Search

Introduction Analyser les relations entre l’astigmatisme oculaire (refractif) et l’astigmatisme corneen (anterieur et posterieur) d’une population normale. Materiels et Methodes L’astigmatisme oculaire (refraction subjective, refractometrie automatique) et l’astigmatisme corneen (Orbscan) ont ete prospectivement analyses sur 600 yeux « normaux » (en dehors d’une eventuelle ametropie) de 300 patients. Les expressions « non polaires » (coordonnees cartesiennes, vecteur) ont ete utilisees pour analyser les differences proprietes de l’astigmatisme : composante directe/inverse, composante oblique, enantiomorphisme, astigmatisme corneen total (anterieur + posterieur). Resultats Les cylindres corneens anterieurs presentent une plus forte correlation avec le cylindre subjectif que le cylindre corneen posterieur (r ≥ 0,77 p 0,05). La difference d’axe (en valeur absolue) entre l’astigmatisme subjectif et l’astigmatisme corneen anterieur diminue avec la magnitude de l’astigmatisme (r = 0,42 p Discussion D’un point de vue theorique, la chirurgie refractive corneenne est d’autant plus pertinente pour corriger un astigmatisme refractif que le cylindre est eleve puisqu’elle constitue dans ce cas un traitement etiologique. Conclusion L’astigmatisme corneen anterieur joue un role preponderant dans l’astigmatisme refractif en particulier quand la magnitude de ce dernier est elevee.

AIMS—Donor organ cultured corneal tissue selection before penetrating keratoplasty is carried out by taking into account different variables. The objective was to identify preoperative variables which are significantly and independently associated with transplant outcome and should effectively be taken into account before transplantation. METHODS—231 consecutive penetrating keratoplasties were prospectively studied using organ cultured tissue. Morphometric analysis of the donor corneal endothelium was performed before transplantation. Graft survival and endothelial cell density, during the second year following transplantation, were studied both at a univariate and multivariate level. RESULTS—Recipient age, recipient rejection status, and preoperative diagnosis significantly influenced graft survival. Graft survival was higher when using corneal tissue from donors older than 80 years. Postoperative endothelial density decreased with preservation time and coefficient of variation after preservation. It increased with endothelial cell density after preservation and deswelling time, and correlated with preoperative diagnosis. CONCLUSION—Organ cultured corneas with endothelial cell density after preservation

Resume Nous rapportons le cas d’une femme de 67 ans sans antecedent ophtalmologique, adressee pour la prise en charge d’une keratite infectieuse post-traumatique avec un tissu de vetement un mois auparavant au Portugal, et s’aggravant malgre un traitement antibiotique topique fortifie. A l’entree, l’acuite visuelle etait limitee a « perception lumineuse ». Un abces corneen de 11 mm de diametre infiltrait toute l’epaisseur de la cornee. Le diagnostic microbiologique et la microscopie confocale ont revele la presence d’un champignon filamenteux saprophyte de l’environnement : Cylindrocarpon lichenicola qui est responsable de keratites de maniere exceptionnelle. Devant le risque de perforation corneenne, une keratoplastie transfixiante a ete realisee malgre un traitement par voriconazole et amphotericine B. Les suites ont ete simples avec une absence de recidive a un an. Une etiologie fongique doit etre suspectee devant toute keratite d’origine traumatique. Des examens microbiologiques specifiques et une microscopie confocale doivent etre realises precocement afin de ne pas retarder la prise en charge adaptee.

Introduction Determiner l’efficacite et les complications potentielles de l’injection intravitreenne (IVT) de Bevacizumab dans le traitement des neo-vaisseaux choroidiens retrofoveolaires du myope fort. Objectifs et Methodes 11 yeux de myopes forts presentant un NVC retro-foveolaire ont ete inclus retrospectivement. Tous les patients ont recu un traitement par injection intravitreenne de Bevacizumab (1.25 mg/0.05 ml). Les patients ont ete suivis sur 1 an. A chaque consultation l’acuite visuelle, l’aspect en OCT et en angiographie etaient evalues pour une nouvelle injection eventuelle. L’acuite visuelle a ete convertie en Log MAR afin de realiser l’analyse statistique. Resultats L’âge moyen des patients etait de 54,45 ans. L’acuite visuelle initiale moyenne etait de 20/125 (1,6/10 e ) (p e ) a 6 mois (p e ) a un an (p Discussion Recemment, la phototherapie dynamique a la verteporfine a permis d’obtenir une stabilisation de l’acuite visuelle chez ces patients. Les IVT de Bevacizumab semblent capable de stabiliser voir meme d’ameliorer la MAV dans cette serie. Le nombre d’injections necessaires pour obtenir une regression complete de l’activite des membranes neovasculaires est faible (1.91 injections/an) par rapport au patient atteint de DMLA. Conclusion Les resultats a un an de l’injection intra-vitreenne de Bevacizumab dans le traitement des NV du myope fort sont encourageants. Des etudes complementaires seront necessaires afin de confronter ces resultats a la phototherapie dynamique a la verteporfine.

