bifocale. L’atteinte predominait aux membres inferieurs (19/21). Le germe le plus souvent retrouve etait le Staphylococcus aureus. Une atteinte metaphysaire a ete retrouvee dans tous les cas. Aucune atteinte periostee isolee n’a ete decrite. Il n’a pas ete etabli de facteur pronostique en fonction des differents types d’anomalies IRM decrites. Conclusion Notre etude va dans le sens d’une origine metaphysaire de l’osteomyelite aigue de l’enfant. Niveau de preuve Deux.

Resume Introduction La fracture de l’eminence inter-condylienne tibiale (EICT) est rare dans l’enfance. Son traitement necessite une reduction anatomique pour assurer la stabilite du genou et un montage rigide pour minimiser le temps d’immobilisation postoperatoire. Hypothese L’arthroscopie couplee a la fluoroscopie avec fixation de la fracture par une vis ASNIS en intra-epiphysaire permet de repondre aux exigences du traitement. Materiel et methodes La serie concernait 24 patients (d’âge moyen 11 ans) ayant des fractures de l’EICT type II (n = 15) ou III (n = 9) de Meyers et McKeever, et operes entre 2011 et 2013. La fixation etait assuree par une vis ASNIS de 4 mm sous arthroscopie. Les donnees demographiques, les lesions associees, la consolidation radiologique, la stabilite, le resultat fonctionnel et le Score de Lysholm ont ete evalues. Resultats Avec un recul moyen de 2 ans, le Score moyen de Lysholm etait de 99,3 pour les types II et 98,6 pour les types III. A la 6e semaine postoperatoire, la mobilite des genoux operes etait identique a celle des genoux sains. A la 12e semaine postoperatoire, il n’y avait aucun signe de laxite anterieure. Douze cas comportaient une incarceration meniscale, mais aucune difference significative n’a ete observee dans les resultats fonctionnels. Discussion–conclusion La fixation par vis ASNIS sous arthroscopie peut etre appliquee avec succes dans le traitement des fractures de type II et III de l’EICT chez l’enfant. Cette technique donne une excellente stabilite, permet une mobilisation precoce, et preserve la fonction du genou et sa croissance. Niveau de preuve IV, etude retrospective.

Resume Introduction Les systemes d’allongement centromedullaires des membres comprennent des systemes mecaniques (clou Albizzia et clou ISKD) mais egalement des systemes motorises avec les clous Fitbone® (Wittenstein, Igersheim, Allemagne) et Precice® (Ellipse technologies, Californie, Etats Unis d’Amerique). L’hypothese de notre travail etait que l’allongement de membre par clou Fitbone® etait fiable, reproductible et confortable pour le patient. Patients et methodes Entre 2010 et 2013, une etude prospective monocentrique, mono-operateur (FA) a ete conduite sur les patients ayant eu un allongement de membre par clou Fitbone®. Les criteres d’inclusion etaient une inegalite de longueur des membres, superieure ou egale a 25 mm, ou une petite taille. Les criteres d’exclusion etaient les indications pour raison cosmetique et/ou des cartilages de conjugaison encore ouverts. Les parametres d’allongement etaient evalues en postoperatoire et au dernier recul. L’allongement etait considere atteint lorsque l’objectif de longueur ne differait pas de plus de 5 mm. Les complications etaient recherchees. Une analyse statistique a ete realisee. Resultats Vingt-six clous Fitbone® ont ete implantes chez 23 patients, au femur dans 15 cas et au tibia dans 11 cas. L’âge moyen des patients etait de 22,5 ans (15–53 ans) et le recul moyen de 3,4 ans (2–5,3 ans). L’allongement de membre planifie a ete obtenu dans 23 cas (88 %) et etait en moyenne de 45,3 mm ± 18 (20–80 mm). La duree de consolidation moyenne etait de 277 jours ± 167 (86–638). L’index moyen de consolidation etait de 73 jours/cm ± 57 pour les femurs et de 83,5 jours/cm ± 65 pour les tibias. Le taux de complications moyen etait de 15,4 %. Discussion Cette etude met en avant les bons resultats a court terme de ce systeme d’allongement centromedullaire motorise. Une evaluation a plus long terme et sur un nombre plus important de patient reste necessaire. Niveau de preuve IV : etude prospective continue non controlee.

La syndactylie embryonnaire est l’anomalie congenitale la plus frequente de la main. Plusieurs techniques de liberations ont ete decrites. Elles sont souvent associees a des greffes de peau. Ces dernieres sont souvent responsables de sequelles esthetiques et fonctionnelles. Afin d’eviter les inconvenients des greffes de peau, nous utilisons une technique de liberation des syndactylies simples par lambeau Omega dorsal modifiee. L’objectif de cette etude est de decrire cette technique et d’evaluer ses resultats a moyen terme. Etaient exclus de cette etude les syndactylies complexes, acquises, les maladies des brides amniotiques et les syndromes polymalformatifs. Une evaluation monocentrique retrospective etait realisee chez 28 patients presentant 37 syndactylies. Le lambeau Omega dorsal est modifie au niveau de sa taille (plus court et plus etroit) mais egalement au niveau de son positionnement (plus distal). La base du lambeau est decalee d’un centimetre en distal par rapport aux tetes metacarpiennes. La pointe est arretee a hauteur des 2/3 proximaux de la premiere phalange. Les incisions de liberation en zigzag se situent dans la fusion interdigitale. Aucune greffe de peau n’y etait associee. L’âge moyen lors de la chirurgie etait de 16,2 mois (5,5–110,5). Le recul moyen etait de 29 mois (12–110,5). Au dernier recul, un seul enfant presentait deux retractions commissurales de grade 2 de Withey necessitant chacune une reprise chirurgicale. Un epaississement de la cicatrice sans retraction commissurale a ete constate dans un cas (grade 1 de Withey). Aucune autre complication cicatricielle ou fonctionnelle n’est survenue au dernier recul. Aucun cas de necrose ni infection n’a ete note. Le taux de complication est juge tres faible (5,9 %). Il est significativement a la presence d’une syndactylie complexe adjacente (p Notre population est representative de celle retrouvee dans la litterature. La modification du lambeau Omega dorsal a permis d’eviter l’utilisation des greffes de peau avec un faible taux de complication. Les lambeaux Omega dorsal modifies permettent de respecter la pente et la profondeur de la commissure tout en evitant des cicatrices dorsales sur la face sociale de la main. Cette nouvelle technique de liberation des syndactylies congenitales simples est tout a fait seduisante. Les resultats fonctionnels et esthetiques a moyen terme sont tres encourageants.

