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Basilar artery fenestration is the second most commonly observed fenestration of the cerebral arteries. In addition to our case, we reviewed the clinical, imaging findings, treatment, and prognosis of 9 other reported cases. Patients' mean age was 45.1 years. Half of them had cardiovascular risk factors. Mean time to diagnosis was 9.4 days. The main symptoms were right hemiparesis and dysarthria. Basilar artery fenestration was found in all patients, as well as ours, in addition to a thrombus, found in 2 cases. One patient was treated by IV thrombolysis and thrombectomy. In other cases, antiplatelet drugs or anticoagulants were used. A favorable outcome was observed in most cases with one reported death.

Resume Les luxations perilunaires anterieures pures du carpe sont exceptionnelles. Ces lesions sont mal connues, pouvant passer inapercues en urgence. Les auteurs rapportent une luxation antelunaire pure du carpe, chez un patient âge de 24 ans, survenue lors d’une chute a moto au cours d’une competition nationale. Le bilan radiographique standard et scanographique ont objective une luxation antelunaire du carpe avec un deplacement du massif carpien en bloc en avant du lunatum qui est reste strictement sous l’auvent radial, sans fracture associee. La reduction en urgence et la stabilisation temporaire par brochage ont permis d’obtenir un bon resultat fonctionnel, apres un recul de 18 mois.

Impulse control disorders (ICDs) in Parkinson's disease (PD) comprise a class of psycho-behavioral disorders often associated with dopamine agonist treatment. The aim of our study was to determine the prevalence of ICDs in a group of Moroccan PD patients and to bring forward some specific aspects in our population. One hundred twenty-five PD patients, without memory impairment and treated for at least six months, were studied. They were questioned about ICDs using the QUIP-RS, and simultaneously evaluated on the motor symptoms and their treatment. Our sample was then divided into two groups: ICDs (+) and ICDs (-) groups. ICDs were identified in 28% of patients: pathological gambling in 3.2%, compulsive sexual behavior in 7.2%, pathological buying in 9.6%, eating behavior disorder in 7.2%, punding-hobbyism in 11.1%. At least two ICDs were found in 14% of patients and dopamine dysregulation syndrome in 10.4%. We also noticed another kind of "ICDs-mimics" specific to our own social context such as "excessive charity" in 18.4%, or excessive reading of the Qur'an in 9.6%. These aspects were not included in the calculation of ICDs prevalence. The ICDs (+) group was younger than the ICDs (-) group (P=0.042) and ICDs were more frequent in men (P=0.031). Dopamine agonist equivalent daily dose (DAED) was significantly higher (P=0.01) in the ICDs (+) group. There are no differences between classes of dopamine agonist used. Young age, male gender and DAED are risk factors for the occurrence of ICDs in Moroccan PD patients, as already described in the DOMINION cohort, but the prevalence found in our study was higher. We highlighted some specific ICDs-mimics in our Arab-Muslim population.

La luxation subtalienne pure complète est une lésion rare en traumatologie. La variante latérale est exceptionnelle et pourvoyeuse de plus de complications. Cette luxation survient souvent suite à un traumatisme à haute énergie et implique une luxation simultanée des articulations subtalienne et talonaviculaire. Nous rapportons deux cas de luxation sous-talienne complète, médiale et latérale, avec une bonne évolution.

We aimed to evaluate the clinical outcomes after surgical repair of patellar tendon rupture (PTR) and compare the evolution of 2 types of rupture (acute and chronic) after the same rehabilitation protocol.This was a prospective cohort study of patients with PTR treated between January 2006 and January 2014 in the department of trauma surgery, Ibn Rochd university hospital, Casablanca.We evaluated 25 patients (21 men) after a median follow-up of 75 months (range 29-120). The mean age was 34.7±8.59 years. Overall, 17 patients had acute rupture and 8 chronic rupture. Fifteen healthy volunteers (13 men) were recruited as a control group. Mean Knee Society Score (KSS) knee score was significantly higher after than before surgery (82.28±12.297 vs 20.64±7.6; P0.0001) as was KSS function score (88.40±17.483 vs 23.40±8.98; P0.0001). Pain measured on a visual analog scale was significantly lower after than before surgery (1.96±1.24 vs 6.60±1.26; P0.0001). ROM and KSS knee and function scores were significantly lower on the operated than non-operated side after surgery. For both types of PTR, only knee extensor muscle strength was significantly lower on the operated than non-operated side and as compared with healthy volunteer knees.Surgical repair of PTR with reinforcement and an early rehabilitation program demonstrate good results after a long follow-up. However, chronic PTR may need longer or a different rehabilitation protocol of the knee-extensor apparatus.

Introduction La stenose de l’aqueduc du mesencephale represente les 2/3 des hydrocephalies congenitales, 30 % des hydrocephalies chez l’enfant et entre 20 % a 25 % chez l’adulte. Observation Nous rapportons le cas d’un patient de 32 ans, sans antecedents pathologiques particuliers, qui presente depuis 6 mois de cephalees holocrâniennes pulsatiles permanente avec photophonophobie, sans nausees ni vomissements ni troubles visuels, ni autres signes associes. L’examen clinique retrouvait un patient tres cephalalgique, AV : 8/10 en bilateral et un œdemepapillaire bilateral stade 1 au FO. L’examen neurologique retrouvait un syndrome pyramidal reflexe et une atteinte des fonctions superieures MMSE : 17/30 MOCA : 11/30 sans autres atteintes somatiques associes. L’IRM cerebrale montre une hydrocephalie triventriculaire sans resorption trans-ependymaire avec sur les coupes sagittaires fines en T2 une stenose de la partie inferieure de l’aqueduc de sylvius. La ponction lombaire est revenue normale, le bilan infectieux et la serologie syphilitique negative. Le reste du bilan biologique etait normal. une ventriculo-cisternostomie est prevue. Discussion L’hydrocephalie par stenose de l’aqueduc de sylvius est une hydrocephalie obstructive, liee a une lesion malformative, cicatricielle de ce dernier. Elle est souvent mal toleree cliniquement, mais evoluant parfois de facon chronique. La clinique est variable majoree par les troubles psychiatriques et la confusion ainsi que des troubles de la marche. L’ IRM, sequences T2 axiales et sagittales pose le diagnostic. Le traitement de premiere intention est la ventriculo-cisternostomie. Conclusion L’hydrocephalie par stenose de l’aqueduc de sylvius peut toucher toutes les tranches d’âge, l’etiologie est vraisemblablement multifactorielle, le tableau clinique chez l’adulte peut etre atypique.

