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Introduction/Background The prognosis of women with gynaecologic malignancies which progress after standard oncological treatment remains poor. While immune checkpoint inhibitors targeting the PD1/PDL1 pathway have provided durable responses in various tumour types, their use in gynaecologic oncology is an area of active research. Methodology We retrospectively analysed data from women with advanced or metastatic ovarian carcinoma, cervical cancer or endometrial cancer treated within a compassionate program with nivolumab or pembrolizumab between March 2015 and January 2019 at Lausanne University Hospital. The efficacy endpoint was best overall response rate by RECIST 1.1. Results Patients had a mean age of 63 years (range 46–79 years). We included in total 11 patients, with high grade serous ovarian adenocarcinoma (n=4), squamous cell carcinoma of the cervix (n=3), cervical adenocarcinoma (n=1), basal adenoid cervical carcinoma (n=1) endometroid endometrial cancer (n=1) and serous endometrial cancer (n=1). All patients received nivolumab 240 mg every 2 weeks, except one who received pembrolizumab 200 mg every 3 weeks and 20 mg lenvatinib daily. Ovarian cancer patients were treated in fourth line or beyond, cervical cancer and endometrial cancer patients in third line. The mean number of therapy cycles was 7 for ovarian cancer, 9 for cervical cancer and 5 for endometrial cancer. The best overall response was partial response in cervical cancer (n=3) and ovarian cancer (n=1). Stable disease was found in one patient with cervical and ovarian cancer, respectively. Endometrial cancer patients did not respond. Conclusion In our small cohort of unselected gynaecologic cancer patients treated with anti-PD1 antibodies after failure of standard of care treatments, response rates were highest among cervical cancer patients. Differences in tumour immunogenicity such as PD-L1 expression, human papilloma virus infection, microsatellite instability and POLE mutations may affect response rates. Disclosure Nothing to disclose.

Resume La douleur mammaire est un motif frequent de consultation, anxiogene pour les patientes. On distingue les douleurs mammaires cycliques, non cycliques et les douleurs mammaires associees a d’autres symptomes. Les causes sont multiples, habituellement benignes. L’interrogatoire et l’examen clinique sont essentiels pour determiner des facteurs favorisants. Meme si l’imagerie n’est pas toujours necessaire en cas de douleur mammaire isolee, elle reste utile pour le diagnostic de causes specifiques comme des kystes sous tension, des adenofibromes geants ou une thrombophlebite de Mondor. L’echographie est l’examen de premiere intention, avant la mammographie, l’IRM ou la biopsie qui peuvent etre indiquees en cas d’anomalies suspectes. Certains cancers peuvent etre reveles par une douleur, ce qui implique que la douleur mammaire doit toujours etre prise en consideration par les radiologues et les cliniciens.

Resume L’IRM corps entier, en raison de son excellente resolution en contraste et de son caractere non irradiant, est une alternative aux examens de medecine nucleaire particulierement interessante en oncopediatrie. Cette technique, aujourd’hui realisable en routine clinique, permet d’evaluer la dissemination metastatique et la reponse au traitement, facteurs pronostiques determinants dans la prise en charge therapeutique. De nombreuses etudes ont demontre la non-inferiorite de cette technique comparativement aux examens de medecine nucleaire, il reste toutefois necessaire de standardiser ses parametres techniques et ses indications pour chaque type de cancer a chaque etape de leur prise en charge. Nous aborderons en premier lieu les bases techniques de l’IRM corps entier, puis, a la lumiere d’une revue exhaustive de la litterature, nous dresserons le bilan actuel et a venir de la place de cette technique dans l’evaluation des cancers de l’enfant.

Resume Quels que soient les progres de la chimiotherapie, le seul traitement curatif des metastases d’origine colorectale repose sur la chirurgie qui doit etre complete, permettant l’exerese de l’ensemble des sites metastatiques. Cependant, grâce aux progres des chimiotherapies neoadjuvantes, mais egalement des techniques alternatives telles que la radiofrequence, ces traitements chirurgicaux sont devenus accessibles a un plus grand nombre de patients et ont permis une amelioration de la survie des patients. L’objectif de cet article est de presenter les differentes strategies therapeutiques des metastases d’origine colorectale et de preciser le role de l’imagerie dans la definition de la resecabilite de ces metastases. Les elements cles du compte rendu radiologique lors du bilan initial et de l’evaluation apres chimiotherapie seront detailles.

The marrow contains a variable amount of yellow or fatty marrow and red or cellular marrow creating the signal intensity observed on MRI. Marrow replacement (by cells not normally present in bone marrow) typically is T1W hypointense. Marrow proliferation (by cells normally present in bone marrow) may be T1W hypointense (pseudo marrow replacement) or show intermediate T1W signal intensity due to red marrow redistribution. Marrow edema (reaction to an external process) show intermediate T1W hypointensity (mixture of water and marrow). Location will allow correct diagnosis. Bone marrow ischemia usually results in a necrotic fragment surrounded by a thin T1W hypointense rim.

L’imagerie mammaire connait depuis quelques annees de nouveaux developpements. Ces nouvelles methodes d’imagerie sont principalement orientees sur l’etude fonctionnelle des tumeurs et ont pour objectif d’ameliorer la detection et la caracterisation des tumeurs, mais egalement de fournir de nouveaux criteres pronostiques et de guider la therapeutique des tumeurs mammaires. Une des etudes fonctionnelles la plus prometteuse que ce soit par ultrasons, par rayons X ou par IRM est l’etude de l’angiogenese tumorale qui joue un role majeur dans le developpement des tumeurs et leur potentialite a metastaser. Nous allons presenter dans cet article les principaux developpements de l’imagerie fonctionnelle mammaire concernant toutes les methodes d’imagerie que ce soit les rayons X, l’echographie, l’IRM et la medecine nucleaire. Apres un bref rappel technique nous presenterons les premiers resultats cliniques ainsi que les perspectives de chacune de ces techniques.