Resume Introduction Le syndrome douloureux regional complexe de type I (SDCR I) chez l’enfant differe de celui chez l’adulte et la litterature le concernant est peu abondante. Notre objectif etait de rechercher les facteurs de risque potentiels et d’evaluer la qualite de vie a moyen terme. Materiels et methodes Les donnees medicales des patients ayant presente un SDCR I entre 2004 et 2012 ont ete collectees. Les patients et leurs parents ont ete contactes par telephone afin de leur soumettre le questionnaire de qualite de vie PEDS QL 4-0. Les resultats ont ete ensuite compares a un groupe temoin comparable pour l’âge, le sexe et le niveau socioeconomique. Resultats Soixante-treize patients ont ete inclus (64 filles, 9 garcons). L’âge moyen au diagnostic etait de 11,5 ans avec un retard de diagnostic moyen de 14,2 mois. Le membre inferieur etait atteint 65 fois (89 % des cas). Une allodynie, une froideur et une cyanose etaient notees respectivement dans 95 %, 81 % et 74 % des cas. Trente-six patients (49 %) ont rapporte un traumatisme physique. L’analyse multivariee a montre une forte association avec le fait d’etre anxieux : OR = 44,9, 95 % IC (7,4–273), de presenter un terrain atopique : OR = 25,0, 95 % IC (4,6–135), d’etre un bon ou excellent eleve OR = 8,4, 95 % IC (1,3–52,1) et d’avoir des difficultes d’endormissement : OR = 5,3, 95 % IC (1,6–17,0). Au recul moyen de 37 mois (10–102), le score PEDS QL 4-0 etait significativement inferieur chez les patients avec un SDCR I comparativement au groupe temoin. Cinquante-sept pour cent des patients declaraient etre gueris et 55 % avaient presente une recidive. Conclusion Le SDCR I touche principalement les chevilles chez les filles preadolescentes. L’evolution est moins favorable que ce que l’on pense d’un point de vue physique et emotionnel. Le facteur psychologique est important. Niveau de preuve IV.

Introduction Complex regional pain syndrome type 1 (CRPS I) in children differs from its adult counterpart and relevant literature is scarce. Our aim was to investigate potential risk factors and to assess midterm outcome and quality of life. Material and methods Medical records of patients diagnosed with CRPS I between 2004 and 2012 were analyzed. Patients and parents were called for a phone interview including the PEDS Quality of Life 4-0 questionnaire. Results were compared to a control group matched for age, gender and socio-economic status. Results Seventy-three patients were included (64 girls, 9 boys). Mean age at diagnosis was 11.5 years and mean time to diagnosis was 14.2 months. The lower limb was affected in 89% of cases. Allodynia, coldness and cyanosis were noted in 95%, 81% and of 74% of cases, respectively. Forty-nine percent of patients reported a physical injury. Multivariate analysis showed a strong association with being anxious (OR = 44.9, 95% CI [7.4–273]), presence of an atopic background (OR = 25.0, 95% CI: [4.6–135]), being good to excellent school performers (OR = 8.4 95% CI [1.3–52.1]), and having trouble falling asleep (OR = 5.3, 95% CI [1.6–17.0]). At a mean 37 months’ follow-up (12–102), PEDS QL 4-0 score was significantly lower in CRPS patients compared to controls. Fifty-seven percent of patients acknowledged healing and 55% had presented a relapse. Conclusion Childhood onset CRPS I affects predominantly preadolescent girls at the ankle. The present study highlights the relatively poor outcome, especially its physical and emotional aspects and the large role of psychology. Level of evidence IV.

Resume Introduction La prise en charge des lesions meniscales isolees de l’enfant n’est pas clairement identifiee et la litterature est pauvre sur ce sujet. Toutefois, il est reconnu qu’une meniscectomie, meme partielle, entraine de mauvais resultats avec apparition d’une arthrose prematuree. Hypothese La reparation arthroscopique des lesions meniscales isolees de l’enfant donne de bons resultats et doit etre tentee systematiquement. Materiel et methode Etude retrospective de 19 reparations par arthroscopie chez 17 patients de 14 ans d’âge moyen realisees entre 2006 et 2010 par le meme operateur. Toutes les lesions etaient isolees sur genou stable et menisque sain. Le recul moyen etait de 22 mois. Tous les patients ont ete evalues cliniquement, par IRM preoperatoire et par le score de Tegner et de Lysholm. Dix patients ont eu une IRM postoperatoire. Resultats Il a ete retrouve 70 % de bons resultats avec une difference significative entre les scores moyens de Tegner et de Lysholm qui sont passes respectivement de 3,9 et 55,9 en preoperatoire a 7,1 et 85,4 en postoperatoire. Il n’a pas ete mis en evidence de difference significative entre resultats cliniques et delai de prise en charge, sexe, localisation et type de la lesion. Aucune correlation entre les resulats cliniques et la cicatrisation en IRM n’a ete mise en evidence. Discussion L’evolution pejorative des meniscectomies chez l’enfant, les resultats de notre etude et l’analyse de la litterature plaident en faveur d’une reparation systematique des lesions meniscales de l’enfant quels que soient la localisation ou le type. De plus, l’evaluation clinique postoperatoire est suffisante sans qu’il soit necessaire d’avoir recours a une IRM si les patients sont asymptomatiques. Niveau de preuve IV, etude retrospective.

Background The management of isolated meniscal tears in paediatric patients is poorly standardised, and few published data are available. Nevertheless, there is widespread agreement that meniscectomy, even when partial, produces poor outcomes including the premature development of osteoarthritis. Hypothesis Arthroscopic repair of isolated meniscal tears in paediatric patients yields good outcomes and should be attempted routinely. Materials and methods We retrospectively assessed 19 arthroscopic repair procedures performed between 2006 and 2010 by a single surgeon in 17 patients with a mean age of 14 years. In every case, the knee was stable and the meniscus normal before the meniscal tear, which was the only injury. Mean follow-up was 22 months. In all 19 cases, the evaluation included a physical examination, pre-operative magnetic resonance imaging (MRI), and determination of the Tegner and Lysholm scores. Post-operative MRI was performed in 10 cases. Results The outcome was good in 12/17 (70%) patients with significant improvements in the mean Tegner score, from 3.9 to 7.1, and mean Lysholm score, from 55.9 to 85.4, between the pre-operative and post-operative assessments. The clinical outcomes were not significantly associated with time to arthroscopic repair, gender, lesion site, or lesion type. Neither was any correlation demonstrated between clinical outcomes and meniscal healing as assessed by MRI. Discussion The known poor outcomes after meniscectomy in paediatric patients, the results of our study, and previously published data support routine arthroscopic repair of isolated meniscal tears in this age group, regardless of the site and type of injury. In addition, in asymptomatic patients, clinical follow-up is sufficient and post-operative MRI unnecessary. Level of evidence Level IV. Retrospective study.

An 18-year-old male with neurofibromatosis type I was treated for congenital pseudarthrosis of the tibia using the Masquelet induced-membrane technique with internal fixation by retrograde implantation of a transplantar intramedullary nail. Bone healing was obtained at the expense of malunion with external rotation and 5.5cm of lower limb shortening. A motorised intramedullary-lengthening nail (Fitbone®, Wittenstein, Igersheim, Germany) was implanted. This treatment was successful in correcting the rotational malalignment and limb length discrepancy. The motorised nail Fitbone® may be a valid option for treating complex cases of limb length discrepancy, including those combined with limb deformities.