La fracture avulsion de la tuberosite calcaneenne est une entite rare. Le traitement chirurgical est la methode therapeutique principale. Nous rapportons deux cas de cette lesion, le premier chez un homme de 20 ans et le second chez une femme diabetique de 60 ans. A travers ces illustrations de la fracture avulsion de la tuberosite calcaneenne confrontees aux donnees de la litterature, nous discutons les caracteristiques cliniques et therapeutiques de cette lesion.

INTRODUCTION : Le diagnostic de neuropathie optique (NO) est clinique. Neanmoins l’IRM des nerfs optiques (NfO) est un outil essentiel au diagnostic etiologique et a l'evaluation pronostique. Notre objectif est de presenter les particularites radiologiques des NO et leurs implications pronostiques. METHODES : Etude retrospective de patients admis au service de neurologie Ibn Rochd de Casablanca pour un tableau de NO inaugurale, sur une periode de 6 ans (janvier 2013-Decembre 2019).Nous avons analyse les donnees demographiques, cliniques, immunologiques, et radiologiques. RESULTATS : Nous avons collige 107 cas, la moyenne d'âge etait de 35 ans ± 11,7 avec un sexe ratio de 0,8. Le protocole d'etude des NfO etait respecte chez 45% des patients. L’atteinte du nerf optique etait caracterisee au cours de la SEP ( 37 cas) par une predominance de l’atteinte du segment posterieur du NfO, retrouvee egalement au cours de la NMO. L’atteinte du segment anterieur etait predominante au cours des MOGopathies et elle etait extensive au cours des neuropathies d’origine toxique. DISCUSSION : La sensibilite de l’imagerie optique depend d’une technique adaptee mais aussi de l'etiologie. La NO inflammatoire est caracterisee par une anomalie du signal lors la phase precoce, tandis que l'imagerie peut etre normale dans la neuropathie optique ischemique lors de cette phase. Les caracteristiques radiologiques des NO selon les etiologies peuvent expliquer le pronostic lors des atteintes posterieurs et chiasmatique de la NMO. CONCLUSION : L'exploration radiologique des NO est une etape determinante du diagnostic et du pronostic visuel. En outre, l'IRM cerebrale peut reveler des lesions asymptomatiques pouvant egalement avoir une contribution etiologique.

Introduction L’epilepsie chez la femme constitue un challenge multidimensionnel pouvant affecter differentes phases de la vie et du cycle de reproduction, de la menarche a la menopause. Objectifs Determiner la prevalence de ces troubles specifiques au sexe. Mettre en evidence les differents effets des hormones sur l’epilepsie et les traitements antiepileptiques (AE) et vice versa. Patients et methodes L’etude a inclus des femmes epileptiques en âge de procreation et apres la menopause. Les donnees recueillies via un questionnaire concernaient le developpement mental et comorbidites psychologiques. Les caracteristiques de l’epilepsie et des traitements AE utilises. Les troubles hormonaux et sexuels, l’epilepsie catameniale, la contraception, la reproduction et l’âge de la menopause, ainsi que d’autres complications liees a l’AE. Toutes les analyses ont ete effectuees via SPSS. Resultats Cinquante malades ont ete inclus. L’âge moyen etait de 33 ans, la majorite etait celibataire (36), avec bon developpement psychomoteur (45), syndrome anxiodepressif et dependance a la cafeine. 8 patientes presentaient une epilepsie catameniale. Les troubles hormonaux et de cycle etaient presents chez 18 et 25 femmes. 11 patientes avaient des complications a la grossesse dont 3 avaient une grossesse non programmees par echec de la contraception. L’obesite etait notee chez 22 malades. Discussion La relation entre l’epilepsie et le systeme endocrinien a largement ete etudiee. Elle peut compromettre la sante hormonale, reproductive et osseuse chez certaines patientes. En revanche, l’influence hormonale sur les crises, les interactions des contraceptifs avec les antiepileptiques, les changements pharmacocinetiques pendant la grossesse, la teratogenicite, defient a la fois la femme epileptique et les prestataires de soins. Conclusion L’epilepsie est declenchee pendant la puberte, exacerbee par la grossesse et l’accouchement et diminue apres la menopause. La prise en charge optimale des femmes epileptiques necessite une collaboration multidisciplinaire.

Introduction L’implication du thymus dans la pathogenese de la myasthenie auto-immune (MAI) est etablie ; les anomalies les plus decrites sont l’hyperplasie et le thymome, d’ou la place de la chirurgie dans l’arsenal therapeutique. Objectifs Presenter le profil histologique thymique des patients atteints de MAI et leurs implications pronostiques. Patients et methodes Etude retrospective monocentrique realisee sur les dossiers d 95 patients, admis au service de neurologie Ibn-Rochd de Casablanca pour MAI, sur une periode de 20 ans (janvier 1998–novembre 2019). Tous les cas repondaient aux criteres diagnostiques de la myasthenie (Myasthenia Gravis : Clinical Guidelines, EuroMyasthenia). Nous avons analyse les donnes demographiques, cliniques, electriques, immunologique, radiologiques, anatomopathologiques, therapeutique et evolutives. Resultats Nous rapportons 92 cas, moyenne d’âge de 37 ans et sexe ratio de 0,38. 85 % avaient des Ac anti RACh dont 59 % avaient un thymus normal, 9 % une hyperplasie thymique, 30 % un thymome et 2 % un lymphome. 8,7 % etaient doublement seronegatifs dont 75 % avaient un thymus normal. 6,2 % avaient des Ac anti-MUSK sans anomalie thymique. L’amelioration postoperatoire etait notee chez 62 %. Des cas ayant un thymus normal, 60 % des cas d’hyperplasie, 34 % des cas ayant un thymome. Discussion On constate la predominance de MAI chez la femme jeune dont le profil histologique predominant est un thymus normal ou hyperplasique. Le thymome est plus frequent chez le sujet âge, dont l’evolution est moins bonne qu’avec l’hyperplasie thymique. Ceci peut etre lie a une activation des lymphocytes B en peripherie et un entretien de cette reaction meme apres la thymectomie. Conclusion Quelque soit le profil histologique thymique, le role de la thymectomie dans la prise en charge de la MAI est primordial, certes moins efficace en cas de thymome, mais necessaire pour prevenir une infiltration locoregionale.