La tomographie par emission de positons ou TEP est le premier examen d’imagerie fonctionnelle disponible en cancerologie. Dans le domaine du cancer colorectal, la TEP a tres rapidement occupe une place de choix en particulier pour le diagnostic d’elevation inexpliquee de l’antigene carcinoembryonnaire, le diagnostic beninmalin dans certains cas difficiles tels que les recidives pelviennes, ou le bilan pre-operatoire dans le cadre de strategie therapeutique complexe. Sa place dans l’evaluation therapeutique reste a definir.

L’imagerie connait depuis quelques annees des progres fulgurants, que se soit dans le domaine des rayons X, de l’IRM, des ultrasons et de l’imagerie metabolique. L’imagerie senologique a beneficie de chacune de ces avancees technologiques. Dans le domaine de la mammographie du deploiement, la mammographie numerique a permis de dissocier le processus d’acquisition de l’image de celui du traitement et de l’affichage des images ainsi que de leur archivage facilitant l’optimisation de chacune de ces etapes. L’acquisition de l’image mammographique par rayons X a beneficie de l’optimisation de detecteurs suffisamment sensibles et epais pour absorber une grande fraction des rayons X transmis au sein, l’elimination du bruit de granularite et la reduction de la dose d’irradiation a la glande. L’etude DMIST sur 49 528 femmes qui se sont presentees consecutivement pour un depistage du cancer du sein dans 33 sites nord-americains entre 2001 et 2003 a permis de valider la mammographie numerique montrant pour les femmes de 50 ans et plus une performance interne equivalente a la mammographie analogique, tous cancers confondus, mais une meilleure sensibilite de la mammographie numerique en comparaison a la mammographie analogique dans le groupe des moins de 50 ans, dans le groupe des femmes pre- ou perimenopausees et dans le groupe des seins a densite heterogene ou extreme (difference peu significative).

The marrow contains a variable amount of yellow or fatty marrow and red or cellular marrow creating the signal intensity observed on MRI. Marrow replacement (by cells not normally present in bone marrow) typically is T1W hypointense. Marrow proliferation (by cells normally present in bone marrow) may be T1W hypointense (pseudo marrow replacement) or show intermediate T1W signal intensity due to red marrow redistribution. Marrow edema (reaction to an external process) show intermediate T1W hypointensity (mixture of water and marrow). Location will allow correct diagnosis. Bone marrow ischemia usually results in a necrotic fragment surrounded by a thin T1W hypointense rim.

Les tumeurs neuro-endocrines (TE) sont definies par l’expression de proteines de structure des granules et vesicules de secretion: la chromogranine A et la synaptophysine. Cette definition commune regroupe un reseau de tumeurs, dont deux tiers sont situes au sein du tractus digestif et classees en trois grands groupes: tumeurs endocrines derivees de l’intestin anterieur (œsophage, estomac, duodenum et jejunum haut), tumeurs endocrines derivees de l’intestin moyen (jejunum, ileon et colon droit, appendice) et tumeurs endocrines derivees de l’intestin posterieur (colon gauche, rectum). Les sites les plus frequents sont l’appendice, l’ileon, l’estomac et le rectum (fig. 1). Ce groupe de tumeurs represente moins d’1 % des cancers et des causes de mortalite par cancer. Leur incidence est estimee entre 1 et 5 pour 100 000 habitants par an (1, 2, 3, 4). Open image in new window Fig 1. Localisation des TE GEP, les TE digestives representent un tiers des TE.

Lors du bilan d’une tumeur endocrine (TE) gastro-entero-pancreatique (GEP), l’imagerie conventionnelle joue un role important dans la recherche de la tumeur primitive, pour faire le bilan d’extension local et a distance, rechercher des signes de syndrome de predisposition aux tumeurs, determiner la pente evolutive naturelle de ces tumeurs, evaluer les traitements et rechercher une seconde tumeur associee. L’imagerie des tumeurs endocrines est caracterisee par sa multidisciplinarite, associant aux techniques conventionnelles d’imagerie metabolique que nous allons decrire dans ce chapitre, des techniques d’imagerie endoscopique (pour l’estomac, le duodenum, le pancreas et le rectum), des techniques d’imagerie metabolique par scintigraphie des recepteurs de la somatostatine et ou par tomographie par emission de positons et des techniques d’imagerie vasculaire (arteriographie, prelevements veineux etages) qui ne sont quasiment plus pratiquees de nos jours en raison de leur caractere invasif.

Pancreatic endocrine tumors (PET) are characterised by their hormone synthesis capability and can be associated with an hereditary syndrome-related cancer. Imaging must be adapted to the clinical and biological findings. Functioning PET are most frequently small with early symptoms. The challenge for imaging is to localize the tumor. Non-functioning PET frequently are large and malignant with metastases at the time of diagnosis. The imaging of PET is multidisciplinary with the association of morphological imaging (CT and MRI), endoscopic imaging (endoscopic US) and metabolic imaging (somatostatin receptor scintigraphy and PET-imaging).

Due to their rarity, only few trials have studied the role of the doxorubicin-streptozotocin (DS) combination in advanced well-differentiated pancreatic endocrine carcinomas (AWDPEC). However, the published results are inconsistent. We reviewed all AWDPEC (5-year period, 45 patients) treated in our institution with the DS combination for: objective response rate (ORR), progression-free survival, overall survival (OS) and toxicity. An ORR of 36% (95% Confidence Interval (CI) 22-49) was obtained, with 16 partial responses (PR). The mean duration of PR was of 19.7 months. Two and 3-year OS rates were 50.2 and 24.4%, respectively. Toxicities were mainly digestive (gradeor =3 vomiting, 13%) and haematological (gradeor =3 neutropenia, 24%). Previous systemic chemotherapy and malignant hepatomegaly were associated with a poorer ORR (P=0.033, P=0.016) and OS (P=0.008, P=0.045). Multivariate analysis demonstrated previous chemotherapy as the only independent predictive-factor for survival (P=0.013). In conclusion, our data confirm the sensitivity of AWDPEC to the DS combination, with an ORR of 36% and a remarkable median response duration of 19.7 months, and suggests that it could be considered as a valid option in first-line therapy.