INTRODUCTION: The treatment for non-displaced (

International audience; PURPOSE: Recent literature has reported that the ]progression risk of Lenke 5 adolescent idiopathic scoliosis (AIS) during adulthood had been underestimated. Surgery is, therefore, proposed more to young patients with progressive curves. However, choice of the approach and fusion levels remains controversial. The aim of this study was to analyze the influence of the length of posterior fusion on clinical and radiological outcomes in Lenke 5 AIS. METHODS: All Lenke 5 AIS operated between 2008 and 2012 were included with a minimum 2-year follow-up. Patients were divided into two groups according to the length of fusion. In the first group (selective), the upper instrumented level (UIV) was the upper end vertebra of the main structural curve and distally the fusion was extended to the stable and neutral vertebra, according to Lenke's classification. In the second group (hyperselective), shorter fusions were performed and the number of levels fused depended on the location of the apex of the curve (at maximum, 2 levels above and below, according to Hall's criteria). Apart from the fusion level selection, the surgical procedure was similar in both groups. Radiological outcomes and SRS-22 scores were reported. RESULTS: 78 patients were included (35 selective and 43 hyperselective). The number of levels fused was significantly higher in the first group (7.8 ± 3 vs 4.3 ± 0.6). None of the patients was fused to L4 in selective group. No correlation was found between length of fusion and complication rate. Eight patients had adding-on phenomenon among which 6 (75%) had initially undergone hyperselective fusions and had significantly higher postoperative lower instrumented vertebra (LIV) tilt. In the adding-on group, LIV was located above the last touching vertebra (LTV) in 62.5% of the cases and above the stable vertebra (SV) in 87.5%. Patients in the selective group reported a significantly lower score in the SRS function domain. CONCLUSION: Coronal alignment was restored in both groups. Hyperselective posterior fusions can be considered in Lenke 5 AIS, preserving one or two mobile segments, with similar clinical and radiological outcomes. However, selection of the LIV according to SV and LTV need to be accurately analyzed in order to avoid adding-on during follow-up.

Background Management of moderately displaced slipped capital femoral epiphysis (SCFE) is debated, mostly because of the risks related to open reduction on one hand, and subsequent evolution toward femoroacetabular impingement (FAI) on the other. Method All SCFE cases treated with in situ fixation (ISF) and a minimum of ten years of follow-up beyond skeletal maturity were analysed in a retrospective multicentre study. Coxometry parameters were measured. Long-term results of ISF were meanwhile analysed at our Institution. Results A total of 222 patients were included. Patient reported outcome measurements were related to the severity of the initial slip. It suggested a 35.5° threshold for slip angle beyond which FAI was more frequent. Only slight remodelling at the head-neck junction is to be expected. Conclusion Based on these findings, it seems reasonable to perform ISF only in SCFE with a slip angle below 35°.

Resume Introduction Le but de notre etude etait d’analyser les resultats a moyen et long termes de l’osteotomie de l’extremite proximale de l’ulna avec et sans ligamentoplastie dans les lesions de Monteggia vieillies chez l’enfant. Materiel et methodes Dans cette etude retrospective, multicentrique de 28 patients, les criteres cliniques concernaient la mobilite, la douleur, et le score MEPI ; les criteres radiographiques, la ligne de Storen, le head-neck ratio, l’angulation du col radial, et la recherche de remaniements osteo-arthrosiques. Resultats Vingt-huit patients ont ete revus, avec un recul moyen de 6 ans (2–34 ans). Seize patients ont eu une osteotomie proximale de l’ulna sans ligamentoplastie, 12 patients ont eu une ligamentoplastie. Les deux groupes ont eu une amelioration significative clinique et radiologique. Il n’a pas ete retrouve de difference significative en comparant leurs resultats. Les patients operes dans un delai inferieur a 1 an presentaient de meilleurs resultats cliniques et radiologiques. Il n’existait pas de correlation entre l’âge a l’intervention et la qualite des resultats. Les 5 patients ayant eu une broche trans-condylo-radiale ont eu une recidive precoce de la luxation et des remaniements osteo-arthrosiques. Les trois cas Bado 3 ont eu une recidive precoce de la luxation. Discussion L’intervention de Bouyala donne de bons resultats a long terme, dans les lesions Bado 1, quel que soit l’âge, en cas de prise en charge avant 1 an, en l’absence de remaniement osteo-arthrosique. L’interet de la ligamentoplastie depend de la complication a traiter. Niveau de preuve IV (etude retrospective).

PurposeTo evaluate diffusion MRI of the proximal femoral epiphysis and metaphysis as a prognosis factor in Legg Calvé Perthes (LCP) disease.MethodsThirty-one children (mean age 5.5 years, range 2.5–10.5) with unilateral LCP were included in a prospective, consecutive series. Radiographs were analysed and classified as per Herring criteriae. Mean follow-up was 19 months (range 6–30). Forty-nine MRI scans were performed at either the condensation or fragmentation stage. Apparent Diffusion Coefficient (ADC) of both the femoral epiphysis and metaphysis were measured bilaterally and ADC ratio were calculated, then compared to the Herring group.ResultsSixteen hips were rated Herring A or B, 3 Herring B-C and 12 Herring C. ADC was increased in affected hips compared to unaffected sides, both at the femoral epiphysis (P

Resume Le monitoring medullaire peroperatoire consiste en une evaluation sub-continue des fonctions sensitivomotrices medullaires et permet de reduire l’incidence des complications neurologiques des chirurgies du rachis. Une association de techniques est utilisee : potentiels evoques somesthesiques (PES), potentiels evoques moteurs (PEM), potentiels evoques mixtes neurogeniques (PEMN), ondes D et testing des vis pediculaires. En l’absence de neurophysiologie peroperatoire, le test de reveil peroperatoire constitue une reelle forme de monitoring meme si sa latence est importante et sa precision aleatoire. Une enquete en 2011 aupres de 117 chirurgiens francais revele que seulement 36 % disposent d’un monitoring neurophysiologique (structures publiques : 42 % et privees : 27 %). Le monitoring peut etre realise par un neurophysiologiste en salle d’operation, a distance en utilisant un reseau informatique ou encore par le chirurgien lui-meme. Les alertes peroperatoires permettent le diagnostic en temps reel d’une souffrance medullaire. L’utilisation d’electrodes spinales deplacees le long du canal medullaire permet de determiner le niveau lesionnel (PEMN, ondes D). Les alertes sont a interpreter en fonction des phases operatoires et ne conduisent pas systematiquement a un arret de l’intervention. Un monitoring multimodalitaire, en presence d’un neurophysiologiste, en collaboration avec l’anesthesiste, est la technique la plus fiable. Cependant, aucune technique de monitoring ne peut predire une paraplegie qui debutera de facon differee, quelques heures apres la fin de la chirurgie. En cas de deficit neurologique preexistant, le monitoring est peu contributif. Le monitoring des racines L1 a L5 est egalement peu fiable. Ainsi le monitoring n’a pas d’indication en chirurgie discale et degenerative du rachis lombaire. Cependant, le testing des vis pediculaires peut representer un apport interessant. Au total, les deviations vertebrales thoraciques et thoracolombaires sans trouble neurologique sont actuellement l’indication essentielle du monitoring medullaire. Son absence dans cette indication represente une perte de chance pour le patient. En cas de non-disponibilite des moyens neurophysiologiques, le reveil peroperatoire constitue alors une obligation minimale de moyens.