Introduction En instance de la thrombectomie, les mesures non specifiques et la thrombolyse intra-veineuse par tenecteplase (tPA) demeurent les piliers de la prise en charge des AVC ischemiques a la phase aigue dans notre structure. Objectifs Analyser les donnees cliniques, radiologiques et evolutives de nos malades traites par (tPA) lors d’un AVC ischemique aigu. Patients et methodes Etude transversale retrospective des dossiers medicaux des malades admis au service pour thrombolyse intra-veineuse suite a un AVC ischemique sur une periode de 11 mois allant du 10 janvier 2018 au 10 decembre 2018. Les malades traites n’avaient pas de contre-indications generales, le score NIHSS (National Institute of Health Stroke Score) etait entre [5–25] et au scanner cerebral un score ASPECTS (Alberta Stroke Program Early CT Score) superieur ou egale a 7. La dose de tPA etait de 0,25 mg/kg en bolus. Resultats La tPA administree chez 35 cas, l’âge moyen 67,7 ans [26–88] et un sex-ratio 0,53. Le delai d’admission (149 min), de realisation du scanner encephalique sans injection (20 min), d’injection de la tPA (47 min). La thrombolyse faite avant 3 heures (32,25 %) et entre 3–4,5 heures chez 64,5 %. NIHSS moyen a 14 (a l’admission) puis reevalue apres une heure du traitement avec un gain de 4 points ou plus dans 69 %. ASPECTS moyen a 8 puis le scanner a j1 montrait un infarcissement hemorragique minime chez 14 % sans noter de deces. Discussion La thrombolyse dans notre structure, basee sur l’evaluation clinique et l’analyse du scanner cerebral notamment le score ASPECTS (strictement superieur a 6) qui reste insuffisant pour determiner le siege de l’occlusion arterielle et de l’importance des collaterales. L’efficacite et la faible innocuite de la tPA a la dose de 0,25 mg/kg (Haley et al., Parsons et al. et ATTEST) la mettent en egalite voire en superiorite a l’alteplase. Conclusion Le recours a une thrombolyse par tenecteplase apres evaluation du score scanographique ASPECTS demeure rassurante dans notre contexte devant son efficacite et sa faible innocuite.

Introduction La neuromyelite optique (NMO) est une pathologie auto-immune de pronostic reserve. Son traitement doit etre agressif reposant sur une immunosuppression active et prolongee. Objectifs Analyser la reponse therapeutique sous cyclophosphamide, et qui semble interessante versus le traitement par rituximab. Patients et methodes Etude longitudinale incluant les patients traites par cyclophosphamide intraveineux (CPIV) et ceux traites par rituximab. L’EDSS (Expanded Disability Status Scale) a ete utilise pour evaluer le degre de severite. La securite et tolerance ont ete evaluees par le taux d’abandon du traitement a cause des effets secondaires, la survenue de complications et le taux de deces. Resultats La moyenne de l’EDSS est passee de 5 a 1,5 sous rituximab et de 6 a 3 sous cyclophosphamide (p Discussion Dans une etude americaine la moyenne de l’EDSS est passe de 7 a 5 sous rituximab (p Conclusion Le cyclophosphamide constitue une therapeutique interessante dans l’arsenal tres reduit de cette pathologie agressive. Des etudes prospectives et comparatives sont a envisager pour appuyer cette donnee.

Resume Le conflit anterolateral dans les suites d’une entorse externe de la cheville est mieux connu depuis l’apport de l’arthroscopie. Une synovite chronique hypertrophique de la region anterolaterale de la cheville semble etre responsable de douleurs chroniques avec œdeme, sans instabilite ni laxite, entrainant un « conflit anterolateral » de la cheville. Les auteurs proposent l’etude des resultats du traitement arthroscopique dans une serie retrospective continue de 22 sportifs presentant un conflit tissulaire anterolateral de la cheville. Les patients ayant des atteintes osseuses ou articulaires ont ete exclus. L’âge moyen etait de 26 ans. Les patients presentaient des douleurs mecaniques anterolaterales associees a un œdeme dans les suites d’une entorse externe de la cheville. Un traitement medical et reeducatif a toujours ete entrepris pendant plus de 6 mois avant l’arthroscopie. Aucun patient ne presentait d’instabilite de cheville, ni de laxite a l’examen clinique. L’arthroscanner a ete realise dans 18 cas et l’IRM dans 4 cas. Le delai moyen entre le traumatisme et la prise en charge arthroscopique etait de 21 mois. Un debridement avec un lavage articulaire a ete realise sous arthroscopie. La reeducation a ete demarree a j2 postoperatoire. Le recul moyen etait de 23 mois. Au score de Kitaoka, 17 patients avaient un excellent resultat et trois un bon resultat. Le traitement arthroscopique a donne des benefices significatifs sur la douleur, l’œdeme, ainsi que sur la reprise des activites sportives.