Objectifs pedagogiques Savoir reconnaitre ces foramens (topographie et forme). Faciliter la memorisation de leur contenu. Detecter leur extension de maniere precoce et cibler l’imagerie en cas de symptomatologie localisatrice. Messages a retenir Les foramens ne sont pas accessibles cliniquement, le scanner et l’IRM (surtout) sont necessaires a leur exploration. Les nerfs crâniens ont ete denommes de un a douze au fur et a mesure qu’ils sortent de la base du crâne de haut en bas et d’avant en arriere. Les foramens sont des canaux dont l’axe est soit parallele soit perpendiculaire au palais osseux, facilitant leur exploration en imagerie. L’obturation de la graisse (au scanner en en Tl en IRM) ou la prise de contraste en IRM sont les signes les plus precoces de leur envahissement.

Objectifs pedagogiques Connaitre la definition d’une masse en IRM du sein. Connaitre les criteres d’analyse en IRM des masses benignes et malignes. Connaitre les principaux caracteres semiologiques des masses en IRM definis par le lexique BIRADS IRM. Connaitre la classification BIRADS IRM ainsi que son utilite pour le classement des lesions. Messages a retenir Une masse est definie comme une lesion visible avant injection et dont le rehaussement est detecte dans les trois plans de l’espace. L’analyse combinee morphologique et dynamique est essentielle pour la caracterisation des lesions. Un des meilleurs signes de malignite d’une masse est le rehaussement en cocarde.

e12505 Background: High grade gliomas are tumors with a poor prognosis. Bevacizumab (Bvz) is commonly employed for treatment of recurrence and is currently being evaluated as first line therapy. Bv...

TPS149 Background: Co-selective inhibition of VEGFRs and FGFR has the potential benefit of blocking the two most relevant players in tumor angiogenesis and simultaneously targeting proliferation in...

3548 Background: Complete pathological response of colorectal liver metastases (CRLM) after chemotherapy is a rare phenomenon. Furthermore, complete clinical response does not mean complete patholo...

Objectifs pedagogiques Connaitre les principes physiques de la tomosynthese numerique. Illustrer les avantages cliniques observes sur une serie de 150 patientes incluses dans une etude a visee diagnostique. Messages a retenir En tomosynthese, plusieurs images de projection obtenues par angulations successives du tube a rayons × permettent de reconstruire le volume mammaire en coupes millimetriques. L’objectif est de s’affranchir des superpositions tissulaires qui representent une limite inherente a la mammographie conventionnelle. La tomosynthese fait entrevoir une amelioration de la detection et de la caracterisation des masses mammaires. Elle peut aider a reconnaitre une image construite et est utile dans l’exploration des lesions multiples ou visibles sur une seule incidence.

Objectifs Connaitre les principes physiques de l’IRM de diffusion et de l’elasto-IRM du sein. Connaitre les applications potentielles de ces deux techniques dans la strategie diagnostique en senologie. Connaitre les avantages et limites de ces techniques ainsi que les principaux resultats publies. Messages a retenir L’elasto-IRM est une technique d’imagerie fonctionnelle non invasive qui permet d’analyser la visco-elasticite des lesions du sein, et d’en affiner le diagnostic avant la biopsie. L’IRM de diffusion du sein a un interet potentiel dans l’evaluation precoce de la reponse therapeutique apres chimiotherapie premiere. Resume La caracterisation des lesions du sein est parfois difficile avec les techniques d’imagerie conventionnelle comme la mammographie ou l’echographie. C’est pourquoi l’IRM du sein est de plus en plus utilisee actuellement en seconde intention pour caracteriser des images ambigues en mammo-echographie. Cependant, l’IRM du sein genere toujours aujourd’hui un grand nombre de faux positifs et conduit a des controles repetes ou des biopsies inutiles. L’imagerie d’elasticite est une nouvelle modalite d’imagerie qui remplace la pal-pation intuitive par une veritable imagerie quantitative des proprietes elastiques du corps humain. Elle est utilisee en routine en echographie et est a l’etude en IRM. Une antenne sein dediee equipee d’un dispositif generant des vibrations a une frequence donnee est utilisee. Des images d’elastographie-IRM d’une lesion identifiee sur les sequences morphologiques classiques sans et avec injection sont alors obtenues et traitees avec un logiciel adapte. Apres traitement algorithmique des donnees, cette technique totalement non invasive donne acces a l’elasticite et a la viscosite de chaque point de l’espace, sous la forme d’une cartographie couleur ou de donnees quantifiees. La repetition de l’experience a plusieurs frequences mecaniques permet d’acceder a des informations supplementaires, de nature rheologique. L’IRM de diffusion du sein est egalement une imagerie fonctionnelle, potentiellement interessante dans l’evaluation post therapeutique precoce apres chimiotherapie. Des resultats preliminaires seront presentes au cours de cette session.