Resume La reconstruction diaphysaire apres resection d’une tumeur maligne demeure un challenge difficile. La technique de la membrane induite decrite par Masquelet, initialement indiquee dans les pertes de substance d’origine traumatique ou septique, commence a etre appliquee dans cette indication. Nous rapportons trois cas de lyse massive de la greffe apres reconstruction femorale, necessitant une ou plusieurs reprises chirurgicales chez deux garcons de trois et six ans et une fille de neuf ans. Cette complication pourrait s’expliquer par le delai important entre les deux temps operatoires, le greffon, les contraintes varisantes propres a la localisation femorale ou le defaut de stabilite de l’osteosynthese. L’application de cette technique dans les tumeurs osseuses a montre cependant des resultats preliminaires satisfaisants : c’est la localisation femorale qui semble specifiquement exposer a la lyse du greffon osseux. La recherche de l’origine de cette complication est fondamentale pour adapter la technique ou en modifier les indications.

Introduction The classic pathophysiology of acute osteomyelitis in children described by Trueta has a metaphyseal infection as the starting point. This hypothesis was recently brought into question by Labbe’s study, which suggested a periosteal origin. Thus, we wanted to study this disease's pathophysiology through early MRI examinations and to look for prognostic factors based on abnormal findings. Material and methods This was a prospective, multicentre study that included cases of long bone osteomyelitis in children who underwent an MRI examination within 7 days of the start of symptoms and within 24 hours of the initiation of antibiotic therapy. We also collected clinical, laboratory and treatment-related data. Results Twenty patients were included, including one with a bifocal condition. The lower limb was involved in most cases (19/21). Staphylococcus aureus was found most frequently. Metaphyseal involvement was present in all cases. No isolated periosteal involvement was found in any of the cases. No prognostic factors were identified based on the various abnormal findings on MRI. Conclusion Our study supports the metaphyseal origin of acute osteomyelitis in children. Level of evidence II.

Introduction Tibial intercondylar eminence fracture rarely occurs in childhood. Its treatment requires anatomic reduction to provide knee stability and a rigid fixation to minimize postoperative immobilization time. Hypothesis Arthroscopy combined with fluoroscopy with intra-epiphyseal ASNIS screw fixation can meet the requirements of this treatment. Material and methods The series comprised 24 patients (mean age: 11 years) with Meyers and McKeever type II tibial intercondylar eminence fractures (n = 15) or type III (n = 9), operated on between 2011 and 2013. Fixation with 4-mm ASNIS screws was placed arthroscopically. The demographic data, associated lesions, radiological union, stability, functional result, and the Lysholm score were evaluated. Results With a mean follow-up of 2 years, the mean Lysholm score was 99.3 for type II and 98.6 for type III fractures. At the 6th postoperative week, range of motion in the operated knees was identical to the healthy knees. At the 12th postoperative week, there was no sign of anterior laxity. Twelve cases included meniscal entrapment, but no significant difference was observed in the functional results. Discussion, conclusion ASNIS screw fixation under arthroscopy can be successfully applied in the treatment of types II and III tibial intercondylar eminence fractures in children. This technique provides excellent stability, allows early weigh-tbearing, and preserves function of the knee and its growth. Level of evidence IV, retrospective study.

Introduction Intramedullary limb lengthening systems include mechanical systems (the Albizzia nail and the ISKD nail) as well as motorized systems with the Fitbone® (Wittenstein, Igersheim, Germany) and the Precice® (Ellipse Technologies, Irvine, CA, USA) nails. We hypothesized that limb lengthening using the Fitbone® nail was reliable, reproducible, and comfortable for the patient. Patients and methods Between 2010 and 2013, a prospective single-center, single-operator (FA) study was conducted on patients who had undergone limb lengthening using the Fitbone® nail. The inclusion criteria were length discrepancy of the limbs equal to or greater than 25 mm or a short stature. The exclusion criteria were indications for cosmetic reasons and/or growth plates that were still open. The lengthening parameters were assessed postoperatively and at the last follow-up. Lengthening was considered achieved when the lengthening objective did not differ by more than 5 mm. All complications were noted. A statistical analysis was performed. Results Twenty-six Fitbone® nails were implanted in 23 patients, in the femur in 15 cases and the tibia in 11 cases. The patients’ mean age was 22.5 years (range: 15–53 years) and the mean follow-up was 3.4 years (range: 2–5.3 years). The limb lengthening targeted was obtained in 23 cases (88%) and the mean lengthening was 45.3 ± 18 mm (range: 20–80 mm). The mean time to healing was 277 ± 167 days (range: 86–638 days). The mean healing index was 73 ± 57 days/cm for the femurs and 83.5 ± 65 days/cm for the tibias. The mean complication rate was 15.4%. Discussion This study emphasizes the good short-term results of this motorized intramedullary lengthening system. An evaluation over the longer term and with a higher number of patients remains necessary. Level of evidence IV: uncontrolled, prospective, continuous study.

Traumatic osteoarticular or ligament defect of the tibial medial malleolus is a rare entity in children. Associated lesions may include soft tissue and joint defect, subsequent instability of the ankle, and growth arrest. We report here, the case of an 11-year-old boy, a victim of a severe trauma to the ankle, managed by an original technique. It combined a reconstruction by a composite iliac crest and gluteal fascia graft, an anticipatory Langenskiold procedure, and a serratus anterior muscle flap. This original technique proved to be a suitable alternative in this type of trauma.

Resume Introduction Le traitement du menisque discoide symptomatique chez l’enfant est une meniscoplastie realisee sous arthroscopie. L’attitude vis-a-vis des lesions meniscales associees est discutee, entre meniscectomie partielle et suture. C’est cette derniere attitude qui a ete appliquee dans la serie etudiee. L’objectif etait d’evaluer cette attitude chirurgicale. Materiel Etude retrospective de 20 menisques discoides (18 patients) operes entre 2004 et 2007. Methode Meniscoplastie premiere sous arthroscopie, puis geste dependant du menisque residuel : abstention en l’absence de lesion, suture ou reinsertion en cas de lesion reparable, meniscectomie partielle en cas de lesion non reparable. Tous les patients ont ete evalues cliniquement et par IRM postoperatoire. Resultats Le recul moyen est de 37 mois. Cinq menisques discoides ne presentant pas de lesion, ont ete traites par meniscoplastie isolee. Quinze menisques discoides presentaient une lesion. Dans quatre cas la meniscoplastie emportait cette lesion. Dans huit cas nous avons realise une suture apres la meniscoplastie. Dans trois cas nous avons du effectuer une meniscectomie partielle. Le score de Lysholm passait de 67 a 88. Seize patients etaient satisfaits ou tres satisfaits dans 16 cas. Le score de Tegner moyen etait de 5,9. L’IRM postoperatoire n’a pas montre de signe degeneratif chondral. Les mesures moyennes du menisque residuel correspondaient aux recommandations. Les patients ayant eu une meniscoplastie associee a une suture allaient mieux que ceux ayant eu une meniscectomie partielle ou une meniscoplastie seule (p = 0,007 avec le test de Fisher). Discussion Il n’existe pas d’autre etude ayant evalue la chirurgie du menisque discoide avec IRM postoperatoire, et peu d’etudes publiees concernant la meniscoplastie associee a une reparation. Cette approche a permis l’economie meniscale, confirmee par l’IRM ou les mensurations du menisque residuel correspondaient aux recommandations. Nous avons obtenu de bons resultats cliniques et anatomiques, avec une bonne cicatrisation meniscale et des mensurations satisfaisantes. Niveau de preuve Niveau III.

