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International audience; This article is exploring how an alternative organization relying on anarchist ideology is dealing with the tension between inclusion and exclusion. It relies on the empirical study of anarchist groceries in the suburb of Paris. Thanks to the analytical grid of Shore et al. (2011) the study shows how despite a willingness to include the highest number, these self-managed organizations produce both inclusion and exclusion.

International audience; Face à la succession de crises multiformes et hétérogènes, les collectivités locales sont appelées à renforcer leur résilience, c'est-à-dire à se préparer aux crises et aux catastrophes et à maintenir leurs activités en cas de choc. Grâce à une revue de littérature sur la résilience en sciences de gestion complétée par des entretiens d'experts, nous proposons une définition de la résilience des collectivités locales, en tant qu'organisation au service du territoire, et développons le concept de « capacités dynamiques de résilience ». La légitimité démocratique des collectivités locales sur le territoire leur permet d'assumer un rôle d'acteur pivot dans le renforcement de la résilience territoriale. Notre recherche porte en particulier sur le rôle des Hauts Managers Publics (HMP) que nous définissons comme des acteurs centraux du renforcement de ces capacités dynamiques de résilience par leur position stratégique, à l'intersection entre animation du territoire et développement des capacités internes de l'organisation.

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International audience; Cet article questionne la capacité des musées français à faire preuve de résilience organisationnelle face à la crise sanitaire. La nature complexe et contingente de ces établissements nous a conduits à employer une méthodologie exploratoire holistique à même de répondre à leurs caractéristiques. Nous avons construit, sur la base de données secondaires (rapports officiels, guides et webinaires), une taxonomie pragmatique selon la méthode de Grémy et Le Moan (1977), permettant ainsi de répondre à une confusion généralisée dans les sciences humaines et sociales sur les procédures de classification. Cinq dimensions ressortent dans cette taxonomie, révélant la capacité de résilience muséale.

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International audience; Dans cet ouvrage, l'équipe des chercheurs de l'IMPGT propose un bilan des travaux de l'École aixoise en management public et dessine de nouvelles perspectives de recherche et d'actions. Une certaine dés-organisation s'observe dans le champ du management public. Or, l'incompréhension conduit à l'Impuissance et nourrit des dysfonctionnements démocratiques, décisionnels, budgétaires ou humains. Cet ouvrage décrypte ce domaine en perpétuel mouvement. La première partie révèle un foisonnement d'idées, des ambigüités sur le sens de la performance, des contradictions sur les finalités du management public, de la complexité territoriale, des spécificités à intégrer ou encore des arbitrages à réaliser. Les organisations et les acteurs sont donc réinterrogés et leurs réponses ne vont pas de sol. La seconde partie propose des pistes. Sans prétendre à l'exhaustivité, elle montre que le métier du manageur public est à repenser, que les modes de gouvernance sont à adapter, que des réponses inédites sont à inventer, et ce dans tous les domaines de l'intervention publique. De nouveaux enjeux, souvent paradoxaux, apparaissent. Mais les manageurs ne sont pas sans ressources. Cet ouvrage s'appuie sur de nombreuses références bibliographiques et plusieurs études de terrain. Les points de vue et les paroles des acteurs y occupent une place substantielle. Tous ceux qui s'intéressent au management public, et évidemment les manageurs, trouvent ici des pistes de réflexion et d'action concrètes pour les aider au quotidien.

International audience; Le chapitre IV de l'ouvrage collectif "Dessiner le management public autrement. Bilan et perspectives" (Presses Universitaires de Provence, Collection Espaces Publics), revient sur la succession de crises, complexes et systémiques, frappant nos sociétés. Plus qu’une juxtaposition, ces crises se renforcent et s’amplifient mutuellement. Une des réponses retenues par différents niveaux de gouvernement et le secteur marchand est le développement durable. Cette notion syncrétique a connu des transformations depuis son émergence dans les années 1980. Elle questionne profondément à la fois nos finalités et nos manières d’agir. Face aux défis posés, des arbitrages, souvent interdépendants, sont à construire.Lucidement, nous savons que chacun fera des perdants et des gagnants, mais en casd’immobilisme, tout le monde perd.