Resume La localisation musculaire de l’Echinococcus est tres rare. La symptomatologie est souvent discrete et le diagnostic est confirme par l’imagerie : echographie et/ou imagerie par resonance magnetique. Chez les bodybuilders, le diagnostic est plus difficile a cause de l’importance de la masse musculaire ; aussi, il est souvent fait au stade des signes fonctionnels. Le traitement est chirurgical. Les auteurs rapportent un cas de localisation isolee et primitive d’un kyste hydatique musculaire de la cuisse chez un sportif revele par une sciatalgie.

Introduction: Sexual life is an important component of the quality of life. However, it is frequently neglected aspect in patients with hip osteoarthritis. The aims of the study were to evaluate the influence of the total hip replacement (THR) surgery on the quality of sexual life (QSL). Methods: a retrospective study using an anonymous questionnaire administered to 270 patients in a face-to-face interview at physical medicine and rehabilitation department. Results: The mean age when sexual difficulties began was 45 years (range: 21-63) two years after hip pain occurred. Sexual difficulties were considered severe to major by 19% of patients. The main causes of sexual difficulties were pain, then joint stiffness. Patients with the most pronounced and early sexual repercussions were young women with hip dysplasia. In patient’s opinion, the implementation of THR improves sexual relations. The frequency of intercourse was increased after THR significantly more frequently in women than in men, due to a change in coital position. Only 17% of patients had information about sexual activity before/after THR. Conclusion: Sexual difficulties should not be marginalized, but should be assessed before and after surgery. It is the role of a multidisciplinary team: surgeon, physiatrist and physiotherapist as they should provide clear information.

Resume Introduction La prothese totale de hanche est une intervention orthopedique privilegiee, actuellement frequente, qui a bouleverse le traitement des pathologies articulaires degeneratives et inflammatoires. Objectif L’objectif de ce travail est de determiner le devenir fonctionnel et la qualite de vie apres reeducation d’une serie de protheses totales de hanche (PTH), dans notre contexte marocain, et de les comparer a la litterature. Patients et methodes Il s’agit d’une etude prospective portant sur 93 PTH (dont 15 bilaterales) colligees au service de medecine physique et de readaptation au CHU Ibn Rochd de Casablanca, durant la periode allant de janvier 2009 a janvier 2013, indiquees dans le cadre de coxopathies inflammatoires ou degeneratives severes. L’evaluation a ete realisee en preoperatoire, a la 6e semaine et au 3e mois postoperatoires ; elle a consiste en une evaluation de la douleur, de la mobilite articulaire active et passive, de la fonction par l’indice de Postel-Merle d’Aubigne (PMA) et de la qualite de vie par l’echelle Western Ontario and McMaster Universities Arthritis Index (WOMAC). Resultats Il s’agit de 49 femmes et 29 hommes, d’âge moyen 47,23 ans (20–75 ans). L’EVA douleur moyenne est passee de 67/100 a 12/100, six mois apres la chirurgie (p = 4 × 10−4). Le score de PMA est passe de 7,2 a 14,8 (p = 5 × 10−3). Le score de qualite de vie WOMAC a ete nettement ameliore qui est passe de 89 a 36 en fin de reeducation. L’amelioration de cette derniere parait bien correlee a la diminution de la douleur et a l’amelioration du score de PMA. Discussion–conclusion Nos resultats confirment la diminution du handicap des coxopathies apres PTH, ce qui retentit positivement sur la qualite de vie des patients.

Introduction Les traitements de fond de la sclerose en plaques sont varies et dependent de parametres socio-clinico-evolutifs. L’accessibilite au cyclophosphamide dans notre contexte fait rediscuter la balance benefice–risque. Objectifs Nous rapportons l’experience du service de neurologie du CHU Ibn Rochd Casablanca au Maroc dans le traitement de la SEP par le cyclophosphamide. Methodes Etude observationnelle de patients d’une file courante de consultation SEP entre 2000 et 2016 avec analyse des differents parametres epidemiologiques, sociales, cliniques, therapeutiques et evolutifs. Nous avons compare et analyser ses differents parametres entre les patients sous cyclophosphamide (G1 = 36,4 %) ; sous interferon (G2 = 43,7 %) ; et ceux qui ne sont pas sous traitement de fond (G3 = 19,7 %). Le recul moyen est de 2 ans. Resultats Au total, 192 patients, âge moyen 39 ans, sex-ratio 0,43, la SEP RR 70 % vs 30 % de SEP progressive ; l’EDSS moyen : 3,1 ; l’index de progression moyen : 0,31. Les groupes representent : (G1 = 36,4 %) ; (G2 = 43,7 %) et (G3 = 19,7 %). La tolerance au cyclophosphamide est a 85 %. Les patients du G1 ont fait moins de poussee avec un taux annualise de pousse a 0,01 vs G2 0,06 et le G3 0,03. Malgre une agressivite similaire dans les 3 groupes. Discussion Au total, 192 patient, âge moyen 39 ans, sex-ratio 0,43, la SEP RR 70 % vs 30 % de SEP progressive ; l’EDSS moyen : 3,1 ; l’index de progression moyen : 0,31. Les groupes representent : (G1 = 36,4 %) ; (G2 = 43,7 %) et (G3 = 19,7 %). La tolerance au cyclophosphamide est a 85 %. Les patients du G1 ont fait moins de poussee avec un taux annualise de pousse a 0,01 vs G2 0,06 et le G3 0,03. Conclusion Cette etude rapporte l’experience satisfaisante sur 16 ans du departement de neurologie de Casablanca dans le traitement de la SEP par le cyclophosphamide et suggere l’interet de rediscuter la balance benefice-risque en cas de la non-accessibilite au traitement.