Resume Introduction Dans la classification de Wassel le type IV correspond a une duplication au niveau de l’articulation metacarpophalangienne (MCP) du pouce et represente plus de la moitie des cas. Il est subdivise en quatre types dont le type IV-D ou divergent (9 %) represente la forme la plus complexe puisque les deux hemipouces sont hypoplasiques avec une divergence au niveau de la MCP et une convergence au niveau de l’interphalangienne. Dans le traitement des types IV-D, la methode de reconstruction d’un des deux hemipouces expose a des deviations et a l’instabilite alors que le procede de Bilhaut-Cloquet pose souvent un probleme de dystrophie ungueale. Afin d’eviter ces complications, nous proposons une procedure de Bilhaut-Cloquet modifiee et nous rapportons les resultats preliminaires de quatre cas. Patient et methode Quatre garcons presentant une duplication du pouce de type IV-D ont eu une reconstruction du pouce selon une procedure de Bilhaut-Cloquet modifiee. L’âge moyen lors de l’intervention etait de 11 mois (dix a 12 mois). Technique chirurgicale On trace prealablement les futures incisions avec une resection cutanee centrale emportant la totalite de l’ongle du pouce le plus hypoplasique (le radial le plus souvent). Au niveau osseux, on realise une osteotomie longitudinale des phalanges proximales sur toute leur longueur en resequant la partie centrale. Au niveau de la base de la phalange distale de l’hemipouce ulnaire (le moins hypoplasique), on realise une osteotomie oblique avec resection du coin radial. Au niveau de la base de la phalange distale de l’hemipouce radial, le meme type d’osteotomie est realise mais avec conservation du coin basal radial. Une osteosuture est realisee au niveau des hemiphalanges proximales et au niveau de la moitie des bases des phalanges distales. Ainsi, on obtient une reaxation et une stabilisation de l’interphalangienne sans avoir recours a un geste ungueal. Resultats Les quatre enfants ont ete revus avec un recul moyen de 24 mois (12 a 36 mois). Les resultats selon le score de Horii ont ete juges bons dans tous les cas. Discussion et conclusion Cette technique associe une resection centrale des phalanges proximales et une resection partielle au niveau de la base des phalanges distales. Elle permet la reaxation-stabilisation de l’articulation interphalangienne tout en evitant le probleme des dystrophies ungueales puisqu’un seul ongle sera conserve. Les resultats preliminaires sont encourageants puisque aucune deviation ou instabilite n’a ete notee et qu’il n’y a pas de dystrophie ungueale. Cependant ces resultats devront etre confirmes par une etude a long terme. Niveau de preuve IV retrospectif.

Resume L’arthroscopie est une methode chirurgicale en plein essor chez l’enfant et l’adolescent. Les progres techniques realises en arthroscopie adulte, la meilleure connaissance de la pathologie articulaire de l’enfant et la miniaturisation du materiel expliquent ce phenomene. Les specificites de l’enfant sont, d’une part, la petite taille de ses articulations et la presence des cartilages de croissance a proximite. Il presente, d’autre part, des pathologies originales mais egalement des indications differentes pour des pathologies communes avec l’adulte. Il est donc indispensable de connaitre ces indications et d’utiliser du materiel et des techniques adaptes. L’arthroscopie est ainsi possible meme chez le petit enfant. Il convient egalement de respecter les cartilages de croissance et de connaitre la croissance residuelle du segment de membre opere par exemple dans les ligamentoplasties du genou. La decoaptation articulaire ne necessite souvent pas de traction et les manœuvres de stress (valgus/varus) doivent etre douces. Le genou est de loin l’articulation la plus concernee par l’arthroscopie chez l’enfant du fait, entre autres, de la recrudescence de lesions traumatiques du sport. Il presente ainsi une grande variete de pathologies traumatiques (fractures osteochondrales, lesions meniscoligamentaires…) et de nombreuses indications therapeutiques. L’arthroscopie chez l’enfant est une methode chirurgicale sure sous reserve de connaitre ses indications et de respecter certaines precautions. Ses avantages par rapport a la chirurgie conventionnelle sont les memes que chez l’adulte a savoir des suites operatoires plus simples, une recuperation fonctionnelle plus rapide et un meilleur resultat esthetique. Elle est amenee a encore se developper dans les annees a venir dans cette population pediatrique.

Resume L’objectif de cette etude est d’apprecier les resultats de l’arthrolyse anterieure sous arthroscopie de l’epaule dans les raideurs en rotation interne secondaire a une paralysie obstetricale haute du plexus brachial (C5, C6 ± C7). Chez huit enfants sur 14 presentant une retraction en rotation interne de l’epaule, une arthrolyse anterieure avec respect des muscles subscapulaire et grand pectoral a ete realisee. Dans tous les cas un transfert du muscle latissimus dorsi a ete associe. L’âge moyen lors de l’intervention etait de trois ans et six mois. Les huit cas ont ete revus avec un recul minimum de 12 mois et moyen de trois ans. Seules les mesures des rotations externe et interne passives ont ete prises en compte en raison de l’âge des enfants. Les resultats montrent un gain sur la rotation externe de 50° en moyenne avec conservation de la rotation interne selon la cotation de Mallet et une amelioration importante du mouvement d’abduction–antepulsion. Aucune recidive n’a ete notee. Ces resultats montrent que l’arthrolyse sous arthroscopie precoce et limitee au plan capsuloligamentaire anterieur et superieur permet d’obtenir des resultats comparables aux autres techniques quant au mouvement de rotation externe passive. De plus, en conservant le muscle subscapulaire, elle limite le risque d’instabilite anterieure de l’epaule et permet de conserver la mobilite active en rotation interne. Son indication reste limitee dans les raideurs en rotation interne avec luxation posterieure de l’epaule.