Objectif Analyser les relations de symetrie de la cornee par rapport a l’œil controlateral dans une population « normale ». Objectifs et methodes Les 2 cornees de 325 patients ont ete prospectivement analysees avec la topographie d’elevation Orbscan et la pachymetrie ultrasonique. L’enantiomorphisme (symetrie en miroir) des donnees directionnelles (axe de l’astigmatisme, localisation du point le plus fin) a ete quantifie par des indices specifiques calcules a partir des coordonnees cartesiennes (x,y). Resultats Les cornees droites et gauches ne sont pas differentes (p > 0,05) et presentent une forte correlation (r ≥ 0,90 p p = 0,001). Les donnees de la face posterieure de la cornee presentent une correlation moins elevee par rapport a l’œil controlateral (r = 0,72 p Discussion La moins forte symetrie par rapport a l’œil controlateral des donnees de la face posterieure de la cornee est liee a une qualite inferieure des mesures. L’origine de l’enantiomorphisme presente par la cornee (epaisseur, toricite) est encore mal connue : simple consequence du plan sagittal de symetrie de l’embryogenese ou reel avantage phylogenique ? Conclusion La cornee presente par rapport a l’œil controlateral un degre eleve de symetrie et d’enantiomorphisme pour les principales caracteristiques geometriques et optiques. Toutefois, la relation de symetrie entre les 2 yeux tend a diminuer avec l’âge.

Objectif Analyser la variation de la refraction objective induite par la dilatationpupillaire pharmacologique dans une population « normale ». Materiels et Methodes Analyse prospective de la refraction objective obtenue a l’aide d’un auto-kerato-refractometre avant et apres dilatation pupillaire maximale obtenue par instillation de tropicamide et de neosynephrine. Les donnees refractives ont ete exprimees dans un espace dioptrique par 3 coordonnees cartesiennes (x, y, z) representant l’equivalent spherique et 2 cylindres croises de Jackson d’axes 0°/90° et 45°/135°. Resultats 44 yeux de 22 patients phaques âges en moyenne de 53 ans (de 18 a 80) ont ete inclus. L’astigmatisme moyen est de + 0,37D × 175,9° avant dilatation et de + 0,18D × 3,0° apres dilatation soit une variation vectorielle de +0,21D × 79,9°. Apres dilatation pupillaire, l’equivalent spherique se modifie significativement (hypermetropisation de 1,08D : − 0,22D vs + 0,86D p S > = 0,41 p = 0,003) contrairement aux variations du cylindre et de l’axe. Discussion Contrairement a la dilatation en ambiance scotopique qui entraine une myopisation (« myopie nocturne »), la dilatation pupillaire pharmacologique entraine essentiellement une hypermetropisation d’origine cristallinienne. Cette hypermetropisation semble liee a l’action cycloplegique du tropicamide. La dilatation pupillaire pharmacologique n’entraine pas de variation de l’astigmatisme total et de l’astigmatisme corneen anterieur. Conclusion La dilatation pupillaire pharmacologique modifie essentiellement l’equivalent spherique dans le sens d’une hypermetropisation sans modification de l’astigmatisme.