Objectifs Connaitre le role, la distribution et les variantes de la moelle normale. Connaitre l’aspect normal de la moelle en IRM. Reconnaitre les pathologies affectant la moelle osseuse : lesions de remplacement medullaire (tumeurs osseuses primitives et secondaires), lesions du tissu hematopoietique : proliferation (gammapathies monoclonales, syndrome myeloproliferatifs et leucemies) ou depletion, oedeme medullaire secondaire a un traumatisme, une infection, une tumeur ou une affection articulaire, ischemie medullaire. Messages a retenir La meilleure sequence pour etudier la moelle est le Tl. Les anomalies de signal ne sont pas specifiques. Necessite de bien differencier le cadre pathologie locale de celui pathologie generale. Resume La moelle contient une proportion variable de moelle jaune graisseuse et de moelle rouge cellulaire aboutissant au signal visible en IRM. Le remplacement medullaire (cellules non physiologique-ment presentes dans la moelle) apparait en hyposignal Tl franc. La proliferation medullaire (cellules physiologiquement presentes dans la moelle), apparait en hyposignal Tl franc (pseudo-remplacement medullaire) ou en hyposignal intermediaire par anomalies de distribution de la moelle rouge. L’œdeme medullaire (reaction a une agression externe) apparait en hyposignal intermediaire Tl (melange eau et moelle). C’est la topographie qui permettra une approche de son etiologie. L’ischemie medullaire aboutit typiquement a un fragment necrose delimite en Tl par un lisere en hyposignal.

Objectifs Connaitre le principe technique de l'angiomammographie 2D et de la tomosynthese mammaire. Savoir l’apport diagnostique de l’angiomammographie et de la tomosynthese mammaire. Connaitre le principe technique, les differents types d’images disponibles ainsi que leur post-traitement et la conduite d’interpretation d’un examen d’angiomammographie 3D. Messages a retenir L’angiomammographie 3D est une tomosynthese mammaire avec injection d’un produit de contraste iode. Le principe technique de l’angiomammographie 3D est base sur la realisation d’un cliche de basse et haute energie a chaque angulation du tube de rayons X. La reconstruction des images permet l’obtention d’image de tomosynthese et d’images de soustraction en coupes epaisses et fines. L’absence de grille dans la technique d’acquisition de tomosynthese augmente le diffuse source d’artefacts dans les images de soustraction. Resume L’angiomammographie et la tomosynthese mammaire sont deux nouvelles applications avancees de la mammographie numerique. L’angiomammographie est une mammographie numerique plein champ avec injection d’un produit de contraste iode. Les premieres experiences cliniques ont montre qu’elle permettait de visualiser l’angiogenese des cancers du sein et que l’ajout de l’injection augmentait la sensibilite de detection des cancers du sein. La tomosynthese mammaire est basee sur l’acquisition de plusieurs cliches, faibles doses, realises a differents angles d’inclinaison du tube de rayons X, le detecteur restant fixe en raison de la compression mammaire. Les premieres experiences cliniques ont montre que cette technique etait particulierement utile pour eliminer les effets de superposition glandulaire. Elle permet une meilleure caracterisation des lesions grâce a une meilleure analyse des contours des lesions et une meilleure detection des spicules et une meilleure detection des nodules en particulier dans les seins denses. L’angiomammographie 3D est l’association des deux techniques precedentes correspondant a une tomosynthese mammaire avec injection d’un produit de contraste iode. Nous presenterons le principe technique et la realisation d’un examen, les images obtenues, leurs reconstructions et leurs interpretations. Nous illustrerons les limites actuelles de la technique ainsi que la premiere experience clinique sur 20 patientes.

Objectifs Analyse des biopsies guidees par IRM de lesions suspectes en IRM mammaire chez les femmes a risque de cancer du sein : experience de l’IGR. Materiels et methodes Revue des dossiers de 83 patientes a risque de cancer du sein ayant beneficie d’une macrobiopsie guidee par IRM (systemes VACORA (BARD ® ) et EnCor (Senorx ® ) pour une lesion suspecte du sein seulement visible en IRM. Le type de rehaussement, la technique, le temps d’examen, la correlation anatomopathologique finale pour les patientes operees et la survenue de complications eventuelles ont ete analyses. Resultats Quatre vingt trois biopsies ont ete realisees chez 83 patientes dont 24% etaient mutees BRCA (21/83). Trente six masses et 47 non-masses etaient biopsiees. Trente deux lesions etaient malignes (32/83, 39%) et 61 benignes (61/83, 61%) incluant 9 cas de lesions frontieres (9/61, 15%). Vingt huit correlations etaient possibles avec l’anatomopathologie definitive : aucune lesion maligne sur la biopsie n’a ete reclassee benigne ; dans 4 cas (4/28, 25%), le type histologique a ete modifie. Trois faux negatifs (1 erreur de ciblage, 2 sous-estimations) ont ete diagnostiques apres surveillance rapprochee. Conclusion La biopsie guidee par IRM est un examen indispensable a la prise en charge des femmes a risque de cancer du sein, mais doit etre maitrisee et evaluee.

Objectifs Connaitre l’apport respectif du scanner et de l’IRM dans le bilan d’extension locoregional des cancers biliaires. Connaitre les principaux criteres permettant la prise en charge therapeutique des patients. Connaitre les principaux elements du compte rendu radiologique. Messages a retenir Le bilan d’extension depend de la localisation de la tumeur qui peut etre vesiculaire, extra-hepatique, peri-hilaire (tumeurs de Klatskin) ou intra-hepatique. Le bilan d’extension locoregional des cancers de la vesicule est base sur le scanner. L’IRM est indispensable au bilan d’extension des tumeurs extra et peri-hepatiques et a pour but d’en etablir la resecabilite en evaluant le niveau de l’obstruction de la voie biliaire, l’envahissement intra-hepatique et l’extension aux structures vasculaires adjacentes. Les extensions ganglionnaire et peritoneale restent les plus difficiles a evaluer quelle que soit la technique utilisee. Resume L’extension des cholangiocarcinomes est surtout loco-regionale et se fait vers le parenchyme hepatique ou les vaisseaux pediculaires. Une atteinte portale se traduira par une atrophie hepatique homolaterale. L’extension ganglionnaire est precoce. Les metastases viscerales sont plus rares et atteignent essentiellement le foie, le poumon et le peritoine au stade avance de la maladie. L’IRM avec sequences de cholangio-IRM est indispensable pour le bilan d’extension des tumeurs extrahepatiques et perihilaires. De par son excellente resolution en contraste, elle permet une meilleure detection et delimitation des tumeurs et une meilleure evaluation de l’extension aux voies biliaires que la tomodensitometrie. L’IRM est egalement utile a visee therapeutique pour guider un drainage ou une pose de prothese biliaire.