International audience; We explore the emerging logic of co-creation in a local public organization which corresponds to a new paradigm and a set of new practices in public management (Torfing et al., 2019).This research context is particularly relevant for institutional scholars as an emerging logic is significantly underdeveloped in terms of prescribed practices (Bertels and Lawrence, 2016) which reinforces the interest in managerial agency (Lynn and al., 2000). The emerging logic is marked by a lack of specification of institutional prescriptions which leads to a high level of ambiguity and uncertainty (Greenwood et al., 2011) challenging managerial practices.Bertels and Lawrence (2016) show that the context of emerging logic leads to specific organizational responses. Beyond the identification of organizational responses, we seek to understand how actors intentionally introduce an emergent and weakly articulated logic and how other actors in the same organization react. To do so, we mobilize the institutional work and materiality approach to understand such practices in a context of emerging logic.The institutional work approach helps to understand these efforts by focusing on the intentional practices of individuals and organizations to create, maintain or disrupt institutions (Lawrence and Suddaby, 2006). The material dimension3 of institutional work seems particularly effective in shaping emerging logics (Cloutier and Langley, 2013), but remains understudied in existing literature (Lawrence and Phillips, 2019). In this sense, we aim to better understand how actors use materiality as a “tool of institutional work” to induce change for co-creation practices in their institutions (Lawrence et al., 2013).Method: We used an exploratory and experimental research design based on a qualitative single-case study approach (Yin, 2015). The case study is a French municipality, and the experiment consisted of both developing a theoretical knowledge base to gain an understanding of the organization and the local context, as well as working with the municipality to design and implement co-creation experiments.The data collection combines a study of semi-structured interviews (one key political actor and five public managers within the municipality); participant and non-participant observation (an informal first encounter, three preparatory meetings, a day of training and two co-creation workshops) and secondary data.Analysis: The data has been analyzed thematically (Miles and Huberman, 2003). Our analysis included two steps: firstly, retracing the history of the case through the identification of the phases of institutional work. Secondly, identifying the logics at play, the forms of materiality and its roles in the institutional work practices. This allowed us to develop the data structure and identify patterns, linking the logics to elements of materiality and institutional work.Main findings: The results of the case study show that materiality is a medium of instantiation both for the emerging logic targeted by institutional work practices and for the logics present within the organization. Based on our findings, materiality is an enacting medium for the emerging logic, a revealing medium for dominant logics, and a confronting medium between the dominant and emerging logics. From a managerial perspective, our study emphasizes the strategic role of materiality in institutional change processes. While little attention is paid to material elements by both managers and neo-institutional scholars, our findings allow us to shed light on their roles.

International audience; La tarification des services publics locaux correspond au montant, fixé unilatéralement par la collectivité, dont doivent s’acquitter leurs usagers. Au-delà de sa participation de moins en moins symbolique à l’équilibre budgétaire de la collectivité, le tarif présente plusieurs objectifs annexes (information, transformation, incitation).La détermination du tarif, qui se distingue juridiquement de l’imposition de toute nature, est fortement impactée par la nature du service rendu : obligatoire/facultatif, administratif/industriel ou commercial.L’essor des tarifs a été permis par des évolutions réglementaires et jurisprudentielles qui, sur le dernier demi-siècle, ont progressivement élargi le champ de ce qui pouvait juridiquement faire l’objet d’une tarification.Toute politique tarifaire doit, dans sa constitution, répondre schématiquement à deux questions. Tout d’abord, quelle est la répartition de la charge que l’on souhaite organiser entre les différentes catégories d’usagers ? Il est en effet possible de prévoir une tarification différenciée en fonction du lieu de résidence ou de la capacité contributive des usagers, même si les décideurs publics choisissent parfois des tarifs uniformes (forfait, gratuité).Ensuite, quelle est la répartition de la charge que l’on souhaite organiser entre les usagers pris dans leur ensemble et les contribuables ? Pour les services publics administratifs facultatifs, tout le spectre de la tarification est envisageable, de la gratuité au coût réel. La configuration du service rendu (degrés de confinement, de généralité et d’externalité) permet de justifier certaines orientations, mais n’explique pas toujours les choix arrêtés en la matière.Sur les dernières années, plusieurs collectivités ont mis en oeuvre des réformes ambitieuses de leurs grilles tarifaires, pour reventiler la charge entre les usagers d’une part et entre usagers et contribuables d’autre part. Une illustration sera présentée.Les politiques de tarification des services publics locaux seront à l’avenir probablement impactées par deux tendances lourdes : l’ère du numérique d’une part, la transformation de la fiscalité locale d’autre part avec en point d’orgue la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales.