Objectif Comparer la trepanation du greffon corneen par voie epitheliale a la trepanation par voie endotheliale au cours de keratoplasties transfixiantes. Materiels et Methodes 125 keratoplasties transfixiantes realisees sur une periode de 3 ans ont ete incluse dans l’etude. 25 patients ont recu un greffon trepane par voie epitheliale a l’aide du trepan de Hanna et de la chambre anterieure artificielle de Hanna. Cent autres patients ont recu un greffon trepane par voie endotheliale a l’aide du trepan de Hanna. Les patients ont ete suivis tous les 3 mois avec mesure de la meilleure acuite visuelle, de l’astigmatisme subjectif, de la pression intra-oculaire, de la pachymetrie et de la densite endotheliale. A la fin du suivi une etude de la topographie corneenne a ete realisee. Resultats Les premiers resultats du suivi clinique des patients ne semblent pas montrer de difference entre les deux modes detrepanation. Discussion La trepanation du greffon corneen par voie epitheliale permet une decoupe anterieure circulaire plus reguliere par rapport a la trepanation par voie endotheliale. Conclusion Les resultats cliniques obtenus avec une technique de trepanation classique par voie posterieure sont proche de ceux obtenus avec la technique par voie epitheliale.

Introduction Analyser tous les cas de keratomycoses suivis et traites dans un meme centre pour etablir le type des agents pathogenes, les facteurs de risques ainsi que l’evolution clinique sous traitement. Materiels et Methodes Etude retrospective incluant les patients ayant consulte ou ayant ete hospitalises dans un meme centre d’ophtalmologie pour keratite fongique. La periode evaluee s’etendait de janvier 2001 a octobre 2008. Le diagnostic de keratomycose a ete retenu sur des arguments cliniques (presence d’un abces corneen d’allure fongique) et microbiologiques (isolement d’un champignon par les examens de laboratoire). Resultats Nous avons observe 29 cas de keratites fongiques. Vingt-quatre patients ont ete hospitalises pour une duree moyenne de 18,2 jours. Tous les patients hospitalises ont recu une bitherapie antifongique locale. Les traitements collyres comportaient le plus souvent de l’amphotericine B, de la natamycine, de la caspofongine ou du voriconazole. Une monotherapie par voie generale etait associee (vfend, itraconazole, ou triflucan). Les champignons filamenteux sont majoritairement retrouves (69 %) : Fusarium (62 %) suivis par les levures (31 %) telles que les Candida albicans. Treize patients ont conserve une cicatrice stromale, le recours a la chirurgie a ete necessaire dans 34,5 % des cas (1 evisceration, 1 enucleation, 8 greffes transfixiantes, 1 greffe lamellaire anterieure profonde, 3 greffes bouchon, 4 greffes de membranes amniotiques et une tarsorraphie). Les facteurs de risque identifies etaient le port de lentilles de contact (51,7 %) avec l’utilisation de solution d’entretien multifonction Renu Moisture LOC (20,5 %), un traumatisme ou un corps etranger corneen (10,3 %), une keratoplastie transfixiante (3,4 %), une autre pathologie corneenne (20,6 %), aucune cause retrouvee (13,8 %). Discussion Les champignons infectent le plus souvent les porteurs de lentilles de contact puis des cornees traumatisees ou pathologiques. L’utilisation de Renu Moisture LOC augmenterait le risque de keratites a Fusarium. Conclusion Les keratomycoses ont un diagnostic souvent tardif et un pronostic sombre.

Introduction Analyser l’influence de l’âge sur l’epaisseur corneenne dans une population « normale ». Materiels et Methodes L’epaisseur corneenne de 500 yeux « normaux » de 250 patients âges de 9 a 97 ans a ete prospectivement analysee a l’aide de la topographie Orbscan et de la pachymetrie ultrasonique. Les differents parametres de la pachymetrie (incluant la mesure du centre, de 8 zones de la moyenne peripherie et du point le plus fin) ont ete compares dans 3 groupes d’âge different et correles a l’âge. Resultats Il existe une correlation significative entre l’epaisseur centrale et l’âge que la mesure soit ultrasonique ou optique (r = + 0,28 p 60 ans : 572 μm ; p 60 ans : 3,1% ; p r = 0,36 p 60 ans : 1,08 mm ; p Discussion Les modifications de l’epaisseur corneenne en fonction de l’âge n’ont pas encore d’explications claires sur le plan histologique : modifications des cellules endotheliales ou du collagene ? Conclusion La plupart des parametres de l’epaisseur corneenne sont statistiquement influences par l’âge. Les modifications de l’epaisseur avec l’âge ne sont pas homogenes et varient en fonction de la localisation.