Objetivo El metatarso adducto (MTA) es una deformacion en adduccion del antepie. Nuestro objetivo es apoyar la hipotesis por la cual la principal anomalia se encuentra en el lado cuneiforme de la articulacion cuneo-metatarsiana, y que el crecimiento de la primera cuna es fundamental en la correccion tras la capsulotomia. Material y metodo Se trata de un estudio radiologico realizado con 23 ninos con MTA idiopatico o secundario a pie zambo, operados entre los anos 1982 y 2000, con liberacion de la articulacion cuneo-metatarsiana. Se realizaron radiografias de los 30 pies operados, y de 12 pies contralaterales utilizados como controles, con las siguientes mediciones: angulo cuneo-metatarsiano (FMCA), angulo de inclinacion distal de la primera cuna (DCAA), angulo entre esta superficie y la del primer metatarsiano (PENTE) y angulo proximal articular del primer metatarsiano (PMAA). Se compararon las medias de estos angulos tomadas en pre, post-operatorio inmediato y final del seguimiento, mediante los pertinentes tests estadisticos. Resultados Respecto al MTA idiopatico, el FMCA aumento de 150,4° en el preoperatorio a 170,2° al final, el DCAA paso de 62° a 81,1°, y el PMAA de 88,4° a 89,1°. Respecto al MTA secundario a pie zambo, el FMCA aumento de 155,3° a 169,7°, el DCAA paso de 61,9° a 79,7°, y el PMAA de 88,3° a 90°. En el lado sano los angulos apenas se modificaron. Conclusiones La oblicuidad de la articulacion cuneo-metatarsiana medial esta estrechamente relacionada con el metatarso adducto. La correccion post-quirurgica se hace tambien a expensas de este hueso, que tiende a rellenar el espacio creado por la capsulotomia.

Purpose Metatarsus adductus is an adduction deformity of the forefoot. Our purpose is to uphold the claim that the main anomaly is to be found on the cuneiform side of the cuneo-metatarsal joint and that the growth of the medial cuneiform is fundamental for correction further to capsulotomy. Materials and methods This is a radiological study of 23 children with idiopathic or clubfoot-related metatarsus adductus subjected between 1982 and 2000 to a release of the cuneiform metatarsal joint. X-rays were taken of the 30 operated feet and of 12 contralateral feet used as controls. The following measurements were made: cuneiform-metatarsal angle, distal inclination angle of the medial cuneiform bone, angle formed between the latter surface and the first metatarsal and the proximal articular angle of the first metatarsal. The mean pre-op, immediate post-op and post-op final values of these angles were compared using the relevant statistical tests. Results As regards idiopathic metatarsus adductus, the cuneiform metatarsal angle went from a preop value of 150.4° to 170.2° at the end of follow-up; the distal inclination angle of the medial cuneiform went from 62° to 81.1°; and the angle formed between the latter surface and the first metatarsal and the proximal articular angle of the first metatarsal went from 88.4° to 89.1°. With respect to clubfoot-related metatarsus adductus, the cuneiform metatarsal angle went from a preop value of 155.3° to 169.7°, the distal inclination angle of the medial cuneiform went from 61.9° to 79.7°, and the angle formed between the latter surface and the first metatarsal and the proximal articular angle of the first metatarsal went from 88.3° to 90°. On the healthy side, the angle values showed virtually no changes. Conclusions The obliqueness of the medial cuneiform-metatarsal joint is closely related to metatarsus adductus. Post-surgical correction also takes place at the expense of this bone, which tends to fill the space created by the capsulotomy.

Resume La technique des greffons fibulaires vascularises fait partie de l’arsenal therapeutique des reconstructions des pertes de substance osseuse apres exerese tumorale. Nous rapportons notre experience concernant cette technique chez l’enfant apres resection carcinologique de tumeurs osseuses primitives malignes. Il s’agit d’une serie retrospective de 13 patients d’âge moyen 12 ans (4-17) comportant : 7 tumeurs d’Ewing, 5 osteosarcomes, un neuroepitheliome. Tous les patients (sauf un) ont beneficie d’une chimiotherapie pre et postoperatoire et 4 d’une radiotherapie adjuvante. Nous avons realise une reconstruction par fibula vascularisee a pedicule fibulaire, associee 7 fois a une autogreffe cortico-spongieuse, apres 8 resections intercalaires et 5 resection-arthrodeses. L’exerese carcinologique a toujours ete complete. Au recul de 50 mois (12-144), il n’y avait aucune recidive locale. Trois patients ont presente des metastases pulmonaires ; deux etaient decedes. Onze patients sur les douze operes au membre inferieur marchaient en plein appui a 13,9 mois (8-41) dont la moitie sans aucun appareillage. Le score MSTS etait de 21/30 (7-29). Onze transplants sur treize etaient solides aux deux extremites : 4 bons resultats a 7,7 mois (6-11), 7 moyens (une a 5 interventions supplementaires) a 14,8 mois (10-45) et 2 mauvais (non consolides). Tous les foyers fibulaires distaux ont consolide en premiere intention, a la difference des foyers proximaux. L’hypertrophie du transplant etait significative dans 62 % des cas, en moyenne 77,1 % (25-158). Les complications denombrees ont ete : 2 necroses cutanees, 4 pseudarthroses (3 aseptiques et une septique), 3 demontages (2 fractures du transplant) et 5 fractures spontanees, toutes traitees orthopediquement (sauf une) et ayant consolide. Quatre complications ont ete observees au site donneur : 3 retractions du flechisseur de l’hallux, une paresie regressive du nerf fibulaire commun.

Resume L’agenesie isolee du ligament croise anterieur est une entite rare. Elle est exceptionnellement symptomatique. Nous rapportons le cas d’un garcon de 5 ans dont l’instabilite du genou a ete traitee par ligamentoplastie selon la technique de Clocheville. A 5 ans de recul, le resultat fonctionnel est satisfaisant, le patient est asymptomatique et pratique le sport. Il n’a presente aucune complication hormis une limitation de la flexion a 130. Une IRM a permis de montrer la bonne integration du greffon. L’instabilite anterieure du genou chez l’enfant entraine une limitation des activites physiques. Elle est a l’origine de lesions meniscales et d’une arthrose precoce. La technique de Clocheville est adaptee au jeune enfant qui presente une instabilite du genou, qu’elle soit d’origine traumatique ou congenitale.

Introduction Les facteurs favorisants une osteochondrite dissecante (OCD) du condyle interne du genou restent inconnus. Nous n’avons pas trouve d’evaluation du lien entre la taille de l’eminence intercondylienne (EICT) et la presence d’OCD. Hypothese L’EICT est plus proeminente chez des patients atteints d’OCD. Materiel et methode Soixante-dix-neuf enfants ont ete inclus en deux groupes : un groupe OCD (n = 37) et un groupe temoin (n = 42) apparies en âge, sexe, IMC, poids. Deux observateurs independants ont realise une analyse IRM de la morphologie de l’EICT et de l’echancrure en fonction de la taille des epiphyses respectives. Le ratio S representait la hauteur de l’epine en fonction de la taille de l’epiphyse et le ratio N representait la taille de l’echancrure en fonction de la taille de l’epiphyse. L’analyse comparative a ete realisee entre les deux groupes pour les deux ratios testes a l’aide de test t de student. En nous basant sur l’analyse preliminaire des dix premiers cas, nous avons decide de calculer le nombre de sujets a inclure pour montrer une difference de 0,05 entre le ratio S dans le groupe OCD et dans le groupe sain. Pour une puissance de 90 % et un risque alpha de 5 % en prenant en compte une deviation standard commune de 7, il etait necessaire d’inclure au moins 33 patients dans chaque groupe. Resultats La valeur moyenne du ratio S dans le groupe OCD etait de 0,39 ± 0,06 ; dans le groupe sain, le ratio S etait de 0,32 ± 0,03 (p = 0,004). La valeur moyenne du ratio N dans le groupe OCD est de 0,7 ± 0,08 et La valeur moyenne du ratio S dans le groupe sain etait de 0,70 ± 0,07 (p = 0,2). Conclusion Notre hypothese est confirmee, les patients atteints d’OCD possedent une EICT plus proeminente. Celle-ci doit probablement rentrer en conflit avec le condyle interne favorisant ainsi la survenue d’OCD.