Objectifs Connaitre les principales caracteristiques cliniques, biologiques et histologiques des tumeurs endocrines du pancreas. Connaitre la strategie diagnostique et l’aspect en imagerie (morphologique, endoscopique, metabolique et vasculaire) de ces tumeurs. Discuter les particularites de protocoles d’imagerie en particulier en IRM. Messages a retenir Les tumeurs endocrines du pancreas presentent un large gamme d’aspect en imagerie. Seuls un peu plus de 50% de ces tumeurs sont hypervasculaires. Grâce a l’optimisation des sequences, l'IRM pourrait devenir une alternative non invasive et non irradiante dans le bilan de localisation et d’extension de ces tumeurs du fait de son excellente sensibilite (superieure a 90%). Resume Les tumeurs endocrines du pancreas sont separees en fonctionnelles et non fonctionnelles selon qu’elles sont revelees par des symptomes cliniques en rapport avec une hypersecretion hormonale. Elles peuvent s’integrer dans un syndrome de predisposition genetique (NEM). Leur prise en charge est multidisciplinaire. Les examens de reference actuels (echoendoscopie, scanner et scintigraphie a l’octreotate) pourraient etre avantageusement secondes par l’IRM. La meilleure sequence IRM a utiliser en diagnostic est la sequence T2 avec saturation de graisse pour les tumeurs hypervasculaires et la sequence Tl au temps arteriel pour les tumeurs non hypervasculaires.

9062 Background: Recent progress in melanoma research identified a wide variety of different melanomas in term of biology, clinical behavior and chemosensitivity profiles. This phase I/II study of association of sorafenib (SOR) and temozolomide (TMZ) evaluates the safety and efficacy of this association in patients with metastatic melanoma and tries to correlate clinical responses to early biological and imaging parameters. We report the ph I results and preliminary results of the ph II (still recruiting pts). Methods: Safety was the primary objective of the phase I and three escalating dose levels were tested. Primary objective of the phase II is PFS at 12 weeks and 32 patients were recruited at the recommended (45 planned). Secondary objectives evaluate tumour vascularization by dynamic contrast enhanced ultrasonography (DCE-US), PK profile of TMZ, number and function of circulating lymphocytes, melanoma RNA expression profiles and mutational status (BRAF, NRAS, c-KIT, PTEN, PI3K, βcat), circulating endothelial and progenitor cells. Results: 13 evaluable pts were included in the phase I. The recommended doses are SOR: 400 mg bid and TMZ: 150 mg/m2 /d every other week. Toxicity was manageable. SOR did not influence TMZ PK. RECIST evaluation showed 1 CR (+ 12 months), 1 PR (+ 13 months), 3 SD, 8 PD. Among the 23 evaluable pts included in the phase II, 1 PR, 11 SD and 11 PD were observed. Five pts presented rapid and massive metastases necrosis with obvious tumour cavitation on CT which is very unusual during the course of melanoma treatment. Devascularization seen on DCE-US after 1 month was predictive of tumour response. Integrated correlative biological parameters are being analyzed and will be presented. Conclusions: SOR+TMZ association is well tolerated and gives promising results in some patients with metastatic melanoma. Unexpected major tumour necrosis has been observed in 5 patients. Early tumour devascularization observed by DCE-US seems predictive for tumour response. Extensive biological studies are being performed and might give useful clues allowing the identification of melanoma subtypes that are sensitive to this treatment regimen. No significant financial relationships to disclose.

4597 Objective: The objective of the study was to evaluate prognostic/predictive biomarkers in pts with advanced HCC treated in a phase II trial of bevacizumab monotherapy. Methods: Pts with unresectable HCC received bevacizumab at 5- 10 mg/kg biweekly. CEC and serum proteins (MMP2, MMP9, VEGF, sVEGFR2, IL6, IL8, and PIGF) levels were monitored at baseline (BL) and on days (D) 3, D15 and D60 after beginning of bevacizumab therapy, and correlated with tumor response and survival. CEC were measured in one ml erythocyte lysed whole blood by four-color flow cytometry (FCM) and identified by a CD45-CD31+CD146+ 7-amino- actinomycin (7AAD)- phenotype according to a method we established previously. Serum proteins were measured using standard ELISA. A mixed model was used to compare variations of the values over time according to response and logrank test for prognostic study. Results: Overall, 43 pts (33 men; median age, 65 years [range, 23–84]; Child-Pugh cirrhosis A5/A6/B7/B8:17/21/3/2; CLIP score 0/1/2/3/4/5: 2/8/14/13/2/1) received a median of 7 cycles of treatment with bevacizumab. Among the 38 pts evaluable for efficacy, 6 (16%) had confirmed partial response (PR), and 18 (47%) had stable disease (SD); 16 weeks disease control rate was 42%. BL CEC levels (n=36 pts; median, 14/mL; range, 0–71) were not correlated with tumor size, progression-free survival (PFS), and overall survival (OS), but were higher in pts with PR or SD compared with PD (p=0.02). A significant decrease in VEGF levels at D3 (n=37 pts, p [Table: see text]