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In the current context of uncertainty and protean crises, local governments are called upon to reflect on their financial resilience, i.e. their capacity to anticipate, absorb and react to shocks affecting their finances and their level of public services (Barbera et al., 2017). This article proposes a discussion of the concept of financial resilience, illustrated by the results of a European survey of local governments’ top executives conducted in early 2021, on their resilience to the Covid-19 pandemic. It provides food for thought and illustrates different types of resilience capacities in practice. While reforms at the national level can help to build resilience in local governments, it is at the organisational level that resilience is built., Face au contexte actuel d’incertitude et de crises protéiformes, les collectivités locales sont amenées à réfléchir leur résilience financière, c’est-à-dire leur capacité à anticiper, absorber et réagir aux chocs affectant leurs finances, ainsi que leur niveau de services publics (Barbera et al., 2017). Cet article propose une discussion autour du concept de résilience financière, illustrée par les résultats d’une enquête européenne réalisée auprès des dirigeants de collectivités début 2021, et relative à leurs capacités de résilience face à la pandémie de la Covid-19. Il apporte des pistes de réflexions et illustre concrètement différents types de capacités de résilience. Si des réformes au niveau national peuvent permettre de renforcer la résilience des collectivités, c’est en effet au niveau organisationnel que se construit la résilience.

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CONTEXTUALISATIONResidential attractiveness is a major issue in dynamisation and balance of territories. The latest studies on this subject (POPSU, 2022) seem to confirm the idea that the Covid-19 crisis tends to accelerate residential mobility current trends.In recent years, we observed a boom in territorial attractiveness initiatives led by local authorities. Local public organisations of all sizes are interested in these attractiveness issues (Alaux et al., 2015).Residential mobility is a subject of study common to several social science disciplines. This concept can be based on work in economics (Bütikofer & Peri, 2021), sociology (Martí & Ródenas, 2021) and geography (Schachner & Sampson, 2020). Nevertheless, it is difficult to obtain a real consensus to characterise and understand residential mobility. Also, practices and tools that local public organisations can mobilise to make their territory more or less attractive have not yet been the subject of public management research.In addition, it seems necessary to better understand the targets of this concept, taking into account targets that have a freely chosen residential mobility and the specific needs of the territories.THEORETICAL FRAMEWORKThis study, at the crossroads of public management sciences and urban planning, focuses on residential attractiveness.To study the issues of residential attractiveness, we mobilise the economic base theory (Hoyt, 1954) with the concept of presential economy (Ruault, 2017). Presential economy includes residential economy which represents a major issue for local development and competitiveness according to the authors mobilising these concepts (Davezies, 2009).Furthermore, residential mobility, which is closely linked to the life cycle of households (Kan, 2007), is defined as 'a process of choice, which depends on the costs incurred by mobility and the gains that individuals hope to make from it' (Arnoult, 2020). This process is divided into two phases: the mobility choice phase and the destination choice phase (Brown & Moore, 1970).The process theory (Pye & Pettigrew, 2005) seems to be an appropriate framework for reading and understanding residential mobility. We will use the evolutionary process theory and the definition of process as ‘a sequence of events that describes how things change over time’ (Van de Ven, 1992).In addition to this work, we would like to make recommendations in terms of management and spatial planning that will meet the needs of the territories.PROBLEMATIC AND METHODOLOGYHow is the process of residential mobility characterised in a post-covid context; and how can local public organisations manage and develop their territories in order to be in phase with their needs and the expectations of mobile households?Our research will be based on a mixed methodology. The analysis of qualitative data in the first instance will help to prepare a larger quantitative study and to be able to propose a model testing new hypotheses. In addition we will set up a "mirror" methodology, going beyond the duality generally found between the study of targets or marketing managers (Alaux, 2018).Our research will be divided into two phases: A qualitative study in the form of interviews with local public organisations’ managers mobilised on residential attractiveness issues, and a quantitative study (on secondary data) to observe residential movements in France.A quantitative study using primary data that we will collect in the form of a survey distributed to households who have recently moved.