Introduction La prise en charge des lesions du ligament croise anterieur (LCA) est en augmentation ces dernieres decennies en chirurgie pediatrique. La pratique de la chirurgie ambulatoire est benefique pour le patient en termes de satisfaction et pour le systeme de sante en terme de cout. La France accuse un retard dans le taux global d’interventions pratiquees en chirurgie ambulatoire par rapport aux donnees internationales, notamment en chirurgie du genou. L’objectif de cette etude etait l’evaluation de la faisabilite de la reconstruction arthroscopique du LCA chez l’enfant en ambulatoire. Notre hypothese etait qu’une selection adequate des patients, une information adaptee et un parcours organise permet la realisation de cet acte en ambulatoire sans difficulte surajoutee. Patients et methode Il s’agit d’une serie prospective de 15 patients âges de 8 a 16 ans operes d’une ligamentoplastie du LCA au semi-tendineux par technique arthroscopique transphysaire bipolaire. L’acte etait programme en ambulatoire en accord avec le patient lors de la consultation chirurgicale. Un livret explicatif adapte a l’âge etait des lors remis au patient. Un traitement medicamenteux de paliers 1 et 2 associe a une cryotherapie par attelle refrigeree assuraient l’antalgie postoperatoire. Le critere de jugement principal etait l’echec du mode d’admission (hospitalisation conventionnelle le jour de l’intervention ou dans la premiere semaine postoperatoire). Les criteres de jugement secondaires etaient le taux de complications postoperatoires, la douleur postoperatoire, la qualite de vie et la satisfaction du patient a j1, j7 et m1 par le biais de questionnaires et du score PSOQ. Resultats Parmi ces 15 patients selectionnes, aucun recours a une hospitalisation conventionnelle n’a ete necessaire. Tous les patients et leur famille etaient satisfaits de leur prise en charge des j1 a plus de 90 % sur les items du scores PSOQ. Ils etaient tous tres satisfaits a j7 concernant leur qualite de vie. Le taux de complications precoces etait inferieur a 5 % (saignement minime principalement). La douleur postoperatoire a domicile etait en moyenne plus elevee de 2 points (5/10) que la douleur postoperatoire avant sortie mais calmee par le traitement dispense. Discussion et conclusion La chirurgie ambulatoire est un mode d’hospitalisation qui peut etre propose a une population ciblee et informee. Cette premiere etude prospective pediatrique evaluant la faisabilite de la chirurgie ambulatoire dans la reconstruction du LCA chez l’enfant a permis de retrouver un taux de satisfaction important des patients et de leur famille sans evenement indesirable majeur.

Introduction La fixation tibiale reste un point faible dans la fixation primaire du transplant des reconstructions du ligament croise anterieur. Nous avons emis l’hypothese que l’ajout d’une cheville autour d’une vis d’interference offre une meilleure resistance a l’arrachement. Materiel et methodes Six tibias de porc et douze tendons ischio-jambiers preleves sur cadavres humains ont ete preleves. Les transplants etaient prepares en diametre 8 mm selon deux methodes : quatre brins faufiles en mono-segment (MS) ou en deux segments (DS). Methode Un test d’arrachement progressif sur plateforme de traction a ete realise apres mise en place d’une vis d’interference seule, puis d’une vis avec cheville sur chaque versant du tibia proximal. Le couple d’insertion de la vis, la raideur du montage, l’effort maximal a l’arrachement et l’allongement global ont ete analyses pour chaque fixation (vis versus cheville + vis) et chaque preparation (MS versus DS). Resultats Le couple maximal lors des vissages etait plus important dans le groupe cheville (ratio 1,5 ± 31 %) et augmentait progressivement durant le serrage contrairement au groupe vis/DS ou il restait constant. La raideur etait plus importante dans les groupes DS (64,4 vs 44,0 N/mm) et cheville (60,9 vs 44,1 N/mm). Dans le groupe cheville, elle etait plus importante pour une preparation DS (ratio 2 ± 29 %). L’effort maximal a l’arrachement etait plus important dans le groupe cheville (ratio 1,2 ± 15 %) ainsi que dans le groupe DS (1,1 ± 24,5 %). Il etait minimal dans le groupe vis/MS. L’allongement global, inferieur a 4 mm quel que soit le type de fixation en absence de faillite du montage, etait moins important dans le groupe DS (2,7 mm vs 4 mm). Discussion L’adjonction d’une cheville a une vis a permis d’augmenter la resistance a l’arrachement. Le ratio effort maximal a l’arrachement sur allongement (raideur) etait plus important dans le groupe cheville/DS. L’allongement global du montage etait plus important pour une preparation MS. Il provient probablement d’un glissement qui varie selon la repartition des contraintes entre le greffon et ses structures environnantes et donc du type de preparation du greffon. Le couple augmentait progressivement dans le groupe cheville temoignant du serrage progressif du greffon contre la paroi. Il etait moindre dans le groupe vis/DS. Conclusion Cette etude a confirme notre hypothese initiale. Lors d’une reconstruction du LCA, l’utilisation d’une cheville associee a une vis d’interference pour la fixation tibiale a augmente la resistance a l’arrachement. L’utilisation d’une preparation du greffon en double-segment a permis de diminuer le risque de glissement.

We proposed a substructure technique to predict the time-dependant response of biological tissue within the framework of a finite element resolution. Theoretical considerations in poroelasticity preceded the calculation of the sub-structured poroelastic matrix. The transient response was obtained using an exponential fitting method. We computed the creep response of an MRI 3D reconstructed L(5)-S(1) intervertebral disc of a scoliotic spine. The FE model was reduced from 10,000 degrees of freedom for the full 3D disc to only 40 degrees of freedom for the sub-structured model defined by 10 nodes attached to junction nodes located on both lower and upper surfaces of the disc. Comparisons of displacement fields were made between the full poroelastic FE model and the sub-structured model in three different loading conditions: compression, offset compression and torsion. Discrepancies in displacement were lower than 10% for the first time steps when time-dependant events were significant. The substructuring technique provided an exact solution in quasi-static behavior after pressure relaxation. Couplings between vertical and transversal displacements predicted by the reference FE model were well stored by the sub-structured model despite the drastic reduction of degrees of freedom. Finally, we demonstrated that substructuring was very efficient to reduce the size of numerical models while respecting the time-dependant behavior of the structure. This result highlighted the potential interest of substructure techniques in large-scale models of musculoskeletal structures.