Introduction La thrombose est une complication frequente du syndrome nephrotique idiopathique SNI (20 %). La thrombose veineuse cerebrale TVC est rarement rapportee, car souvent sous diagnostiquee. Nous en rapportons 3 cas. Objectifs Discuter les facteurs responsables de l’etat d’hypercoagulabilite, et les differents moyens therapeutiques et preventifs. Methodes Une etude retrospective a ete realisee chez 3 patients qui presentaient une association de TVC et SNI. Les manifestations cliniques, les resultats biologiques et radiologiques, le traitement et les elements pronostiques ont ete analyses. Resultats Il s’agit une femme et de 2 garcons âges de 21, 16 et 10 ans, suivis pour SNI, avec mauvaise observance. Le tableau comporte des cephalees subaigues, compliquees par une hemiplegie dans un cas, et des convulsions dans un autre. Le diagnostic TVC fut retenu sur l’ARM veineuse et ou la TDM. Le bilan etiologique etait negatif, sauf un etat prothrombogene avec deficit des proteines anticoagulantes chez 2 patients. Ils ont tous beneficie du traitement classique de la TVC et d’un controle du SNI, avec une evolution favorable. Discussion La TVC dans le SNI est liee a l’etat hypercoagulabilite du a la fuite des facteurs anticoagulants, augmentation des facteurs pro-coagulants, du fibrinogene, de l’agregation plaquettaire, et de l’hyperlipemie. Chez nos patients, la TVC est due a la decompensation du SNI, la corticotherapie prolongee et l’utilisation inappropriee des diuretiques. L’activite physique et les bas de contention sont recommandes en cas de SNI pour prevenir ce risque. Conclusion La TVC devrait toujours etre envisagee devant un tableau de cephalees subaigues chez un patient avec SNI. Elle est de mecanisme simple, pourrait etre bon pronostic, si diagnostic et prise en charge rapide et adequate.

Introduction Les Wake up stroke (WUS) representent 25 a 30 % des accidents vasculaires cerebraux (AVC) ischemiques. Une situation clinique frequente liee a une physiopathologie particuliere. Objectifs Determiner si le WUS serait different du Awake onset stroke (AOS) par rapport a ses aspects cliniques, radiologiques et evolutifs. Patients et methodes Etude longitudinale menee sur une annee. Le groupe WUS constitue les patients presentant les premiers signes au reveil. Le groupe controle comprend ceux ayant eu l’AVC a l’etat reveille. Imagerie en urgence etait faite chez tous les patients. Les malades traites par tenecteplase etaient inclus. Le devenir des patients etait evalue par l’echelle Rankin modifiee a 90 j, sauf pour les malades thrombolyses. L’etude statistique etait faite par analyse multivariee via SPSS. Resultats Depuis decembre 2017, 295 patients ayant un AVC ischemique ont ete colliges ; 68 patients (23 %) remplissaient les criteres de WUS et 227 patients (77 %) au AOS. Nos resultats ne retrouvaient pas de difference statistiquement significative entre les 2 groupes quant a l’âge, le sexe, les FDRVx etudies, la severite clinique initiale, les parametres radiologiques, et le devenir des patients a 90 j. Trente-deux patients du groupe WUS et 2 patients du groupe AOS etaient thrombolyses. Discussion Les resultats de notre cohorte demontrent que les WUS peuvent etre consideres comme une situation particuliere, mais qui ne change rien quant a la clinique, radiologie et evolution des patients par rapport a ceux avec horaire connu. Cette absence de difference entre les WUS et AOS rejoint les resultats retrouves dans la litterature. Conclusion Malgre sa physiopathologie singuliere, le phenomene de WUS ne presente pas de probleme de prise en charge en dehors de l’eligibilite a la thrombolyse. L’IRM avec recherche de Mismatch peut s’averer interessante.

Introduction Le syndrome des jambes sans repos (SJSR) est une pathologie frequente (2,5 et 15 %). La prevalence et la physiopathologie au cours des neuropathies peripheriques (NP) est encore controversee voir sous-estimee. Objectifs Determiner la prevalence du SJSR et definir les co-morbidites au sein d’une cohorte marocaine de patients suivis pour une NP. Patients et methodes Etude epidemiologique observationnelle type cas temoins entre octobre 2017 et avril 2018. On a compare et analyse les donnees entre deux groupes : G1 patients presentant une NP dans 3 services (neurologie, nephrologie et d’endocrinologie) et G2 cas temoins, appareille au G1 et indemnes. Ont ete exclus, les patients moins de 18 ans ; souffrant d’une demence, de troubles psychiatriques, et les femmes enceintes. L’analyse statistique est faite sur SPSS 20. Resultats Ont ete inclus, 100 patients par groupe ; G1 (neurologie : 30 % ; nephrologie : 34 % ; endocrinologie : 36 %) ; âge moyen 50,7 ; sex-ratio 0,58 ; sedentarite G1 83 % vs G2 73 % ; la prevalence du SJSR 32 % dans le G1 vs 11 % dans le groupe temoin (p = 00003) L’incidence du SJSR etait significative chez la femme, valeur (p) significative a 0,0455. La severite du SJSR : leger 25 %, modere 18,8 %, severe 28,1 % et tres severe 28,1 %. Discussion Le SJSR peut etre idiopathique ou symptomatique lorsqu’une cause favorisante est identifiee. Meme s’il reste sous-diagnostique et sa physiopathologie mal connue, le SJSR est l’une des maladies neurologiques les plus frequentes. Dans notre serie, il ressort que la NP et le sexe feminin sont les principaux facteurs de risque du SJSR chez notre population des patients. Conclusion les auteurs demontrent a travers ce travail la prevalence significative du (SJSR) chez les patients atteints d’une NP notamment d’origine diabetique et analysent les co-morbidites associes.