But La faisabilite de l’oxaliplatine en intra-arteriel hepatique (CIAH) dans le traitement de metastases hepatiques (MH) colorectales non resecables a ete demontree, avec un taux de reponse de 64 %. Le but de ce travail etait d’evaluer l’impact d’une CIAH a base d’oxaliplatine associee a une chimiotherapie (CT) systemique, sur le taux de resection hepatique chez des patients atteints de MH non resecables. Materiels et Methodes Entre mai 1999 et mai 2007, 87 patients ont ete traites par oxaliplatine IAH pour des MH colorectales non resecables, du fait d’un envahissement hepatique majeur dans la plupart des cas (86,2 % des patients). Resultats La CIAH etait realisee apres echec de CT systemique dans 79 % des cas (n = 69). Le nombre median de cures de CIAH par pt a ete de 8 [0 - 25]. Un probleme technique lie au catheter est survenu chez 31 patients (36 %), necessitant un arret de la CIAH chez 6. Les autres causes d’interruption de la CIAH etaient soit l’absence de reponse objective (n = 45), soit une toxicite (n = 15). Vingt-trois patients ont ete operes, apres un delai median de 14,7 mois [7,5 - 41,2] par rapport a la date de diagnostic des MH, et apres un nombre median de cures de CIAH de 9 [4 - 20]. Parmi ces 23 patients, 21 soit 25,3 % des patients traites, ont eu une resection et/ou destruction par radio-frequence des MH a visee curative. La mortalite postoperatoire etait nulle. Une complication est survenue chez 6/23 patients. Apres un suivi median de 75 mois [24 - 118], une recidive hepatique a ete diagnostiquee chez 9/23 patients. La survie globale a 3 ans etait de 63 %. Conclusion L’administration d’oxaliplatine en intra-arterielle hepatique chez des patients atteints de MH colorectales non resecables, le plus souvent refractaires aux chimiotherapies conventionnelles, a permis de proposer un traitement chirurgical a visee curative chez 25 % des patients, et d’obtenir ainsi une survie prolongee.

Introduction La chromogranine A (CgA) est dosee dans le cadre du bilan diagnostique des CEBDM GEP. Cependant de nombreuses pathologies sont responsables de faux-positifs de ce dosage. Par ailleurs, le dosage de la CgA n’est pas valide comme marqueur de suivi prospectif des CEBD GEP metastatiques. Objectifs 1) Recherche systematique de faux positifs du dosage de la CgA dans une population de patients consecutifs avec un CEBDM GEP suivi dans un centre specialise entre 2004 et 2007. 2) Validation du dosage de la CgA dans le suivi prospectif des patients CEBDM GEP sans faux-positifs de la CgA. Patients et Methodes 1) Nous avons recherche chez 184 patients consecutifs, âges de 53 ± 23 ans, avec CEBDM GEP (gastrinome exclus), les pathologies/traitements associes responsables d’une elevation non tumorale de la CgA : insuffisance renale (clairance de la creatinine 2) 46 patients porteurs d’un CEBDM GEP (exclusion des gastrinomes) suivis dans 5 centres francais ont ete inclus et suivis prospectivement pendant 6 mois. Un dosage de CgA, un scanner thoraco-abdominopelvien ont ete realise a l’inclusion et a 6 mois. Les criteres d’inclusion etaient : CEBDGEP metastatique, absence de faux positifs de la CgA, lesions evaluables selon les criteres RECIST. Les resultats morphologiques a 6 mois ont ete compares a la base et classes en progression tumorale morphologique ou non selon les criteres RECIST puis confrontes aux variations relatives de la CgA, (considerees comme significatives si > 20 % du dosage de base). Resultats 1) La CgA etait elevee chez 130 patients (71 %). 99 patients (54 %) avaient au moins une cause d’elevation non tumorale de la CGA : insuffisance renale chez 59 patients (60 %), IPP chez 34 patients (34 %), insuffisance cardiaque chez 7 patients (7 %), syndrome de Cushing chez 4 patients (4 %). NEM 1 chez 10 patients (10 %), 14 patients avaient plus de deux causes de faux positifs. 2) 39/46 patients ont ete evalues a 6 mois (1 deces et 6 perdus de vue). La valeur predictive positive de le CgA pour evaluer la progression tumorale etait de 24 % alors que la valeur predictive negative etait de 89 %. La sensibilite de la CgA etait de 71 % alors que la specificite etait de 50 %. Conclusion 1) Le depistage des faux-positifs du dosage de CgA doit etre systematique en cas de CEBDM GEP car retrouves dans 54 % des cas explores dans cette etude 2) Le dosage de la CgA plasmatique a une faible valeur predictive positive de progression morphologique. Son utilisation comme marqueur substitutif de progression tumorale reste donc non validee.

Objectifs Presenter les principes techniques de l’angiomammographie et les resultats cliniques d’une etude incluant 120 patientes. Materiels et methodes De nouvelles methodes diagnostiques d’imagerie du sein se developpent actuellement pour la mise en evidence de la vascularisation des lesions mammaires. L’angiomammographie est une technique prometteuse utilisant la mammographie numerique, qui permet de realiser des images rapidement apres injection de produit de contraste iode. Deux approches existent : une methode haute energie temporelle avec realisation d’images avant et apres injection de produit de contraste puis soustraction d’images et une methode en double energie avec acquisition d’un couple d’images en haute et basse energie dont la combinaison genere une image de la diffusion du produit de contraste dans le sein. Resultats Nous presenterons les deux techniques (principes, avantages et inconvenients) a partir d’une etude realisee sur 120 patientes sur un prototype de recherche (GEMS®). Nous donnerons notre experience clinique de l’angiomammographie double energie (population, criteres d’inclusion, resultats). En pratique, la plupart des cancers sont rehausses intensement et se distinguent du tissu mammaire normal. Conclusion L’angiomammographie est une technique d’avenir en developpement. Simple, rapide, peu irradiante, elle pourrait faire evoluer la technique mammographique vers une imagerie de contraste en deux ou trois dimensions.