International audience; Participatory democracy lies in “the institutionalization of citizen participation in theimplementation of public policies” (Blondiaux and Sintomer, 2002). Considered as an “indispensable ingredient for the good governance of territories and public affairs” (Raymond, 2009), it now constitutes an inescapable reality of the evolution of forms of governance. The dissemination of good practice guides, exemplary cases, benchmarking practices or instruments demonstrate the efforts undertaken by local elected officials to standardize participatory policies regardless of ideological variable (Mazeaud et Nonjon, 2018). Participatory initiatives allow the territories to benefit a certainreputation in the field, as illustrated by the example of the participatory budget in Porto Alegre.Yet, all the studies regarding representativeness of participating citizens in participatory policiesexhibit that the multiplication of tools and initiatives does not mean an enlargement of the participants, their frequentation proving to be very unequal (Blondiaux, 2008; Nez and Talpin, 2010). Those studies indicate for the most part the reproduction of a “hidden quota” (Gaxie, 1987), an over-representation of certain categories of participants of participatory systems (Rui, 2004; Lefebvre, 2007) correlated with a difficulty of extending audiences to the most marginalized groups, the political problem remaining of a lack of consideration of popular demands (Blondiaux, 2008 ; Carrel, 2013; Gourgues and Mazeaud, 2018). Moreover, the political wish to consecrate the new political figure of the “ordinary citizen”, “the average citizen”, the neutral “profane” possessing a civic identity beyond partisan affiliations andtraditional political divisions is very largely a matter of a political fiction according to academics (Blondiaux, 2007; Seguin, 2020). Indeed, participatory democracy is approved and experienced essentially by a public already strongly committed to politics: activists, syndicalists, attentive spectators of the political game with a good knowledge of these workings, who are often older, more masculine, better educated, richer and more satisfied with their living conditions than the average (Blondiaux,2008).By taking the opposite view of representativeness, we administrate an online exploratory qualitative questionnaire with open questions targeting French politically engaged citizens on trade union, political or “Gilets jaunes” networks, free and willing to answer of the reasons why of deserting participatory initiatives. We recorded 76 answers.