Introduction L’imagerie dans l’hypertension intracrânienne idiopathique (HTICI) permet d’evaluer les aspects orbitaires, base du crâne et veineux suggestives d’une elevation chronique de la pression intracrânienne. Objectifs L’objectif de ce travail est de decrire les differentes anomalies radiologiques orientant vers ce diagnostic dans notre serie, en insistant sur les anomalies les plus specifiques. Patients et Methodes Etude retro-prospective etendue sur une duree de 10 ans, colligeant 102 patients suivis pour hypertension intracrânienne idiopathique au sein du service de neurologie de Casablanca, Maroc. Une imagerie par resonance magnetique (IRM) 1,5 Tesla a ete realisee chez tous les patients. Les differentes donnees ont ete collectees au moyen de fiches d’exploitations et analysees par SPSS. Resultats Les trois signes les plus sensibles dans notre serie etaient les suivants : aplatissement du pole posterieur du globe oculaire (Se = 87 % p Discussion Nos donnees rejoignent ceux de la litterature pour la specificite de la selle turcique vide et l’aplatissement du globe oculaire. La stenose du sinus transverse est plus specifique dans la litterature que la dilatation de la gaine du nerf optique. La presence d’un de ces signes ou leur combinaison augmente significativement les chances de retenir une HTICI. Conclusion L’IRM cerebrale couplee a la sequence angiographique veineuse permet de plus en plus de poser le diagnostic d’HTICI oriente par des signes de plus en plus specifiques.

Introduction Le syndrome de Moya-Moya est une vasculopathie cerebrale progressive frequente en population asiatique. Il peut etre primitif ou secondaire. Nous rapportons un cas de Moya-Moya secondaire a une drepanocytose et discutons les differents aspects de cette entite. Observation Il s’agit d’un homme de 33 ans suivi pour une anemie non etiquetee depuis l’âge de 5 ans. Il consulte pour une atteinte cognitive progressive evoluant depuis l’âge de 12 ans avec perte de l’autonomie compliquee il y a deux ans de crises convulsives tonico-cloniques generalisees. L’examen clinique retrouvait un syndrome parkinsonien akineto-rigide, des troubles attentionnels et un trouble de la fluence verbale. Par ailleurs, on notait la presence d’ ictere cutaneo-muqueux. L’imagerie par resonance magnetique (IRM) cerebrale montrait des infarctus sequellaires bilateraux avec de multiples cavites porencephaliques et une atrophie cerebrale. L’angiographie par resonance magnetique (ARM) montrait une occlusion de la terminaison des deux arteres carotides internes avec reseau de suppleance, realisant un aspect de Moya-Moya. On notait a la biologie, une anemie avec une Hemoglobine (Hb : 8,2 g/dl), une hyperleucocytose. Le frottis sanguin montrait la presence de drepanocytes ; l’electrophorese de l’hemoglobine montrait une HbS a 79,5 %. Le diagnostic de syndrome de Moya-Moya secondaire a une drepanocytose complique de multiples infarctus silencieux fut pose. Le traitement demarre etait a base d’antiagregants plaquettaires, de valproate de Sodium et des seances de transfusion sanguine avec bonne evolution. Discussion La drepanocytose, hemoglobinopathie est caracterisee par l’obstruction preferentielle des vaisseaux de gros et moyen calibre. La consequence est un reseau neovasculaire de suppleance developpe dans le territoire des arteres perforantes profondes pouvant donner l’aspect de Moya-Moya visible a l’ARM. comme le montre notre cas l’atteinte ischemique secondaire a cette entite peut etre silencieuse et se resumer a des troubles neurocognitifs insidieux. Conclusion La recherche d’une drepanocytose doit etre systematique devant la decouverte d’un syndrome de Moya-Moya surtout en presence d’un syndrome anemique car la mise en place d’un programme transfusionnel diminue le risque d’aggravation et de demence vasculaire.

Resume La reimplantation de la main est devenue frequente dans diverses institutions. Mais, de nombreux problemes subsistent dans notre contexte, en particulier la qualite de la conservation et le temps reel de reimplantation, ce qui rend plus difficile la prise en charge chirurgicale compromettant ainsi le pronostic fonctionnel de nos patients. Nous rapportons cinq cas de reimplantation et de revascularisation de la main. Ce fut une amputation totale chez deux patients et une amputation subtotale chez trois patients. Dans tous les cas, l’amputation interessait la main non dominante, il s’agissait d’une plaie siegeant au niveau de la premiere rangee du carpe. La duree moyenne de reeducation etait de six mois et les patients ont ete revus apres 24 mois au moins. Les resultats fonctionnels ont ete evalues par l’examen clinique, l’electromyogramme (EMG), le score The disabilities of the arm, shoulder and hand (DASH) et les criteres de Chen pour les membres reimplantes ; les resultats etaient juges satisfaisants, les blesses ont recupere une fonction utile au niveau de leur main reimplantee, dans leurs activites quotidiennes, de loisirs et professionnelles. Le role primordial d’une reeducation, entamee precocement et bien suivie est prouve, et ces blessures graves necessitent de longues periodes de readaptation ; en vue d’une bonne recuperation fonctionnelle et d’une reinsertion sociale et professionnelle.

Resume L’objectif est de determiner le devenir fonctionnel des patients operes pour para-osteo-arthropathies neurogenes (POAN). C’est une analyse retrospective portant sur des patients suivis pour POAN. L’evaluation a comporte un bilan articulaire et un bilan fonctionnel. Il s’agit de 20 patients pour 27 articulations operees, le sex-ratio est de 1,4, l’âge moyen est de 31,6 ans (19–41 ans). Les articulations operees sont representees par les genoux a 40,7 % (11), les coudes a 37 % (10) et les hanches a 22,3 % (6). Tous nos patients ont beneficie d’une reeducation fonctionnelle basee sur la mobilisation continue passive par arthromoteur en plus du travail fonctionnel. On a note une amelioration de la mobilite au niveau de toutes les articulations operees de facon significative. Le score de Postel-Merle d’Aubigne, pour ceux operes pour la hanche, est passe de 6,6 a 8,2. Les patients operes au niveau des genoux ont vu leur bilan fonctionnel ameliore par la recuperation de la marche chez une patiente et l’acquisition d’une bonne assise pour les autres. Le bilan fonctionnel des patients operes du coude s’est ameliore en recuperant les possibilites globales de nutrition, d’hygiene et de toilettage. La chirurgie des POAN a pour principal objectif la restauration de la mobilite articulaire ainsi que la fonction. Les resultats sont generalement bons comme le confirme nos resultats.