Introduction Nous presentons le cas d’une decouverte fortuite d’un hydrops aigu unilateral. Materiels et Methodes Un homme de 23 ans adresse pour deuxieme avis ophtalmologique lors d’une baisse d’acuite visuelle brutale unilaterale a compte les doigts. Le patient presente un leger retard psychomoteur. L’acuite visuelle de l’œil controlateral est de 10/10 avec + 1.75 (− 1 a 66°). Nous decrirons l’aspect clinique, topographique homo et controlateral, les images de microscopie confocale (Heidelberg Retina Tomograph II avec module corneen Rostock), de l’OCT du segment anterieur (Visante) et de la pachymetrie ultrasonique corneenne. L’examen de l’œil controlateral est tres peu evocateur de keratocone : hypermetropie, keratometrie inferieure a 39,7 dioptries, pachymetrie > 540 microns. Discussion Les premiers examens sont compatibles avec le diagnostic d’hydrops aigu unilateral dans le cadre d’un keratocone ; cependant les differents diagnostics differentiels infectieux et traumatiques seront discutes. Conclusion Malgre l’absence de cas decrit dans la litterature de keratocone unilateral, ce patient semble presenter les signes cliniques et para cliniques d’un hydrops aigu dans le cadre d’un keratocone.

But Le but de cette etude est de comparer la diminution du Corneal Hystersis et du Corneal Resistance Factor apres chirurgie LASIK femto-seconde versus microkeratome. Materiels et Methodes 60 yeux myopes ont ete inclus dans cette etude prospective. Tous les patients ont ete traites avec le meme laser Excimer. Une decoupe au microkeratome avec realisation d’un capot de 160 μm et un diametre de 9,5 mm a ete faite pour 30 yeux ; une decoupe au laser femto-seconde avec la realisation d’un capot de 120 μm et un diametre de 9 mm a ete realisee pour les autres 30 yeux. Le Corneal Hystersis et le Corneal Resistance Factor ont ete mesures en utilisant l’ORA pour tous les patients, en pre-operatoire et 3 mois apres lachirurgie. Discussion Les modifications du comportement biomecanique corneen apres chirurgie refractive, representees par une diminution du Corneal Hystersis et du Corneal Resistance Factot, semblent correlees a la profondeur du capot et donc au nombre de fibre de collagene sectionnees. Conclusion Lors d’une chirurgie LASIK pour myopie, la realisation d’un capot de 120 μm obtenue par laser femtoseconde entraine une perturbation moins importante du comportement biomecanique de la cornee, que la realisation d’un capot de 160 μm obtenu par microkeratome.

To the Editor: It is well established that immunosuppression after organ transplantation carries an increased risk of certain malignant tumors. Of these tumors, those of the skin and lip and lymphomas are the most common.1 We report a carcinoma of the corneoscleral limbus in a patient who was treated with cyclosporine after undergoing heart transplantation. A 60-year-old man was referred because of a tumor of the corneoscleral limbus in his left eye. He had undergone a heart transplantation five years earlier. The patient had not previously had cancer or ocular disease, and he had not worn contact lenses. After undergoing . . .

Introduction La taille des incisions ne cesse d’etre reduite en chirurgie de la cataracte. Actuellement, il est possible de realiser des phacoemulsifications (PKE) coaxiales a travers des incisions de 2,2 mm. Nous avons etudie l’astigmatisme corneen induit apres phacoemulsification par micro-incision coaxiale 2,2 mm vs coaxiale 3 mm. Objectifs et Methodes Une keratometrie et une mesure de la meilleure acuite visuelle corrigee ont ete realisees, en pre-operatoire, 7 jours et 1 mois apres chirurgie. 49 yeux de 49 patients, operes par le meme operateur de PKE par incision corneenne supero-oblique, ont ete inclus (20 PKE par incision de 2,2 mm et 29 PKE par incision de 3 mm). Tous les yeux ont ete implantes avec le meme modele de lentille intra-oculaire sans elargissement de l’incision. Le lendemain de l’intervention, un examen clinique recherchait la presence d’une brulure ou d’une fuite au niveau de l’incision. L’astigmatisme induit a ete etudie par methode vectorielle. Resultats L’astigmatisme induit a 1 mois etait modere dans les 2 groupes (0,35 D dans le groupe 2,2 mm et 0,26 D dans le groupe 3 mm). Il n’a pas ete mis en evidence de difference statistique entre les 2 groupes concernant l’astigmatisme induit (Δx (p = 0,191) et Δ y (p = 0,411)). La meilleure acuite visuelle corrigee a 1 mois n’etait pas differente entre les 2 groupes (p = 0,266). Discussion La courbe d’apprentissage pour la realisation de PKE entre les incisions de 3 mm et de 2,2 mm est tres rapide. Les incisions de 2,2 mm se sont averees aussi etanches que les incisions de 3 mm. Il n’a pas ete retrouve de difference de meilleure acuite visuelle corrigee a 1 mois entre la micro-incision coaxiale 2,2 mm et les incisions de 3 mm. Concernant l’astigmatisme corneen induit, aucune difference statistique n’a ete mise en evidence entre les 2 groupes mais l’analyse graphique semble montrer une meilleure predictibilite de l’astigmatisme induit avec les incisions de 2,2 mm. Conclusion Aucune difference statistique significative concernant l’astigmatisme induit entre les incisions de 2,2 mm et celles de 3 mm n’a ete mise en evidence dans cette serie mais ces resultats sont a confirmer sur un plus grand nombre de patients.