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Tourism-a powerful tool used by public authorities to boost their territory's attractiveness is evolving with the audiovisual consumer society. From globalization to the hybridization of tastes, through the multiplication of SVOD platforms, an inherent phenomenon is emerging: film induced tourism. Conceptualized in the early 2000s, it's the subject of researches in tourism, marketing or geography, questioning in turn motivational elements of tourists and the contents of films in order to detect keys of success of this phenomenon. Nevertheless, research in the field of public action is much rarer on the subject, and we observe a gap in the modalities of action of territorial managers concerning the film induced tourism. Therefore, we attempt to explore, through our present research, the issues raised by the film induced tourism for a place, as well as the mechanisms of action of place marketing managers and their practices concerning its management.For this research, we rely on the concepts of cine-tourism (Beeton, 2005, Macionis, 2004 ; O’Connor et al., 2011), as well as tourist attractiveness (Das et al., 2007 ; Fabry, 2009 ; Kadri et al., 2019). Based on an embedded case study (Yin, 2003), we conducted a qualitative study resulting in semi- structured interviews with 13 territorial managers from three different cities which host the shooting of the same television series. As a result, we highlight several tools and methods of action for place branding managers: before welcoming a new film shooting with prospection, internal management or pre-release promotion, as well as after film release with promotional actions on the territory, the development of touristic products or a global offer. Therefore, we bring some elements of discussion, allowing us to question the film induced tourism research in relation to the territorial attractiveness research. This paper suggests the existence of a “hiatus” between the proposals and theoretical models of researchers and what appear to be the "real" expectations and needs of territorial managers on this subject.

International audience; La fiscalité locale a connu depuis la fin des années 1990 une série de bouleversements de nature à poser, aujourd’hui, la question de sa survivance à moyen terme. Avec la suppression prochaine de la taxe d’habitation sur les résidences principales, on peut légitimement s’interroger sur le devenir d’un autre impôt historique pesant sur les ménages, la taxe foncière sur les propriétés bâties.Passage en revue des arguments en faveur de son abrogation… mais aussi de son maintien.

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International audience; Les situations concrètes et médiatisées de citoyens non-contribuables et de contribuables non-citoyens se sont démultipliées sur les dernières décennies : expatriés, résidents étrangers se voyant refuser la nationalité française, évadés fiscaux... Cette disjonction entre deux ensembles longtemps pensés comme devant être identiques (ou quasiment) ne peut rester longtemps sans conséquence dans les droits et les devoirs de chacun.

International audience; Les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) connaissent de profondes mutations liées aux réformes successives qui visent à optimiser les dépenses et à améliorer la qualité de la prise en soins des résidents. Les changements induits par ces réformes semblent générer du stress, de l’épuisement et du mal-être au travail. Cette recherche entend précisément étudier la dégradation du bien-être au travail en EHPAD à travers le modèle exigences-ressources du travail et le concept de contrat psychologique. Les 18 entretiens semi-directifs et le focus group réalisés dans un EHPAD à but-non lucratif montrent que les interactions entre l’intensité des exigences du travail liées notamment à l’altération des relations sociales et à des dysfonctionnements organisationnels, et la disponibilité et l’usage des ressources du travail conduisent tous les acteurs de l’EHPAD à percevoir une perturbation négative de leur contrat psychologique relationnel. La réparation de ce contrat nécessiterait la mobilisation des ressources sociales et énergétiques comme le soutien social de la hiérarchie et des collègues de travail.

International audience; La crise sanitaire nous a rappelé la nécessité de bien coordonner l’action des différents acteurs institutionnels pour entrevoir l’atteinte des objectifs partagés. Précieux rappel à l’ordre que les collectivités doivent désormais décliner dans leurs relations avec les partenaires qu’elles financent. Le partage parfois flou des responsabilités dans certaines décisions stratégiques ne serait plus admis par nos citoyens. La réponse institutionnelle naturelle à cette nouvelle attente est une démultiplication légitime des leviers de contrôle, mais jusqu’à quel point est-il pertinent de la déployer ?