Objectifs Determiner l’apport de l’evaluation de la cinetique de croissance tumorale dans les 3 a 6 mois avant le debut de l’inclusion dans un essai therapeutique. Materiels et methodes Les patients inclus dans 5 essais de phase I ayant eu au moins 2 scanners a 6 a 8 semaines d’intervalle avant et apres inclusion ont ete evalues selon les criteres RECIST. La cinetique de croissance tumorale (CCT) etait mesuree comme le pourcentage de variation de taille tumorale compare au baseline. Resultats Des 70 patients inclus, seuls 24 etaient evaluables. En raison de l’absence de 2 scanners avant inclusion chez 24 patients ou apres chez 22 autres patients (11 progressions, 9 evenements toxiques and 2 perdus de vue). La comparaison avant et apres inclusion montrait une diminution de la CCT > 10%, une diminution de la CCT Conclusion L’evaluation de la cinetique de croissance tumorale avant et apres inclusion est un outil simple permettant d’identifier des patients repondeurs et non repondeurs au sein des patients classes en maladie stable selon les criteres RECIST.

Objectifs Connaitre les principales modifications du parenchyme hepatique induites par la chimiotherapie. Decrire l’imagerie echographique, scanner et IRM de ces modifications. Connaitre les images pieges et les consequences sur l’evaluation therapeutique. Decrire les specificites des therapies ciblees. Connaitre les consequences sur les complications chirurgicales. Points cles Les principales modifications du foie apres chimiotherapie sont la steatose hepatique et la steato-hepatite, les lesions vasculaires (dilatation des sinusoides, peliose, maladie veino-occlusive, hyperplasie nodulaire regenerative) et la fibrose. Les modifications postchimiotherapie, et notamment la steatose, peuvent faussement masquer la visualisation des metastases hepatiques. L’IRM est superieure au scanner pour faire le bilan d’un foie apres chimiotherapie. Les complications vasculaires severes augmentent la quantite des transfusions per-operatoires. Resume La specificite de la plupart des medicaments anticancereux est faible. Cela explique leur toxicite importante comparee a celle des autres medicaments notamment sur le foie non tumoral. Les principales lesions induites par la chimiotherapie sont la steatose hepatique frequemment observee apres administration de 5-FU seul ou en association avec l’Irinotecan et les lesions vasculaires liees a l’Oxaliplatine. Les lesions vasculaires liees a l’occlusion des sinusoides peuvent etre visibles en imagerie sous forme d’une peliose hepatique, d’une hyperplasie regenerative nodulaire ou d’une fibrose hepatique. L’apparition de ces modifications peut masquer la visualisation des metastases hepatiques et fausser leur evaluation. L’IRM est alors la methode d’imagerie de choix pour faire la part entre les modifications imputables a la chimiotherapie et les reliquats tumo-raux. Les lesions vasculaires semblent augmenter le risque hemorragique per-operatoire.

Objectifs Evaluer l’apport de l’IRM avec sequence de diffusion dans le diagnostic des TEP. Materiels et methodes Cinquante-cinq patients consecutifs porteurs de 68 TEP ont eu une IRM pancreatique avec sequences en ponderation T2, T1 avec saturation de la graisse, et T1 dynamiques apres injection. 21 patients ont eu des sequences de diffusion (b max 600 s/mm2). Deux lecteurs ont determine la sensibilite de detection de chaque sequence, les caracteristiques de signal et de cinetique de rehaussement des tumeurs. Le coefficient apparent de diffusion des TEP a ete compare a celui du parenchyme pancreatique. Resultats Soixante-cinq tumeurs (taille mediane 36 mm) etaient detectees (sensibilite 95 %). Les valeurs absolues medianes du contraste tumeur/pancreas etaient mesurees a 18,13, 24,14, 14 respectivement sur les sequences T2, T1 et dynamiques aux phases arterielle, veineuse et tardive. On trouvait 29 TEP hypervasculaires, 25 fibreuses et 8 hypovasculaires. L’ADC des tumeurs (mediane 0,168 mm2/s) etait significativement inferieur a celui du pancreas (mediane 0,301 mm2/s). Conclusion La sequence en ponderation T2 et T1 a la phase arterielle sont les meilleures sequences de detection des TEP. Leur coefficient de diffusion est significativement inferieur au pancreas normal.

Objectifs Comparer les resultats d’une analyse par systeme CAD IRM a celle du radiologue pour des lesions suspectes en IRM. Materiels et methodes Vingt-trois lesions mammaires classees BIRADS 3,4 ou 5 en IRM, biopsiees chez des femmes a risque, ont ete retrospectivement analysees avec un systeme CAD IRM. Les caracteristiques IRM des lesions, analysees par deux radiologues avec le score de Teifke, (incluant les parametres du lexique BIRADS) sont comparees au score du CAD, et correlees a l’histologie. Resultats Vingt-trois lesions ont ete incluses : 9 benignes, 7 frontieres, 7 malignes (3 CIS, 4 CCI). Le score moyen IRM etait de 3 avec CAD versus 4 pour le radiologue seul (lesions benignes), de 3 versus 4 (lesions frontieres) et de 3 versus 4 (lesions malignes). Le taux de faux negatifs du CAD etait de 66 % alors que le taux de faux positifs du CAD etait diminue par rapport a l’analyse du radiologue (44 % versus 69 %). Conclusion Le taux eleve de faux negatifs doit inciter a la prudence pour l’utilisation des CAD IRM, meme s’ils peuvent aider a diminuer le nombre de faux positifs. Ce probleme peut etre lie a une importance predominante de l’analyse cinetique surtout dans les intracanalaires.

Objectifs Evaluer et comparer la performance diagnostique de l’angiomammographie double-energie comparativement a la mammographie seule et au couple mammographie + echographie mammaire. Materiels et methodes Cent vingt patientes presentant 177 lesions mammaires classees ACR 3,4 ou 5 en mammographie, a l’exclusion des foyers de microcalcifications isoles, ou en echographie ont eu une angiomammographie en incidence oblique et de face respectivement a 2 et 4 minutes apres injection d’un produit de contraste iode. La confiance de presence (5 points), la probabilite de cancer (7 points) et le score ACR ont ete evalues sur la mammographie seule, le couple mammo-echo et l’angiomammographie avec analyse des courbes ROC. Resultats Sur les 136 lesions evaluables, 75/82 des lesions malignes et 29/54 des lesions benignes ont ete correctement interpretees a l’angiomammographie. Les sensibilite/specificite etaient de 0,88/0,51 pour la mammographie seule, 0,95/0,42 pour la mammo-echo et 0,92/0,60 pour l’angiomammographie. Les valeurs d’aire sous les courbes ROC etaient significativement superieures pour l’ angiomammographie par rapport a la mammographie seule pour la confiance de presence et la probabilite de cancer. Conclusion L’angiomammographie double energie presente une performance diagnostique superieure a la mammographie seule. Son utilite clinique reste cependant encore a definir en comparaison a l’IRM.