Introduction La sclerose en plaque est la principale cause de myelopathie, Elle est generalement partielle, touchant les cordons posterieurs et lateraux et ne depassant pas les 2 vertebres. Elle peut etre inaugurale. Les myelites inaugurales dites « atypiques » sont rares. Objectifs Rapporter et analyser les caracteristiques demographiques, cliniques, paracliniques et evolutives d’une serie hospitaliere marocaine. Methodes Ont ete inclus de facon retrospective les dossiers des patients ayant presente une lesion medullaire inaugurale depassant 2 vertebres ou touchant les cordons anterieurs parmi 192 patients suivis pour SEP entre 2000 et 2016 avec analyse des caracteristiques demographiques, cliniques, radiologiques cerebrales et medullaires, les resultats biologiques de la ponction lombaire, les traitements recus ainsi que l’evolution clinique. Resultats Parmi 192 patients suivis pour SEP, 28 cas (15 %) avaient une myelite inaugurale, dont 9 cas avaient une myelite atypique, sex-ratio : 0,6 ; âge moyen : 41 ans ; 7 patients avaient une myelite etendue vs 2 myelites transverses ; tous les patients avaient une synthese intrathecale des immunoglobulines ; la recuperation sous corticoides etait satisfaisante dans 7 cas, l’index de severite de la SEP etait identique a notre population SEP et 3 patients ont presente d’autres poussees medullaires. Discussion Malgre la rarete des MA au cours de la SEP, nous avons pu relever la predominance des lesions medullaires etendues et ainsi le probleme de diagnostic differentiel avec la neuromyelite optique de Devic. Apres une revue de la litterature on a pu retenir une predominance feminine, un âge de debut plus eleve, et une bonne reponse therapeutique. Conclusion Les myelites « atypiques » inaugurales de la SEP restent rares et de diagnostic difficile. Leur atypie radiologique est renforcee par les atypies demographiques, clinico-paracliniques ainsi qu’evolutives.

Introduction Le syndrome des jambes sans repos (SJSR) est caracterise par une envie irresistible de bouger les jambes. Il influe negativement sur la qualite du sommeil et sur le niveau de vigilance. Ce qui laisse suggerer un impact plus marque dans certains types de profession. Objectifs Notre objectif est d’estimer la prevalence, la severite et les comorbidites associees au SJSR chez les medecins internes et residents de notre formation. Methodes Nous avons realise une etude descriptive transversale aupres des internes et residents du CHU Ibn Rochd de Casablanca par l’intermediaire d’un auto-questionnaire dirige sur une periode de 3 mois de septembre a novembre 2017. Le diagnostic et la severite du SJSR ont ete etablis en utilisant les criteres definis par l’International Restless Legs Syndrome Study Group (IRLSSG). Une anxiete et une depression ont ete recherches a travers les scores GAD-2 et PHQ-2 respectivement. Resultats Au total, 108 personnes ont participe a cette etude. L’âge moyen etait de 28,04 ± 3,032 avec des extremes allant de 22 a 40 ans. Le sex-ratio H/F etait de 1/2,72. La prevalence du SJSR etait de 8,30 %. Le SJSR etait modere chez 77,77 % ; leger chez un patient et severe chez un patient. Trois patients avaient des mouvements involontaires des jambes. Une anxiete y etait associee chez 44,44 % et une depression dans 11,11 % des cas. Discussion La prevalence du SJSR en population generale varie de 0,1 a 11 % selon les series ; mais il demeure sous diagnostique. Cette prevalence etait de 8,3 % dans notre serie. Nos resultats rejoignent ceux de la litterature en matiere de prevalence, de severite du SJSR et de comorbidite psychiatrique excepte pour la depression qui semble moins frequente ; cela pourrait etre due a notre faible echantillon. Conclusion Nos resultats pourraient suggerer que la profession medicale n’est pas un facteur de risque de developper un SJSR et que cette affection n’aurait pas un impact plus marque dans cette population au vu de nos resultats en matiere de severite et des comorbidites associees.

Introduction Alors que la biopsie musculaire (BM) est incontournable dans le diagnostic des myopathies, la biopsie neuromusculaire (BNM) est peu pratiquee, mais garde des indications ou seule l’histologie permet un diagnostic precis. Objectifs Rapporter l’experience de notre service en matiere de BM et BNM, et etudier a travers notre serie l’apport de ces deux techniques dans le diagnostic etiologique des maladies neuromusculaire. Methodes Etude transversale retrospective des BM et BNM realisees dans notre service durant 8 ans (janvier 2009–decembre 2016). Nous avons etudie les caracteristiques demographiques et cliniques de 342 patients admis pour une maladie neuromusculaire et qui necessite une BM ou une BNM, ainsi que les caracteristiques histologiques et l’apport diagnostic de ces biopsies. Resultats Moyenne d’âge : 33,4 ans, sex-ratio de 1,44. La BM indiquee devant la suspicion d’une dystrophie des ceintures, myopathie inflammatoire ou mitochondriopathie tandis que la BNM pour les vascularites et l’amylose. Sites preferentiels : BM (deltoide) et BNM (nerf musculo-cutane) dont le materiel biopsique est etudie par histoenzymologie et immunohistochimie. Un diagnostic precis par BM dans 46 % et de 15 % par BNM, le reste des biopsies avaient montre des lesions non specifiques ou etaient normales. Discussion BM a apporte un diagnostic chez la moitie de nos patients guidee par les renseignements cliniques et paracliniques optimisant l’analyse du materiel. BNM avec presence de troubles sensitifs, augmente les chances d’assurer le diagnostic de vascularite qui est retrouve chez 11 % de nos patients. Une biopsie non concluante incite a evaluer les regles de prelevements et d’acheminement au laboratoire d’anatomopathologie. Conclusion La BM ou BNM s’avere un moyen important dans la demarche diagnostique des maladies neuromusculaires et de nombreuses affections systemiques d’ou l’interet de sa realisation a chaque fois qu’elle s’impose.