International audience; Faced with the complexity of the challenges of the 21st century, public organizations are invited to adjust their organizational structure by attenuating vertical approaches in favor of more inclusive and participatory models. As such, co-creation of public policy assumes that together, different types of stakeholders can better identify common problems and develop solutions by sharing their experiences and knowledge (Torfing, Sørensen and Røiseland, 2019). Currently at the experimental level in public organizations, it allows for the aggregation of a diversity of perspectives to develop innovative responses that suit the needs and expectations of citizens, and thereby has the potential to effectively address complex societal problems (Bentzen, Sørensen and Torfing, 2020; Ansell and Torfing, 2021) and create public value (Torfing et al., 2021; Voorberg et al., 2015). Among the post-New Public Management (NPM) models of public administration, public value (Moore, 1995) emphasizes the role of government in producing value for users and society by building trust and legitimacy in public decision-making through democratic dialogue (Bryson et al., 2014). Its strong managerial dimension (Rhodes & Wanna, 2007) positions managers in the orchestration of public value creation. This renewal of public management implies a strategic change for public organizations. Change management at the level of decision-making functions has been widely studied (Hambrick & Mason, 1984; Hamel & Välikangas, 2003; Lahouel et al., 2015). In our research, however, we are interested in middle managers, both objects and actors of managerial transformations (Alis & Fergelot, 2012) with a limited latitude for action (Karlsson, 2019). They act as 'linking pins' (Raes et al., 2011) between top managers and citizens, which implies that they have a key role in the appropriation of change. At present, it is discussed whether and how it is possible to transfer the public value approach to European public administrations from the United States where it originated (Rhodes & Wanna, 2007). This invites us to ask to what extent traditional procedures are alleviated in co-creation processes. We wonder about the role middle managers play in this context. Hence, we aim to explore how co-creation transforms the relationships between citizens and middle managers.To do so, we study the city of Klagenfurt, Austria, which, as part of the European Commission’s “100 Climate-neutral Cities” program, aims to co-create local public policy for a more sustainable future. To explore the relationship between the local public organization’s middle managers and citizens in a co-creation process, we propose to mobilize a qualitative approach based on non-participant observation of co-creation workshops, and semi-structured interviews (Romelaer, 2005) with these two types of actors.This research is still in progress at this point. Preliminary findings show that while managers seem to cling to their established role perceptions, and hierarchy effects remain strong, intentional efforts are made for citizens to express themselves. Citizens appear to be eager to seize this opportunity, and open to engage in the co-creation process. However, separation between types of actors with different competences, degrees of expertise, and backgrounds persists throughout the co-creation process. We propose to construct a typology of the relationships between middle managers and citizens participating in a co-creation process. Several types can be identified, ranking from a reciprocal relationship to mutual incomprehension.

Dans un contexte de mutations profondes des sociétés modernes soumises à des dynamiques de changements externes et internes, les politiques publiques ont toujours été dictées par les autorités publiques, tant dans la définition des objectifs que dans la manière de les concevoir. Cependant, les sociétés modernes font face depuis un certain nombres d’années à des crises politiques et sociales qui les amènent à repenser l’action publique comme une construction collective dans une logique de démocratie participative. Cette dynamique a fait apparaître plusieurs formes de participation citoyenne s’appuyant sur des modes de gouvernance participative, dans lesquels les usagers sont mieux informés, consultés et impliqués dans les projets menés. Toutefois, quand il s’agit du changement dans les réformes publiques et dans les institutions, qu’il s’agisse de restructuration ou de changement induit par une pression interne, l’Administration arbore une modalité de gouvernance descendante qui ne prend pas en compte les enjeux opérationnels et organisationnels. C’est pour répondre à ces différents enjeux que se sont créés des espaces de dialogue pluri-acteurs dans le but de contribuer à la co-conception, la co-gestion et l’évaluation des politiques publiques. C'est à ce titre que la co-construction apparait comme une réponse à ces demandes de gestion participative.