Summary Introduction In the Wassel type IV classification category, the thumb is duplicated from the metacarpophalangeal joint; this abnormality accounts for approximately 50% of the cases of thumb duplication. Type IV is divided into four subtypes in which the IV-D type, or convergent (9% of cases), is the most complex form because both thumbs are hypoplastic with a divergent metacarpophalangeal joint and a convergent interphalangeal joint. Reconstruction is prone to axis deformity and ligament laxity, whereas the Bilhaut-Cloquet technique's main pitfall is nail dystrophy. We propose a modified Bilhaut-Cloquet procedure to avoid these complications. Material and method Four males (mean age: 11 months; range: 10–12 months) with IV-D thumb duplication were operated on using a modified Bilhaut-Cloquet procedure. Surgical technique The skin is preliminarily marked, taking into account the excision of the central skin and the more hypoplastic nail of the two (most often the radial nail). Both proximal phalanges are split longitudinally and the central halves discarded. An oblique osteotomy is performed at the base of the distal phalanx of the ulnar thumb duplicate (the less hypoplastic) and the radial wedge is excised. The same osteotomy is applied to the distal phalanx of the radial thumb duplicate, but the radial wedge is preserved. The proximal phalanx and the bases of the distal phalanx are joined by bone suture. Axis correction and ligament stability are thus achieved without nail surgery. Results The patients were examined with a mean 24 months of follow-up (range: 12–36 months). The result was good in all four cases according to the Horii score. Discussion and conclusion This procedure combines an excision of the central part of the proximal phalanx and partial excision of the base of the distal phalanx. It provides axis correction and stabilization of the interphalangeal joint while avoiding subsequent nail dystrophy because a single nail is preserved. Preliminary results are encouraging: no axis deformity, instability or nail dystrophy has been noted. Nonetheless, the long-term results need to be evaluated. Level of evidence IV retrospective study.

A 5-year-old boy underwent surgical excision of a Ewing’s sarcoma of the proximal femur. Reconstruction was performed using an ipsilateral vascularized epiphyseal transplant and a femoral allograft. Local recurrence of the tumor necessitated hip disarticulation 3 years after the initial procedure. We then performed a histologic analysis of the transplant. The growth plate was still normal in structure but had richly vascularized hyperplastic layers. We observed bridging between the articular cartilage and the growth plate.

Fourteen wrists in 11 girls, mean age 13.3 years (range 9–16) at surgery, were treated for Madelung’s deformity. The presenting complaint was incapacitating pain. All were treated by radial closing wedge osteotomy and ulnar shortening osteotomy. The dorsal retinaculum was also surgically repaired in six cases. At a mean follow-up of 5.1 years (range 4–8.75), we observed improved range of motion in both flexion/extension and pronation/supination and absence of pain during daily activity. Radiographically, positioning of the distal radial articular surface and lunate subsidence were improved. Union was obtained after all osteotomies without secondary procedures. Posterior displacement of the ulnar head persisted in two wrists. Combined radioulnar osteotomy restored the anatomy to as near normal as possible. This technique provides satisfactory and encouraging results and does not compromise the surgical future of the wrist. However, longer follow-up is required to assess recurrence or possible long-term degenerative consequences.

The effects of percutaneous Ethibloc (Ethicon/Johnson & Johnson, St-Stevens-Woluwe, Belgium) injection into primary aneurysmal bone cysts were analysed. Two patients with a venous drainage after injection of a medium contrast were excluded. Twelve patients underwent at least one percutaneous injection of Ethibloc. The average follow-up period was 5.1 years. At final follow-up, six patients had complete healing of the cyst, three had partial healing and three, who had no response, were treated by curettage and bone grafting. Complete healing was observed for all the aggressive lesions. No major complications were noted. Ethibloc injection may be performed as a primary treatment of aneurysmal bone cysts if the technique is followed with precision.

Resume Objectifs Evaluer la valeur pronostique de l’IRM de diffusion de la tete et du col femoral dans la maladie de Legg-Perthes-Calve (MLPC). Methode Etude prospective chez 31 enfants (âge moyen 5,5 ans ; 2,5 a 10,5) presentant une MLCP unilaterale, dont le pronostic etait evalue par la classification de Herring. Le recul moyen etait de 19 mois (6–30). Quarante-neuf IRM ont ete realisees en phase de condensation ou de fragmentation. La quantification bilaterale du coefficient apparent de diffusion (ADC) de la tete et du col femoral a permis de calculer le ratio d’ADC entre cote pathologique et cote sain et de comparer les ratios obtenus au score de Herring. Resultat Seize hanches etaient classees Herring A ou B, 3 Herring B–C et 12 Herring C. L’ADC etait augmente pour les hanches atteintes par rapport au cote sain, a la fois au niveau de la tete (p Conclusion L’IRM en diffusion presente de nombreux avantages dont son caractere non invasif et non irradiant. Elle ne necessite pas de produit de contraste et peut etre realisee sans anesthesie. L’origine de l’elevation de l’ADC est inconnue. Il est le reflet de modifications moleculaires (diffusion « vraie »), mais il est aussi influence par la vascularisation (pseudo diffusion). Le ratio d’ADC pourrait permettre de determiner precocement le pronostic de la MLPC, avant que la classification de Herring ne soit applicable. Niveau de preuve Niveau III. Etude prospective non controlee.

Resume Les lesions du ligament croise posterieur (LCP) sont rares chez l’enfant et peuvent engendrer une instabilite posterieure du genou. Nous rapportons une technique originale de reconstruction a propos d’un cas. Un garcon de 11 ans avait presente une rupture intraligamentaire du LCP. Malgre une immobilisation initiale et une reeducation bien conduites, il n’avait pu rependre le sport a son niveau anterieur et se plaignait de douleurs anterieures du genou. Nous avons realise une reconstruction arthroscopique mono-faisceau du LCP par un greffon droit interne-demi tendineux quatre brins. Le tunnel femoral etait intraepiphysaire et le tunnel tibial transphysaire sous double controle radioscopique et arthroscopique. La fixation etait assuree par deux vis d’interference resorbables. A deux ans de recul postoperatoire, le patient etait asymptomatique et avait pu reprendre le sport au meme niveau qu’avant sa blessure. L’examen clinique etait normal, sans signe d’anomalie de croissance. Cette technique originale nous a paru adaptee chez un patient symptomatique. Level of evidence IV.

Summary Posterior cruciate ligament (PCL) tears are rare in children and may cause posterior instability of the knee. We present an original reconstruction technique. An 11-year-old boy sustained a PCL rupture. Despite initial immobilization followed by physiotherapy, he could not resume his previous sporting activities at the pre-injury level and complained of anterior knee pain. We performed an arthroscopic PCL reconstruction using a single bundle four-strand hamstring autograft. The femoral tunnel was drilled through the epiphysis and the tibial tunnel went through the physis under both arthroscopic and fluoroscopic control. The graft was secured using absorbable interference screws. At 2 years follow-up, the patient was asymptomatic and resumed sports at the same level as before the injury. Clinical examination was normal. There was no sign of growth disturbance. PCL injury is extremely rare in children. This original technique seemed appropriate in a symptomatic patient. Level of evidence IV.