Introduction Le but de cette etude est d’evaluer et de comparer les proprietes biomecaniques de la cornee : l’hysterese corneenne (CH) et le facteur de resistance corneen (CRF) avant chirurgie refractive et 6 mois apres en fonction du type de procedure : LASIK et PKR. Materiels et Methodes Nous avons analyse prospectivement 23 yeux myopes de 15 patients. Le CH et le CRF ont ete enregistres a l’aide de l’Ocular Response Analyser (Reichert, Buffalo, N.Y) avant la chirurgie refractive et 6 mois apres. Ils ont ete compares avec l’epaisseur theorique de photoablation et les pachymetries pre-operatoires et a 6 mois. Resultats Quatorze yeux ont ete traites par LASIK et 9 yeux par PKR. L’âge moyen etait de 32 ans. La moyenne de l’equivalent spherique etait — 4,4 dioptries. Pour l’ensemble des patients, la moyenne et l’ecart type du CH pre operatoire etaient 10,10 μm ± 1,05 μm, et ceux du CRF pre operatoire etaient 10,06 μm ± 0,87 μm. Les CH pre-operatoire et a 6 mois etaient correles successivement a la pachymetrie pre-operatoire (rs = 0,46 ; p Discussion Les proprietes visco-elastiques de la cornee sont dependantes de l’epaisseur corneenne. La variation du CH et du CRF apres chirurgie refractive ne semble pas, dans notre etude, etre dependante du type de procedure chirurgicale. Conclusion Les modifications biomecaniques de la cornee ne semblent pas etre dependantes du type de procedure chirurgicale (LASIK ou PKR) mais d’autres etudes avec des effectifs plus importants doivent etre realisees pour le confirmer.

Introduction Analyser l’influence de l’âge sur l’astigmatisme subjectif (oculaire) et sur l’astigmatisme corneen dans une population normale. Materiels et Methodes La refraction subjective et la topographie (Orbscan) de 500 yeux « normaux » (en dehors d’une eventuelle ametropie) de 250 patients âges de 9 a 97 ans ont ete prospectivement analysees. La composante directe/inverse (ortho-astigmatisme), la composante oblique, l’enantiomorphisme ont ete analysees apres transformation des coordonnees polaires (cylindre, axe) de l’astigmatisme regulier en coordonnees cartesiennes (x, y) dans un plan dioptrique. Les differentes caracteristiques de l’astigmatisme ont ete correlees avec l’âge. Resultats Alors que la magnitude de l’astigmatisme subjectif ne varie pas significativement avec l’âge (p = 0,42), l’axe est significativement influence par l’âge : la composante directe/inverse est plus influencee par l’âge que la composante oblique (r = 0,36 p Discussion Les modifications de l’axe (inversion et diminution de l’enantiomorphisme) avec l’âge sont principalement d’origine corneenne et concernent surtout les astigmatismes « physiologiques » (minimes ou faibles). L’axe de l’astigmatisme semble plus stable avec le temps quand la magnitude de l’astigmatisme est importante. Conclusion La plupart des proprietes de l’astigmatisme subjectif et de l’astigmatisme corneen se modifient statistiquement avec l’âge.