Les atteintes neurologiques au cours de l’hepatite virale C (HVC), sont polymorphes, trompeuses et peuvent etres revelatrices, elles restent dominees par les neuropathies peripheriques dont la frequence est diversement appreciee. Ces dernieres sont volontiers correlees a la presence d’une cryoglobulinemie mixte. A travers une serie personnelle d’atteintes neurologiques peripheriques au cours de l’HVC. Nous discutons quelques aspects epidemiologiques, caracteristiques cliniques et electrophysiologiques de nos patients, ainsi que les resultats du bilan realise dans le sens du mecanisme d’atteinte ou du diagnostic differentiel. La survenue d’une atteinte peripherique au cours de l’HVC est une complication neurologique commune, associee souvent a la presence d’une cryglobulinemie mixte et a une vascularite des petits vaisseaux a la biopsie du nerf. L’absence de cryoglobulinemie au cours de l’hepatite C avec atteinte neurologique a ete decrite, soulevant de nombreuses interrogations quant aux mecanismes de cette atteinte neurologique et suggerant differentes hypotheses dont la plus plausible concerne l’action directe du virus sur le systeme nerveux par le biais d’une reaction immune locale. Le traitement de cette atteinte neurologique ne repond pas a des protocoles codifies. Une neuropathie peripherique doit etre recherche systematiquement au cours d’une infection par HVC, cliniquement et si besoin electrophysiologiquement, ceci d’autant plus que d’autres etiologies peuvent interferer en particulier le traitement de l’HVC lui-meme. Cette atteinte peut reveler une hepatite virale C, justifiant d’inclure la serologie de l’HVC dans le bilan d’une neuropathie peripherique d’allure vascularitique non etiquetee.

Introduction L’utilisation de la biotherapie en pathologie neurologique est en plein essor et suscite un vif interet aussi bien en pathologie inflammatoire, dysimmunitaire que pour certaines pathologies neurodegeneratives. Objectifs L’objectif de ce travail est de partager les resultats d’une experience de patients traites par biotherapie pour differentes pathologies neurologiques. Methodes Nous avons conduit une etude retrospective sur une periode de 02 ans de 2016 a 2017. Ont ete inclus tous les patients ayant recu une biotherapie que ce soit d’emblee ou apres echec d’un traitement de fond anterieur. La severite de chaque pathologie a ete evaluee par differentes echelles specifiques avant et apres l’introduction du traitement. Resultats Vingt-huit patients ont participe a l’etude. Treize avait une sclerose en plaques traitee par du fingolimod ou natalizumab. Quatorze participants ont ete mis sous rituximab avec des âges allant de 10 a 45 ans et avec des indications variees : NMO SD (9 cas), MAI (3 cas), un cas de vascularite du SNP et un cas de vascularite du SNC. Apres mise sous rituximab, 50 % ont eu une remission complete et une poussee visuelle a ete signalee chez deux patients atteints d’une NMO. Discussion L’avenement des biomedicaments a permis d’ouvrir de nouvelles perspectives dans la prise en charge des maladies neurologiques, toutefois cette therapeutique reste confronter a la difficulte d’acces ainsi que le manque de visibilite quant a son efficacite et son profil de securite a long terme. Conclusion Le recours a la biotherapie dans notre serie a permis de traiter efficacement une grande partie des pathologies qui echappaient ou ne pouvaient etre maitrisees par les therapeutiques usuelles offrant ainsi une alternative de choix a large spectre d’action.

Introduction La neurodegenerescence associee a un deficit en Pantothenate-Kinase-2 (PKAN) est une affection du spectre des neurodegenerescences avec accumulation intracerebrale de fer (NBIA). Nous rapportons 3 observations de PKAN et discutons leurs differents aspects. Observation Il s’agit de 3 patients ; 2 femmes et un homme âges de 16, 23 et 18 ans. Il existe une notion de consanguinite parentale chez deux patients et un cas similaire chez un autre. L’âge moyen de debut etait de 5 ans. Les trois patients ont presente des troubles de la marche avec instabilite posturale occasionnant des chutes frequentes comme symptome initial. La dystonie oromandibulaire etait constante ; en ouverture dans un cas, en fermeture dans un autre et mixte chez le troisieme patient. Elle se compliquait de dysarthrie, dysphagie avec hypersalivation. Par ailleurs il existait un parkinsonisme, un syndrome pyramidal, une atteinte cognitive chez les 3 patients ; une retinopathie pigmentaire chez deux patients. L’IRM cerebrale montrait chez nos 3 patients l’aspect classique en « œil de tigre » : hypersignal T2 et flair bipallidal entoure d’un hyposignal en peripherie. Le diagnostic de PKAN forme typique fut retenu chez les trois patients. Ils furent tous traites par le trihexyphenidyl 5 mg ameliorant ainsi la dystonie generalisee par consequent la marche. Deux patients ont beneficie des injections de toxine botulique pour la dystonie oro-mandibulaire de maniere ponctuelle avec une nette amelioration. Discussion Les NBIA sont un groupe heterogene de maladies neurodegeneratives hereditaires rares, caracterisees par une accumulation excessive de fer dans les ganglions de la base. La PKAN due a des mutations dans le gene PANK 2 en est la forme la plus courante. La dystonie oromandibulaire en est le maitre symptome. Nos 3 cas de par la clinique typique et l’aspect d’« œil de tigre » a l’IRM sont clairement illustratives de cette entite rare et meconnue. Conclusion A ce jour il n’existe pas de traitement etiologique de la PKAN. Le traitement symptomatique est primordial car il ameliore la qualite de vie des patients. Les 3 cas que nous rapportons illustrent typiquement cette logique a la fois clinique, imagerie et therapeutique.