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Au cœur des préoccupations territoriales, l’attractivité émerge et s’adapte aux différentes révolutions touchant de plein fouet la stabilité organisationnelle de la société. Elle se fond dans l’environnement mouvant et complexe du territoire et devient un enjeu stratégique pour les acteurs locaux en chargent de la gestion territoriale. Si les enjeux en termes d’attractivité ne sont pas identiques pour tous les territoires puisqu’ils comportent leurs spécificités, il convient de noter que les tendances évoluent vers la prise en compte de plus en plus accrue des besoins et des attentes des habitants. L’attractivité équilibrée s’impose ainsi au cœur de la stratégie de développement territorial et devient le nouveau « leitmotiv » des démarches de marketing territorial.Si l’attractivité a d’abord été considéré comme une compétence clé de l’échelon métropolitain, la multiplication des démarches et le développement des marques territoriales sur tous les territoires en France prouvent le contraire. En plein essor actuellement, les agences d’attractivité départementales et régionales démontrent également l’intérêt porté à ce sujet, quel que soit l’échelon donné.Par la démarche collective, le projet d’attractivité prend forme. En effet, s’agissant d’un sujet qui croise des secteurs différents et plusieurs acteurs d’un territoire, l’objectif est d’associer ces forces vives pour favoriser la réussite du projet. Mais comment garantir que la mobilisation et l’engagement perdure dans le temps ? La question de la gouvernance se pose alors.L’objet d’étude de ce mémoire vise à analyser la place d’une gouvernance partagée dans la mise en place du processus stratégique d’une attractivité se voulant « équilibrée ». L’intérêt est d’identifier les freins et les leviers de ce type de modèle de gouvernance.S’appuyant sur l’étude du cas singulier de la marque territoriale trèsBeaujolais, nous avons construit notre méthodologie de recherche à travers une méthode qualitative. Afin d’ouvrir notre réflexion et pour étayer nos propos, nous avons également sollicité des professionnels experts des sujets d’attractivité et provenant de différents territoires.La revue littérature et la récolte des données de terrain nous permettent de dégager des recommandations managériales.

International audience; SDG 17 is all about strong partnerships and cooperation and is required for the achievement of all other SDGs. In that sense, collaborative policymaking is an important target for local public organizations in the European region. The case of Venelles, France, shows how sustainable practices can be promoted through the inclusion of local stakeholders in decision-making processes. As the smallest of only a handful of municipalities in France, in early 2021 Venelles has decided to co-create a local 2030 Agenda hand in hand with its inhabitants. Under the name of "Venelles in Transition," a series of workshops has been initiated, aiming to identify the SDGs that are important for the inhabitants and develop concrete propositions for their implementation. The aim is to analyze the co-creation process and discuss the following question: to what extent could co-creation spur the local implementation of the UN Sustainable Development Goals? As opposed to the paradigms structuring the public sector today, co-creation has participation and openness at its core and therefore breaks with established approaches to policymaking. Due to it being so different from existing decision-making processes, it requires public managers to master new skills. However, numerous obstacles remain and must be overcome, while activating the numerous drivers, to fully implement co-creation. This chapter aims to shed light on these elements through the example of "Venelles in Transition."

Les prémisses de la coopération décentralisée naissent dans le sillage de la Seconde Guerre mondiale, avec la pratique du jumelage. Ce dernier, selon Jean Bareth (fondateur et premier Secrétaire général du Conseil des communes d’Europe), désigne « la rencontre entre deux communes qui entendent s’associer pour confronter leurs problèmes et pour développer entre elles des liens d’amitié de plus en plus étroits » (1963). Jusqu’à la première loi de décentralisation en France en 1982, les jumelage...

Le sens au travail dans les organisations résulte de la perception que l’individu porte sur son travail, sa représentation, et les composantes qui s’y rapportent. Le sens au travail a pour effet de produire des comportements chez l’individu notamment l’engagement organisationnel de celui-ci.L’objet de cette recherche est de voir dans quelle mesure la sens au travail peut-il favoriser l’engagement organisationnel dans le secteur du soin à domicile.Ce travail mené auprès des professionnels s’organise en deux parties. La première consiste à développer les concepts de sens au travail et d’engagement organisationnel. La seconde propose d’étudier la problématique sur le terrain à travers trois méthodes : l’observation, l’étude des documents internes et la réalisation d’entretiens.Les premiers résultats de terrain nous montrent que le sens au travail favorise l’engagement organisationnel du salarié. Toutefois l’un des éléments clés pour favoriser davantage le sens au travail est une organisation favorisant la cohésion d’équipe et le développement de projets fédérateurs.