Objectifs Connaitre les principales tumeurs primitives du mesentere et du peritoine. Connaitre leur diagnostic differentiel. Decrire l’imagerie des tumeurs primitives du mesentere et du peritoine. Connaitre les approches therapeutiques, en particulier chirurgicales, et les attentes des chirurgiens concernant le compte rendu radiologique. Points cles Les principales tumeurs primitives solides du mesentere sont la tumeur desmoide, la tumeur de castelman et les tumeurs conjonctives ou mesenchymateuses. Les principales tumeurs primitives peritoneales sont pseudomyxome, le mesotheliome, la carcinose sereuse papillaire et la tumeur desmo-plastique a petites cellules. Le principal diagnostic differentiel est la carcinose peritoneale. Resume Le peritoine est le siege d’atteintes tumorales et inflammatoires frequentes. Si les atteintes tumorales secondaires sont les plus frequentes, les masses tumorales primitives ne sont pas exceptionnelles. L’imagerie, en particulier le scanner, joue un role primordial dans le diagnostic positif et differentiel de ces masses ainsi que leur bilan d’extension. Devant une tumeur mesenterique tissulaire il faut evoquer le plus souvent une tumeur desmoide ou une tumeur conjonctive ou mesenchymateuse qui peut etre benigne ou maligne. Devant une tumeur du peritoine il faut evoquer un pseudomyxome, un mesotheliome, une carcinose sereuse papillaire chez une femme sans tumeur ovarienne et la tumeur desmoplastique a petites cellules chez un jeune homme.

Objectifs Analyser retrospectivement les aspects en IRM du fibro-sarcome infantile (FI) a partir d’une serie de 6 cas afin d’enrichir les donnees iconographiques de cette rare tumeur infantile. Materiels et methodes Six cas de FI histologiquement prouves sont selectionnes, l’ensemble des images est relu de facon consensuelle par 2 radiologues. Resultats La serie comprend 5 filles et 1 garcon (6 mois d’âge moyen). L’aspect le plus frequent (83 %) est une masse unique de membre (9 cm de diametre en moyenne), bien limitee, en iso-signal Tl/hyper-signal T2, au contenu multilocule heterogene (50 %) ou uniloculaire homogene. Le rehaussement est intense (3 examens injectes), heterogene dans 2 cas et homogene dans le troisieme. Une atteinte osseuse est constatee dans l’unique cas metastatique et d’evolution fatale. Les controles post-therapeutiques montrent une disparition constante de la tumeur, une infiltration graisseuse sequellaire intramusculaire chez 2 patients et sous-cutanee chez un troisieme. Conclusion Bien qu’aucun des criteres en IRM ne soit specifique, le FI est a evoquer dans la gamme diagnostique des volumineuses masses de membre chez le nourrisson devant un aspect en iso-signal T1 / hyper-signal T2, fortement rehausse et de contenu parfois heterogene.

Objectifs pedagogiques Proposer une demarche diagnostique devant un nodule hepatique en IRM a partir de cas cliniques didactiques. Messages a retenir Connaitre les sequences indispensables a la bonne realisation d’une IRM hepatique. Determiner le contexte clinique ayant conduit a l’IRM hepatique. Rechercher des signes d’hepatopathies chroniques. Rechercher une surcharge hepatique responsable de pseudo-lesions mais aussi de difficultes dans l’analyse du signal hepatique. Eliminer un artefact source d’erreur diagnostique. Eliminer systematiquement une lesion hepatique benigne caracterisa-ble en IRM a savoir le kyste biliaire, l’angiome caverneux, l’hyper-plasie nodulaire focale typique et la steatose focale. Rechercher les criteres non invasifs de diagnostic en IRM de carcinome hepatocel-lulaire dans un contexte d’hepatopathie chronique. Connaitre des gammes diagnostiques en l’absence de caracterisation possible du nodule en IRM: lesions kystiques, hypervasculaires, fibreuses et hyperintense en ponderation T1.

Objectifs Comparer morphologiquement et fonctionnellement, sur l’ensemble du volume tumoral, les donnees acquises en IRM et US. Materiels et methodes Douze tumeurs (B 16F10), xenogreffees chez des souris, ont ete examinees, dans la meme journee, en echographie (Aplio ® , TOSHIBA) et en IRM (4,7T Biospec ® , BRUKER). Suivant le meme axe de balayage, des coupes tumorales ont ete acquises par IRM T2 et IRMf « BOLD » sous carbogene ainsi que par imagerie US en mode B et en imagerie de contraste apres injection de SonoVue ® . Les volumes tumoraux ont ete determines apres reconstruction 3D des donnees morphologiques sous Amira (MERCURY). Les fractions tumorales avec reponses « BOLD » (T+, T0, T−) ont ete comparees aux parametres de perfusion (temps de montee, rehaussement maximal) extraits des courbes de prise de contraste US. Resultats Les resultats montrent une correlation : 1-entre les volumes tumoraux US et IRM (r = 0,67 ; p Conclusion Cette etude preliminaire a montre l’interet et aussi les difficultes de la correlation entre deux modalites differentes. Elle sera approfondie afin de definir des protocoles fiables permettant d’associer des parametres complementaires pour le suivi tumoral.