Aim To evaluate the variability of the measurements obtained with the Ocular Response Analyzer (ORA), particularly for the corneal hysteresis (CH), corneal resistance factor (CRF) and the corneal-compensated intraocular pressure (IOPcc). Material and Methods Both eyes of 30 healthy volunteers were prospectively measured with the ORA, including ametropia. The standard deviation (SD) and coefficient of variation (CoV) were calculated according to the mean values. The difference between the mean values of eight repeated measurements and the mean values of five or less repeated sessions were illustrated in a diagram. The difference with the fellow eye was expressed in percentage. Results The mean values and SD/CoV obtained after five measurements were 16.04 ± 1.81/ 0.11 for the IOPcc, 10.64 ± 1.04/ 0.10 for the CH, and 10.72 ± 0.87/ 0.08 for the CRF. The mean values of five repeated exams only differed by 2.05% CRF, 2.51% CH, and 3.19% IOPcc from the mean values of eight exams, where as two exams differed by 3.9% CRF and 7.1% IOPcc. Discussion The ORA is at present the only device capable of quantifying the CH and CRF. Our mean values conformed to the mean values of recent studies from other authors. Regarding to the clinical application of the ORA the variability of the results makes it difficult to analyze the complexity of the biomechanical, especially if modified by surgery or other pathologies. Conclusion We obtained repeatable scores especially for the CRF followed by the CH and lower results for the IOPcc. The variability of the results should be compensated by increasing the number of measurements depending on the required parameter. Further studies and technical evolution will help to improve standard methods to quantify visco-elastic properties of the cornea.

To compare 3 techniques used for removing the recipient stroma during anterior lamellar keratoplasty (ALK): the "big-bubble" technique, manual dissection using a crescent blade and slitlamp operating microscope, and microkeratome lamellar cut.Retrospective comparative cohort study of 69 consecutive ALKs and 69 consecutive penetrating keratoplasties (PKs). Manifest refraction, slitlamp examination, Goldmann tonometry, ultrasound pachymetry, specular microscopy, and confocal microscopy findings were recorded.The 12-month graft survival estimate was 98.5% in the ALK group and 94.1% in the PK group (P = .19). Higher endothelial cell density was found after ALK (P.001). At 12 months (before suture removal), 53% of eyes that underwent ALK and 44% of eyes that underwent PK had 20/40 or better spectacle-corrected visual acuity (P = .24). In keratoconic eyes, these values were 83% and 69%, respectively (P = .18). Significant differences in visual acuity, corneal central thickness, and keratocyte density among ALK subgroups were found, with the best results obtained using the big-bubble technique and the worst results obtained using the microkeratome. In eyes that underwent ALK, visual acuity increased with keratocyte density.Better results were obtained after ALK vs PK, and the big-bubble technique seemed to provide the best results.

Introduction La douleur oculaire post-operatoire est une caracteristique des patients traites par PKR. Les auteurs ont voulu savoir si elle etait correlee a la sensibilite corneenne pre-operatoire testee par l’esthesiometre de Belmonte. Materiels et Methodes L’esthesiometre de Belmonte est un esthesiometre pneumatique, donc non-contact, qui teste de maniere selective les recepteurs chimiques, mecaniques et thermiques. Les auteurs presentent une etude portant sur 18 yeux de 15 patients ayant beneficie d’une mesure pre-operatoire de leur seuil de sensibilite corneenne a la stimulation mecanique et a la stimulation chimique par cette methode. Apres chirurgie refractive au laser Excimer de surface, les patients ont evalue la douleur ressentie a l’aide d’une echelle visuelle analogique EVA. Des tests de correlation entre douleur et sensibilite ont ensuite ete realises. Discussion La douleur est tres variable d’un patient a un autre dans les suites d’une chirurgie refractive par laser Excimer. Aucun examen pre-operatoire n’est actuellement capable de predire l’importance de la gene ressentie par le patient. L’esthesiometrie doit pouvoir nous apporter une aide. Il semble en effet exister une correlation entre les differentes sensibilites testees et la douleur post-operatoire. Conclusion L’esthesiometre de Belmonte est un outil supplementaire dans l’examen pre-operatoire des patients candidats a une chirurgie refractive par laser Excimer. En detectant les patients susceptibles de ressentir d’importantes douleurs, il peut nous permettre une meilleure prise en charge post-operatoire.