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On peut observer de nos jours un phénomène d’enchantement touristique qui participe à nourrir un imaginaire autour des destinations touristiques. Un fossé peut se créer entre ces imaginaires véhiculés et la réalité des territoires visités. L’écrit suivant s’interroge sur l’impact sur le visiteur de ce décalage entre l’imaginaire créé d’une destination touristique et la réalité vécue lors de la visite du territoire, en étudiant le cas de la ville de Paris.

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International audience; Les travaux de Charles E. Lindblom (1917-2018) ont éclairé l’évolution de l’administration publique aux États-Unis, au cours du XXe siècle et quasiment jusqu’à aujourd’hui. D’origines modestes, il est directement affecté par les conséquences de la Grande Dépression, au cours de laquelle [...]Nous abordons dans un premier temps la fabrique des politiques publiques qui conduisit Lindblom à observer la « débrouillardise » (muddling through) des acteurs. Ensuite, nous présentons les liens, parfois troubles, entre démocratie et marché. Enfin, nous revenons sur le plaidoyer de Lindblom en faveur de l’éducation des citoyens et des savoirs profanes et présentons quelques prolongements de ses travaux.

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Depuis quelques decennies, la gestion des organisations hospitalieres n’a cesse d’evoluer pour faire face, entre autres, a une crise de moyens humains et financiers. Ces changements ont eu des consequences notamment sur le role des acteurs du soin. L’objectif de cet article est d’analyser les relations entre la perception des changements lies au Nouveau Management Public, les tensions de role percues par les cadres de sante et leurs incidences sur le stress professionnel, en mobilisant la theorie des roles et le modele de Demerouti et al. (2001). Afin d’apporter des elements de reponse, une etude empirique a ete menee aupres de 445 cadres de sante d’etablissements publics de sante francais. Les resultats de la recherche indiquent que la perception des changements lies au Nouveau Management Public favorise degressivement le conflit de role, la charge de travail quantitative, puis le conflit travail-famille. Par ailleurs, l’etude permet d’analyser le degre d’influence de chaque type de tensions de role en termes de stress au travail. Les resultats revelent que c’est la charge de travail quantitative qui semble etre le plus important predicteur du stress professionnel des cadres de sante interroges, alors que la charge de travail emotionnelle semble, quant a elle, diminuer le stress au travail.

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International audience; This article concerns the management and reception of returnees from Wuhan to Ensosp (France) at the beginning of the COVID19 pandemic in China. It contributes to shed light on the improvisation processes in times of uncertainty in order to draw lessons that may be useful to managers. We have thus been able to identify that in extreme situations, the response to the unexpected can give rise to experiential learning cycles (Kolb, 2014). We propose to consider them as rapid cycles of microlearning taking place in a constrained environment (resource constraints, short reaction time). These microlearnings take place in interactions between individuals within organizations.; Cet article concerne la gestion et l’accueil des rapatriés de Wuhan à l’Ensosp (France) au début de la pandémie de la COVID19 en Chine. Il contribue à éclairer les processus d’improvisation en période d’incertitude pour tirer des enseignements utiles aux managers. Nous avons ainsi dégagé qu’en situation extrême, la réponse aux imprévus peut donner lieu à des cycles d’apprentissages expérientiels (Kolb, 2014). Nous proposons de les considérer comme des cycles rapides de micro-apprentissagesse déroulant en environnement contraint (contraintes de ressources, temps court deréaction). Ces micro-apprentissages s’opèrent dans les interactions entre individus au sein des organisations.

Contexte de la recherche et problématique: Dans quelle mesure les stratégies locales en faveur des projets de villes intelligentes intègrent-elles des moyens pour lutter contre les inégalités ?

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